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Une descente aux enfers

Chapitre 4

Erotique
Sa tête tourbillonnait, elle montait lentement les escaliers en regardant le sol, sa mère l’attendait et essaya de lui parler, mais Justine se dirigea directement vers sa chambre, lui répondant qu’elle était fatiguée, elle voulait être seule pour faire le point sur sa vie, elle se sentait complètement désorientée face à Momo et maintenant Alex, elle n’existait plus qu’à travers eux, c’est vrai qu’elle avait pris du plaisir physiquement dans cette relation, mais sa morale, son éducation, ses valeurs, ses principes, tout rejetait le comportement qu’elle avait eu, n’était-elle pas en train de verser dans la débauche et la dégradation, ou au contraire essayait-elle de se réfugier dans un puritanisme moralisateur car elle voyait bien les filles autour d’elle qui - pour la plupart - étaient elles aussi libérées, alors quel comportement adopter ? Elle se sentait perdue dans cette cité car ce n’était pas son monde, elle y était arrivée par erreur, mais elle y était...
Qu’ils étaient loin ses jolis romans d’amour. Elle aurait eu besoin d’être conseillée, mais par qui ? Sa mère était la dernière personne à laquelle elle aurait voulu se confier. Elle pouvait décider de tout stopper car elle savait qu’il n’y aurait eu aucune suite, mais une douce chaleur de plaisir envahit son ventre, en avait-elle seulement envie ?
Elle pensait à Momo, c’est vrai qu’en dehors de ses allures de loubard, il s’était toujours montré gentil avec elle, il l’avait protégée, il lui offrait de jolis cadeaux, il l’amenait au cinéma, au restaurant, et maintenant en boîte, Alex aussi était un garçon sympathique, espiègle et rieur, et puis il était charmant.
Mais tout de même, sortir avec deux garçons en même temps... Si sa mère savait ça... A aucun moment, elle n’avait eu le sentiment de n’être qu’un jouet sexuel pour eux, elle pensait plutôt à se comporter comme une jeune fille branchée qui vit avec son temps, elle se disait que c’était son éducation trop stricte qui la bloquait et qu’il fallait qu’elle se libère de ses obstacles moraux. Quand Momo lui avait demandé de s’habiller "branché", elle pensait simplement qu’il voulait qu’elle soit mode, elle était sexy, il lui demandait toujours de porter des pantalons moulants, des jupes courtes, des hauts légers et malgré ça, elle accomplissait l’exploit de ne pas être vulgaire.
Bien sûr, elle savait que cette relation ne durerait pas éternellement, ce n’était d’ailleurs pas son désir, ni celui de Momo, elle n’était pas amoureuse de lui, ni d’Alex d’ailleurs, quant à lui, elle avait entendu dire à sa sœur que le jour ou il se mariait, ce serait avec une jeune fille sérieuse et de son milieu, alors...
Elle en était là de ses réflexions quand elle reçut un message sur l’Iphone que lui avait offert Momo.
— Ça y est, t’es remise de tes émotions ?— C’est dur ce que vous m’avez fait, vous m’avez piégée.— Peut-être, mais c’est pour ton bien.— Comment ça mon bien ?— Faut vivre avec son temps Juju, y a pas de mal à se faire du bien non ? Et puis tu as pris ton pied avec Alex, c’est un beau mec non ?
Justine ne répondit pas, c’est vrai qu’Alex était beau garçon.
— Mais ça ne te fait rien que je sorte avec lui ?— Non. Avec Alex, c’est pas pareil, on partage tout, il te l’a dit, alors je suis d’accord pour te partager.
Elle ne répondit pas à cette outrance... Comment ça la partager...

— Demain, c’est dimanche, à cinq heures, viens chez moi prendre le thé, y a pas mes parents, ma sœur veut te parler.— Aïcha ?— Réveille-toi j’ai, qu’une sœur, alors demain cinq heures, et fais-toi belle.
A 17 heures précises, elle était devant la porte car Momo avait horreur d’attendre, elle portait un jean Diesel taille basse moulant et une chemise Levi’s en jean avec manches retroussées, au lieu de deux habituellement, trois boutons pression étaient défaits, laissant deviner le galbe parfait de ses seins écartés et très fermes qu’on aurait dit formés par les dieux grecs, le torse modelé par les muscles abdominaux, le ventre légèrement bombé, sa beauté était chaste, nulle grivoiserie, nulle équivoque dans la pause, elle n’était pas maquillée mais ses cheveux blonds tombant sur ses épaules formaient un écrin de beauté encadrant un visage toujours puéril, elle gardait ce regard interrogatif, ses yeux bleu clair exprimant toujours la défensive.Aïcha la toisa de la tête aux pieds, un sourire au coin des lèvres, bien qu’elle soit une grande et belle fille élancée au regard affirmé, elle était folle de jalousie en voyant cette poupée.
— Alors, il paraît que tu couches avec Alex maintenant ?
Justine blêmit, baissa les yeux et se pinça les lèvres.
— C’est vrai ou non ?
Momo écoutait, amusé, toujours avec sa clope à la main en tentant de faire des ronds de fumée.
— C’est pas grave, si Momo l’accepte tu peux, il t’a donné l’autorisation donc pas de problème, et puis il paraît que tu y as pris du plaisir...
Justine regardait le sol et restait silencieuse.
— Oh, t’es muette ? Tu pourrais répondre quand je te parle !— Oui... Excuse-moi.
Aïcha, surprise par l’emprise qu’elle semblait prendre sur elle, décida de pousser le bouchon un peu plus loin.
— Alors tu as couché avec Alex oui ou non ?— C’est-à-dire... C’était pas prévu... Mais on a fait l’amour une fois c’est vrai.— Tu veux dire que vous avez baisé.— Oui c’est ça...— Alors, dis-le !— Que je dise quoi ? — Tu me dis que tu as baisé avec Alex !—...— Alors ?— Oui, j’ai baisé avec Alex...— Tu as pris ton pied ?— Euh... Oui...— Alors, redis-moi ça.— J’ai baisé avec Alex et j’ai pris mon pied.— Tu sais comment on appelle une fille qui couche avec plusieurs mecs ?— Non...— Une salope.— Ah...— Alors tu es une salope non ?— Je crois... Oui...— Alors dis-le !— Je crois que je suis une salope.— Tu crois ?— Non, je suis une salope.— Voilà, au moins c’est clair.
Une larme coula lentement sur la joue de Justine.
La semaine se passa tranquillement, Momo ne lui avait pas reparlé de cette histoire, au contraire il avait été attentionné, après les cours, il l’amenait prendre un chocolat chaud au pub, il ne lui avait même pas reparlé de ses tenues et Justine, sans doute sous le choc de l’émotion s’était faite plus sage... Plus sage, mais tout de même attirante avec ses pantalons qui moulaient parfaitement son joli petit cul. De toute façon, elle n’avait plus que ce genre de pantalon. Le samedi soir suivant, ils allèrent au casino, c’était un rituel pour Momo, quand ils arrivèrent, Alex était déjà là et les attendait, il s’approcha de Justine, il lui prit le menton et déposa un petit baiser sur ses lèvres.
Elle se laissa faire...
Comme d’habitude, au casino, elle était sagement debout à côté de Momo, lui, assis à la table posant ses jetons avec hésitations, les changeant plusieurs fois de place, poussant un cri aigu quand il gagnait et soufflant merde quand il perdait, il ne la calculait pas, parfois Alex, debout à côté d’elle posait, les mains sur ses hanches. Elle ne les lui retirait pas.
Ce soir-là elle portait une petite robe à fleurs mi-cuisses avec de fines bretelles, Momo lui avait demandé de ne pas mettre de soutien-gorge, sa divine petite poitrine 85D n’en avait absolument pas besoin d’ailleurs, sous la légèreté du tissu, on pouvait parfaitement deviner la pointe de ses seins, à peine discrètement tous les garçons de la table n’avaient d’yeux que pour elle. Qu’est-ce que c’est deux petites pointes sous un tissu ? Pas grand-chose... Et pourtant, ces deux petites pointes étaient l’objet de tous les désirs.

Après le casino, ils allèrent directement chez Alex "prendre un verre". Dès la porte franchie, Alex la prit par les épaules.
— J’en avais trop envie.
Puis il l’embrassa vigoureusement, sa langue tournait dans sa bouche et déformait ses joues, Justine elle, du coin de l’œil, observait Momo pour voir sa réaction, il ne disait rien, il était assis, une cigarette à la bouche, il souriait et profitait du spectacle. Les petites bretelles fines de sa robe étaient vite tombées, Alex malaxait maintenant cette poitrine de déesse, ni trop grosse ni trop petite, du béton...
Parfois, il prenait les petits bouts roses, les faisait tourner entre ses doigts en les pinçant, puis, sans cesser de l’embrasser il porta ses mains sur son petit cul, l’étoffe légère de cette petite robe n’était pas un obstacle et il prenait à pleines mains ces fesses roses, bien sûr, maintenant, elle ne portait plus que des strings, c’était l’une des exigences de Momo. Puis d’un geste vif, il souleva complètement sa robe et la fit passer par dessus ses épaules, il se pencha et retira son string puis il se redressa et la fit mettre à genoux, il sortit son sexe et le lui fourra dans la bouche, il n’y a pas d’autre terme, il le lui fourra dans la bouche. Et...
Elle le suça docilement, aucun geste de recul, aucune objection, les idées tourbillonnaient dans sa tête, elle devait se rendre à l’évidence, elle aimait la bite, n’était-elle pas en train de devenir une bonne petite salope ? Ça dura...
Parfois, il sortait son sexe et tapotait son nez avec puis lui disait de le lécher sur les côtés puis le lui remettait dans la bouche.
— J’ai jamais vu une suceuse pareille, tu l’as bien formée.— Elle commence à avoir de l’expérience, répondit Momo en souriant.
Puis, ricanant, il écrasa sa cigarette, baissa son pantalon et s’approcha d’elle, il prit sa main et la posa sur son sexe.
— Branle-moi.
Elle était là, dans cet appartement en train de pomper un garçon tout en en branlant un autre... Elle qui, seulement quelques mois auparavant, était une jeune-fille prude, Alex lui tenait la nuque pour marquer le rythme, puis au bout d’un moment, il retira son sexe de sa bouche et ils inversèrent les rôles, Momo se faisait sucer, Alex se faisait branler. Quand par fatigue, elle ralentissait le rythme, elle se faisait rappeler à l’ordre par une petite tape sur la tête. Elle sentait ces sexes chauds et raides aller et venir au fond de sa gorge, elle ne se posait plus de questions, elle était là pour les faire jouir, et puis... Elle mouillait...Enfin, Alex l’entraîna sur le lit, il la fit mettre à genoux à quatre pattes.
— Baisse-toi, appuie-toi sur les coudes, je veux bien voir ton joli cul.
Il le caressa en faisant de grands cercles sur ces deux petits globes presque trop fermes, elle était là, les coudes et une joue enfoncés dans les draps, le regard vaseux, le souffle rapide, puis lentement, il se positionna derrière elle et la pénétra en profondeur, son souffle s’accéléra. A ce moment-là, Momo s’assit face à elle et lui fit signe de prendre la bite en bouche, elle le fit sans discuter.
Alex regarda Momo dans les yeux et lui tendit la main, Momo lui tendit la sienne et ils se firent une grande claque sonore en riant.
La suite ?
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