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Une écriture de médecin

Chapitre unique

Avec plusieurs femmes
— Mais c’est quoi ça, encore ? Deux ? pesta Arthur.
Cela faisait un moment qu’il déchiffrait la recette écrite par sa sœur, Morgane. Le jeune homme de 19 ans aidait à la préparation de la fête qu’elle donnait pour la fin de sa troisième année de médecine. Lui-même avait fêté la fin de son année de fac la semaine précédente. Il y avait eu quelques débordements, que Morgane avait couverts. C’était ce qui l’avait amené à donner un coup de main à sa grande sœur de 21 ans.
— Et ça ? Bouteille ? Ça doit être deux alors, déduit Arthur.
Il s’agaça contre Morgane qui avait déjà l’écriture exécrable d’un médecin. Le futur ingénieur attrapa la bouteille de rhum posée près de lui. Il la déboucha et commença à la verser dans la préparation. Une fois la bouteille vidée, il goûta le punch.
— Wow... Ça tabasse de trop, trouva Arthur.
Il adoucit le punch en rajoutant du sirop de canne.
— Morgane !— Quoi ?— Dis-moi si ça te va, le punch.
Morgane arriva en soupirant. En short et t-shirt, pieds nus comme souvent, elle avait son charme. Elle n’était ni mince ni enrobée, des seins et des fesses dans la moyenne. Ses cheveux courts bruns allaient très bien avec son visage ovale. Morgane jouait habilement de son charme pour se libérer du stress de ses études. Arthur avait d’ailleurs un doute sur le nom de son plan cul du moment. Kevin, finit-il par se rappeler.Morgane plongea son doigt dans le punch et le goûta. Cela lui parut bien, quoique plus fort qu’elle ne l’avait imaginé.
— C’est un peu hard, fit-elle.— Et encore, j’ai réduit de moitié le rhum.— Tu as bien fait.
Morgane repartit à ses préparatifs. Elle jeta un coup d’œil à Arthur qui soupirait une nouvelle fois. De son point de vue, Arthur était un mec pas mal du tout. Ni grand ni petit, mince sans être musclé non plus. Et il avait un petit air maladroit qui était du genre à faire craquer les filles.
Vers 20h, les invités commencèrent à arriver. Arthur était resté y participer. D’abord, comme Morgane, il vivait encore chez les parents. Et d’autre part, ses potes avaient quitté Rennes. Il reconnut le plan cul de Morgane, qu’elle embrassa langoureusement dès son arrivée. Ainsi que d’autres camarades de promo qu’il avait aperçus précédemment.
Parmi ceux-ci, il ne put rater Samia. Jolie brune au teint mate, elle était de taille moyenne sans beaucoup de poitrine ni de fesses, mais chacun remarqua sa présence. Samia rayonnait et faisait baver les garçons présents autant qu’Arthur, grâce à sa mini-jupe et son haut à bretelles. Elle salua ses camarades de bises et d’accolades.
Arthur espéra en faire partie, il ne reçut qu’un rapide "Salut" et une main tendue quand il se présenta à elle. Il se sentit parfaitement transparent, comme à chaque fois qu’il tentait une approche. Morgane vit sa tentative et sut d’avance ce qui allait arriver. Samia aimait les mecs sûrs d’eux avec de la prestance et un brin macho. Ses critères n’étaient pas forcément obligatoires, elle l’avait vu y déroger, mais Arthur en était un peu trop éloigné.
— Tu n’as aucune chance avec Sam. La plupart des autres mecs ici non plus, lui glissa Morgane.
Elle retourna avec ses invités et son mec du moment. Après quelques minutes, elle vit son frère boire son verre cul-sec et se diriger du côté de Samia.
— Ça va être un crash monumental, se dit-elle.
Arthur n’alla pas parler à Samia mais à Léa, une autre étudiante. Elle était plus discrète dans son tempérament mais beaucoup moins dans ses formes. La jeune femme était plantureuse avec une superbe poitrine et un cul à l’avenant. Elle avait un visage rond plutôt joli et des cheveux châtains, sa longue robe aux manches courtes mettait en valeurs ses atouts. Morgane la savait réservée mais aussi qu’elle pouvait se lâcher si elle était d’humeur. Morgane vit son frère engager la conversation :
— Allez, frérot. Je suis sûre qu’elle est à ta portée, l’encouragea mentalement Morgane.
* * *


Vers 1h, Arthur faisait le point sur sa soirée en regardant son punch tourner dans son verre. Si la fête avait été globalement sympa, ses amours étaient toujours désastreux. Il avait tenté sa chance avec Léa sans que cela ne donne quelque chose. La jeune femme était intéressante et avenante mais rester le regard plongé sur son opulent décolleté n’avait pas aidé à la séduire.
Arthur avait vite laissé tomber pour aller parler aux uns et aux autres, sans lâcher des yeux la splendide Samia qui s’était avérée solaire et hypnotique. Léa était également sortie de sa réserve pour parler et rire avec les autres invités. Maintenant que la soirée touchait à sa fin, Arthur était amer. Il aurait dû aller se coucher mais il n’y arrivait pas. Certes le punch qu’il sirotait depuis un moment lui faisait tourner un peu la tête mais rien qui l’aurait empêché de monter.
Non, il restait là sur sa chaise à observer les derniers invités. Il ne restait que le copain de Morgane qui dormait sur la terrasse de la maison, bien imbibé. Étrangement, il restait également Léa et Samia. Cette dernière répétait pourtant depuis une bonne heure qu’elle n’allait pas tarder à partir car elle devait être tôt le lendemain chez ses parents à Redon.
Alors Arthur restait laissant ses yeux aller du visage de Samia, aux seins de Léa ou aux jambes de Morgane. Elle et Samia parlaient du stage qu’elles devaient faire au même endroit. Morgane ne savait pas trop pourquoi Léa était encore là ; il ne lui semblait pas que les deux filles étaient arrivées ensemble. Mais, Morgane se rendit compte que Léa avait l’œil vaseux, son verre de punch à la main. Morgane pensa au crétin qui lui servait de copain et qui l’avait beaucoup aimé aussi ; elle-même en avait encore un verre à la main. Samia, se cantonnant d’habitude à la bière, s’était également laissé tenter.
Léa ne devait pas être en état de conduire. Attendait-elle que Samia la ramène ? Ou espérait-elle dormir ici ?
— Ça va, Léa ? demanda Morgane.— Oui, oui, répondit la jeune femme avec hésitation.— Tu veux dormir ici ?— Je veux bien. Si ça ne te dérange pas que je squatte le canapé.— Non, non, pas de soucis, lui dit gentiment Morgane.— A moins que tu ne préfères le lit d’Arthur. Je crois qu’il n’aurait rien contre t’y faire une petite place, plaisanta Samia.
Arthur et Léa en furent gênés, rougissant jusqu’aux oreilles. Encore que le frère de Morgane atteignît des teintes cramoisies d’un autre calibre.
— Il faudrait qu’il sache quoi faire d’une fille ! le taquina Morgane.
La future médecin partit dans un fou rire largement provoqué par l’alcool. Cela fit légèrement glousser Samia.
— Ma pauvre Léa, t’es tombée avec un puceau ! ajouta Morgane hilare.
Arthur vit Samia pouffer tout en étant gênée, Léa se contentant d’esquisser un sourire. Il serra ses doigts sur son verre, fusillant sa sœur du regard jusqu’à ce qu’elle s’en rende compte et perde son hilarité. Une gêne intense s’installa entre eux. La colère d’Arthur était palpable. Oui, il n’avait jamais couché avec une fille. Ce n’était pas la peine de l’afficher à tout le monde.
— Euh, désolée. Je ne pensais pas que... Que voilà, quoi, balbutia Morgane.— C’est bon, c’est bon, s’agaça Arthur.
Morgane était très gênée, elle voulut s’excuser à nouveau mais cela ne fit qu’augmenter le malaise de son petit frère.
— Arrête, tu t’enfonces, lui dit Samia en posant sa main sur sa cuisse.
L’étudiante en médecine scruta Arthur un moment. Il ne se sentait plus transparent mais le regrettait presque.
— Déjà, c’est pas honteux. Ça va venir, t’es plutôt mignon, se voulut-elle rassurante. Et puis tu sais aller vers les filles.— Pour me crasher à chaque fois, commenta Arthur. Je suis nul à ça...— Bah, non. C’était pas si mal, confia Léa. Tu matais trop mes nichons mais vous êtes tous les mêmes.— Désolé.— J’en ai, je m’en sers, répondit Léa.— Bah, tu vois... Tiens, recommence avec elle. On va regarder ce que ça donne, déclara Samia.
Arthur ne sut dire si elle plaisantait ou si elle était sérieuse. Mais Morgane poussa en ce sens comme si elle allait être au spectacle. Même Léa trouva cela amusant. Elle se leva, en chancelant légèrement, et se planta devant Arthur. L’étudiant se décida à prendre part à ce jeu de rôle, même s’il craignait les moqueries à venir.Morgane le vit se lever et se mettre devant Léa. Il se mit à lui parler comme s’il voulait la draguer. Morgane s’installa confortablement dans le canapé en sirotant son punch. Samia fit comme elle tout en évaluant les aptitudes d’Arthur. C’était vrai que ce n’était pas si mal, même s’il zyeutait un peu trop le décolleté de Léa.
— C’est bien, mais regarde la plus dans les yeux, finit-elle par lui conseiller.— C’est pas facile, il y a du monde au balcon, le taquina Samia.
Arthur ne releva pas. C’était vrai et dit avec bienveillance.
— Bah, vas-y, toi. C’est sûr que là, il risque moins d’être déconcentré, lança Léa à Samia.— Oui, on va le coacher un peu, rit Morgane.
Arthur vit Samia se lever et être à deux doigts de retomber en arrière. Elle vint prendre la place de Léa qui prit la sienne sur le canapé. Lui se sentit beaucoup plus mal à l’aise devant la belle brune. Elle l’impressionnait bien plus par son regard. Il détourna les yeux et balbutia quelques mots. Arthur reçut quelques conseils de Morgane et de Léa mais il se démotiva vite malgré les encouragements des trois filles.
— Tu le troubles, expliqua Léa à Samia.— Je les trouble tous, répondit-elle.
La pointe d’orgueil de la brunette ne surprit pas Morgane, mais cela était saupoudré d’un je-ne-sais-quoi de désabusé ou de lassé qui l’étonna beaucoup plus.
— Tu es trop éblouissante, se défendit Arthur.— Ah, tu sais manier le compliment quand même ! s’exclama Samia.— Entre les lolos de Léa et ton éclat solaire, il est mal barré, se moqua Morgane.— C’est une bonne idée. Morgane, viens à ma place ! déclara subitement Samia.— Mais c’est mon frère ! s’offusqua Morgane.— Justement, il sera pas obsédé par ton physique.— Dis tout de suite que je suis moche, Samia.— Mais non, t’es craquante, la rassura Léa. Comme tu le dis, tu es sa sœur donc il passera outre.— Allez, allez, on y va, s’impatienta Samia.
Elle tira Morgane par le bras pour la placer devant son frère.
— Bon, imaginez que vous jouez une pièce de théâtre, proposa Léa en pouffant.
Samia opina avec un grand sourire, sirotant son punch. Arthur tenta de se lancer mais fut pris de fous rires et ceux de sa sœur ne l’aidèrent pas. Mais petit à petit, Morgane vit son frère se montrer charmant. Sans nul doute, ce n’aurait été son frère, elle aurait pu se laisser séduire.
— C’est vachement mieux. Réessaye avec Samia ! s’enthousiasma Morgane.
Arthur eut de nouveau très chaud. Il but son verre pour se donner un peu de courage. Il déglutit avec difficulté et se lança. Morgane le vit moins maladroit, Samia le mettant un peu plus à son aise. Mais quand elle fit mine de se montrer plus sensuelle et séductrice, Morgane le vit perdre ses moyens.
— T’es en progrès ! le félicita Morgane.— Oui, pas mal, susurra Samia en faisant glisser son doigt le long de la mâchoire d’Arthur.
Morgane le vit rougir comme une tomate, elle crut même qu’il allait tourner de l’œil.
— A toi, Léa. On va voir s’il arrive à te regarder dans les yeux, leur dit-elle.
La plantureuse jeune femme se mit devant Arthur. Sa vision légèrement floue l’aida à oublier le décolleté de Léa.
— C’est mieux, tu me regardes dans les yeux, constata la jeune femme.— Augmente la difficulté ! l’interpella Morgane en faisant semblant de tirer son décolleté vers le bas.
Arthur ouvrit de grands yeux ronds.
— Non ! Ça va pas, non ? s’offusqua Léa. Fais-le, toi !— J’suis sa sœur !— Me regarde pas. J’ai pas tes arguments, se défendit Samia.
Léa soupira mais elle attrapa son décolleté pour faire pigeonner plus franchement sa poitrine. Arthur faillit s’en décrocher la mâchoire. Il avait la sensation que les aréoles de Léa ne devaient plus être très loin. Arthur tenta de se reprendre, afin de faire bonne figure. Mais devant ses bégaiements, il finit par renoncer et se rassit sur son fauteuil en soupirant.
— Allez, c’était un piège, voulut le rassurer Léa. Mais c’était bien. Hein, les filles ?— Oui, oui, approuva Samia.— Carrément, avec ce coaching tu devrais obtenir ton premier bisou, commença Morgane.— Oh, j’en ai déjà eu quand même ! se défendit Arthur.
Morgane s’excusa platement, Arthur allait passer l’éponge quand il remarqua que Samia avait un air songeur.
— C’est peut-être ça qui pèche ! finit-elle par dire.— Quoi ? Tu crois qu’il embrasse si mal que ça ? lui demanda Léa.— T’as qu’à essayer pour voir ! s’esclaffa Morgane.
Léa tenta de se retenir de rire mais explosa. Arthur sentit une certaine moquerie chez la pulpeuse étudiante, il en fut un peu blessé. Surtout que ses baisers avaient, le pensait-il, laissé un bon souvenir à ses partenaires. En même temps, aucune n’avait jamais voulu coucher avec lui ensuite.
— Mais c’est qu’il n’aurait rien contre ! se rendit compte Morgane.— Bah, allez. Et pourquoi pas ? Hein ? déclara Léa.— T’es sérieuse là ? demanda Samia, ébahie.— Bah, c’est juste un bisou. Et c’est pour aider mon petit frère chéri, abonda Morgane.
Arthur ne savait toujours pas si elle se moquait de lui ou si elle voulait l’aider.
— Hi, hi, hi, debout beau gosse. Qu’on teste ça !
Le ricanement de Léa incitait Arthur à privilégier cette première option. Néanmoins, ses bas instincts le firent se lever, il espéra les contrôler assez pour ne pas aller trop loin. Léa n’attendit pas plus, elle vint coller ses lèvres à celles d’Arthur. Morgane le vit se figer, se demandant s’il avait vraiment embrassé une fille auparavant. Il fallut l’insistance de sa partenaire pour qu’il daigne entrouvrir les lèvres. S’en suivit un baiser en bonne et due forme, Arthur et Léa jouant de leurs langues autant que de leurs lèvres. Léa finit par se détacher d’Arthur, le sourire aux lèvres :
— Non, mais c’est bien en fait. Enfin je trouve, moi.— Attends, je vais essayer aussi. Qu’on soit deux à juger, ajouta Samia.
Elle se leva et poussa Léa sur le côté. Sans attendre, la jolie brune embrassa langoureusement Arthur. Morgane vit Samia se montrer plus entreprenante que Léa. La première était sans doute moins joueuse que la brunette. Arthur ne sut comment il réussit à se retenir de se jeter sur Samia tant ce second baiser le troubla. L’alcool le faisait clairement prendre un chemin dangereux, il lui devenait de plus en plus difficile de se contenir.Finalement, les lèvres de Samia quittèrent les siennes ; Arthur ayant du mal à se remettre de ces deux baisers échangés.
— Vraiment bien, en effet, commenta Samia, songeuse.— Alors, c’est bien ? C’est pas un problème ? voulut savoir Morgane.— Tu n’as qu’à essayer pour voir, lança Léa, hilare.— T’es pompette Léa. C’est mon frère.— Rhooo, c’est juste un bisou et c’est pour l’aider, argumenta Léa.
Morgane sentit que l’alcool l’avait suffisamment désinhibée pour l’envisager mais pas assez pour qu’elle pense que ce soit une bonne idée. Elle vit Samia la regarder avec une drôle d’expression et Léa attendre sa décision avec un œil coquin et vaseux. Arthur était totalement choqué. Que la pulpeuse Léa lance cette idée ne l’avait guère surpris. Par contre, voir Morgane hésiter avant de refuser l’estomaquait complètement. Le pire était qu’une partie de son esprit n’était pas contre.
— Juste un bisou, juste un bisou, résonnèrent dans leurs têtes les chuchotements de Samia.— Bah, on va pas en mourir. Allez, un bisou !
Morgane s’entendit prononcer cette phrase, elle se vit se lever et se planter devant son frère. Lui-même ne fit rien pour l’en dissuader, attendant ce baiser presque comme s’il n’en était pas un des protagonistes. Morgane et Arthur s’embrassèrent plus tendrement que langoureusement. Leur lien fraternel leur criait d’arrêter mais ils ne parvenaient à lui obéir. Être sollicité une troisième fois fut presque de trop pour Arthur. Sa main se leva d’elle-même pour aller peloter celle qu’il embrassait. Il parvint à contenir ce réflexe avant de se retrouver avec le sein ou la fesse de Morgane dans la main.
— Alors ? C’est tout à fait correct, non ? demanda Samia.
Cela réveilla le frère et la sœur qui rompirent immédiatement le baiser.
— Euh, c’est chelou d’embrasser son frère. Mais sinon tu te débrouilles bien.— Il pourrait être plus actif, tactile, avec ses mains, déclara Samia.— Il a failli avec Morgane mais il n’a pas osé. Tu peux si la fille est ok, expliqua Léa.— Je lis pas dans les pensées, moi, fit remarquer Arthur.— Tu peux d’abord mettre ta main à sa taille ou au creux de ses reins. Si elle se défile pas, tu peux la caresser un peu, lui dit Morgane.
Les mots paraissaient simples mais l’esprit alcoolisé du jeune homme l’empêchait de visualiser ce que décrivait Morgane.
— Retourne embrasser Morgane et essaye, proposa Léa.— Ça va pas, non ? Déjà un baiser, c’est chaud. Je vais pas me laisser peloter ! s’emporta Morgane dont un reste de lucidité refaisait judicieusement surface.— Alors qu’il passe avec moi ! proposa Samia.
La jeune femme se releva prestement et se plaça devant Arthur. Elle lui prit les mains et les posa à sa taille.
— Comme si on faisait un slow, dit-elle en plaçant les siennes dans le dos de son cavalier.
Elle leur fit faire quelques pas de danse avant de retourner l’embrasser. Arthur ne bouda pas son plaisir pour cette quatrième fois, sans bouger ses mains pour autant. Ce ne fut que lorsque Samia déplaça les siennes qu’il fit mouvement aussi. Par réflexe ses mains voulurent descendre vers les fesses de Samia, il les arrêta à temps mais sentit celles de sa partenaire migrer dangereusement.Arthur se sentit l’autorisation d’en faire autant, ses pulsions le faisant même arriver le premier sur le petit cul de Samia qu’il se mit à le peloter comme un fou. Les mains de la jeune femme s’activèrent sur ses fesses, n’arrangeant pas son excitation. Morgane avait ce spectacle indécent sous les yeux. Elle craignit que son frère se laisse emporter et que Samia ne gère plus la situation.
— C’est bon, c’est bon, frangin. Tu as compris...
Arthur se retira précipitamment, il se rendait compte qu’il avait failli déshabiller Samia.
— Heum, les fesses, c’est bon. Heum, tu peux aussi le faire sur les seins, ajouta Morgane, déstabilisée.
Néanmoins elle se rendit compte que son frère était prêt à se jeter à nouveau sur Samia.
— Pour les nichons, c’est mieux avec Léa, du coup...— Moi ? s’exclama la jeune femme.— Bah, je vais pas m’y coller non plus, se défendit Morgane.— Bon, si c’est pour une bonne cause, soupira Léa avec un sourire.
Morgane vit qu’elle n’était pas tant fâchée que ça de retourner embrasser Arthur. Celui-ci n’aurait pas été son frère, elle n’aurait pas agi autrement que Léa. Morgane se réprimanda intérieurement d’avoir ce genre de pensées. Revenant s’assoir, Samia semblait un peu choquée de ces attouchements. Morgane voyait son regard dans le vague, sa bouche entrouverte dans un rictus de stupéfaction.
Arthur, lui, ne vit que la paire de seins de Léa arriver à portée de main. Il allait les empoigner directement mais il se maîtrisa ; il avait failli se laisser emporter avec Samia, une fois suffisait. Léa tendit ses lèvres vers les siennes. Arthur alla les embrasser pour en posant ses mains sur les côtes de la jeune femme. Il remonta rapidement ses mains vers la poitrine de Léa. Celles-ci eurent du mal à malaxer ses gros seins ; d’autant que ceux-ci étaient maintenus par un soutien-gorge qui lui parut renforcé. Ce pelotage provoqua en Arthur une montée d’excitation et des gémissements appuyés chez Léa. Ce fut le signal d’alerte pour Morgane qui se dit qu’il fallait tout arrêter.
— Très bien, Arthur. Tu as compris, les coupa Samia avant elle.
Elle avait repris des couleurs et semblait avoir oublié le quasi incident avec Arthur.
— C’est bien, Arthur. Tu progresses, le félicita Léa.— Merci. Euh, j’ai bien aimé, avoua le jeune homme.— Mais ? le devança Morgane.— Heu, rien, rien...— Dis ce qui ne va pas, Arthur, l’incita Samia.— Oui, vas-y, ajouta Léa.— C’est juste que je sentais surtout le soutien-gorge, avoua Arthur.
Le jeune homme s’en voulut. Il attendit les réactions outrées des filles mais elles ne vinrent pas. Léa pouffa, Samia avait un sourire en coin, seule Morgane avait les yeux écarquillés.
— Dis, tu en as déjà vu ? lui demanda Samia.— Bah, oui...— Non, en vrai. Ceux de ta partenaire.
Le silence gêné d’Arthur fut sa seule réponse. Morgane se serait bien moqué de lui mais son air de chien battu ne l’y incitait pas. D’ailleurs ni Samia, ni Léa ne semblaient vouloir le taquiner.
— Tu veux voir mes seins ? proposa Samia, surprenant Morgane.
Au sourire niais d’Arthur, il ne lui fut pas difficile de savoir qu’il n’avait rien contre. De la part d’un mec, cela n’était absolument pas étonnant. Morgane pensait à une blague de la part de Samia mais quand elle commença à faire glisser les bretelles de son haut, cela ne la fit plus du tout rire.
— Sam ? Tu fais quoi ? s’exclama Léa, choquée et amusée.— J’éduque un gentil garçon, répondit-elle en faisant tomber la première bretelle.
La seconde suivit rapidement, dévoilant deux petits seins ronds. Ils étaient un peu écartés, placés au milieu du buste de Samia. Elle devait faire un vaillant petit B ; la taille de son bonnet et sa fermeté la dispensant effectivement de soutien-gorge.
— Hi, hi, hi, tu as raison. Et puis il nous a bien embrassé, ça mérite un petit quelque chose, gloussa Léa.
Elle se rassit sur le canapé et baissa le haut de sa robe à sa taille. Arthur découvrit son opulente poitrine cachée par son soutien-gorge. Elle se mit en tête de le dégrafer et ses gros seins jaillirent subitement. Morgane fut abasourdie par la taille de ces obus, probablement un bon 105 E. Elle baissa les yeux vers son 95 C, dont elle était assez fière mais qui ne jouait clairement pas dans la même catégorie.
— Ça lui plait, commenta Léa. Montre les tiens aussi, il aura un bon panel comme ça.
Il fallut quelques secondes à Morgane pour comprendre que c’est à elle qu’on s’adressait.
— Léa ! Ça va pas, non ?— Oh, ça sera pas le premier ni le dernier à les voir.— Mais c’est mon frère !
Morgane chercha du soutien du côté d’Arthur qui était figé sur les seins de Samia et Léa.
— Allez, l’incita une nouvelle fois Léa.
Morgane s’aperçut que Samia la regardait, se demandant visiblement si elle allait le faire.
— Bon, ok...
Pourquoi avait-elle dit cela ? Elle n’en savait rien. Peut-être pour aider son frère, parce qu’elle était enivrée ou qu’elle voulait un peu s’amuser.
— Morgane ? T’es sûre là ? lui demanda Samia.— Oui, c’est que des nichons... Bon, allez avant que je change d’avis.
En quelques instants, Arthur vit apparaître une troisième paire de seins. De taille intermédiaire, plutôt en forme de poire, ils étaient très sympas aussi. En fait, il en oubliait sa sœur tellement il était focalisé sur tous ces seins, presque à en faire disparaître celles qui les portaient. Des gros, des petits, des ronds ou plus allongés, très fermes ou un peu tombant, Arthur avait là un joli panel à se mettre sous les yeux. Et sous la main, celle-ci se tendant en avant pour les tâter en direct. Mais Arthur se reprit à temps, se rappelant soudain qu’il y avait sa sœur dans le lot.
— Tu veux toucher ? Vas-y, lui susurra langoureusement Samia.
Arthur ne pensait pas qu’elle était parfaitement maîtresse d’elle-même. Mais lui ne l’était pas plus pour s’empêcher de tendre la main. Lorsque la main de son frère se posa sur le sein de Samia, Morgane les entendit tous les deux gémir. Le sourire niais d’Arthur s’amplifia et il prit le deuxième sein de Samia en main. Il se mit à jouer avec la petite poitrine comme un gamin avec un nouveau jouet qui prend mille précautions pour ne pas le casser.
— Mmmh, euh, ouh, joue avec mes tétons, soupira Samia.
Arthur opina silencieusement, suivant les conseils de la brunette. Celle-ci gémit plus fort, l’alcool lui faisant lâcher prise. Morgane le pensa car elle-même se sentit avoir plus chaud. Ses tétons se mirent à pointer, l’invitant à venir les stimuler. Entre ses jambes, des frémissements bien connus firent également leur apparition. Morgane aurait dû mettre un coup d’arrêt à tout cela mais elle avait déjà du mal à se retenir de se toucher. Retenue que Léa ne s’imposait nullement, elle massait ses gros seins, tirait et pinçait ses tétons, éprouvant un plaisir certain.
— Change de modèle, Arthur, dit-elle soudain.
Le jeune homme obtempéra dans la seconde, allant malaxer ces imposants obus. La sensation était bien différente des précédents : adieu la fermeté de petits seins, bonjour la volupté de gros lolos. Il refit ce qu’il faisait à Samia sans remarquer que Léa gémissait et soupirait moins fort.
— Je préfère qu’on me les tète, susurra Léa.
Arthur en fut estomaqué mais le regard coquin, quoiqu’un peu enivré de la jeune femme, lui confirma son souhait. Il n’était pas en état de refuser et alla apprécier pour la première fois de téter un sein. Il s’en délecta abondamment, faisant enfin gémir Léa comme il avait fait avec Samia. Morgane était hypnotisée par ce qu’elle voyait. Samia l’était visiblement aussi, et frustrée d’avoir été laissée de côté.A tel point qu’elle se triturait fermement les seins en les observant. La sœur d’Arthur s’aperçut alors qu’elle se caressait la poitrine du bout des doigts, titillant ses mamelons. Elle sentait que sa culotte devenait de plus en plus humide. Elle se douta alors qu’il en était de même pour les deux autres filles.Du coup, Morgane se demanda ce qu’il en était du côté de la braguette du garçon. Elle y jeta un coup d’œil mais comme il était plié en deux, ce n’était pas évident de savoir. Elle se rappela soudain que c’était son frère et détourna les yeux.
— Reviens par-là, souffla Samia tirant Arthur à elle.
Elle lui plaqua le visage sur ses seins qu’il se mit à sucer avidement. Arthur garda, sans l’avoir voulu consciemment, une main sur la poitrine de Léa qu’il continua de malaxer. Se souvenant qu’il y avait une dernière paire de seins à sa droite, il tendit la main pour aller la masser. Il la trouva facilement et se mit à jouer avec. Arthur découvrit des seins à mi-chemin entre ceux de Léa et ceux de Samia. Ce ne fut que lorsque leur propriétaire lâcha un râle de plaisir qu’il se souvint que c’était Morgane.
Sa sœur l’avait vu tendre la main mais avait été incapable de se soustraire ou de l’arrêter tant l’envie la tenaillait. Lorsqu’elle soupira, elle le sentit se crisper. Mais, de peur qu’il n’arrête, elle posa sa main sur la sienne pour qu’il poursuive malgré la honte qu’elle éprouva. Léa voulut à nouveau se faire téter les seins, empêchant Arthur de garder une main sur la poitrine de Morgane. Il la posa sur celle de Samia qui en fut toute contente mais frustra énormément Morgane. Patientant dans son coin, elle se mit à se tripoter les seins frénétiquement en matant son frère s’occuper des deux nanas.
Arthur voulut revenir vers Samia puis il se dit qu’il devrait aussi aller téter la troisième. Avant d’y aller, il croisa le regard de sa sœur. Emportés par leur excitation et les vapeurs d’alcool, ils franchirent une nouvelle étape. Arthur se lança, bouche en avant, à l’assaut des seins de Morgane. Celle-ci lui plaqua le visage contre sa poitrine lorsqu’il commença à la téter. Il l’entendit gémir follement, lui-même se délectant avidement de sa poitrine.
Mais après quelques instants, Arthur se rendit compte de ce qu’il faisait, il se retira précipitamment de la poitrine de sa sœur et se releva, haletant de stupéfaction et d’excitation. Morgane fut soulagée mais aussi déçue de cet arrêt brutal. A sa droite, Léa et Samia n’avaient pas ses tourments. Leur excitation était palpable ; elles n’en avaient pas fini avec Arthur. Sa sœur vit qu’elles lorgnaient avec gourmandise sur sa braguette, laquelle affichait une bosse tout à fait honorable.
— C’était très bien, Arthur. Très, très bien..., susurra Samia.— Et si tu nous montrais la suite, termina Léa.
Cela n’avait rien d’une question, Arthur ne le prenait pas comme tel. A leurs regards, il était clair qu’elles voulaient voir son sexe. Même Morgane, pourtant en partie choquée, semblait l’espérer.
— Allez, on t’a bien montré nos seins. Tu les a touchés et sucés, insista Léa.— Je suis sûre que ça va beaucoup me plaire, ajouta sensuellement Samia.
Morgane vit que la voix chaude de sa camarade décida son frère. Avec un mélange d’appréhension et d’excitation, chez elle comme chez lui, elle l’observa retirer son t-shirt. Un soupir en chœur de Samia et Léa lui confirma qu’elle n’était pas la seule troublée. Arthur ne se trouvait pas assez musclé et donc pas spécialement attirant. La réaction des filles le réconforta quelque peu mais lui mit aussi la pression.
D’autant que même Morgane le regardait différemment. Stressé, il fit descendre son pantalon, laissant en place son boxer et se débattant maladroitement avec ses chaussures. Morgane put distinguer enfin clairement la bosse entraperçue précédemment. Elle ouvrit l’appétit des deux autres filles qui se mordirent les lèvres d’envie. Elle-même ressentit un drôle de frisson dévaler de sa nuque jusqu’au creux de ses reins.
Les doigts tremblants, Arthur descendit son boxer, se penchant en avant pour masquer encore un peu son sexe. Cela émoustilla d’impatience Samia et Léa mais lui le fit surtout par manque de confiance. En se redressant, luttant pour ne pas mettre ses mains devant son sexe, il les vit les yeux exorbités et le sourire aux lèvres. Morgane découvrit la verge d’Arthur, partagée entre gêne et tentation. Le membre était dans la bonne moyenne, bien droit et bien dur. Entendant les deux autres jeunes femmes soupirer d’envie, elle ne put se retenir elle-même.
— C’est très beau tout ça, s’émerveilla Samia.— Oui, pas mal du tout, confirma Léa.
Cela rassura Arthur qui avait des doutes quant à l’envie que son sexe pouvait susciter. Leurs regards gourmands lui confirmèrent cette impression, même si celui un peu troublé de Morgane le gêna en partie. La jeune femme vit Samia tendre la main vers le sexe tendu de son frère. Elle s’arrêta à quelques centimètres de sa verge et le regarda en souriant. Morgane vit son frère ne plut respirer, hocher lentement la tête puis soupirer longuement quand les doigts de Samia le touchèrent.Arthur était aux anges, il en oubliait un peu la bizarrerie de la situation. Avoir enfin une main féminine sur son sexe le remplit de béatitude. Il se laissa aller à gémir et soupirer tout son plaisir. Petit à petit, la caresse se transforma en une lente et ample masturbation sous les yeux troublés et, presque, envieux de Morgane.
— Oui, c’est bon, hein ? susurra Samia.— Oh, oui, couina Arthur.— Approche un peu plus...
Obéissant, Arthur crut qu’elle allait le sucer, bonheur suprême, mais elle se contenta de venir masser délicatement ses couilles de sa main libre. Il en frissonna d’un plaisir décuplé, lorgnant du côté de Léa. Son sourire carnassier lui indiquait qu’elle voulait sa part. Dans l’espoir fou de se faire pomper, Arthur s’échappa de Samia pour présenter son sexe à la pulpeuse Léa.
Celle-ci ne fit pas de manière, elle empoigna son sexe pour le branler fermement, lui arrachant des râles intenses. C’était moins doux, plus énergique, sans qu’Arthur ne puisse dire ce qu’il préférait. L’idée lui traversa l’esprit d’essayer avec Morgane avant qu’il ne se maudisse d’y avoir songé.
Sa sœur le vit la regarder avec envie et elle crut un instant qu’il allait venir se faire branler par elle. Il se reprit visiblement avant de faire une bêtise ; elle en fut soulagée mais aussi un peu déçue. Elle était à la limite de ne plus se contrôler. D’autant que voir Samia et Léa se caresser tout en s’occupant de son frère la poussait à se toucher aussi, se limitant, pour l’instant, à sa poitrine.
— Reviens par ici, râla Samia, sourire gourmand aux lèvres.
Morgane crut qu’elle allait juste reprendre sa masturbation, ce qu’elle fit une seconde ou deux. Mais elle enfourna le sexe d’Arthur entre ses lèvres.
— Oooh, ouiiiii, gémit celui-ci.
Sa sœur se sentit passer la langue sur ses lèvres. Elle en eut honte mais ne put détacher ses yeux de cette bouche allant et venant sur la hampe d’Arthur. Les choses dérapaient complètement, elle le voyait bien. Néanmoins Morgane ne parvenait à y mettre fin. En outre son sexe commençait à réclamer de plus en plus d’attention. Désir qu’elle parvenait encore à réprimer mais auquel Léa avait cédé. Elle avait sa main sous sa robe, entre ses cuisses pour se toucher le sexe. Aux mouvements qu’elle imprimait à sa main, Morgane comprit qu’elle était même allée glisser ses doigts dans sa culotte.Arthur ne la vit pas faire tant il était aux anges de cette toute première fellation. Il se laissait faire découvrant avec délice ces nouvelles sensations. Il fut ramené sur terre quand Léa le tira à elle.
— A mon tour...
Sans tarder, elle goba sa hampe et se mit à le sucer. Elle allait au même rythme que Samia jouant moins de sa langue mais l’enfournant plus profondément. Arthur poussa de nouveaux râles. Il ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas déjà éjaculé. Peut-être qu’elles maîtrisaient leurs pipes suffisamment bien pour le contrôler. A moins que ce ne fut l’alcool qui l’engourdissait.
Pour l’heure, Arthur n’en avait que faire, il était au paradis. Il se rendit compte que Léa se caressait tout en le suçant. Il vit que Samia avait aussi glissé sa main sous sa mini-jupe. Alors que Morgane se limitait à se caresser les seins. Il en fut quelque peu soulagé. Samia et Léa le firent passer de l’une à l’autre sous le regard éberlué de Morgane. Inexorablement, elle s’était rapprochée de la première pour ne rien rater de ces fellations. Elle avait même l’odeur du sexe d’Arthur qui lui chatouillait les narines et l’enivrait un peu plus.
Tout à coup, ce sexe tendu apparut devant ses yeux et sa bouche entrouverte. Par réflexe et par envie gourmande, elle le fit passer entre ses lèvres pour le sucer longuement. Puis elle se souvint qu’il n’appartenait pas à n’importe qui, c’était celui de son frère. Arthur était passé de Samia à Léa avec grand plaisir. Il avait eu l’envie de tester cette troisième bouche si proche de sa verge. Sortant de celle de Samia il lui avait présenté et elle s’était mise à le sucer avidement. Mais quand la jeune femme releva des yeux paniqués il se réveilla en découvrant sa sœur. Il ne parvint pourtant pas à sortir de sa bouche et elle ne le recracha aucunement.
La pipe reprit son cours, replongeant Arthur dans des délices insoupçonnés jusque-là. Il avait commencé à peloter les seins de ses suceuses quelques instants auparavant, il fit de même avec Morgane, la faisant soupirer. Elle sentit que les gémissements de son frère augmentaient, signe qu’il approchait de l’orgasme.
Se souvenant que c’était elle qui était en train de le sucer, elle fut prise de panique à l’idée qu’il jouisse dans sa bouche. Elle le recracha précipitamment et se recula sur le canapé. Un instant frustré d’être abandonné, Arthur descendit de son nuage pour se rendre compte de ce à quoi il avait échappé.
— Arthur, déshabille-moi, l’appela sensuellement Samia.
Elle tendait ses mains vers lui, lui souriant aussi. Il approcha et lui enleva son haut. Elle souleva les fesses et il put descendre sa mini-jupe. Arthur resta paralysé quelques secondes devant ce string passablement trempé. Prenant son courage à deux mains, il l’attrapa et le fit glisser le long des cuisses fuselées de Samia. Relevant les yeux, Arthur découvrit le saint des saints féminin. Le sexe sous ses yeux était intégralement épilé, les lèvres étaient trempées et légèrement entrouvertes. Le parfum qui s’en dégageait était puissant et excitant.
— Allez, viens en moi, lui chuchotant Samia.
Arthur avait imaginé sa première fois de façon bien différente. Néanmoins, il était incapable de refuser cette invitation. Que ce soit dans son état actuel ou parfaitement sobre, il n’aurait pu échapper à la voix envoûtante de la future médecin. Morgane vit son frère blêmir mais aussi s’avancer vers sa partenaire. Le sexe en main, il se positionna hasardeusement devant l’entrée de son vagin. Souriante et attentionnée, Samia lui caressa le torse puis le ventre avait de s’emparer du sexe d’Arthur et de correctement le placer.
— Vas-y, maintenant.
Morgane vit le sexe de son frère entrer petit à petit dans le vagin de Samia. Ils en gémirent longuement tous les deux. Elle en fut troublée et émue pour lui, voire même un peu jalouse de Samia. Son propre sexe se contractait de frustration et d’envie. Alors qu’Arthur entamait ses premiers va-et-vient dans l’antre d’une femme, Morgane ne put résister plus longtemps. Elle déboutonna son short et y fourra la main afin d’aller satisfaire son sexe brûlant et trempé. Elle gronda de rage lubrique et libératrice, activant ses doigts sur son sexe affamé.Arthur entendit sa sœur feuler, la voir se branler en le regardant aller et venir en Samia le troubla particulièrement. De l’autre côté, Léa retira sa culotte et retroussa sa robe à sa taille, laissant voire une toison fraichement taillée en triangle. Elle s’installa confortablement et se fourra deux doigts dans le vagin, agaçant du pouce ce qui devait son clitoris.
— Viens me prendre aussi, soupira-t-elle finalement.
Elle se leva et grimpa sur le canapé, offrant sa croupe à Arthur. Le jeune homme se laissa sortir de Samia qui en râla de frustration. Obnubilé par ce cul majestueux, il se plaça derrière Léa. Dont le sexe déjà bien ouvert invitait le membre d’Arthur à le pénétrer. Le jeune homme s’accrocha aux hanches de la plantureuse étudiante et planta son sexe en elle.
— Aaah, oui. Vas-y, vas-y, l’encouragea Léa.
Morgane vit son frère se démener comme un fou dans le con de Léa. Celle-ci criait gémissait avec force. Elle avait les seins qui se balançaient dans tous les sens. Morgane grogna d’agacement, son short la gênait pour se branler comme elle voulait. N’y tenant plus, elle le baissa aux genoux, ainsi que sa culotte et put enfin se donner du plaisir confortablement.
Arthur aperçut le sexe de Morgane, le pubis orné d’un joli ticket de métro. Elle semblait emportée par son excitation et se masturber sans retenue en l’observant baiser Léa. Laquelle ahanait, gémissait et se déhanchait à grand renfort de râles de plaisir. Elle était moins étroite que Samia mais peut-être plus soyeuse. Cette dernière s’était affalée dans le canapé et se fouillait le vagin tout en plongeant son regard dans le sien.
Arthur se sentit attiré inexorablement vers Samia. Il se retira de Léa, en attendant d’y revenir ensuite. Il pensa prendre Samia en levrette comme il venait de faire avec Léa mais la jeune femme se déroba et le poussa sur le canapé.
En un éclair, elle grimpa sur lui et s’empala sur sa queue en râlant. Arthur poussa un long gémissement, sous la sensation que son sexe touchait le fond du vagin de Samia. La jeune femme entama de langoureux déhanchés sur le membre d’Arthur. Ce dernier avait eu l’impression d’être engourdi par l’alcool, ce n’était plus du tout le cas.
Morgane intensifia ses caresses, il lui était évident que son frère allait finir ainsi. Sa prochaine jouissance se lisait déjà sur son visage. Voir son amie monter et descendre sur le sexe d’Arthur lui donnait presque autant de plaisir que Samia en éprouvait. A l’autre bout du canapé, Léa semblait avoir compris qu’Arthur ne reviendrait pas vers elle. Elle se branlait rapidement le clitoris de la main droite et tirait sur ses mamelons de la gauche. Son sexe coulait à flot et émettait des bruits humides excitants.
Ce fut elle qui jouit la première, couinant et feulant longuement sous l’effet de ses caresses. Léa ne lâcha pas des yeux le couple de baiseurs, ni Morgane dont les propres caresses l’approchaient aussi de la jouissance. Elle avait aimé voir Léa jouir et aimait qu’elle la voie faire en retour. D’autant que le couple était de plus en plus proche de l’extase.
Tout à coup, Arthur cria plus fort, son visage se crispa, tout comme ses doigts sur les seins de Samia. Celle-ci s’activa encore quelques secondes sur son sexe avant de lâcher un unique mais très long gémissement. Arthur perçut quelques spasmes lui masser le sexe dont de puissants jets de sperme en jaillissaient. Ce fut de trop pour Morgane qui atteint le septième ciel. Elle jouit en silence, se mordant la lèvre pour ne pas crier. L’orgasme fut violent, puissant, loin de ce qu’elle avait connu dernièrement.
Le calme revint doucement dans le séjour. Revenant à elle, Morgane s’aperçut que Samia était couchée sur Arthur et qu’elle reprenait son souffle. Lui la caressait doucement le dos avec un sourire béat. En face, Léa finissait de se masser la poitrine tout en suçotant ses doigts pleins de mouille. Morgane jouait encore nonchalamment avec son sexe, se massant avec le jus qui en avait coulé.
— Alors, Arthur ? Content de ta première fois ? minauda Samia.— Oh, oui, merci...— Si ça te dit, on peut explorer d’autres choses cette nuit dans ta chambre, proposa Samia.— Bien sûr ! s’enthousiasma Arthur.
Il se leva et prit la main de Samia dans la sienne. Il l’emmena vers l’escalier puis vers sa chambre.
* * *


Deux semaines étaient passées depuis cette fameuse soirée. Arthur avait fini la nuit avec Samia ; laquelle l’avait initié au cunnilingus et à d’autres positions. A son réveil, elle avait disparu. Depuis il y avait un malaise important entre lui et Morgane, s’évitant le plus possible. Ce jour-là, Arthur était sur son ordinateur à avancer sur son rapport de stage quand on toqua à la porte.
— Entre !— Je ne te dérange pas ? demanda Morgane en passant la tête par la porte juste entrouverte.— Je tapais mon rapport... Tu veux quoi ?— Il faudrait qu’on parle...— Ah... Entre.
Morgane vit Arthur fermer son ordinateur et avoir une mine plus soucieuse. Elle-même était dans ses petits souliers. Cela faisait quelques jours qu’elle voulait avoir cette conversation mais n’osait la déclencher.
— Tu veux t’assoir ?— Non, je préfère rester debout. Heum, on a déconné, lança d’emblée Morgane.— Ça me parait clair, approuva Arthur. Et encore, on a évité le pire.— Oui, on a eu chaud...— Du coup, tu es venue voir si tu pouvais avoir ton coup de reins ? voulut plaisanter Arthur pour alléger le poids qui pesait sur leurs épaules.— T’es con mon pauvre vieux, sourit néanmoins Morgane.— Pardon, je plaisante. Il faut dire qu’on n’était pas dans notre état normal.— Oui, le punch a été traitre. Heureusement que tu l’avais fait léger, fit remarquer Morgane.— Deux bouteilles, ça aurait vraiment mal fini...— Deux ? D’où tu sors ça ? Tu as mis quoi ? s’étrangla Morgane.— De ta recette ! J’ai mis qu’une bouteille avant de goûter et te faire goûter.— J’ai jamais écris deux bouteilles, c’était une demi bouteille !— Demi ? C’était illisible. Putain, t’es pas médecin et t’en as déjà l’écriture ! Regarde où ça nous a mené, se lamenta Arthur.— Tu pouvais me demander aussi... Bon, on va dire qu’en effet ce punch nous a joué des tours.
Accuser le cocktail les dédouanait tous les deux. D’un regard, ils se comprirent et décidèrent de rester sur cette conclusion arrangeante.
— Bon, sinon comment vont les amours depuis cette soirée ?
La question de Morgane étonna Arthur. Mais elle était posée avec un sincère intérêt. Pour le coup, il n’eut pas grand-chose à dire. Il avait pensé que cela l’aurait débloqué mais il galérait toujours autant pour approcher les filles.
— Je vois...
Morgane soupira longuement puis sortit un papier de la poche de son jean. Elle le tendit à son frère qui découvrit un numéro de téléphone.
— Heu, c’est quoi ?— Le numéro de Samia. Je ne sais dans quelle réalité on est tombé mais elle est tombée raide dingue de toi.— Pardon ? Tu rigoles, là ?— Non, elle me tanne depuis dix jours pour que je te passe son numéro.— Pourquoi tu ne l’as pas fait avant ? s’agaça Arthur.— Je craignais de revoir certaines images si je vous voyais l’un avec l’autre.— D’accord, je vois...— Bref, elle n’a pas arrêté de revenir me voir pour savoir si je te l’avais bien donné. Jusqu’à n’en plus dormir la nuit.— Oh, merde alors, souffla Arthur estomaqué.— Avec Léa, on pense qu’elle s’est piégée elle-même durant les jeux de séduction. Mais je ne pensais pas à ce point.
Morgane fit une pause pour observer son frère. Le sourire niais qu’il avait eu cette fameuse nuit était de retour. Indubitablement, il avait eu un coup de cœur dont il ne se rendait pas forcément compte.
— Je l’appelle tout de suite !— Attends deux minutes... Samia va t’inviter à une petite fête où je serai aussi.— On évitera de finir le punch, alors, rigola Arthur.
L’air sérieux de sa sœur l’alerta quelque peu. La première boutade était bien passée. Pourquoi celle-ci posait problème ?
— Je serai accompagnée...— Toujours avec Kevin, finalement ?— Non, je l’ai viré après cette nuit-là.— Tu as un nouveau plan cul ? demanda Arthur tout concentré sur le numéro de Samia qu’il cherchait à déchiffrer.— Euh, plutôt un plan chatte, répondit Morgane.
Arthur faillit en tomber à la renverse, ne se retenant à son bureau que par miracle.
— Pardon ? Tu es lesbienne maintenant ? Et c’est qui d’abord ?— C’est Léa.— Mais, comment, quand ?— Après que vous soyez montés, on s’est retrouvé à deux, un peu surprises et déboussolées. On a dû se regarder comme des chiens de faïence pendant quelques minutes. Puis on a entendu Samia nous faire partager de son plaisir.— Oui, elle me montrait comment...— Stop ! J’en sais déjà beaucoup trop sur toi et ton machin. Bref, ça nous a fait sourire. Mais Kevin a fini par se réveiller et faire irruption dans le séjour. Ce con était tellement rincé qu’il n’a pas percuté qu’on était à poil. Il a dit qu’il avait froid et qu’il voulait dormir avec moi.— On se doute pour quoi faire, ajouta Arthur.— Mais il puait et n’aurait rien pu faire. Léa a eu l’idée de lui faire croire que le canapé était mon lit. Il s’est allongé, a voulu que je vienne aussi. Je lui ai dit que j’arrivais dans une minute. En dix secondes, il pionçait à nouveau.— Mais c’est là que devait dormir Léa.— Oui, je lui ai proposé de venir dormir avec moi, dévoila Morgane.— Pas dans le lit des parents ?— Non, ni elle ni moi n’y avons pensé, peut-être notre inconscient parlait déjà. Bref, on est monté, encore à moitié nues. Dans mon lit, on a continué de vous entendre. Je pense que le plaisir solitaire que nous avions eu ne nous avait pas vraiment satisfaites.— Du coup, vous vous êtes mutuellement réconfortés, supposa Arthur.— C’est l’idée. Et je ne te donnerai aucun détail, pervers, sourit Morgane devant l’œil grivois de son frère. Depuis, on poursuit cette relation.— Tu sais, moi ça me va. Les parents seraient pas choqués non plus.— Tu vas vite en besogne, le tempéra Morgane. C’était notre première fois avec une femme. On ne se voit pas virer lesbienne pour de bon. On a d’autres envies à long terme. On se laisse l’été et après on verra. C’est pour ça que je préfère que tu gardes le silence.— Ok, sœurette. Compte sur moi. On essaiera de s’éviter tous les quatre à cette fête. Si on se retrouve tous ensemble ça va faire bizarre.— J’approuve à 200% !— Parfait. Avant que tu partes et pour éviter de nouveaux problèmes, c’est quoi ça un 5 ou un 9 ? demanda Arthur en pointant le dernier chiffre du numéro.
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