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Une douloureuse punition

Chapitre unique

SM / Fétichisme
Il est énervé, non pire, il bouillonne de rage, je le sais, je le connais bien maintenant. Il doit être assis à son bureau, les deux mains jointes devant lui et en cet instant même, des images salaces et perverses de lui en train de me flageller les fesses pour ensuite me pilonner mon trou du cul doivent naître dans son esprit. J’aime ça, c’est pour ça que je suis autant insolente et désobéissante avec lui, pour le mettre dans cet état « hors de contrôle » parce qu’en cet instant, il m’appartient, tout de lui m’appartiens, sa colère, ses pensées, son érection, l’impatience qu’il éprouve de me voir passer la porte. Je suis sa soumise, je lui appartiens mais j’aime jouer avec lui, j’aime le maltraiter autant qu’il me maltraite. Bien évidemment que je vais passer un sale moment, une cuisante punition m’attends mais moi aussi je l’attends. Pas pour la punition en elle-même mais pour voir son visage déformé par la colère, pour ressentir l’énergie de vengeance qui va s’émaner de son corps et pour ressentir, tant psychiquement que physiquement la violence et le sadisme de mon Maitre. 

Je déambule dans les rues de ma ville, les pavés blancs m’éblouissent tandis que la chaleur m’asphyxie, je prends mon temps, je ne vais pas lui faire le plaisir de rentrer et de lui permettre de passer ses nerfs sur mon corps, tant épuisé par son infernale libido et son aversion pour les coups ; qu’il rumine encore un peu. Un sourire sadique étire mon visage, que je suis vilaine… 

Après une courte balade, je me retrouve devant sa porte, je sens le stresse ou plutôt l’impatience m’envahir, dévorer mon bas ventre, une nuée de papillon me chatouillant. Je peux sentir ma chatte de chienne en chaleur s’inondée peu à peu, se contractant d’avidité. Je pose ma main moite sur la poignée et arbore mon plus grand sourire insolent.

— Coucou c’est moi ! Je m’exclame haut et fort.

Le silence me répond violemment. 

Je devrais maintenant le savoir que cet homme, qui partage ma vie depuis quelques mois maintenant, est imprévisible, il m’est impossible de savoir à quel petit jeu il va se donner. Je le rejoins dans le salon, il porte un pantalon de costume noir ainsi qu’une chemise blanche, il est confortablement assis sur son fauteuil, livre en main. Ses cheveux noirs sont ébouriffés et il porte ses lunettes de vue, qui lui donne ce côté intellectuel hyper sexy. Le salon est lumineux grâce aux deux grandes portes-fenêtres, deux fins rideaux jaunes rendent la pièce colorée. Une grande bibliothèque en bois de chêne domine tout le mur sur ma gauche, des centaines de livres sont rangés, entassés, traînent par ici et sur la table. Un canapé bleu marine repose sur un large tapis gris sur ma droite, le fauteuil de mon Maitre est gris avec les pieds en bois. 

Il a donc décidé de jouer au Roi du silence, et ne vous méprenez pas, mon Maitre est très fort à ce jeu, il a développer une capacité d’ignorance à mon égard fort impressionnant. Je n’ai jamais été d’accord avec cette punition, quelle est l’utilité de couper la communication ? « Lorsque je viens au silence sur un point particulier c’est parce que j’estime que tu n’es pas assez mûre, que tu es trop imbue de toi-même et de ton rapport au monde, pour être capable de comprendre ce que je te désigne, comme je te le désigne. Et je refuse d’entrer dans un conflit qui consiste à pédaler dans une bassine d’eau pour prétendre retirer l’eau de la bassine. Ça ne m’intéresse pas. Parfois, certains conflits sont irrésolubles. Non pas que tu sois de mauvaise foi mais que tu considères très sérieusement que tu as raison » m’a t-il répondu une fois. Je m’avance prudemment vers lui, j’étudie ses moindres gestes qui pourraient trahir sa violence sous-jacente. Ses doigts caressent les pages du livre, ses pieds sont à plats par terre et sa tête est légèrement penchée sur le côté. Aucun signe d’impatience ou d’énervement. 

Mon coeur bat la chamade et mon ventre commence à me faire mal, je le sens, tout mon corps se tend, se crispe, mes poils se hérissent. 

Soudainement, il jette violemment son livre à terre et me saute dessus tel un félin attrapant sa proie. Voilà, il est là, mon Maitre se tient debout devant moi, sa main gauche agrippe fermement la gorge tandis que sa main droite s’enfonce brutalement dans ma bouche, ce qui me provoque un haut le coeur. Ses yeux lancent des éclairs mais sa bouche est étirée en un grand sourire sadique. 

— Espèce de petite chienne, je vais te faire regretter ton insolence, je vais te faire tellement mal que tu me supplieras en pleurant de te pardonner. Et tu sais quoi ? C’est à partir de là que je deviendrai encore plus violent.

Mes yeux pleurent déjà, je manque d’air, mais je n’ai aucunement le droit de me plaindre puisque je l’ai cherché, mérité. Il profite encore de quelques secondes d’étouffement et me lâche. 

— Fait ce que tu dois faire. Menace-t-il.

Je me laisse tomber à genoux devant lui, pose mes mains au sol et lève la tête pour le regarder, je dois regarder mon Maitre se tenant au-dessus de moi, grand, menaçant et orgueilleux parce que ma place est à ses pieds, soumise et inférieure à lui. 

— Pardonnez-moi Maitre d’avoir été une sale pute insolente.

Je viens frotter ma tête, tout en gardant le contact visuel, contre sa cuisse. 

Il ricane et ses yeux trahissent la perversité de ses pensées. 

— Tu vas te mettre plat ventre contre la table basse, cuisses contre le rebord et genoux et pieds à plats au sol.

Je me déshabille et m’exécute, la surface froide de la table me chatouille mes tétons et je ne serai pas étonnée que mon Maitre puisse apercevoir de la mouille s’écouler le long de mes cuisses, ma chatte me démange, je veux sentir une queue la fourrer sans répit. Mon Maitre se positionne derrière moi, j’entends la boucle de sa ceinture teintée et le bruissement du cuir contre le pantalon. Aie. Je ne sais pas si je trépigne d’impatience ou si je commence déjà à regretter mes actes. 

— Je vais te fouetter le cul, dix fois de chaque côté. Tu sais ce que tu dois faire.

Il essaie de prendre une voix froide et détachée mais il se trahit, il trépigne d’impatience, il aime ça, il aime m’infliger de douloureux supplices, peu importe si je le mérite ou pas. Il n’attend aucun prétexte pour me gifler ou me faire mal. Mon Maitre est pervers, brutal et continuellement insatisfait. 

Le premier coup tombe sur ma fesse gauche, délicat, doucement, telle une caresse. Je suis hébétée, qu’est-ce qu’il fait ? Il doit s’apercevoir de mon incrédulité puisqu’il se met à rire, un rire moqueur. Le deuxième coup s’abat sur l’autre fesse, violemment, furieusement, ce coup m’arrache un premier couinement, mes pieds se crispent. 

— Deux.

Je dois compter les coups, ordre du Maitre, afin que j’imprime bien ce qu’il est en train de se passer. 

Les coups s’abattent violemment mais toujours avec quelques secondes d’intervalles, histoire que je ressente toutes les atroces brûlures de la ceinture sur ma peau. 

— Sept !

Mon corps commence à crier souffrance et je n’arrive plus à retenir mes larmes. J’entends mon Maitre gémir derrière moi, je suis tellement contente de l’entendre, je suis celle qui lui procure ce plaisir. Il m’inflige à nouveau une série de coups. 

— Quinze.

Je peine à articuler le nombre, d’ailleurs, je ne sais même pas s’il est correct. Je me sens fiévreuse et épuisée, mes muscles fatiguent à force d’être aussi crispés. Il m’en reste cinq à encaisser. Soudainement il assène deux violents coups sur ma peau, si violent que j’ai pu entendre la ceinture fendre l’air. J’hurle et éclate en sanglot, les brûlures sont tellement insupportables que j’ai l’impression qu’il est en train de m’immoler. 

— S’il vous plait… Je suis tellement désolée, je ne recommencerai plus je vous le promets… Maitre, je vous en supplie arrêter.

Ma phrase doit être incompréhensible à cause des sanglots. 

— Oh… Tu viens de supplier ? Dit-il avec un rire moqueur.

Immédiatement, il m’assène les trois derniers coups de la punition, trois coups qui expriment la fureur, le désir d’infliger de la souffrance. Je m’écroule et, par instinct, vint placer mes mains sur ma peau meurtrie, acte que je regrette vite puisque la sensation de brûlure s’accroit. Allongée sur le tapis, tout mon corps est secoué par les sanglots incontrôlables qui sortent de ma bouche, je suis vidée de mes forces, impossible de bouger. Je viens de me faire la promesse de ne plus jamais recommencer. 

— Au pied.

Deux mots qui me font l’effet d’une bombe dans mon cerveau, je dois aller me mettre au pieds de mon Maitre, telle est ma place. Je me relève et marche à quatre pattes, en serrant les dents. 

— Merci Maitre de m’avoir punie. Merci Maitre de me rappeler ma place. Je suis votre soumise, votre chienne, votre vide-couilles.

Il remet sa ceinture avec délicatesse et sourit. 

— Sage. Maintenant, coucher.

Il ramasse son livre et s’installe à nouveau confortablement dans son fauteuil, quant à moi, je me couche donc à ses pieds. En cet instant je me sens à la fois vide d’énergie mais pleine d’adoration et de reconnaissance, parce que je ne me vois nulle part ailleurs qu’aux pieds de cet homme. 

Et même si mon Maitre et moi sommes une relation éphémère, même si notre relation se termine un jour ou l’autre, qu’importe la raison, je serai éternellement reconnaissante pour tout ce qu’il m’a apporté, m’a fait découvrir : moi, ma nature, mes fantasmes, la relation que j’entretenais avec le monde et l’écriture. Cet homme aura eu le courage de me tenir tête et c’est respectable, je ne suis pas facile, du genre rebelle et têtue. J’aurais passé de merveilleux moments tant émotionnellement qu’intellectuellement. Je sourirai à chaque fois que je parlerai de lui, chaque fois que je penserai à lui. Cet homme a bouleversé ma vie, de tant de manière possible, un ouragan emportant tout ce que je pensais connaître et comprendre, tout ce qui était pour moi acquis. Il m’effraie autant que je l’adore. 

À cet homme, merci. 

— TOUS DROITS RÉSERVÉS - 
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