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Une famille aux moeurs libérées

Chapitre 8

Sortie en vélo qui pique aux jambes, aux fesses et aux yeux

Orgie / Partouze
Cette histoire est entièrement fictive. Les personnages ont été créés de toutes pièces. Leur perversité, poussée à l’extrême, n’est inspirée d’aucun fait réel.Ce chapitre continue une série encore en cours de rédaction que je me ferai un plaisir de compléter si, toutefois, vous estimez qu’elle vaut la peine d’être prolongée. Pour l’améliorer (et m’améliorer), n’hésitez pas à déposer vos commentaires.*Les personnages : Maëlys = la fille Victor et CitlaliDoan = la meilleure amie de MaëlysCapucine = une amie de MaëlysSerge et Bénédicte = des amis de Victor et CitlaliLes autres apparaissent pour la première fois, ou ne font que passer dans ce chapitre.*
Chapitre 8 : Sortie en vélo qui pique aux jambes, aux fesses et aux yeux (orateur : Victor)
À deux jours de notre week-end dans le Namurois, la proprio à qui nous louions le gîte me demanda combien nous serions. Le gîte était normalement prévu pour cinq personnes. Elle voulait préparer les draps de lit.
Quand je lui en ai parlé, Citlali téléphona à notre fille. Je n’entendis d’abord que des bribes de leur conversation, mais suffisamment d’infos percèrent pour comprendre que la semaine avait été dure et que notre proposition lui est sortie de la tête. Ma femme se rapprocha du bureau où je rédigeais un rapport pour la direction de ma boîte. Elle mit le haut-parleur.
— ... demain le match est à Anvers, donc ça me semble compromis de vous rejoindre le soir même.— Tu fais une montagne d’un caillou, lui répondit Citlali. Ton père et moi partons demain dès que j’ai expédié mon dernier rendez-vous. C’est Mme Dumoulin, ça ira vite, c’est une petite séance pour sa cheville. Et puis toi, tu peux nous rejoindre. Ta chambre sera prête, le souper aussi.— Mamá, je serai en transport en commun, et même si j’avais une voiture, en partant d’Anvers, j’en ai pour au moins deux heures de route ! Le match finira au plus tôt à 22 h, compte le temps d’une douche, je n’arriverai pas à Onhaye avant 1 h du mat’. Je prendrai le train à Bruxelles samedi matin, j’arriverai au mieux le soir à Dinant (la grosse ville la plus proche accessible en train).
J’intervins, car une solution me semblait plus adaptée.
— Maëlys, j’ai une réunion chez un client demain matin à Bruxelles. En repartant, je laisserai la voiture dans le parking à côté de chez toi et déposerai la clé dans ta boîte aux lettres, comme ça tu auras la voiture pour aller à ton match à Anvers, et pour nous rejoindre à Onhaye.— C’est une bonne idée. Si tu es trop fatiguée pour rouler après ton match, tu t’arrêtes dormir chez toi et tu nous rejoins le lendemain matin. Mais prends ton temps. On a prévu de partir vers 8 h 30 avec Serge, ajouta Citlali.
— Ah, c’est vrai, j’oubliais que vous allez faire vos 500 kilomètres hebdomadaires. Raison de plus pour prendre mon temps pour arriver. Mais d’accord. On fait comme ça.— T’exagères ! Avec ton père et Serge, nous ferons quatre-vingts kilomètres tout au plus. Serge est plus VTT que route, il a demandé à réduire le parcours, même si je pense qu’il a une excellente endurance.— Ça vous dérange si je propose à Doan de m’accompagner ?— Pas du tout, ma puce. Je serai contente de la revoir !
Une question me brûlait les lèvres :
— T’es sûre que ça ne la dérange pas de faire du naturisme ?— Je crois pas, elle m’a parlé plusieurs fois de sauter le pas.— Même avec tes parents dans les parages ? Tu sais, même après toutes ces années, je ne suis pas à l’abri d’une bandaison à la vue d’une jolie fille...— Rhooo papa !
J’entendis au son de la voix de Maëlys qu’elle était pivoine. Citlali rigola tout en m’envoyant un clin d’œil. La chose semblait réglée. Citlali poursuivit la conversation avec Maëlys, et moi, j’envoyais un mail à la proprio de la location avant de reprendre mon rapport. Je n’écoutais plus vraiment.
*

Il nous restait une dernière côte, la fameuse Montagne de Dinant, un petit mur avec des passages jusqu’à 20 %, à gravir avant de finir notre sortie cyclosportive. Mine de rien, Serge était bien plus habitué que nous à franchir les raidillons de par chez lui. Il nous avait mis la pâtée toute la matinée. Il était drôlement à l’aise sur son vélo de route, au contraire de ce qu’il avait voulu nous faire croire. Peut-être est-ce aussi les quatre ou cinq ans qu’il nous rendait.
Passé le sommet, pour les derniers kilomètres, Citlali se plaça devant et avala le bitume. Avait-elle décidé de chauffer Serge, positionné entre nous deux dans la file ? Penchée en avant, elle lui offrait son postérieur recouvert de son cuissard en synthétique. Ses fines jambes musclées imprimaient un rythme infernal à notre trio cycliste. Plus petite que nous, Serge et moi prenions tout le vent, comme elle, et devions rouler autant qu’elle. Heureusement, nous arrivâmes rapidement en vue de la maison de Serge et Bénédicte.
— Tu nous as mené la vie dure dans les côtes, Serge !— Et toi, pour les dix dernières bornes ! Tu voulais me faire exploser ? lui répondit-il.— Ou tu souhaitais lui montrer ton petit cul, ma chérie !— Ah ! C’est sûr qu’il est bien joli. Pour ça uniquement, je serai bien restée derrière encore quelques kilomètres, j’aurai essayé du moins.
Nous nous bidonnions, tout en ayant les mains baladeuses. Après tout, Citlali et moi étions là pour profiter de nos amis. Du vélo, nous en faisions aussi chez nous. En habitués, nous rangions notre équipement dans la voiture, et Serge dans le fond de son garage. Penchés sur un vélo récalcitrant, lui et moi dissertions sur la pertinence de changer telle ou telle pièce. Sortie de notre champ de vision, et de nos préoccupations, Citlali palpa de ses petites mains nos fesses. Hormis le tissu du cuissard, rien n’interférait à son toucher.
— Bon, les mâles bricoleurs, je vais rejoindre la maîtresse de maison. Mais approchez d’abord que je tâte votre matériel, je crois que je suis déjà en chaleur.
Nous nous retournâmes vivement et la découvrîmes seulement vêtue de son cuissard noir à bretelles. Son maillot avait disparu, son soutien-gorge de sport aussi. Ses tétons bruns arrogants pointaient sur ses petits seins écrasés sur leur côté par les bretelles du cuissard.
Nos queues amorcèrent un redressement spontané. Ses deux mains étaient à bonne hauteur pour nous caresser. Elle me tendit ses lèvres et glissa sa langue pointue dans ma bouche. Son bisou ne dura cependant pas. Citlali se tourna vers Serge et lui offrit également ses lèvres avant de déclarer :
— Faites-vous du bien entre hommes. Victor a envie d’une queue depuis un bon moment. Béné m’a confié que toi aussi, Serge. Ça te démange, parait-il. Faites des cochonneries entre vous, prenez votre temps. Suffisamment pour que je fasse pareil avec Bénédicte.
Et elle tapota nos queues en cours de bandaison avant de se retourner lentement, comme à regret. Tandis qu’elle s’éloignait, je poussais la petite reine encore entre mes mains contre un établi. Serge prit le relais de Citlali en me tripotant la bite.
Avant de s’enfuir par la porte, Citlali se retourna et me lança un petit objet.
— Victor, attrape !
Son geste était parfait et je l’attrapai sans difficulté. C’était un tube de lubrifiant. Pas du lubrifiant pour vélo celui-là.
*

Plus tard, j’appris que Maëlys et Doan arrivèrent de Bruxelles approximativement à ce moment-là. Reposées de leur soirée respective de la veille, elles n’avaient averti que ma femme de leur arrivée imminente. Ma voiture, puisqu’il s’agit de celle que j’ai laissée la veille à proximité de l’appartement de ma fille, était électrique, donc bien plus silencieuse qu’un véhicule thermique. C’était très certainement pourquoi Serge et moi n’avions rien entendu.
*

— Voilà, c’est ici. Y a même encore la place pour se garer dans l’allée.— Eh ben ! Ils ne risquent pas d’être vus par les voisins avec tous ces arbres, ces haies, ces fleurs...— Oui, je pense que Bénédicte adore jardiner, les fleurs, légumes et tout le bazar. Elle y passe tout son temps libre.— Ça nous fait un point en commun : moi aussi, j’adore les grosses aubergines et butiner les jeunes fleurs, se marra Doan.
Ce faisant, Maëlys et Doan se dirigèrent vers la maison et passèrent pour cela le long du garage. Doan crut percevoir un cri étouffé. Elle jeta un regard distrait par la fenêtre du bâtiment sans pour autant ralentir le pas derrière sa copine. Toutefois, rapidement, les connexions se firent et la pièce tomba. Elle retint Maëlys par le bras et, un doigt barrant sa bouche souriante, lui intima de la suivre. Les deux jeunes filles se penchèrent sur l’appui de fenêtre couvert de lierre.
Dans le garage, deux silhouettes leur tournaient le dos. L’une était penchée en avant, les bras accoudés sur un grand établi de menuisier. La deuxième était debout derrière, les mains sur les hanches de la première. Les mouvements de levrette étaient évidents. Une très longue queue s’activait comme un piston bien huilé.
— Oh, le barbu, c’est Serge ! s’étouffa Maëlys.— Ils sont tous les deux barbus !, nota Doan.— Celui devant, c’est Serge.— Ils sont chauds ! susurra Doan.— Et derrière lui, le grand mec... c’est...— Il a un très beau cul ton père, bien musclé ! insinua vicieusement Doan, se léchant presque les babines.— Papa !
Maëlys se détourna vivement et poursuivit sa route vers la terrasse et la maison. À regret, alors qu’elle s’enflammait déjà, Doan lui emboîta le pas.
Malgré son pas pressé, la grande brune aperçut Bénédicte au travers d’une fenêtre ouverte sur la cuisine. Elle avait les yeux clos, face au plan de travail, un couteau de cuisine à la main. Doan, allumée, et Maëlys, encore sous le choc, ne prirent pas garde. Arrivées sur la terrasse, elles pénétrèrent dans la cuisine par la baie vitrée pour saluer Bénédicte. Surprise de les voir débarquer, celle-ci tenta de se donner une contenance, quand une petite tête brune émergea en s’agrippant au plan de travail. Citlali, cachée au regard des jeunes filles par le bar, se releva tout sourire et les accueillit, enthousiaste. Toujours en cuissard de vélo, ses bretelles de part et d’autre de ses hanches pour laisser ses seins libres, les tétons pointés et durs comme l’acier. Après de brèves formules de politesse :
— Vous arrivez au bon moment, les filles, l’apéro est presque prêt ! Avec Béné, on n’a pas attendu. J’ai déjà goûté à sa petite liqueur.— Votre mari n’a pas attendu non plus, confie joyeusement Doan. Il enfonçait son goulot par derrière Serge dans le garage.— Ah, vous avez déjà fait connaissance avec mon mari, fit une Bénédicte en plein effort pour émerger.— Non, on l’a juste aperçu. Maëlys a pris peur en voyant l’outil de son papounet.— On en a discuté la semaine passée ma chérie, hein. Ton père et moi sommes très libres. C’est moi qui ai proposé à nos maris de se donner du plaisir ensemble. Je voulais garder Béné pour moi toute seule au moins quelques minutes.— Vous êtes une coquine, Citlali !— Il paraît que toi aussi avec Maëlys, répondit celle-ci du tac au tac à Doan.
Les sourires s’allongèrent sur leurs deux visages.
— Mais maintenant que vous êtes là, on va partager. Béné est mûre pour jouir. Maëlys, si tu la saluais comme il se doit.
Maëlys qui n’avait encore prononcé qu’un petit salut depuis qu’elle était là sembla hésiter. Puis d’un mouvement hésitant, elle se rapprocha des deux quadras. Sa mère s’interposa pour l’embrasser directement sur les lèvres, à pleine bouche. D’une main sur les fesses de sa fille, elle repoussa la grande brune vers Bénédicte. Maëlys, nullement choquée par cet intermède, afficha dès ce moment-là une détermination bien plus ferme.
Elle baisa les lèvres fines de la jeune quadra qui aurait pu être sa mère. Sans effusion, elle poursuivit son mouvement en descendant son visage à hauteur de l’entrejambe de Bénédicte. D’un geste, elle remonta la petite robe d’été imprimée de style marinière. Le tanga de la blonde était resté à mi-cuisse. Maëlys n’eut plus qu’à approcher sa langue de la petite chatte dégoulinante et toute lisse qui s’offrait à elle.
Voyant cela, Citlali s’avança de Doan et, prenant l’excuse de lui faire la bise, l’enlaça. Leurs langues se répondirent. Émoustillées, les mains expertes de Citlali caressaient habilement les zones érogènes de la plus jeune. Le minishort fuchsia de Doan tomba rapidement à ses pieds. Son débardeur macramé vola également pour laisser sa modeste poitrine s’exprimer. Citlali mena la danse. Elle aiguillonna la belle Asiatique vers le salon tout en se défaisant de son cuissard indécent. Nue, Citlali offrit un 69 sauvage à l’amie et amante de sa fille. Les cris de jouissance de Bénédicte n’interrompirent en rien leur concours de doigtage et de léchouilles.
Dans la cuisine, à l’explosion bruyante d’une Bénédicte nue et passive succéda une prise de leadership par celle-ci. De ses petits doigts experts, elle défit le nœud de la combinaison-pantalon d’été de Maëlys. Elle jalousa une fraction de seconde le soutien-gorge plein qui la narguait insolemment. Elle ne lui opposait qu’un petit 90B, certes bien ferme, mais maigrichon en comparaison. Elle ne put s’empêcher de penser que son splendide cul faisait toujours la fierté de son mari. Il avait systématiquement dopé l’activité de tous ses enculeurs lors de nombreuses soirées libertines qu’elle et son mari fréquentaient lorsqu’ils étaient bruxellois. Elle eut tôt fait de débarrasser Maëlys de son soutif noir et de sa chaste culotte en coton pour s’activer entre les cuisses fuselées.
Maëlys brama une première fois. Bénédicte réclama davantage et ce fut sexe contre sexe qu’elles cheminèrent ensemble vers un puissant orgasme.
*

Serge et moi assistions, de loin et discrètement, aux derniers instants de jouissance de nos femmes. Pour ne pas embarrasser les plus jeunes, d’un regard, nous tombâmes d’accord pour nous éloigner. Nous prîmes place en terrasse et décapsulâmes une bière.
— Ah ! Vous étiez là, lança Citlali à la cantonade en passant la tête par la porte vitrée. Ça fait longtemps ?— Non, on arrive à l’instant, ma chérie.— On a pris le temps de lubrifier nos bécanes, compléta Serge.— Oh, il faudra que tu m’en mettes un petit coup aussi. La mienne est très humide ici, lui répondit-elle en indiquant sa petite chatte luisante.— Attention, on arrive, interrompit Béné en posant un plateau apéritif sur la table basse.— Et les filles ? interrogeai-je.— Je les ai chargées du rosé et des softs, mais elles voulaient se rhabiller, je crois.— Quelle idée ! protesta ma femme.
Entre nous quatre, nous n’avions plus rien à nous cacher. Serge et Bénédicte n’étaient pas des adeptes du naturisme comme nous qui choisissions spécifiquement des lieux de villégiature pour vivre nus. Cependant, avec nous, ils savaient qu’une fois nus, nous le restions. Maëlys était coutumière de ce mode de vie. C’était donc surprenant de sa part. Pour ce qui était de Doan, je n’en savais rien. Citlali se montra convaincante puisque ce fut nues que les deux jeunes nous rejoignirent.
S’il put subsister un brin de gêne dans leur chef, nous avions tôt fait de les mettre à l’aise. Nous étions tous et toutes vidés et surtout affamés puis, habitués à voir des corps nus, nous savions également nous tenir. Même devant des jeunes filles au corps pur.
La suite de l’après-midi fut plus calme. Nous mangeâmes sur la terrasse avec nos amis, mais ceux-ci devaient, comme prévu, partir vers 15 h 30. Ils rejoignaient une fête d’anniversaire surprise d’un collègue de Serge comme ils s’y étaient engagés.
Citlali, Maëlys, Doan et moi rentrâmes au gîte et profitâmes de la météo exceptionnellement clémente pour nous baigner dans un ruisseau pas loin. Toujours en tenue d’Adam, Citlali et moi apprîmes que c’était une première en public pour Doan. Elle ne l’aurait pas dit, que nous n’y aurions même pas pensé, tellement ça se passait sans souci pour cette belle Asiatique.
Nous connaissions la brunette depuis plusieurs années. Depuis qu’elle et Maëlys étaient les meilleures amies du monde. Ça remontait au collège et elles ont maintenant 24 ans. Ses traits asiatiques lui venaient de ses origines japonaises. Le premier sujet qui vint dans les discussions fut ses talents de clarinettiste. Toute fine et toute menue (85A pour 157 centimètres et 46 kilos, totalement épilée), je n’avais pas de mal à l’imaginer jouer de la clarinette dans un orchestre. Mais elle était tellement volubile que ça dévia vite. Cela cadrait probablement avec son emploi de chargée de communication dans une entreprise publique. Citlali et moi échangeâmes un regard de connivence quand, dans sa discussion avec notre fille, et pourtant, nous étions à leurs côtés, elle lui avoua qu’elle était une dévoreuse de minous et de (très) grosses queues. Maëlys semblait déjà le savoir.
Doan poursuivit en expliquant que son horaire variable, entre périodes de travail intenses et ininterrompues et périodes de calme plat, lui facilitait la vie quand il lui prenait de chasser du minet bien membré.
Doan et Maëlys se bidonnèrent au souvenir d’un ex de la première, le batteur des Kwo Woon band, qui était une vraie klette musicalement, mais qui avait la plus grosse bite qu’elle n’ait jamais sucée. Nous eûmes même droit à sa comparaison entre sa clarinette et les sons que ce gars lui faisait sortir.
La soirée arriva lentement. Les journées au mois de juillet étaient encore longues. Ce fut encore sur la terrasse du gîte que nous abordâmes d’autres sujets pétillants avec ces deux jeunettes.
— Tiens, lança Doan à la cantonade et comme si Citlali et moi étions leurs copains de toujours, tu ne devais pas me raconter un truc qui t’est arrivé au hockey ?— Mais t’es pénible quand tu t’y mets, toi ! riposta ma fille.— Allez, t’es majeure et tes parents sont pas des coincés du cul.— OK, OK ! Bon, j’ai pas de nouvelles depuis quelques jours et, en fait, c’est ce que je lui ai demandé.— C’est du réchauffé ce que tu nous livres, là ?— Laisse-moi parler où je me tais !— Oui, mon capitaine !— En gros, on a convenu qu’on ne se parlait plus jusqu’à ce lundi pour que chacune, on réfléchisse de notre côté à nos sentiments. Lundi, elle me téléphone et on sort ensemble ou on continue notre vie comme avant.— C’est dur ça comme échéance, compatit ma femme avec notre fille.
Moi, il me manquait le contexte pour comprendre de quoi il retournait.
— Oui, plutôt. Mais j’ai déjà couché avec elle y a peut-être un an. C’était purement sexuel avec elle cette fois-là. La semaine passée, j’avais envie de sexe et j’ai répondu à ses avances. Elle aussi ne voulait que du cul. Mais la nuit a été juste exceptionnelle. Inouïe même ! J’ai jamais vécu ça avec personne !— Même pas avec moi ? s’indigna la petite Doan.— Avec toi aussi, c’est exceptionnel, mais tu sais qu’ensemble, c’est juste sexuel. Et puis à qui je raconte mes histoires de cœur si on se met en couple ?— Pfff ! Allez, raconte !— Donc, le matin, en prenant la douche, elle dormait encore, je crois, la pièce est tombée. Je me suis dit « mais en fait, c’est avec elle que j’ai envie d’être, de partager ma vie ». Ce sera peut-être juste un bout de chemin, mais quand je lui ai dit, elle n’était pas du tout sur la même longueur d’onde.— Vous vous êtes froissées dès ce premier matin ? osai-je demander.— Oui et non. Elle tombait des nues et c’est vrai que Capucine n’a jamais été ma pote la plus proche dans l’équipe.— T’es sûre que ce n’est pas une lubie après une nuit parfaite ? renchérit Citlali.— J’y pense depuis cinq jours et non, j’en suis sûre.— En même temps, ça peut se comprendre avec d’autres yeux.
Et je tentai d’expliquer ma pensée :
— Tu n’as jamais été proche d’elle, de Capucine, c’est ça ? ... — Oui, Capucine.— ... Notamment parce qu’elle ne correspond pas à tes critères de recherche quand tu joues au hockey. En jouant, tu veux prendre du plaisir à jouer, t’ôter tous les tracas du boulot et avant ça de tes études, et surtout passer du bon temps avec des gens avec qui tu partages les mêmes délires. Ces objectifs t’amènent à te rapprocher davantage des joueuses qui ont les mêmes affinités et recherches que toi à ce moment-là. À partir du moment où tu ouvres les yeux sur d’autres objectifs, une personne qui t’était indifférente il y a quelques jours peut t’attirer éperdument. C’est une sorte de coup de foudre.
La suite de la conversation connut plusieurs sujets, mais l’un d’eux retint mon attention. Comme ça devenait presque une habitude, Doan alluma une mèche a priori naïve. Citlali et moi alimentions souvent dans le même sens : celui de nos envies perverses.
— Toi, Maëlys, t’es peut-être lesbienne avec des envies bi. Mais, moi, je me sens plutôt hétéro avec des envies bi. Je fantasme toujours plus sur les mecs plus âgés et bien montés.— Tu n’as pas tort dans tes choix, valida Citlali à Doan. Ils sont plus doux la première fois et, plus ils te connaissent, mieux ils savent ce qui va te faire grimper aux rideaux. J’adore ça.
Les discussions s’échauffèrent. La liqueur digestive joua certainement un rôle là-dedans. Ma main s’était perdue sur la cuisse de Doan, assise à mes côtés depuis que nous avions rejoint le salon. Doan était loin d’être une oiselle effarouchée.
— Je vais sûrement passer pour la pire des salopes aux yeux de ma fille qui me découvre sous un nouveau jour, mais je vous conseille de goûter autant que vous pouvez à de nouvelles expériences. Teste les hommes plus expérimentés Doan, mais goûtez aussi aux joies des trios ou des plans entre couples. Pas avec des copains qui vous branchent en boîte de nuit, mais avec des couples expérimentés qui savent vous amener à la quintessence du plaisir, sans nécessairement être égoïstes. Découvrez les plaisirs de vos corps, jouissez tant et plus. Baiser est la plus belle chose qui me soit arrivée, après Victor et mes enfants.
En prononçant ces dernières phrases, je remarquai les doigts de ma femme entre les cuisses relevées de Maëlys. Bizarrement, elle ne s’était plus exprimée depuis un moment. Était-ce le sujet ou ces imperceptibles mouvements d’aller et retour entre ses cuisses ?
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