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Une éducation particulière

Chapitre 1

La Tache

Inceste
Avertissement à la lectrice (au lecteur) :
Cette histoire, pouvant apparaître comme œuvre de fiction, est parfaitement réelle et décrit de manière exacte les événements qui se sont produits. En sus, il importe de savoir que ce récit fut écrit à quatre mains, ou seulement trois, lorsque le besoin s’en fit sentir. La lectrice et le lecteur devineront sans trop de mal à qui appartiennent lesdites mains.

Chapitre 1 : la tache
Raphaëlle ouvrit la porte en soupirant. La lumière du crépuscule perçait depuis l’extrémité ouest de la galerie ouverte pour venir s’avachir à ses pieds, les talons-hauts dessinant deux ombres triangulaires qui, côte-à-côté, apparaissaient comme deux montagnes dorées et impatientes. Après l’écho nerveux des clés tournées sauvagement, et alors qu’elle entrait dans l’appartement avec le dernier rayon de soleil, elle lâcha son sac et se déchaussa, saisissant alternativement ses talons dans une légère contorsion qui tendit un peu plus la jupe semblant maintenant si étroite autour de ses larges hanches. Le trousseau tinta une dernière fois alors qu’elle le jetait dans le vide-poche, ce vendredi n’avait pas été particulièrement pénible mais Raphaëlle ressentait une fatigue prononcée, peut-être ce g enre de grande lassitude qui nous prend à l’improviste et qui ne se nourrit d’aucune raison précise mais seulement de la ressemblance des jours entre eux et d’un temps qui file tout droit sans aucune peine ou joie notable. C’est alors qu’elle aperçut son visage dans le petit miroir près de l’entrée. Dans ce début d’abandon, elle prit quelques secondes pour se détailler : ses yeux noirs brillaient légèrement sous l’effet du soleil entré en même temps qu’elle et ses sourcils sombres, épais et bien dessinés, dont la ligne répondait aux cernes un peu lourds, lui conféraient un regard sauvage empreint de défiance ; ses cheveux noirs jaillirent tout en volume de sa main pressée, et celle-ci vint obstinément frotter son grand nez droit pour y effacer ce qu’une ombre avait fait passer pour une tache ; elle se regarda à nouveau comme une étrangère et examina ses petites pattes d’oies récemment apparues avant de contrôler ses lèvres charnues et les fines rides, presque fossettes, qui renforçaient une moue de découragement – ah ses lèvres ! Elles qui avaient attiré autrefois tant de regards, de baisers et de promesses romantiques sans conséquence. Elle soupira, plus profondément cette fois, et ses longues mains vinrent presser ses yeux dans un éclat de jaune et de noir.
Une fois dans la salle de bain, alors qu’elle s’apprêtait à prendre l’habituelle douche visant à effacer toute trace d’une insipide journée de travail, elle opta pour un bon bain délassant. Tandis que l’eau coulait, ses gestes se firent plus lents et plus suaves, comme si elle ressentait le besoin de sacraliser un peu ce moment de répit : ses mains délivrèrent délicatement deux cuisses pleines en faisant glisser la jupe jusqu’à ses fines chevilles ; les mêmes mains entreprirent ensuite de déboutonner un chemisier blanc, découvrant une poitrine généreuse, portée non sans peine par un élégant soutien-gorge noir ; s’en était fini du déguisement de la cadre sup’ quadragénaire. D’un pincement précis dans son dos, elle libéra enfin complétement ses seins lourds, tous deux couronnés de tétons arrogants placé ;s au milieu d’aréoles légèrement caramel dont la délicate granularité renforçait, s’il est possible, l’aspect appétissant d’une telle gorge. La culotte tomba avec moins de cérémonie. Raphaëlle contempla ses fesses, qu’elle avait longtemps trouvées trop grosses avant d’accepter le fait qu’elles s’inscrivaient parfaitement dans cette silhouette pulpeuse, presque maternelle, et néanmoins toute courbée vers un dessein apparent de sensualité. D’un œil inquisiteur, elle lança son regard sur la face avant, détaillant le léger arrondi de son ventre doré jusqu’au buisson noir qui jaillissait fièrement en triangle au milieu de la lune de ses hanches.
Elle plongea dans son bain et dans une torpeur qui s’étira pendant de longues minutes, l’esprit parfaitement vide et les yeux fermés. Le simple sentiment de bien-être, dû à la chaleur et à la caresse des bulles, lui fit entrouvrir les paupières et, voyant sa poitrine brune flotter entre la mousse, elle déposa un surplus d’émulsion savonneuse sur un téton – comme pour mettre la touche de crème finale sur une brioche. Après cette petite entreprise pâtissière, elle sentit son téton se dresser sous ses doigts ; ce qui n’était que jeu et touche innocente devint plus sensuel à mesure qu’elle effleurait cette peau gorgée d’un sang nouveau. Cette érection, d’abord accidentelle, grandit encore lorsqu’elle attribua la caresse à des mains étrangères, épaisses et bien décidées à rendre hommage à chaque parcelle d e sa peau mate. Les mains, nouvellement curieuses et gourmandes, n’en restèrent pas là. Sous l’eau, elles glissèrent depuis la base des seins jusqu’au nombril dans une lenteur calculée, ce qui n’enlevait rien à la fermeté de la prise. L’étranger s’enhardit et poursuivit son exploration plus au sud, s’arrêtant à la lisière du triangle devenu moite de cette femme dont la réserve érigeait l’obstacle nécessaire pour mieux pénétrer un tempérament de feu et une volupté sans pareille. La caresse, d’abord tremblante, se fit jeu plus pressant entre les poils humides. Ce prélude entortillé soulevait à peine la peau, faisant sortir par instant son bouton ou écartant fugacement ses lèvres charnues. Raphaëlle, sous ce petit scénario délicieusement et désespérément vague, retrouva ce gonflement si plaisant de sa vulve qu’elle avait cru oublié depuis longtemps. Alors qu’elle passait un doigt entre ses lèvres gluantes pour constater son excitation, un bruit inopiné la surprit. Elle s’arrêta net, haletante, déglutit puis lança : « Y a quelqu’un ?, d’abord timidement puis plus assurée, Clément ? C’est toi ? ». Elle resta encore trente secondes à l’arrêt, attendant une réponse qui ne venait pas puis regarda vers la porte restée entrouverte et crut apercevoir un mouvement fugace. Elle secoua la tête, regarda à nouveau : rien. « T’as des vapeurs ma pauvre ! T’hallucines complet là », se dit-elle à voix basse en souriant et de son inquiétude et des caresses adolescentes qu’elle venait de se prodiguer.
Une fois passé son pantalon d’intérieur – un habit large et fluide disposant d’un cordon noué à la taille – complété, en haut, d’un vieux t-shirt si grand qu’il parvenait presque à masquer son opulente poitrine, son esprit évoqua à nouveau le mystérieux bruit et elle avança dans le long couloir vers l’escalier surplombant le salon. Elle découvrit alors un sac et des chaussures posés négligemment à côté du canapé. « C’est bien Clément qui est rentré, se dit-elle ». Revenant vers sa chambre, son regard s’arrêta net devant une petite tache totalement déplacée sur le sombre parquet dont elle prenait tant soin. Celle-ci était positionnée exactement à l’entrée de la salle de bain. Raphaëlle s’accroupit pour l’examiner de plus près : cette couleur blanchâtre et à peine translucide la surprit. Cela ne pouvait être ni du dentifrice, ni du gel douche et encore moins du lait concentré. « Non, se dit-elle, c’est quand même pas… ». Son cœur s’emballa, le sang quitta ses joues mais sa main s’avança, comme indépendante, en direction de la goutte suspecte. Son doigt trempa dans la viscosité d’un liquide encore tiède, puis, elle fit jouer cette matière entre le pouce et l’index, confirmant peu à peu la supposition inavouable qui venait de naître dans son esprit horrifié. Le cœur battait encore plus fort et la main continua son irrésistible ascension vers le visage d’une Raphaëlle que toute volonté avait désormais quitté. Dans un geste insensé, elle respira ses doigts maculés et sortit même une langue qui s’arrêta à quelque millimètre de cette matière coupable. Elle reprit ses esprits et, alors qu’elle voulait mettre fin à cet emportement, elle fut brièvement déséquilibrée et le bout de sa langue vint s’écraser, bien malgré elle, contre l’index tendu et luisant.
Plus de doute possible, ses papilles avaient reconnu le goût salé et amère du foutre.
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