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I - Liaisons dangereuses

Chapitre 15

Une employée modèle (1)

Hétéro
La semaine de travail se poursuit.Je décide de faire profil bas pour le reste de la semaine, que ce soit par rapport à Jenny, Shama, Typhaine ou qui que ce soit d’autre, ce qui, même si ces trois nanas ont de sérieux arguments à faire valoir, n’est pas désagréable.Je ne veux pas passer pour le mec blasé d’enchaîner les séances de baise avec des avions de chasse – c’est à chaque fois un pur moment d’extase !! - mais c’est plutôt tout ce que ça peut impliquer comme conséquences qui est lourd à porter. Mais ces conséquences, bien sûr, on n’y pense pas sur le moment car quand vous avez une femme sexy et chaude comme la braise qui ne veut que vous grimper dessus, tout le reste s’efface comme par magie pour finir par vous revenir au coin de la figure une fois que votre bite rend le contrôle à votre cerveau.Il semble que le cliché de l’homme faible face aux charmes des femmes n’en soit pas un, je ne fais que l’expérimenter en ce moment !! Je n’en tire aucune fierté, j’en ai même un peu honte, quand j’y repense, de me laisser aller de la sorte sans mettre dans l’équation les effets de mes actes, mais le pire, c’est que je kiffe ça !! Je ne me vois pas résister à une brunette incendiaire comme Jenny, à une indienne délurée comme Shama ou à une rouquine ensorcelante comme Typhaine, impossible, et peu importe si ça me fait me placer dans les 99 % des mecs qui se font mener par le bout de la queue par n’importe quelle nana qui les chaufferait.
La semaine se déroule le plus normalement du monde, et Shama ne laisse rien transparaître de ce qu’il s’est passé lundi. En passant devant son bureau, j’ai pu constater que plus aucun signe de nos ébats ne subsistait. Je ne compte pas aller lui parler pour le moment, et pour lui dire quoi de toute façon ? Je lui ai fait une promesse que je ne suis même pas sûr de pouvoir tenir – ce qui ne me ressemble pas... - et si je vais lui parler et qu’elle veut en savoir plus, je me retrouverai encore bloqué, donc, statu quo. Je vais laisser passer le plus de temps possible en espérant que Typhaine tienne sa promesse et intercède en faveur de Jenny auprès de son frère. J’espère qu’il ne s’éternisera pas à Paris et qu’il reviendra vite, ça serait vraiment bien que tout rentre dans l’ordre cette semaine !!Les jours défilent et nous voilà vendredi, déjà. En ce début d’après-midi, l’ambiance est très studieuse, tout le monde bosse et s’occupe des nombreuses sollicitations que la boîte reçoit afin que tout soit à jour avant le week-end ; voilà un point très positif qui pourra jouer en faveur de Jenny, il faudra bien, à un moment ou à un autre, qu’elle revienne car pour l’instant, même si je gère assez bien, c’est elle la vraie patronne, c’est elle qui est quasi systématiquement au contact des clients et elle est très demandée par ceux-ci. Le succès que connaît la société, elle n’y est pas étrangère, encore une raison pour qu’elle récupère la place qui est la sienne au plus vite.Je suis absorbé par le dossier sur lequel je travaille quand j’entends la porte de mon bureau s’ouvrir. Je ne me formalise pas et ne daigne même pas regarder qui est entré avant que l’on ne m’ait interpellé. En effet, je n’exige pas que l’on frappe à ma porte, à part quand je suis en entretien. Un léger courant d’air ramène vers mes narines une fragrance que je reconnaîtrais entre mille, je relève alors la tête et vois Jenny prendre place sur une chaise devant mon bureau. Elle n’est pas habillée de la manière dont elle l’est habituellement lorsqu’elle vient travailler, elle porte une tenue très décontractée – jean et top –, ses cheveux sont rassemblés en une queue de cheval et ses lunettes de soleil remontées sur le haut de son crâne. Elle s’est assise, légèrement de biais, les jambes croisées et le regard fixant l’extérieur à travers les fenêtres derrière moi. Ses yeux sont légèrement rougis et son visage a les traits un peu tirés, signe que la semaine qu’elle vient de passer a dû être usante, tant psychologiquement que physiquement.
Jenny ne me regarde pas mais même sans ça, il est aisé de se rendre compte qu’elle paraît soucieuse. J’esquisse malgré tout un sourire car je ne l’avais plus vu depuis vendredi dernier, c’est-à-dire pile poil une semaine, ce qui n’était plus arrivé depuis un moment vu qu’on avait pris l’habitude de se voir régulièrement, même en dehors du travail. Elle m’a manqué à vrai dire et je suis heureux de la revoir. Devant son silence, je me lance à ouvrir la discussion.
— Eh Jenny, ça alors, ça fait plaisir de te voir !! Tu vas bien ?
Elle reste silencieuse quelques secondes et, le regard toujours plongé dans le vide, elle me lance :
— Il s’est excusé...— Qui s’est excusé ?— Fred, il s’est excusé pour ce qu’il m’a dit vendredi dernier.
En entendant ça, je ne peux m’empêcher de penser à Typhaine. Elle aurait donc tenu parole et poussée Fred à revoir sa position. Mais comment être sûr que ça vienne bien d’elle ?
— Fred ? Il était à Paris, il est rentré ?— Oui, hier. Il m’a appelé ce matin pour qu’on mange au resto ce midi et qu’on discute.
Voilà qui doit expliquer les yeux rougis...

— Ah, OK. Ben c’est cool non ?
Elle reste silencieuse.
— Euuuh, il y a autre chose ? Car t’as pas la tête de quelqu’un qui a reçu une bonne nouvelle !! Rajoutai-je après quelques secondes.
Elle soupire, puis me dit :
— Fred n’est pas du genre à s’excuser, surtout pour ce genre de chose. Déjà que ça lui arrache la gueule de le faire quand c’est démontré par A + B qu’il a tout faux, quand c’est une question d’interprétation, comme là, jamais de la vie il ne reconnaîtrait qu’il a eu tort, et pourtant il l’a fait...
Au vu de ce qu’elle me dit, il n’y a pas des masses de doutes que Typhaine ait pesé de tout son poids pour faire changer Fred d’avis...
— Je sais pas trop quoi te dire, il s’est rendu compte qu’il est allé trop loin en te mettant à pied et en te faisant du chantage, ce qui est le cas, je ne vois pas pourquoi tu trouves si étonnant qu’il ait compris son erreur !— Encore une fois, ce n’est pas normal, Fred ne s’excuse pas aussi facilement, donc quelque chose l’a poussé à le faire et ça m’intrigue, je voudrais bien savoir ce que c’est ;— Oulah Jenny, arrête de te torturer pour ça !! L’important, c’est qu’il ait ouvert les yeux, non ?
Elle étouffe un petit rire mais reste toujours immobile, ne daignant pas me regarder. Je me penche un peu au-dessus du bureau et rajoute :
— Peu importe la raison qui a poussé ton frère à reconnaître ses torts, il l’a fait, et à juste titre pour le coup, donc arrête de te retourner le cerveau comme ça, c’est idiot !!
Elle finit par plonger ses yeux dans les miens, en un regard dur et interrogateur, et me demande :
— Tu lui as parlé ? C’est toi qui lui a dit de s’excuser ??
Je rigole franchement en m’adossant au fond de ma chaise.
— Je crains que tu ne m’octroies un pouvoir de persuasion bien plus fort qu’il ne l’est !! J’ai bien essayé de lui faire comprendre que tout ça n’était pas dramatique après que tu sois partie du resto vendredi dernier, mais vu comme il m’a rembarré vite fait, je me suis dit qu’insister risquait d’être contre-productif, que ce soit pour toi comme pour moi !! Dis-je d’un ton léger.
Elle part d’un petit rire en même temps que son regard s’adoucit enfin.
— Tu m’étonnes !!
Si je comptais passer sous silence mon plaisir de la revoir, je décide de le lui dire, histoire d’essayer de la faire passer à autre chose.
— En tout cas, ça fait plaisir de te revoir, content que tu sois revenue ; lui dis-je en lui lançant un petit sourire.
Elle me sourit à son tour et semble avoir mis de côté, du moins pour le moment, ses interrogations concernant le comportement intrigant de son frère. Pour autant, elle ne relève pas ma remarque et se met bien droite face à moi.
— Bon, allez, dis-moi tout ce qu’il s’est passé et tout ce que j’ai manqué !!
Je lui fais un compte-rendu le plus exhaustif possible de tout ce qui a pu se passer durant cette semaine, en omettant bien sûr les épisodes de Typhaine et Shama, me contentant uniquement de l’aspect professionnel des choses. Bien vite, nous nous retrouvons plongés dans le boulot et une fois que je lui eus tout dit, elle va voir une à une chaque personne afin de les saluer et de s’excuser pour son absence. J’ai complètement zappé de la prévenir que j’avais dit à tout le monde qu’elle était malade pour justifier son manquement, mais elle joue parfaitement le jeu en admettant que ce fut dur mais qu’elle allait bien mieux. J’avoue avoir eu un peu peur lorsqu’elle finit par entrer dans le bureau de Shama, sait-on jamais qu’elle décide de tout lui balancer. Ce n’est pas vraiment le moment, Jenny se pose déjà assez de questions comme ça pour en rajouter encore plus !!! Quand elle finit par sortir, son air calme et serein me rassure, et le petit sourire détendu qu’elle me lance avant de rentrer dans son bureau finit de me certifier que Shama n’avait rien dit.
Le week-end suivant promet d’être calme, Jenny ayant prévu d’aller le passer chez une amie afin de se changer un peu les idées après cette semaine difficile, nous ne nous verrons donc pas. L’envie de passer du temps avec elle est bien présente mais je préfère la laisser venir à moi d’elle-même, quand elle l’aura décidé. Quand elle m’a avoué ses plans pour ce week-end, je me suis félicité intérieurement d’avoir tourné sept fois la langue dans ma bouche (même si c’est vrai que c’est dans la sienne que j’aurais aimé la tourner...) au lieu de lui proposer un rencard, ça m’a évité de me prendre un rebond et de paraître trop insistant. Peu importe, je vais passer ces deux jours à profiter du beau temps annoncé pour aller faire un peu de vélo ou un petit road trip à moto si j’arrive à trouver quelques compagnons de voyage.Le samedi venu, j’ai prévu, le matin, d’aller chercher un colis dans un point relais. À la base, la livraison aurait dû s’effectuer dans un commerce à deux pas de chez moi, mais celui-ci étant fermé pour congés annuels, je n’ai eu d’autre choix que de le faire livrer à plusieurs kilomètres de là. Je m’habille, attrape un sac à dos et prends ma moto, et au fur et à mesure que j’approche de la destination, je me rends compte que le coin me dit quelque chose, et pour cause, c’est à quelques rues du commerce où j’ai récupéré mon colis que se trouve l’institut de Denise. Je décide de passer la saluer, si tant est que ce soit ouvert et qu’elle soit là.Une fois arrivé, je me gare juste devant l’institut, et à travers les vitres, je peux voir Denise m’observer avec un air interrogateur, semblant se demander pourquoi un motard vient se garer juste devant sa vitrine. Elle ne m’a clairement pas reconnu car elle ne m’a jamais vu à moto, je défais la jugulaire du casque mais ne l’enlève pas de suite et rentre dans l’institut comme ça. Ma visière fumée fait qu’on ne voit pas du tout mes yeux, et son regard, au départ interrogateur, est à présent emprunt d’une bonne dose d’inquiétude, une jeune femme assez menue se trouvant derrière le comptoir me détaillant aussi avec anxiété tout en reculant discrètement pour finir par presque se coller au mur derrière elle. Leur comportement me fait sourire sous mon casque et je finis rapidement par l’enlever, inutile de les torturer outre mesure !!Une fois mon visage à découvert, Denise se détend et pousse un grand soupir mêlant joie et soulagement. La jeune femme derrière le comptoir se décrispe à son tour, rassérénée par l’attitude de sa patronne.
— Ça alors, Florian, quelle bonne surprise !! Comment vas-tu ? Me lance-t-elle tout en venant me faire la bise en m’enlaçant chaleureusement ;— Et bien ça va, merci, j’avais une course à faire pas loin d’ici et je me suis dit que j’allais venir te faire un petit coucou !— C’est très gentil de ta part !! Par contre, la prochaine fois, fais moi le plaisir d’enlever ton casque avant d’entrer car j’avoue que tu m’as fait une peur bleue, je me voyais déjà en train de me faire braquer !!!— Ahahahah, tu regardes trop de films, Denise ! Persiflai-je ;— Rigole, rigole, mais ça s’est déjà vu des braquages par des hommes casqués je te ferais dire !!— D’accord, d’accord, la prochaine fois, j’entrerai sans casque, promis !!— Alors, quoi de neuf Florian ?— Pas grand-chose, le boulot principalement, content d’être en week-end !!— Comme je te comprends !!
Puis, la mine de Denise devient plus grave, et elle rajoute :
— Et comment va Jenny ? Je n’ai plus trop de nouvelles depuis l’autre fois...— Jenny est revenue au bureau hier. Elle a parlé avec son frère et tout est rentré dans l’ordre ;— Aaaaaaah, super, je suis contente !! Je vais l’appeler ce week-end pour avoir des nouvelles alors !— Elle est partie chez une amie pour le week-end, histoire de se détendre, attends peut-être lundi prochain ;— Oui d’accord, je vais faire ça. Je suis vraiment soulagée qu’elle aille mieux, elle m’a beaucoup inquiété vendredi dernier ! D’ailleurs, comment ça s’est passé une fois que vous êtes partis ?
Jenny m’ayant demandée de ne rien dire à Denise concernant le gang-bang qu’elle a fait, je lui sers donc une explication tout ce qu’il y a de plus banale :
— Et bien j’ai fait en sorte de la calmer, on a passé une bonne partie de la soirée ensemble à discuter puis je l’ai ramené chez elle, elle voulait être seule ;— C’est très aimable de ta part de l’avoir soutenue en tout cas ;— C’est bien normal.
Denise me sourit puis me dit :
— Tu veux quelque chose à boire ? Café, thé, Coca, Ice Tea, limonade... énumère-t-elle ;— Va pour un Ice Tea !!— Je t’amène ça, assieds-toi et mets-toi à l’aise, je t’en prie !!
Avant d’aller chercher ma boisson, Denise m’indique une table basse entourée de petits fauteuils capitonnés et sur laquelle sont étalés quelques magazines. Je m’assois et pose mes affaires à mes côtés, puis mon regard vient croiser celui de la jeune femme, toujours debout derrière le comptoir. Elle me lance un petit sourire avenant avant que le téléphone ne sonne, et pendant qu’elle répond, je continue à la détailler discrètement du regard.C’est un format de poche – dans les 1m50/55 à vue d’œil -, une peau légèrement hâlé qui paraît lisse et très douce, une chevelure raide mi-longue de couleur châtain assez clair avec quelques mèches blondes, le tout encadrant un visage de poupon avec des yeux marron clairs discrètement maquillés et de petites lèvres fines enduites d’un rouge à lèvres couleur rouge pâle. Son petit haut blanc et moulant épouse les formes d’une poitrine à la taille modeste, je dirais un petit 80 bien tassé, pas plus. Elle a une petite voix, très douce, renforçant son allure enfantine, elle ne doit pas dépasser les vingt ans maxi. Puis, je suis tiré de mon examen par un éclat attirant mon regard, éclat venant de la lumière extérieur se réfléchissant sur le badge qu’elle porte au niveau de sa poitrine, badge sur lequel est écrit son prénom, « Marion »Celui-ci me rappelle furieusement quelque chose... Je fouille dans mes souvenirs pour essayer d’en retrouver l’origine. Je n’ai jamais eu de relations, sérieuses ou non, avec une Marion, je ne crois même pas en avoir une dans mes connaissances, mais je suis pourtant certain d’avoir déjà entendu ce nom quelque part...Soudain, un souvenir finit par surgir, et pas n’importe lequel : le lendemain de ma première venue ici, dans ce salon, avec Jenny et Julien. Je me souviens de la soirée de la veille, le glory-hole avec deux beautés s’occupant de moi (comment l’oublier ??), la fin de soirée sur la terrasse, chez Denise, dans les bras de Jenny, puis le lendemain, la douche très chaude (dans tout les sens du terme...) prise avec mon hôte, douche pendant laquelle elle me révéla que c’était bien elle, la veille, derrière la cloison, et qu’elle était accompagnée d’une jeune coquine qui travaille avec elle, et je suis presque certain que le nom qu’elle m’a lancé est « Marion ». Je n’en suis pas sûr à 100 % mais quand je la regarde, tout concorde, à commencer par son âge, je me souviens que Denise m’avait dit qu’elle était jeune, dans les 20 ans, 22 il me semble, je me souviens des lèvres de sa bouche, toutes fines, entraperçues à travers le trou dans la cloison, je me souviens du piercing, piercing que je peux apercevoir de temps à autre quand elle parle alors qu’elle est toujours plongée dans sa discussion téléphonique, il est presque de la même couleur que son rouge à lèvres.
Je me souviens aussi et surtout de la sensation que j’ai ressenti lorsque je l’ai prise en levrette au travers de la cloison, sa chatte m’enserrait dangereusement, et quand je vois le gabarit qu’elle a, c’est tout à fait plausible qu’elle ait un petit sexe assez étroit.
Tout ces souvenirs et ces sensations qui me reviennent me donnent soudain très chaud, mon rythme cardiaque s’accélère alors que je sens mon sexe commencer à gonfler, appuyant contre mon jean comme un oisillon qui voudrait casser sa coquille. Je ne peux m’empêcher de me remémorer le glory-hole, et maintenant que j’ai un visuel sur la – probable - nana qui était derrière, je m’imagine en train de la prendre, j’imagine ma queue encerclée par ses lèvres, son piercing massant mon gland... Je bande maintenant sérieusement, à tel point que je dois changer de position discrètement en essayant de trouver à ma queue tendue une position qui lui permette de rester bien droite, ce qui n’est pas chose aisée ! Il faudrait que je me calme, que j’arrête de la regarder et de me refaire la scène dans la tête, sinon, je vais rester dans cet état un long moment, mais je n’arrive pas à décrocher mon regard d’elle, je ne vois que le haut de son corps et cela suffit à entretenir mon excitation.D’un coup, je suis tiré de ma contemplation et de mes fantasmes par Denise, elle se tient à côté de moi, me tendant un verre en me souriant. Elle a fatalement remarqué que j’étais obnubilé par sa petite protégée et, tout en s’asseyant en face de moi, elle fait aller et venir son regard entre Marion et moi. Sans doute a-t-elle devinée que j’ai compris que c’était Marion qui l’accompagnait lors du glory-hole. D’un ton passablement innocent, elle me lance :
— Ça va Florian ? On dirait que tu as chaud, tu veux que je monte la clim’ ?— Euuuh, non, non, ça va, je te remercie !
Elle étouffe un petit ricanement. Sans doute que la chaleur et l’excitation que je ressens ont fait un peu rougir mes joues. C’est quelque chose que j’aimerais mieux contrôler, Typhaine avait déjà constaté mon excitation grâce à ça et voilà que ça recommence ici !! Je bois une bonne partie de mon verre, espérant que la fraîcheur de celui-ci aidera à apaiser le brasier qui couve en moi. Denise, de son côté, semble amusée de la situation et arbore un air interrogateur à présent, elle paraît réfléchir à quelque chose, comme si elle avait une idée derrière tête et qu’elle cherchait comment la mener à bien.Marion finit par raccrocher le téléphone et Denise l’interpelle dans la foulée :
— Qui était-ce, Marion ?— C’était Madame Bonetti, elle a appelé pour repousser son rendez-vous de lundi, sa fille est malade ;— Oh, d’accord.
J’ai écouté cet échange mais sans regarder ni Marion, ni Denise, feignant de m’intéresser à un des magazines posé sur la table basse. Denise dit alors :
— Marion travaille ici depuis un peu plus d’un an.
Je me doute que cette réflexion m’est destinée et je relève nonchalamment la tête vers Denise qui me regarde avant de tourner la sienne vers Marion, toujours derrière son comptoir. Entendant son nom, elle a, elle aussi, relevée son regard vers sa patronne pour lui sourire. Je croise à mon tour le sien et lui souris poliment, sourire qu’elle me rend, tout aussi avenant que tout à l’heure. Ça a l’air d’être une personne plutôt calme et réservée, ce qui, d’un coup, me fait douter sur le fait que c’était bien elle qui accompagnait Denise derrière la cloison même si, comme on dit, c’est souvent les nanas les plus discrètes qui sont les plus chaudes...Denise, toujours elle, continue de parler de Marion :
— Je l’ai prise en stage pendant environ trois mois avant ça, et comme j’ai vu qu’elle était douée et qu’on s’entendait bien, je l’ai embauché une fois ses études terminées !
Je lance une réflexion complètement banale sur l’importance d’être entouré par des personnes de qualité dans le cadre de son travail, ce que Denise approuve avec enthousiasme. Marion, de son côté, sans doute gênée d’être au centre de l’attention, baisse légèrement le visage en esquissant un petit sourire embarrassé. Puis, Denise rajoute :
— Cette petite a des mains en or, de vrais doigts de fée !! Elle fait des massages à tomber, je te promets, les clients finissent immanquablement par somnoler quand elle s’occupe d’eux !!— Je te crois sur parole !! lui répondis-je tant elle a lancé sa phrase avec aplomb ;— Ben tiens Florian, ça te dirait pas de tester ses massages ? Me lance Denise en se penchant vers moi ;— Euuuuh, beeeeen, jeeeeeee sais pas..., bafouillai-je, un peu décontenancé par sa proposition.
La perspective d’un massage me met l’eau à la bouche mais je ne veux pas paraître trop enjoué, préférant rester hésitant. Voilà donc probablement l’idée à laquelle elle réfléchissait tout à l’heure... Je me tourne vers Marion, qui elle-même me lance un rapide regard avant de le tourner vers Denise avec un air troublé.
— Ça te poserait un problème de faire un massage à Florian, Marion ? Lui lance Denise ;— Euuuh, et bien... C’est que... J’ai mon rendez-vous qui ne va pas tarder à arriver... d’ici un quart d’heure, dit-elle en balbutiant ;— C’est qui ?
Marion jette un rapide coup d’œil à l’agenda posé devant elle.
— C’est Madame Guillestre, pour un soin du visage ;— Ooooooh, madame Guillestre, lance Denise en levant les bras au ciel, je vais m’en occuper va, et crois-moi, tu peux me remercier !! Elle ne va pas arrêter de pérorer une fois de plus sur le mariage fastueux de sa fille !!! rajoute-t-elle en se levant et en se dirigeant vers le comptoir.
Marion est hésitante, elle est clairement gênée et ne sait pas trop quoi répondre. On sent qu’elle serait tentée de refuser mais que dans le même temps, elle n’a pas envie de dire non à sa patronne. Sentant sa détresse, je me lève à mon tour et lance :
— Ne t’embête pas Denise, c’est gentil mais inutile de chambouler ton emploi du temps pour moi !— Mais tu ne chamboules rien du tout, ne dis pas de bêtises !! C’est calme ce matin de toute façon ;— Oui mais bon, ça me gêne un peu...— Mais ne sois pas gêné voyons !! Tu n’as qu’à voir ça comme un petit cadeau pour avoir été là pour ma Jenny pendant la période compliquée qu’elle a passé ;— Eh bien... Si ça ne pose pas de problèmes à Marion, j’accepte avec joie ;— Alors ma chérie, qu’est-ce que tu en dis ? Demande-t-elle à Marion en se tournant vers elle.
Marion me regarde à nouveau, son visage est légèrement empourpré. Je lui souris sans excès, essayant de la rassurer, et elle finit après quelques secondes par se tourner vers Denise.
— C’est d’accord Denise, avec plaisir, dit-elle en lui lançant un petit sourire forcé ;— Génial Marion !! Dit Denise en posant sa main sur l’épaule de son employée, toujours aussi troublée. Allez, suis-moi Florian, je vais t’installer le temps qu’elle se prépare !
Je suis Denise et nous prenons un petit couloir, celui-là même que nous avions empruntés avec Jenny lorsque nous étions venus ici la première fois. Nous allons quasiment au fond et elle me fait entrer dans un box situé pile en face de celui où je me trouvais lors du glory-hole. En y jetant un rapide coup d’œil en passant, je constate que la petite commode que Jenny avait poussé pour dévoiler le trou est à sa place, cachant celui-ci aux regards indiscrets.
— Voilà, mets toi en sous-vêtement, Marion arrive de suite, me dit-elle ;— C’est gentil Denise, mais tu es sûre que ça ne dérange pas Marion ? Elle avait l’air plutôt mal à l’aise...— Mais non, ne t’inquiète pas, elle est juste un peu timide mais une fois qu’elle aura commencé, ça ira mieux. Allez, profite bien, tu verras, elle est vraiment très habile de ses dix doigts !!
Denise sort du box non sans m’avoir gratifié d’un grand et beau sourire.
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