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Une file d'attente !

Chapitre 2

La file se défile, s'enfile.

SM / Fétichisme
Résumé.Pierre est en vacances. Sa femme est partie. Il croise une jeune collègue dans une file d’attente, Justine, qui trouve que son mari ne la satisfait pas. Il lui montre ses talents. De retour au travail Justine veut continuer avec Pierre. Mais sa femme qui est partie semble vouloir revenir.  Cher lecteur, ce récit est un peu long. Mais cela est nécessaire. En faire deux épisodes aurait gâché notre plaisir et le vôtre, enfin, nous l’espérons. 
Pierre.
 
—Salut Marc, ça va ?—Salut Pierre. Moyen, mais toi pas la peine de te demander si ça va.—Ah bon, pourquoi ?—Hier, j’ai fini tard et en rentrant je suis passé Rue Marie-Madeleine.—Ah, envie de fantaisie ?—Oui, mais ce n’est pas le sujet. Figure-toi que je t’ai vu sortir de cet hôtel, tu sais celui qui loue à l’heure des chambres à thèmes ?—Ah, et ?—Tu n’étais pas seul. Il y avait Justine, tu sais celle qui sert au self de la cantine ?—Bien sûr que je la connais et ?—Mais il y avait aussi Paula. —Et qu’est-ce qu’il y a d’étrange ?—Un bruit court au boulot que tu aurais remplacé Olga par la petite jeune du self.—C’est vrai ? Qui raconte cela ?—Dans le service. Quelqu’un t’a vu entré dans la réserve, tu sais celle qui est quasiment abandonnée et une minute après la petite Justine a frappé à la porte. —Merde, il faut que je fasse gaffe.—Oui, j’allais t’en parler. Alors comme cela Olga a une remplaçante. Une petite jeunette. Elle vient bien d’avoir un enfant ? Ce ne serait pas toi le père ?—Tu déconnes. Encore une que son mari ne satisfait pas.—Donc tu avoues.
—Je t’en aurais parlé, mais ces temps-là c’est un peu chargé.—Je me doute. Mais si je comprends que tu sortes d’un hôtel avec ta jeune maîtresse, qu’est-ce-que Paula, ta femme faisait là ? Elle est bien revenue chez toi ? Tu m’avais dit que c’était la queue entre les jambes, que cela n’avait pas marché avec son mec. Elle te suivait ? Elle a découvert que tu la trompais ? Pourtant elle était toute souriante. C’est quoi ton secret Pierre ? Comment une femme qui surprend son mari avec une maîtresse, une jeunette, peut sortir en souriant de cette découverte. C’est quoi ton secret Pierre ? Tu les envoûtes ? Tu les drogues ? —Bien sûr que non. C’est un peu plus compliqué que cela. —Je suis preneur de tous conseils. Avec Maryse cela n’avance pas. Elle fait un blocage. Encore cet été, pendant les vacances, le soleil, le rosé, les corps nus… J’espérais qu’elle arriverait à dépasser tout cela, mais non. Alors si tu es une recette, je suis preneur. —Je n’ai pas de recette. Je m’adapte, avec cependant un peu, même un peu plus, de mises en scènes, de propositions, de jeux, de mises en situation, avec aussi une touche de domination. Oh, pas de violence, surtout pas, à peine de la violence verbale pour donner une ambiance. Si cela ne leur plaît pas elles peuvent le dire à chaque instant, mais, avec toujours cette idée, que c’est moi qui contrôle. Tout se passe dans la tête. —Et c’est avec cela que tu… Mais comment Paula peut être satisfaite de te découvrir avec Justine… À moins que cela soit l’inverse, ta maîtresse qui te surprend avec ta femme. Mais non, je raconte des conneries. Par contre je suis d’accord avec toi, tout se passe dans le cerveau, autant pour le bon, que le mauvais.—Écoute, je vais te raconter, mais pas ici. Venez Maryse et toi samedi soir dîner à la maison. On trouvera bien un moment pour bavarder.—D’accord.  Cette conversation se tient à mon travail avec un collègue, un peu plus qu’un collègue, presque un ami, Marc. Je connais sa femme, Maryse, ils sont déjà venus à la maison, comme nous avons été chez eux. Il sait que Paula m’a quitté, comme je sais sa frustration sexuelle avec son épouse. Il savait pour Olga., mais je n’avais pas parlé de Justine. Il savait aussi que ma femme était revenue avec moi, mais sans plus. Depuis mon retour de vacances, j’étais surbooké. 
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Le repas a été très agréable. Chacun a bien fait attention de ne pas aborder le sujet du départ et du retour de Paula. Personne n’a fait de remarques sur la tenue de ma femme, une robe assez courte, assez décolletée, en particulier dans le dos, décolleté qui faisait remarquer l’absence de soutien-gorge. J’avais posé mes conditions à son retour. Elle les avait acceptés et, une fois la surprise passée, accompagnée d’un reste de pudeur, je voyais qu’elle avait accepté le rôle que je lui avais attribué. Accepté et de plus en plus apprécié. Elle ne le savait pas encore, mais ce soir j’avais décidé de franchir un nouveau pas. Il fait un peu frais pour la saison. Les femmes sont restées au salon, mais nous les hommes somment installés dehors pour fumer. Pour fumer, mais aussi pour parler. Je sentais de l’impatience dans le regard de Marc. Je savais que ce n’était pas seulement pour que je lui raconte mon retour de vacances, mais aussi pour me parler de sa frustration avec son épouse. Cette plainte revenait régulièrement dans ses confidences. Manifestement Maryse ne le satisfaisait pas au lit. Il m’avait déjà parlé de ses réticences à sortir du schéma basique de la position du missionnaire, sauf peut-être pour qu’elle le chevauche. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas le sexe, elle affiche du plaisir, mais une sorte de blocage qu’il n’arrive pas à forcer. Je n’avais pas osé lui dire que peut être cela venait de lui, qu’il n’était peut-être pas un bon amant ! —Alors tu me racontes comment on devient l’amant d’une femme de quinze ans plus jeunes que toi et que ton épouse revienne vivre avec toi.—Impatient. Déguste cet alcool de poire.—Pierre tu m’avais promis.—Bon, alors accroche-toi bien. Je faisais la queue avec mon fils pour visiter l’aquarium de….. Pendant de longues minutes je lui raconte, souvent interrompu par ses questions, comment j’ai rencontré Justine, comment nous avons baisé et comment elle est devenue ma maîtresse. —Donc, comme avec Olga, tu la retrouves dans la réserve ?—Oui mais pas seulement. Comme son mari a un rythme de travail posté, certains soirs elle est libre. Sa mère garde volontiers son enfant et Justine prétexte une formation et lui demande de ne pas en parler à son mari pour lui faire la surprise d’une possible promotion. En réalité sa formation c’est avec moi. On se retrouve à l’hôtel que tu connais. Tu es déjà rentré ?—Non.—Cela vaut le coup d’œil. Toutes ces chambres à thèmes ! Tu devrais en parler à Maryse, il y en a bien une qui lui plairait !—C’est un coup à ce qu’elle me prive de sexe pendant longtemps.—Qui ne risque rien, n’a rien. Moi j’ai commencé à entraîner Justine dans la chambre aux miroirs. Tu sais il y en a partout, sur les murs, au plafond, au sol.—J’imagine.—C’est le lieu idéal pour perdre toute pudeur. A moins de fermer les yeux tu te vois sous des angles différents. C’est très excitant. En tout cas Justine a adoré. Ce n’est pas que la pudeur l’étouffait, mais de se voir ainsi l’a totalement libérée et elle s’est totalement consacrée à jouer le rôle que je lui offrais.—Le rôle ? Quel rôle ?—Je ne te l’ai jamais dit et à moins que Paula ai fait des confidences à ta femme, j’ai une idée de la sexualité un peu particulière.—En tout cas Maryse ne m’a rien dit. Et c’est quoi ?—Je crois t’avoir dit que j’aime les jeux, les mises en situation, mais toujours avec une touche de domination. J’aime bien diriger. Paula m’a fait ce reproche au moment de me quitter, mais depuis qu’elle est revenue… Mais je te raconterai après si je ne te saoule pas avec tout ça.—Pas du tout, je suis preneur de tout. On ne sait jamais !—Oh, toutes les femmes n’apprécient pas, loin de là. De toute façon ce sont des jeux qui peuvent être arrêtés à chaque instant, à chaque demande. C’est plus un état d’esprit que de réelles contraintes.—Le BDSM ?—Oui, mais soft, très soft, du moins jusqu’à maintenant. Le risque est qu’on se laisse entraîner, aussi bien par des besoins de plus en plus affichés de la femme, que de soi.—Et avec Justine ?—Dans la chambre aux miroirs elle s’est pliée à toutes mes exigences, en particulier de parler, de m’encourager, de se comporter comme une vraie salope. J’ai filmé, je te montrerai si tu veux. Après on est passé à la chambre BDSM. Elle est mieux équipée et il y a tout ce qu’il faut comme accessoires. Tu peux aussi venir avec les tiens, les plus intimes…—Et donc, c’est dans cet hôtel que Paula vous a surpris ? Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi elle n’avait pas l’air en colère, au contraire…—Tu vas trop vite. Si tu sautes les étapes tu ne comprendras pas. Pour vraiment comprendre il faut aussi suivre ce qui se passe dans la tête des gens.—Mais !—Ecoute. Tu sais dans quelles conditions, Paula m’a quitté ? 
Paula.
 
J’avais fait l’erreur de ma vie. Quitter mon mari dans l’espoir de retrouver ailleurs ce que toutes nos années de vie commune avaient effacé. Gabriel me semblait le candidat parfait. Plus jeune, plus beau, plus mystérieux. Tout paraissait nouveau avec lui. Mais j’ai vite déchanté. Quelques semaines de vie avec lui et déjà une routine s’installait. Finalement on n’avait pas grand-chose en commun, pas les mêmes gouts et je n’avais pas quitté mon mari que je trouvais un peu "pesant", pour me retrouver au contraire dans une routine affreusement commune.Mon fils, que j’ai discrètement interrogé, m’avait confié qu’aucune femme ne venait à la maison. J’ai pensé que peut être, il avait du mal à me remplacer. J’ai commencé à poser des jalons en parlant du divorce qui n’était pas urgent.J’ai ensuite invité Pierre au restaurant pour soi-disant parler de notre fils.  —Je trouve que Louis est bien triste depuis quelque temps. Je ne pense pas que ce soit de reprendre l’école, il a retrouvé tous ses copains, sa maîtresse est bien… Tu n’as pas remarqué toi ?—Non, pas vraiment.—Pourtant. Je pense que c’est notre séparation qui le perturbe.—Tu crois ?—J’en suis quasi persuadée.—Il va s’y faire. Il n’est pas le seul dans son cas.—Je sais que c’est de ma faute. C’est moi qui suis partie, qui ai fait cette erreur.—Une erreur ?—Je n’ai pensé qu’à moi. Je n’ai pas pensé à Louis, du moins pas assez…—Et ?—Je pourrais revenir, pour son bien, pour…—Et si tu me disais la vérité ?—Euh c’est-à-dire…—D’après Louis, tu n’es plus avec lui, c’est vrai ?—Oui.—Écoute je ne vais pas t’arracher les mots de la bouche. Sois franche. Un peu de vérité ne peut pas faire de mal. Je t’écoute.—Je me disais, que… Si toi aussi tu es toujours seul… Que je pourrais… Pour le bien de Louis Je vois le regard de Pierre s’assombrir et sa mâchoire se serrer. En réalité, la vraie vérité est que je voudrais revenir à la maison. Bien sûr, si tu veux bien de moi. Je suis prête à reconnaître mon erreur, ma faute. Je t’ai trompé, je suis partie. Je le regrette. J’ai été conne. Je ne sais pas ce qui m’a pris. La peur de vieillir peut-être ? Qu’est-ce que tu en penses ?—Tu m’as trompé, c’est vrai. Tu m’as quitté en me reprochant… Enfin tu vois. J’ai ma part dans cette histoire. Probablement que la routine m’a fait oublier de m’occuper de toi ! Mais depuis ton départ, j’ai vécu de mon côté.—Ah, tu as rencontré quelqu’un ?—Oui, enfin non. Une maîtresse, une jeune maîtresse, mais mariée, pas une relation officielle.—Ah !—Il n’est pas question que je cesse de la voir.—Ah !—Ce n’est pas de l’amour qui nous lie, mais la recherche du plaisir. Tu sais ce qui m’a le plus fâché au moment de notre séparation ?—Non.—La façon dont tu m’as traité de pervers, de vicieux, presque de mari violent parce que nous faisions parfois l’amour avec un peu de rudesse…—Je me souviens. Je m’excuse de t’avoir traité ainsi, d’autant que…—Que quoi ?—Qu’une fois… la nouveauté passée avec… Enfin tu vois… Ce que nous faisions a commencé à me manquer… Gabriel est… Pardon, était… Pas un mauvais amant, mais… Cela me gêne de te parler de ça…—N’oublie pas, la vérité, la franchise.—Gabriel n’était pas un mauvais amant mais un peu… Disons classique, et très vite, ta rudesse, ta façon de me faire… M’a manqué.—Je suis heureux de t’entendre le reconnaître. Eh bien avec Justine j’ai beaucoup progressé et comme elle est très réceptive, j’ai amélioré ma technique. —Ah !—Et il n’est pas question, du moins pour le moment, que je cesse de la voir.—Une façon de te venger.—Non, pas du tout. J’en ai besoin maintenant.—C’est la condition pour que je revienne ?—Ce n’est pas une condition, mais un fait. 
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Je suis revenue. Pierre ne m’a pas accablé. Au contraire, j’ai retrouvé un mari très attentionné, effaçant d’un trait toute routine, comme si on venait de se rencontrer. Il m’a même avoué que je lui avais manqué, pas seulement pour le sexe, mais que mon départ lui avait fait prendre conscience combien il avait besoin de moi, de ma présence. Un nouveau départ. J’ai retrouvé les gestes pour séduire, coiffeur, maquillage, lingerie fine. Nous sortons beaucoup. Bref un renouveau.Mais pas un mot sur cette Justine. Pourtant lorsque nous le faisons, elle est toujours dans mes pensées. Peut-être dans les siennes aussi. Pierre n’avait pas changé et comme je me prêtais avec enthousiasme à ces "approches " sexuelles, il s’est manifestement senti en confiance. Il m’a proposé des jeux amoureux, des situations auxquelles je me suis soumise avec délice. Il savait renouveler et chaque fois il m’offrait des plaisirs et des jouissances que je ne cachais plus.Mais, avec sa maîtresse, que faisaient-ils ?Alors un jour j’ai osé : —Tu continues de voir cette Justine.—Oui. Pourquoi ? Je t’ai déjà dit que…—Non, ce n’est pas pour me plaindre, mais… Je me demandais… Tu m’avais parlé de progression, que tu améliorais ta technique, aussi je me demandais…—Cela t’intéresse ?—Tout ce qui te concerne m’intéresse. Si tu m’expliquais ?—Cela ne s’explique pas. Cela se vit.—Ah !—Mais si tu veux en savoir plus je peux… 
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L’entrée de l’hôtel est dans le sexshop. Pierre m’a dit :Tu dis à l’accueil que tu es attendue dans la salle SM. Je les aurai prévenus. Soit à l’heure, je ne veux pas que tu croises Justine.En montant l’escalier, je me demande si c’est une si bonne idée que cela. —Si tu veux savoir, le mieux est d’assister à une rencontre. M’avait proposé Pierre.—Assister ? Tu veux dire que…—Oui, mais cachée et sans bouger, ne pas intervenir.—Tu veux dire que je te verrais… Avec elle…—Oui, ainsi tu ne te poseras plus la question. Et j’avais accepté. J’avais accepté d’être le témoin de la rencontre entre mon mari et sa maîtresse. Une rencontre plus que sexuelle, Sa maîtresse soumise à son bon plaisir.Non, je ne peux pas. Je fais demi-tour. C’est malsain, vicieux, pervers. Qu’est-ce que cela m’apporterait de tenir la chandelle au couple ? Je verrais, j’aurais vu et après ? Oui et après ? Il faut que j’y aille. C’est moi qui ai posé la question. Si je ne respecte pas ma promesse de venir, cela va détruire la belle harmonie qui s’est construite depuis mon retour. Il faut que je sois forte. C’est juste une maîtresse, celle qu’il aime c’est moi… —Tu es en retard. Je suis presque surprise de trouver mon mari en tenue classique, chemise, pantalon. Je m’attendais… Je ne sais plus à quoi je m’attendais. —Viens. Il ouvre une porte cachée dans un miroir. Elle ne va pas tarder. On est bien d’accord, pas un bruit et tu restes bien sagement. C’est un miroir sans tain, tu verras très bien. Mais attention on entend très bien, aussi bien dans un sens que dans l’autre. Il referme la porte. En effet le miroir est transparent. La pièce, je dirais plutôt le placard est petit mais de voir de l’autre côté atténue cette sensation d’oppression.Ainsi c’est cela une chambre BDSM. Depuis que je savais que Pierre avait "évolué", j’étais allée sur le net. Mais il y tout, il y a trop et les choix sont si nombreux que je n’étais pas plus renseignée.La chambre est assez grande. Il est vrai qu’il faut de la place pour les accessoires. Ce truc rangé contre le mur, une croix de Saint-André. J’en connaissais l’usage. Ce hamac suspendu au plafond. Ce grand lit avec des sangles aux quatre coins et même au centre, tout ce qu’il faut pour immobiliser la personne. La personne ? Est-ce que des hommes sont "invités" ici ? Des hommes soumis ? Toutes ces cordes qui pendent du plafond et ce… Pierre tire un meuble pour le placer plus au centre. Un pilori, oui un pilori. Il a l’intention de s’en servir…On frappe. Deux coups bien sonores. Sa maîtresse ne vient pas à reculons, les coups sont volontaires.Il ouvre la porte. —Entre. Elle lui saute au cou. Elle l’embrasse. —Une semaine. Pourquoi tu ne m’as pas appelée ? Oui, je sais, tu veux que je sois très chaude. Coquin. Tu me veux bien salope. La vache, il m’avait dit, plus jeune, mais je ne m’attendais pas à ça. Elle doit avoir, quoi, 25 ans. Si jeune et si belle. Elle est mariée et a un enfant. Et pourtant la voici toute impatiente de retrouver un amant et pas n’importe où ! —Hep, hep, hep, tu oublies où on est ! —Oh, pardon, Monsieur.—Tu portes ce que je t’ai demandé ?—Oui. Voici les télécommandes. Elle sort deux petits objets.—Parfait suis-moi. Il s’est assis sur le lit. Spontanément elle reste debout, face à lui. —Aujourd’hui c’est particulier.—Oh, je suis impatiente…—Non, ce n’est pas ça. Tu vois derrière ce miroir. Il montre dans ma direction. Elle tourne le visage vers moi.—Oui, c’est la cachette.—Ce soir, j’ai invité quelqu’un. Cette personne va assister à notre rencontre.—Oh, je la connais ? C’est une femme ? Un homme ?—Une personne. Une personne que tu ne connais pas et qui te vois pour la première fois, mais à qui je veux montrer ce qui se passe ici. Cela te dérange ? Si oui, je la fais sortir.—Elle ne filme pas au moins ?—Non. Il n’y a que moi qui filme, comme d’habitude.—Alors je veux bien. C’est même excitant. Pas toi, pardon, pas vous Monsieur ? —Cela ne te regarde pas. Si tu es d’accord, commençons. Déshabille-toi. À part son manteau, elle ne porte qu’un pull et un pantalon. Pas de lingerie. Elle est nue. La vache elle est belle. Poitrine bien ferme, hanches un peu marquées, fesses musclées et un ventre plat. Je suis jalouse, jalouse et inquiète. Jusqu’à maintenant je ne m’inquiétais pas, mais elle est si belle, si docile que Pierre pourrait…Mais il l’attrape par le bras et la force à se mettre sur ses genoux, en position de fessée… —Compte. Il lui ordonne. Les claques sont toujours précédées de caresses. Sa main qui flatte la croupe, ses doigts qui jouent avec l’objet qui occupe son petit trou. En découvrant cette tige sombre qui disparait dans la raie des fesses, je comprends ce qu’il voulait dire lorsqu’il l’avait questionné sur ce "qu’elle portait". Un plug, manifestement vibrant, puisqu’il y avait deux télécommandes, la première servant probablement à activer ce qui occupait son sexe et qu’une ficelle dénonçait.Elle compte. Je ne sais si Pierre l’a fait exprès mais je peux voir le visage de Justine, enfin plutôt l’apercevoir lorsqu’elle se redresse pour dire avec netteté : Un, deux, trois… Si la claque lui arrache un gémissement, la caresse lui fait afficher un sourire. Comment peut-elle apprécier ? Avec moi Pierre n’a jamais cette brutalité, plus une rudesse en m’imposant des situations. Je ne supporterais pas qu’il me frappe ainsi.Pourtant elle compte et je dirais même que plus le chiffre augmente, plus ses fesses se colorent, plus elle semble apprécier. Une seconde une pensée m’effleure. Elle pourrait presque être sa fille. Non, non, ne pas penser à cela. C’est une femme, une jeune femme qui a trouvé grâce à un homme mûr, un moyen d’avoir du plaisir, plaisir obtenu en dehors des sentiers battus.C’est lui qui arrête. Il la laisse un moment sur ses genoux, laissant sa main se promener sur son corps. Les épaules, le cou, le creux des reins, les hanches, les cuisses pour remonter et plaquer sa main sur son entre-cuisse, poussant probablement un peu plus le plug et ce qui est relié à la ficelle. Elle ronronne. C’est fou.Mais il la fait se relever. Deux secondes j’ai sous les yeux ses fesses d’un rose vif. Mais déjà il l’entraîne. En soulevant la partie supérieure du pilori, l’invitation est évidente. Est-ce la première fois qu’il utilise ce truc ? Probablement pas, car elle s’y place sans rien demander. Les passages des poignets et du cou sont rembourrés. Le piège se referme. Non ce n’est pas la première fois, car une fois prisonnière elle se positionne pour offrir un dos plat et des jambes bien écartées.Elle ne proteste pas lorsqu’il lui met un bandeau sur les yeux. Je sais l’effet que d’être aveuglée peut procurer. Une angoisse d’abord, de perdre ce sens si important, capital même. Mais ensuite, alors qu’on se rassure car en sécurité dans la chambre, l’ouïe se fait plus fine et surtout l’imagination fait le reste.Elle ne voit pas que Pierre me fait un signe, un geste insistant car je ne réagis pas assez vite. Il me demande de venir et j’hésite. Le miroir sans tain me protégeait, me faisant spectatrice certes mais encore "étrangère". L’homme était bien Pierre, mon mari, mais c’était encore comme un "exercice de style" ou une "leçon impersonnelle". Mais il insiste. Ai-je le droit de refuser ? C’est moi qui ai posé la question qui m’a amenée ici. De fil en aiguille… Et maintenant il veut que je vienne.Je pousse la porte. Elle s’ouvre sans bruit. Il m’attend. Je fais deux pas vers lui. Je dois avoir l’air effrayée. Il me sourit et me tend la main. Mais c’est vers la femme qu’il pousse cette main. Doucement il me la fait poser sur le dos, utilisant la sienne pour me guider. Elle frémit. Il lâche ma main. Je le regarde. Il me fait un large sourire et d’un signe de tête me fait un "oui" qui ne peut être qu’un "continue". Continue ? De déplacer ma main ? Il se saisit de mon autre main et la dirige vers sa maîtresse. L’invitation est évidente. Une seconde je suis paralysée, mais un soupir de la prisonnière me réveille. Alors je fais ce que mon mari veut que je fasse. Je caresse sa maîtresse. La peau est douce, mais humide. Elle crie et sursaute. Je ne comprends pas, je n’ai fait que l’effleurer. Et je comprends en regardant vers mon mari qui tient les deux commandes en main. Il vient de les activer. C’est comme une onde. Plus j’approche mes mains de ses reins de ses fesses, plus la vibration est forte. Un regard vers Pierre, mais il ne me regarde pas, il ne me regarde plus, il se déshabille. Le plug et le gode vibrent. Je les sens parfaitement alors que je me fais plus audacieuse et touche cette tige noire qui est alignée dans la raie des fesses. Je connaissais les plugs avec un disque à l’extérieur. Celui-ci est "profilé" afin qu’il ne soit visible que de près et probablement moins "encombrant" en ville…Elle gémit. Ces jouets doivent l’exciter. Je la caresse. J’ose envelopper un sein, puis l’autre, deux poires que la pesanteur sculpte.Pierre est à côté de moi. Il est nu. Son sexe est tendu, une érection magistrale. Je l’ai rarement vu aussi dur, une dureté qui fait de lui un bâton quasi horizontal. Une seconde je suis jalouse. Avec moi, il faut que je… Alors qu’ici, juste par cette mise en scène.Mais il me fait signe de m’éloigner. Un autre signe et il me chasse vers le cagibi. J’y retourne, presque déçue. Je suis folle.La porte refermée je le découvre face à sa maitresse. Il soulève un peu sa tête. Il pose son gland contre les lèvres. Elles se séparent et… Mon Dieu c’est d’une violence ! Ce sexe qui avance, avance, provoquant des flots de salive qui s’échappent de la gorge, entraînés lorsque la queue se retire. Elle ne proteste pas, d’ailleurs elle ne le pourrait pas… Si, j’entends nettement la question : —Ça va ? A laquelle elle répond d’un mouvement des paupières. Son visage est un champ de bataille. Sa gorge un puit sans fond dans lequel un piston brasse une salive épaisse. Mais chaque fois, elle reprend son souffle.Mais chaque fois ses paupières confirment sa soumission.Mais chaque fois les lèvres s’ouvrent pour laisser le passage à la queue de mon mari.Mon mari ! Parfois il jette un regard dans ma direction. À quoi pense-t-il ? Est-ce qu’il se demande ce que je pense ? Mais il jouit. Je reconnais sa façon de faire lorsqu’il va cracher alors que je le suce. S’arranger pour que son mandrin n’étouffe pas lorsque son sperme jaillit, un premier jet propulsé par une énergie accumulée pendant tout ce temps. Juste le gland, comme moi. Je ne vois pas son foutre jaillir, mais je peux l’imaginer. Un second probablement, puis un écoulement plus continu, plus gras, plus épais.Il se retire. Les lèvres se referment et un sourire vicieux esquissé, je peux voir la glotte bouger et donc… Il attrape une serviette et avec délicatesse essuie le visage et le menton de sa maîtresse. Étrange instant qui me fait presque mal. Qu’il la baise comme il veut, mais pas de tendresse, du moins pas trop. Il bande encore. C’est fou. Jamais après avoir craché je ne l’ai vu conserver une érection. Peut-être qu’avec elle il prend un médoc pour assurer ? Ou bien il est super excité de ce qu’il fait ? Il bande et fait le tour de sa prisonnière. De deux doigts experts il attrape le plug. Il le tire lentement, le repoussant pour le retirer à nouveau. L’objet apparait au grand jour. Il n’est pas énorme, en tout cas pas plus que celui que Pierre me demande de mettre avant de le retrouver. Il revient face à sa maîtresse et il… Oh… Mais si… Il présente l’objet et les lèvres s’ouvrent. Deux secondes plus tard elles se referment ne laissant apparent que la tige…J’espère pour elle qu’elle avait pris ses précautions avant de venir. J’imagine que oui et qu’elle savait que son amant aimait la prendre par son petit trou. À nouveau un point commun, sauf qu’à moi il n’a jamais osé me proposer le plug qui avait été avant dans mon… Je suis toujours étonnée que dans les journaux féminins qui parlent de la sodomie, qui insistent sur l’utilisation de lubrifiant, ne parlent pas du lavement. Le dard lubrique de Pierre fait son chemin dans un petit trou qui n’a pas l’air de lui résister beaucoup. Le plug a fait son travail. Le lubrifiant est efficace. Il la couvre, comme un mâle couvre sa chienne. Il se penche pour lui retirer le plug la laissant libre de crier son plaisir.Il est d’une vigueur envieuse. J’envie… Non, ne pas comparer, surtout pas… Il apporte la preuve irréfutable que ses performances sont au niveau de la situation. Cette chambre dont la décoration est synonyme de contrainte, de soumission, de douleur, tout contribuant à une étrange alchimie. La soumise crie son plaisir. Son maitre l’enfile avec une force qui déplacerait le pilori s’il ne s’accrochait pas au bois tout en donnant des coups de reins… Je souris, me souvenant de cette douleur dans le dos dont se plaignait mon mari depuis quelques jours. Pas besoin de médicaments ! Pas besoin de massage ! Non une bonne enculade aide à ne pas creuser le trou de la sécurité sociale. Creuser le trou… Non, il ne faut pas… Je deviens vulgaire, emportée par ce que je vois, ce que j’entends. Il a oublié que derrière le miroir son épouse le regardait, à moins que cela l’excite encore plus.Mais Justine, la jeune et belle prisonnière hurle son plaisir. Son amant se vide en elle. Je peux voir sur leurs visages les traces de leurs jouissances… 
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Des jours plus tard.
 Les filles de l’accueil me saluent. Elles me reconnaissent. C’est la troisième fois que je viens. Elles doivent en voir de drôle ! Toutes ces chambres qui attirent les couples, couples dans la vie ou couples d’une heure ! Et certains qui reviennent. Couples étranges. J’imagine les questions qu’elles doivent se poser. Tiens encore elle ! L’homme est déjà monté, l’autre femme ne va pas tarder. Qui domine ? Qui est dominé ! Partie à trois ? Chacun leur tour ? Ils ont le temps, la réservation est pour deux heures. Le mec doit avoir la santé s’il doit satisfaire les deux femmes. À moins qu’elles soient lesbiennes et qu’il regarde ? Qu’il les punit ? C’est en effet la troisième fois que je viens. Pierre mon mari, ne m’a pas questionné de ce que j’avais vu la première fois. De mon côté je n’ai pas abordé le sujet. Mais c’est par une proposition, en réalité une question qui se cache derrière, qu’il a eu sa réponse. —J’ai rendez-vous demain avec Justine. Au même endroit. Cela t’intéresse de revenir ?—Pourquoi pas !  J’ai à peine hésité. Il faut dire que le soir de la rencontre Pierre a été un amant extraordinaire. Pas du tout fatigué de sa précédente prestation, il m’a fait l’amour avec un entrain contagieux. Je dois reconnaître que j’ai répondu comme jamais à ses appels. Le souvenir de ce que j’avais vu a été un aphrodisiaque extraordinaire et j’imagine que cela a été la même chose pour lui. J’ai donc été pour la seconde fois l’espionne des exploits de mon mari avec sa maitresse. À nouveau, pendant quelques minutes j’ai été invité pour quelques caresses. J’ai même osé une main coquine sur son sexe avec la dureté du bois. Pour sa troisième invitation il m’a prévenue. —Ce ne sera pas comme les deux autres fois. Je te veux plus active, même participant à nos jeux. —Ah ! Je ne sais pas si je pourrais…—La question n’est pas de savoir si tu peux ou pas. Tu m’obéiras, c’est tout.—Je… Je… D’accord.—Alors prépare-toi. Demain 17 h. Même endroit ----------------------. Je monte l’escalier. Qu’est ce qui va se passer ? Qu’est-ce que Pierre a prévu. Il me veut plus actrice, mais déjà les autres fois j’ai caressé le corps de celle qui se livrait corps et âme à lui. Il est là. Juste un baiser rapide et il me guide dans le cagibi. —Regarde, il y a deux papiers. Celui marque "1", tu l’ouvriras lorsque je ferai le signe "1". Le "2" tu le garderas en main en attendant que je te demande de le lire. On est bien d’accord ? Interdiction de les ouvrir avant. Tu promets ?—Oui. Il referme la porte. Les deux papiers m’attirent. Je pourrais les ouvrir, il n’en saurait rien. Pourquoi ces papiers ? Les autres fois il m’a juste fait signe de venir et ensuite il a suffi d’un geste pour que je comprenne ce qu’il voulait de moi.Mais Justine arrive. Toujours aussi belle. Toujours aussi jeune. Toujours aussi souriante et impatiente.Elle obéit à son ordre. Cette fois-ci elle ne porte pas de jouets. Elle est nue. Pierre, comme les autres fois, lui signale qu’une personne les regarde. Il lui montre aussi la caméra qu’il a placée pour enregistrer la scène. Déjà les autres fois, la caméra était là. Cela ne la dérange pas que son amant la filme. D’ailleurs si j’ai bien compris, à chaque fois elle en a une copie, sauf que les fois d’avant il a coupé le passage ou j’apparaissais. Il garde tout. Une fois il m’a proposé de regarder, mais je n’ai pas voulu.Elle aide Pierre à se déshabiller. Le sexe est au repos. Il l’entraîne juste en face du miroir. Ils sont à moins de deux mètres, de profil. L’un comme l’autre regarde, l’espace d’une seconde, dans ma direction.Il appuie sur ses épaules pour la faire agenouiller. Elle prend le sexe mou dans sa bouche. Il disparait mais quelques secondes plus tard, c’est un bâton qui sort doucement. Elle le suce, elle lui bouffe les couilles. C’est cru, sans artifice, sans simulation. Il y a tant de plaisir dans ses yeux, que son regard soit pour moi ou son amant. Un amant qui a pris sa tête entre ses mains et qui dirige la fellation.Je vois la femme se caresser, les seins, le sexe. Quelques minutes de ce jeu et Pierre se crispe. Cette fois-ci, il a sorti son sexe, le gland est à quelques millimètres des lèvres restées ouverts. Je vois distinctement le foutre jaillir, passer de la queue à la gorge. À nouveau. Encore. Il lui redonne sa queue à sucer. Elle la nettoie consciencieusement. Elle lui montre sa liqueur. Elle l’avale avec un plaisir pervers. Moi aussi je le fais. Oh, non pas que j’aime particulièrement cela, mais surtout pour satisfaire mon mari. Mais Justine, on dirait qu’elle déguste un plat noté cinq étoiles par un guide gastronomique. Maintenant il la dirige sous le grillage d’où pendent des cordes. Il en attrape une, attache les poignets de sa désormais prisonnière et par un autre filin lui fait tendre les bras vers le plafond. Il veille à ce que Justine ait ses jambes un peu écartées. La voici attachée. Mais il lui parle. Je n’entends pas, car c’est un chuchotement. Elle regarde dans ma direction. Il continue. Elle se tourne vers lui comme si elle était étonnée. Elle regarde à nouveau vers moi. Elle sourit. Elle fait oui de la tête. C’est à ce moment-là qu’il lui met le bandeau. Le geste est sans équivoque. Il m’est adressé. Le pouce marque le "un", dans cette main tendue dans ma direction.J’ouvre la feuille."""Tu viens vers moi. Sans un mot tu te déshabilles et tu ouvres le second papier. Surtout en silence."""Voila ! Il avait bien dit " participant à nos jeux". C’est le moment. Celui ou de spectatrice je deviens actrice. Mais quel est le rôle qu’il va m’attribuer ? Je pousse la porte. Il me regarde entrer. Il me fait signe. Il me montre une place face à sa prisonnière.J’hésite à peine. Il n’y a que lui. Justine est aveugle. Mais alors que je défais le zip de ma robe, il lui parle. Il lui commente. Chacun de mes gestes est décrit. —Elle est devant toi… Ainsi il a bien parlé de moi… Elle a mis sa robe fuchsia, la couleur que je préfère, qui m’excite… Elle défait la fermeture éclair. Elle est dans le dos, du cou au creux des reins… Voilà elle enlève sa robe… Elle porte l’ensemble que je lui ai offert. Tu devrais demander à ton mari de t’acheter le même… Le soutien-gorge est à balconnet, mais très petit, juste ce qu’il faut de métal et de tissu pour que le sein, Paula à des seins bien plus gros que toi, gros mais fermes, pour que le sein soit soutenu, mais bien visible avec le téton qui pointe… Maintenant la petite culotte. Un string, mais coquin, bien fendu là où il faut. Elle est belle, excitante. Elle tourne pour que je puisse bien la voir. Je m’exécute. Tout à l’heure si tout se passe bien, si toutes les deux vous suivez bien mes directives, tu pourras la voir. Maintenant je me tais. Il me montre le papier que je tiens dans la main. Je l’ouvre.Je veux que tu la caresses et que tu la fasses jouir. Si tu ne te sens pas capable, retourne derrière le miroir. Mais si tu acceptes tu commences par l’embrasser.Il veut que je… Mais je ne l’ai jamais fait, jamais avec une femme. Je ne m’attendais pas à ça. Mais si je ne le fais pas, moi l’épouse je passerai pour une faible auprès de sa maitresse et auprès de lui je…Il veut que je l’embrasse… Elle sursaute lorsque je pose ma main sur sa joue. Mais une autre main me pousse, c’est Pierre qui veut que mon corps touche celui de Justine. Elle est un peu plus petite que moi, mais les bras vers le haut font remonter sa poitrine et ce sont nos seins qui célèbrent notre contact. Elle est humide, elle transpire, mais une sueur sans odeur, juste une fraicheur. J’ose. Oui, sous le regard de mon mari et ne voulant surtout le décevoir et être digne de sa confiance, je pose mes lèvres sur celles de sa maitresse. Mais il me juge encore trop timorée et me fait signe de l’enlacer. Elle répond à mon baiser, ses lèvres s’ouvrent sa langue cherche la mienne.J’embrasse une femme. Jamais je n’ai fait cela. J’ai toujours été farouchement hétéro, pas comme certaines de mes amies qui dans leur jeunesse, même parfois après, ont essayé avec une femme.Pierre hoche la tête et sourit.Je sens son regard alors que je réponds à ce baiser, que mes mains enlacent la prisonnière, que je la caresse.Sa poitrine est de pierre, une pierre vivante, les tétons saillants quémandant plus qu’un regard. Elle gémit. C’est fou, juste de sucer ces pointes, elle… Comme moi lorsque que c’est Pierre qui…Son ventre. Ses hanches. Son pubis fraîchement épilé. Cette fente, ces petites lèvres saillantes, ciselures de chair, tièdes et humides.Il me regarde. Il sourit, manifestement heureux de voir son épouse lécher la fente de sa maitresse.Elle est ma prisonnière aussi, mais d’une autre façon. Mes deux mains plaquées sur ses fesses, elle ne peut se soustraire à ma langue coquine, à mes lèvres qui butinent, à mon nez qui repousse les lèvres et caresse son clitoris.Ses gémissements sont mes encouragements.Ses cris et les secousses qui parcourent tout son corps sont ma victoire. C’est en lapant son jus que je réalise que j’ai aimé faire ça. Le sourire de Pierre me fait entrer dans son monde pervers. Mais lorsqu’il me montre le gode ceinture, le positionne sur moi pour me faire comprendre de l’installer, je sais que je deviens plus que son épouse. Une assistante dans ses jeux.Ce n’est pas une découverte. Cet accessoire fait partie de nos pratiques. Peut-être un peu moins souvent maintenant que nos baises sont plus de domination. Mais Pierre sous ses airs de mâle alpha ne refuse pas de gouter au plaisir de la sodomie. Je dois reconnaître que j’aime bien tenir ce rôle. Celui de l’épouse qui possède son mari, époux qui, l’espace de quelques minutes devient une femelle, une femelle que j’enfile avec délice me faisant un plaisir de lui "extorquer" des gémissements que je ne renierais pas.Ce n’est pas le même qu’à la maison. La partie que je dois faire entrer dans ma fente afin que le plaisir soit double, mais aussi pour "rigidifier", est bien plus longue. Elle me possède. Comment expliquer la suite. C’est une succession de gestes, de postures, de mouvements que je n’imaginais pas.La prisonnière est encore humide de ma salive et de sa liqueur. J’entre en elle avec facilité. Elle gronde. Elle sait que ce n’est pas Pierre, pas un sexe vivant…Pierre me fait comprendre de ne pas bouger et il passe autour de nous, au niveau des reins, une sangle de tissus qu’il lie afin de nous bloquer l’une contre l’autre. Me voici prisonnière aussi.Le martinet me fait peur. Pourtant je l’ai déjà vu utiliser sur Justine, sans que ses cris ne deviennent de douleur. Mais sur moi !Je ne peux pas fuir. Je ne peux pas protester, alors que ma partenaire le vit avec bonheur. Les coups me surprennent. Bien sûr cela fait un peu mal, mais c’est supportable et ma proximité avec Justine me les fait partager, comme je reçois ceux que Pierre lui assène. Nos corps ne font plus qu’un. Le gode est plus qu’un jouet sexuel. C’est un pont entre nous et ce qu’il ne transmet pas c’est le corps qui s’en charge. Alors qu’il l’encule, il lui enlève le bandeau. Elle me découvre. Dans ses yeux je peux suivre la progression de son plaisir. Dans mon ventre je peux sentir la puissance des avancées de mon mari dans le… C’est fou ! Qui pourrait croire une telle aventure ? Il est puissant. Avec lui aussi j’échange des regards. Un baiser même qu’il vient chercher. Je les vois et je les sens, tous les deux, jouir dans une communion sexuelle. Mais il bande encore. Et c’est vers moi qu’il vient. Il entre en moi comme en territoire conquis. Il a gagné. J’accepte tout. Sa maîtresse, ses jeux pervers, ses envies lubriques, ses jeux à deux, à trois. Il est infatigable. Il me bourre. Il me mord la nuque. Je suis sa chienne. Je jouis, encore et encore sous le regard de Justine. Justine qui m’embrasse.Mon cul suinte comme jamais… 
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Pierre
 
Marc est sidéré. Son visage a montré un étonnement qui n’a fait qu’amplifier à mesure que j’avançais dans mon récit. Je lui ai raconté presque tout, pas en détail bien sûr, mais tout de même suffisamment précis afin qu’il comprenne bien mon cheminement depuis cet été. Un cheminement à peine "effleuré" avant le départ de Paula, mais qui s’est concrétisé étape par étape, avec Justine, puis avec le retour de Paula et enfin une véritable explosion depuis que j’ai réuni dans un même fantasme, mon épouse et ma maitresse. —Si je n’avais pas vu ta femme et Justine sortir avec toi de l’hôtel, je prendrais ce que tu viens de me raconter pour du mytho. Il dit enfin, un long moment après que le silence soit revenu.—Je sais que c’est difficile à croire, mais c’est la réalité.—Pour Justine, quand je vois le regard qu’elle te jette lorsqu’on passe au self, on peut deviner que c’est une bombe qui ne demande qu’a être allumée. Mais Paula ! Il regarde vers le salon là ou nos épouses bavardent. Elle parait si BCBG.—C’est tout le charme. Il suffit de savoir sur quel bouton appuyer.—Si c’était si simple.—Mais oui. Comme tu la vois maintenant elle porte un plug et des boules de geisha. Aussi as-tu remarqué comme son corsage laisse deviner ses seins ?—Oui, j’avais remarqué. Vraiment elle porte ce que tu dis ?—Je vais t’en apporter la preuve. Je sors une petite télécommande de ma poche. Pour ses seins, le soutien-gorge qu’elle porte est un balconnet mais très étroit et qui laisse les tétons pointer. —Je connais. Je n’ai jamais osé en offrir à Maryse.—Regarde. J’actionne la télécommande. Elle est au minimum, mais lorsque je vais glisser mon doigt vers le haut… Elle bouge. Elle doit sentir la vibration. Elle sait que c’est moi. Elle regarde dans notre direction. Elle nous fait un petit signe de la main. J’arrête la télécommande. —Tu as de la chance. Dit Marc. Moi avec Maryse c’est tout le contraire.—Elle n’aime pas le sexe ?—Si, elle aime bien qu’on fasse l’amour. Elle a du plaisir, je ne crois pas qu’elle simule, mais c’est si basique.—Basique ! Tu veux dire que tu n’as pas progressé avec elle ? Tu m’avais déjà parlé il y a un moment je crois, une bonne année.—A peine. Maintenant elle apprécie la levrette, même qu’on baise dans la voiture. Une fois j’ai même réussi à la baiser dans un sous-sol de parking, contre un pilier, un peu à l’arrache.—Elle n’a pas aimé ?—Si, mais pas de pipe, pas de sodomie. Avec Marianne, mon ex, on ne s’aimait plus mais pour le cul on se retrouvait. Le jour et la nuit.—Ne me dis pas que tu regrettes ?—Non, mais mon rêve c’est Maryse avec tout l’amour que j’ai pour elle, mais avec le tempérament de mon ex. Alors je serais le plus heureux des hommes.—Je comprends. Mais à part des conseils qu’est-ce que je peux pour toi ?—Je ne sais pas. Paula pourrait lui parler. Ou toi peut être ?—Moi ? Mais qu’est-ce que je pourrais lui dire pour la convaincre ?—Je ne sais pas moi.Un silence.—C’est drôle notre conversation me rappelle celles qu’on peut lire sur les sites d’histoires coquines. Un fantasme partagé par beaucoup d’hommes, mais qui restes un fantasme et qu’ils préfèrent mettre dans des récits.—Oui, moi aussi j’ai déjà lu des histoires comme ça.—Et ?—Et quoi ?—Tu n’y aurais pas pensé par hasard ?—Non, non, je ne suis pas comme ces hommes. Je crois que je n’aimerais pas voir Maryse avec un autre homme, si avec lui, elle lui accordait ce qu’elle me refuse.—Ah, tu pensais au mari Candauliste, qui regarde ?—Oui, pourquoi ?—Moi je parlais plutôt du mari qui confie son épouse, sans qu’elle le sache, à quelqu’un qui se chargerait de l’éduquer.—Ah, ça ?—Oui. —Cela n’existe pas dans la vraie vie. Il dit, mais avec une sorte de tristesse dans la voix.—Non, tu as raison, ce sont des histoires…  Je vois dans son regard que Marc est "accroché". En lui racontant mon vécu avec Justine et Paula, je me disais, tout en regardant Maryse qui bavardait avec mon épouse que ce serait un sacré challenge de convertir Maryse. Marc m’a déjà parlé de la "sagesse" de sa copine pendant le sexe. Je me voyais bien la séduire et lui montrer des jouissances qu’elle ne connaissait pas. L’idée avait fait son chemin et cette lueur dans les yeux de Marc me donnait de l’espoir. Aussi je me lance : —… Une histoire facile à écrire mais autrement plus difficile à réaliser. Les auteurs ne manquent pas d’imagination pour leur fantasme. Le plus classique, tu le connais ?—Oui, non, enfin je ne sais pas.—Le couple dont la femme à peu d’imagination est invitée par un autre couple bien plus déluré, voir prédateur. En général il y deux variantes. --- La première, celle du couple prédateur se fait sans que le mari le sache. Le couple initie l’épouse, mais surtout en fait sa chose. --- La seconde est celle d’un couple ami ou complice, qui sur la demande du mari, se charge de tenter l’épouse, par tous les moyens que l’époux autorise. —Les moyens ? Cela veut dire quoi ?—Par exemple tout autoriser ou pas. Mais à mon avis, il ne faut pas donner de limites au couple. La seule limite doit être celles que la femme accepte dans sa transformation.  Un silence. Marc gamberge. Il hésite. Alors, je sors mon smartphone, sélectionne une vidéo, une ou les deux femmes me sucent avec délectation, se partageant ma queue dans une joyeuse cacophonie de bruit de salive.Il la regarde. Elle ne dure pas longtemps, j’ai juste gardé la fin, celle qui termine une longue pipe, alors que je crache ma liqueur que les deux femmes se partagent.Il me rend l’appareil. Il regarde un instant, Maryse qui bavarde tranquillement avec Paula, une Paula qui parait bien sage alors qu’il vient de la voir la bouche remplie de mon foutre. Il me regarde. —Si toi, on te demandait ce genre de chose tu verrais les choses comment ?—Oh ! Je ne sais pas moi. Déjà il faudrait imaginer que les deux couples se retrouvent dans un coin tranquille, une villa en bord de mer ou mieux dans un chalet un peu perdu. Ensuite il faudrait que le mari parte, sans éveiller, du moins au début, les soupçons…  
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Un mois plus tard. La maison est un peu perdue, en pleine nature, location saisonnière idéale pour envisager de longues promenades en forêt.Marc vient de partir. Il ne sera resté qu’un jour et une nuit de la semaine de vacances prévue avec nous. Un appel de la boite. Une panne que lui seul peut régler. Voilà ce que c’est, que d’être indispensable !Maryse fait bien la gueule, mais c’était rester avec nous ou passer une semaine seule, car la panne est dans une usine dans le nord.Il fait frisquet, mais il y a des cheminées dans toutes les pièces. On rentre d’une balade.Thé, petits gâteaux, discussion apaisée, le feu crépite en position foyer ouverte. —Si on se faisait le dernier Woody Allen, il parait qu’il est très bien ? Elles acquiescent. Je branche mon pc sur la télé. Le film démarre, mais ; —Oh, j’ai oublié… Chérie tu viens que je te montre un truc. —Arrête le film, je vais attendre votre retour.—Non, on en a pour une minute. Le piège est tendu. On laisse la porte entrouverte pour pouvoir regarder.L’image se brouille quelques secondes puis revient stable. Mais ce n’est plus le film, c’est un montage de nos vidéos perso. Paula s’est beaucoup investie dans ce "projet". Une approche féminine de notre évolution. C’est elle qui a sélectionné les extraits créant un échantillonnage progressif de nos jeux. D’abord assez sages, mais déjà avec fellation et sodomie pour finir par un trio avec Justine. Au début Maryse regarde dans la direction ou nous sommes partis. Puis elle se lève pour nous suivre. Mais après quelques pas, elle s’arrête, regarde puis retourne s’asseoir.Nous attendons, la partie que nous voulions montrer se termine, mais le film continue. Il continue afin que, revenant dans la pièce, je puisse dire : —Oh, merde, qu’est ce qui s’est passé ? Je suis désolé Maryse. Tout en parlant je ferme mon portable. Paula en rajoute une couche.—Pierre, tu ne pouvais pas faire attention ? Étaler notre sexualité devant d’autres. Maryse, vraiment je suis confuse. —J’ai trouvé que Woody Allen avait changé. Elle sourit. Mais aussi, elle a du rose aux joues.—Je suis heureuse que tu le prennes ainsi. Tu aurais pu être offusqué, choquée.—Je ne suis plus une gamine. C’est juste que vous cachez bien votre jeu.—D’habitude on ne le clame pas à la face du monde. C’est Pierre qui…—Je peux poser une question ?—C’est qui la jeune femme ?—Pierre tu réponds. Me demande mon épouse avec un clin d’œil. Maryse réagit bien, un peu de curiosité.—Une collègue de travail. Elle bosse à la cantine.—Donc Marc la connaît ?—Bien sûr, tout le monde la connaît. Mais personne aussi bien que nous. Nous rions.—Marc ne…—Non, non, Marc n’est au courant de rien. Et si tu voulais bien ne pas lui parler, à lui comme à d’autres de notre secret…—Pour un couple qui s’est séparé pendant 6 mois, vous avec une sacrée complicité.—C’est un peu par hasard. Je peux te raconter si tu veux. Nous te devons bien ça. À moins que Pierre arrive à trouver la bonne vidéo du dernier film de…—Non, je suis curieuse de…—Je vous laisse entre fille. Je vais recharger les cheminées des chambres… Je dis, afin que Paula puisse continuer de distiller le doux poison du plaisir. Avec Paula nous avons préparé cette confession imprévue. Elle doit insister sur le plaisir, les jouissances. Et pour conclure laisser entendre que Justine va partir, qu’elle va nous manquer…Je reviens avec du champagne. —Une petite coupe pour me faire pardonner.—Volontiers. Nous buvons en silence. Maryse nous regarde et puis : —Vous savez, je ne suis pas dupe. Cette vidéo n’est pas arrivée par erreur. Vous l’aviez prévu dès le début. C’est le départ de Marc qui vous a fait penser à ce petit jeu ou bien il était prévu aussi s’il était resté ?—Oh, tu as deviné.—Je ne suis pas idiote.—La vérité est que cela fait un moment que nous pensons à toi. L’occasion ne s’était pas présentée, mais le départ de Marc…—Vous pensez vraiment que s’il n’est pas là je vais me comporter comme… —Je me demande d’ailleurs si Marc ne… Je décide d’introduire un doute.—Quoi, quoi ? —Marc sait pour nous. —Quoi, cette femme, Paula et toi ?—Oui, il nous a surpris à la sortie d’un hôtel ou on s’était retrouvé. J’ai bien été obligé de lui dire.—Et comment il a réagi ?—Assez silencieux, mais j’ai compris qu’il…—Qu’il ?—Nous enviais un peu.—Il te l’a dit ?—Non, pas vraiment, mais il m’a posé plein de questions, en particulier comment Paula avait accepté ma liaison et pour le reste aussi.—Pierre. Arrêtons avec cela. Tu vas semer le trouble chez Maryse. Dis-lui que jamais Marc n’a fait une remarque sur Maryse. Que ce sont juste des impressions de ta part. —Tu as raison. Pourtant je suis étonné de ce coup de fil. À ma connaissance, l’usine du nord n’a pas ce genre de machines.—Quoi ?—Je n’en suis pas certain, mais…—Tu veux insinuer que s’il est parti c’est qu’il pense que vous allez me…—Te tenter, juste te tenter. Je dis.—A moins qu’il ait une maîtresse. Phrase traîtresse de Paula.—On arrête. On arrête. Maryse excuse nous. Nous avons peut-être pris nos envies pour des réalités. Mais tu es si troublante… Le silence est lourd. Chacun essaie de reconstituer une ambiance moins chargée de sous-entendus.Repas amical. Soirée télé. —Tu viens chérie, on va se coucher. Je propose à Paula.—Je vais rester encore un peu. Je vais appeler Marc aussi… -----------------------------  Je ne sais pas de quoi ils ont parlé. Peut-être, elle lui a fait part de ses soupçons, mais pas de cris, pas d’invectives. —Elle arrive.  Me dit Paula qui fait le guet devant notre porte. Nous l’avons laissée assez entrouverte afin que Maryse puisse y jeter un coup d’œil en passant. Sa chambre est plus loin dans le couloir.Je bande. Je me suis caressé en imaginant que notre piège fonctionne.Paula s’agenouille devant moi. Elle a du mal, car elle a les mains attachées dans le dos. Petite mise en scène. Il faut savoir commencer doucement pour ne pas faire fuir une femme comme Maryse. D’ailleurs, en y réfléchissant c’est étrange qu’elle soit si coincée. Est-ce que Marc ne serait pas un piètre amant ? Pourtant avec son ex cela allait… —Oui, comme ça, suce-moi bien à fond. Je dis, assez fort pour que cela puisse s’entendre du couloir, mais pas trop pour éviter la mise en scène évidente. En bon petit soldat Paula s’active. Je regarde discrètement vers la porte. On devine sa silhouette. Elle se fait discrète. Alors je passe une étape. Je saisis la tête de ma femme entre mes mains et pousse ma queue dans la gorge gluante. —Tu aimes ça hein, quand je fais comme cela ? Paula ne peut pas répondre aussi je relâche la pression. C’est un "oui" gras et un signe de tête qu’elle acquiesce. Je vois le visage de Maryse se détacher de la porte. —Tu veux que je jouisse dans ta bouche ? Ce "oui" est rempli de perversité.Maryse passe le seuil. Nos regards se croisent. Je lui souris voulant l’encourager. Ses lèvres esquissent un sourire, mais elle fait quelques pas.Paula devine sa présence. Je lui laisse le temps de regarder Maryse.  —Je suis heureuse que tu sois là. Elle lui avoue Mais nous reprenons. Maryse regarde. Elle parait subjuguée, paralysée. Elle parait perdue. Son regard se promène. La chambre, la cheminée qui n’est que rougeurs et flammes, nous, ses propres mains qu’elle regarde en les approchant, comme si elles n’étaient pas à elle. Et puis l’impensable.D’une main elle caresse le visage de Paula. De l’autre elle effleure mon sexe, mes bourses.  —Ne t’occupe pas de moi. Elle dit à Paula alors que la main glisse derrière sa tête. Et puis l’inimaginable.Son autre main quitte mes bourses pour découvrir mes fesses. Je frémis de ce contact. Je ne m’attendais pas à cela.Pas plus je m’attendais à ce qu’elle me pousse vers Paula, autant qu’elle pousse Paula vers moi. Ce sont ses deux mains qui maintenant nous dirigent. Des mains chargées d’une détermination que son regard confirme.De longues secondes, de délicieuses secondes, elle rythme la fellation. Pour une femme qui soi-disant n’aime pas sucer, elle en connaît au moins la technique.Je jouis. Mon foutre jaillit, aussitôt recueillis par la bouche de ma femme. Maryse recueille des coulures avides de liberté et qui suintent des lèvres. Elle me donne son doigt à lécher. C’est son regard dans le mien que je me prête à son jeu. Mais elle recueille à nouveau un zeste de mon sperme et c’est vers ses lèvres qu’elle le dirige.Marc a dû me raconter des blagues ou c’est une plaisanterie. Sa femme est loin d’être innocente… C’est en silence qu’elle découvre sur le lit quelques-uns de jouets que nous avons amené. Nous la suivons des yeux alors qu’elle semble les découvrir, en en prenant certains dans la main. Nous sommes silencieux, craignant de rompre cet instant magique en lui rappelant notre présence. Elle parait à l’aise avec ce qu’elle découvre. C’est étrange. Elle est différente. C’est la même femme et pourtant c’est une autre. Elle relève la tête. Elle nous découvre. Pas une seconde elle ne parait gênée. D’ailleurs, sans un mot elle aide Paula à se lever et la guide vers le lit. Elle l’aide à s’allonger.Elle m’invite d’un geste. Je dois monter sur le lit et je comprends que je dois lécher ma femme. Le silence est total. Je me penche. Je sais que je dois me montrer dans une drôle de position. Pourtant elle ne bronche pas.Mais alors que mes caresses commencent à porter ses fruits, que Paula commence à geindre, elle se rapproche. C’est vers mes fesses que sa main se pose. C’est vers mon sexe qui pend que l’autre arrive. Elle me caresse. Je bande. Et puis sans prévenir sa main me frappe. La surprise est totale. Je sursaute, entraînant Paula dans mon "réveil".Une claque en entraîne une autre, puis une autre. Un déluge de claque, des deux mains. Elle parait possédée. Je n’ose l’interrompre. Je sens la douleur, mais qui reste raisonnable, car ses mains sont petites et ses coups en réalité plus impressionnants que forts.Elle cesse. Elle me fait signe de reprendre. J’avais cessé de manger le minou de ma femme.De longues secondes… Paula recommence à geindre… Mais elle me fait comprendre que je dois regarder.Alors, je la découvre. Elle a trouvé le… 
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En fin de semaine. —Marc !—Enfin, je me demandais ce qui se passait.—Tout va bien. —J’ai eu Paula plusieurs fois au téléphone, mais elle ne m’a rien dit de spécial. Et comme toi tu m’envoyais des SMS avec "patience, on progresse", je ne savais plus quoi penser.—Tu peux revenir.—Cela a marché.—Bien, très bien. Tu seras étonné.—A ce point.—Oui.—Dis-moi en plus.—Non, je préfère te faire la surprise. Tu seras étonné.—Vous ne l’avez pas forcée, au moins ?—Forcée. Je ris. Sûrement pas.—Tu m’inquiètes.—Viens. Mais convenons d’une heure précise de ton arrivée afin que ta surprise soit totale.—Demain. Vingt heures, c’est bien ? 
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On sonne. C’est évidemment Marc. Il est pile à l’heure. Je devine son impatience, mais peut être aussi son inquiétude. Depuis mon appel il a dû gamberger. C’est Maryse qui a voulu le laisser dans l’incertitude. Bien sûr nous lui avons tout avoué. Elle a d’abord été en colère et puis elle a compris. Je lui ai rappelé combien Marc l’aimait, mais aussi combien la sexualité est importante dans un couple. Paula a su lui parler. Elle ne le sait peut-être pas mais dans les récits érotiques ou les maris confient leur épouse pour l’éduquer, souvent ils la retrouvent transformée, limite salope. Son mari doit gamberger. Et s’il avait fait une erreur ? Si maintenant la Maryse qu’il connaissait était devenue une femme aimant tellement le sexe qu’il ne pourra pas la satisfaire ? C’est évidemment Maryse qui se lève pour aller l’accueillir. Nous on doit rester ici, dans le salon, bien sages…On ne voit pas, mais la porte est restée ouverte et on entend. Mais aussi je peux me mettre à la place de Marc lorsqu’il va la découvrir. —Maryse, bonjour ma Ché… Mais comment tu… Pourquoi ce déguisement… Tu… Je ne comprends pas.—Entre. Dépêche-toi, ne reste pas bouche bée comme cela. Il fait glacial dehors. Avec Paula nous échangeons un regard complice et un sourire pervers.La tête qu’il doit faire ! En quelques jours la transformation a été fulgurante. Nous avons bien "éduqué" Maryse, en réalité nous lui avons apporté le cadre qu’il fallait afin qu’elle se "réveille" et que sa vraie nature apparaisse.Il faut reconnaitre que cette tenue lui va comme un gant. Un gant ajusté, sous la forme d’un corset rouge qui serre sa taille et met en valeur sa poitrine. Le cuir lui va comme un "gant". De la même façon que les cuissardes de la même couleur qui montent jusqu’à mi-cuisses et qui affine sa silhouette la faisant apparaitre plus grande, plus "dominatrice". Le string, en dentelle, fait presque sage, alors qu’il est d’une transparence folle.Est-ce qu’il voit à son petit doigt le bijou que nous lui avons offert ? Un anneau d’argent avec une mini sculpture qui représente une femme posséder un homme. Il doit être sidéré. La preuve. Elle doit lui dire : —Entre, va dans le salon. Ne reste pas la bouche ouverte. Tu pourrais avoir des surprises.—Mais.—Entre.  Il entre. Il nous découvre.Paula et moi sommes nus comme des vers, à genoux, les mains liées dans le dos. Mais aussi un collier autour du cou, collier de cuir rouge d’où deux chainettes descendent pour aller "pincer" nos tétons. Il est… Aucun mot, aucune expression, n’est à la hauteur de sa surprise. C’est vrai qu’il est bouche bée. Atterré ! Mais Maryse ne lui laisse aucun répit : —Alors comme cela, tu fais appel à des amis pour m’éduquer ? Soi-disant que je ne suis pas une bonne amante…—Chér…—Tais toi. Tu l’as surement remarqué, mais ici c’est moi qui dirige. Alors tais toi. Tu aurais voulu que je te suce mieux, que je te cède mon petit trou…—Mais…—Tu avais raison, sur le fond. Il me manquait quelque chose et je ne le savais pas. Et c’est toi, oh, d’une façon si détournée, si vicieuse que personne n’aurait pu imaginer, qui m’a fait découvrir ma vraie nature.—Maryse. Il commence à comprendre. Il fait le lien entre sa tenue et notre position.—Je vais te montrer. Ne reste pas comme ça. Ici il fait chaud. Enlève-moi ce manteau. Ton pull, ton… Il l’écoute. Il obéit. En quelques mots le voici nu. Il est mal à l’aise. —Avance. N’ai pas peur.  Elle le guide vers nous.  —Tu voulais te faire sucer. Paula est une experte. N’est-ce pas Paula ? Mon épouse hoche la tête. Alors c’est en silence que Maryse amène son mari juste en face de ma femme. Maryse saisit du sexe mou pour le proposer à des lèvres qui se séparent. Un moment je pense que cela ne va pas marcher, car Marc semble ne pas durcir. Mais Maryse… Pendant ces quelques jours Maryse a été comme un papillon qui sort de sa chrysalide. A notre grande surprise et a son propre effarement elle a découvert que ce que nous proposions pouvait se conjuguer différemment. D’épouse qu’un mari souhaite faire évoluer, elle est devenue une femme qui a découvert que c’est en devenant une organisatrice du plaisir des autres que ses sens vibraient. Nous nous sommes bien volontiers prêtés à ses jeux et pour ma part j’ai appris que je pouvais jouir non pas comme organisateur, mais comme "dirigé". Une domination bien douce, qui lui servait d’apprentissage et pour laquelle elle était toujours à la recherche de conseils.Nous n’avons pas pu lui cacher la raison de sa présence et surtout l’absence de Marc. Un Mari qui ne savait plus vers quels saints se tourner, surtout depuis qu’il savait pour notre trio coquin.Et nous étions là dans un scénario pas tout à fait écrit dans les moindres détails, plutôt une épure qui laissait toute liberté à Maryse. Devinant le trouble de son mari, qui ne l’aurait pas été à a place, elle pose sa main sur sa fesse et l’autre enveloppe les bourses. Cela suffit à troubler un peu plus Marc et la dextérité de Paula fait le reste.Maintenant il bande. Maintenant mon épouse le suce comme il l’a rêvé. Certes ce n’est pas Maryse mais je vois bien que, petit à petit, il prend la mesure de la situation et de tout ce qu’elle peut entrainer.Paula le suce. Cela se passe à quelques centimètres de mes yeux. C’est la première fois que je vois mon épouse pomper un autre. Certes avec son amant, elle… Mais si c’est nouveau, cela ne me choque pas, au contraire et lorsque Maryse pousse le dard gluant de son mari vers moi, je suis à peine surpris et j’ouvre les lèvres.Situations nouvelles, plaisirs nouveaux. Les jours passés ont encore élargi mon horizon et l’idée que je me faisais de la sexualité s’est trouvée transformée. Le miroir à deux coté. Je sais que tout homme à une partie de lui-même qui est un peu féminine. Maryse m’a aidé à la découvrir. La première fois qu’elle m’a possédé avec le gode ceinture a été une révélation. C’était le premier soir, le tout début de sa révélation. Pendant que je léchais ma femme, elle s’est saisit du gode ceinture qui trainait sur le lit, la enduit de gel et, toutefois avec délicatesse, la fait entrer dans mes fesses. Et cela s’est reproduit. Maryse à découvert que son peu de gout pour la pipe et pour la sodomie se transformait en envie si c’est elle qui l’organisait. Sa première vraie fellation elle l’a faite alors que Paula me possédait. De la même façon elle m’a offert son petit trou que si ma femme utilisait le gode sur moi, ou bien me fouettait les fesses. Une libido sous condition, en quelques sortes ! J’ouvre mes lèvres. Marc est encore plus surpris que moi. Il ne débande pas. Il gronde lorsqu’en me penchant, passant sous son bâton de chair, je gobe ses couilles. Ce n’est pas difficile, il suffit d’imaginer ce que j’aime. Je n’ai peut-être pas la dextérité de Paula, mais tout de même.Paula que Maryse pousse à reprendre la bite. Nous bataillons pour l’avoir. Marc gémit. Sa femme le caresse de ses mains. On sent qu’il va jouir. C’est Paula qui s’y colle, c’est dans sa bouche qu’il crache et dans une perversité qui n’a rien à envier à celle de Maryse, mon épouse cherche mes lèvres pour m’embrasser. Nous nous partageons… Cela aussi est une première. Décidemment… Maryse nous libère. En silence elle distribue le champagne qui attendait dans le seau à glace. Marc tente de parler : —Chérie.—Tais toi, tu n’as pas la parole. Cette soirée est la mienne. Je fais ce que je veux. Paula et Pierre ont été mes formateurs. C’est bien ce que tu voulais, faire de moi une… Mais je me suis découverte d’autres envies. Tes amis les ont acceptées. Tu pourras les remercier plus tard, mais pour l’instant…Pierre assieds-toi sur le canapé… Marc, mets-toi à côté de lui. Nous sommes l’un à côté de l’autre. Deux hommes, deux complices mais qui ont été découverts.Maryse parle à l’oreille de Paula. Mon épouse se dirige vers nous et s’agenouille devant Marc. Elle se saisit du sexe flasque mais encore gras de nos salives. Elle l’embouche, le faisant totalement disparaitre dans sa gorge. Sa main va se saisir des couilles, les massent, les pressent. —Tu voulais que je te suce et pour cela tu m’as "livré" à tes amis. Tu peux être fier d’eux, ils m’ont appris. Regarde. C’est vers moi qu’elle vient. Vers moi qu’elle s’agenouille. Vers moi que sa main se tend. C’est mon sexe qu’elle attrape et embouche aussi.Elle me suce. Je bande aussitôt. Mon dard est tendu, mais elle s’applique. C’est fou comme en quelques fois elle a su trouver ses marques. C’est une nouvelle preuve que tout est dans le mental et que chacun doit trouver en lui-même ce dont il a vraiment envie et que parfois il faut savoir bousculer les codes pour se "réveiller."Marc la regarde. Sa femme suce, elle suce enfin, mais un autre pas lui. Oh ce n’est pas que Paula ne sache pas le faire mais il aurait probablement aimé que ce soit sa Maryse. Une épouse qui lui fait une démonstration.  —Ça te plait ?—Oui.—Tu veux qu’on échange ?—Oh, oui.—Plus tard. Avant, je veux que tu me promettes de m’obéir, ce soir. —Tout ce que tu veux.—Oh, ne sois pas si pressé. Tu ne sais pas ce dont j’ai envie.—J’accepte tout par avance.—Tu es bien sûr ?—Oui. Je ne sais pas ce qu’elle a en tête. Elle s’est révélée pleine de ressources avec nous. Alors avec lui…. Elle aide Paula à se relever. Elle lui parle à nouveau à l’oreille. Ma femme sourit, et lorsqu’elle me regarde son œil est malicieux.Paula monte sur le canapé. Elle s’appuie sur le dossier. Sa croupe est une invitation. —Elle est à toi. Elle lui tend le tube de lubrifiant. L’invitation est évidente. D’ailleurs, Paula se penche tout en écartant bien les cuisses et se cambrant. Que de chemin parcouru en quelques mois. Mon épouse est revenue à la maison sous condition. Mais elle a su se transformer et se prêter à mes jeux, à tous mes jeux. Et la voici qu’elle s’offre à un autre, tout cela à la demande d’une amie, passant de son mari dominant, à une femme qui vient de l’offrir à un autre homme.Marc regarde autour de lui. Il ne rencontre que des regards bienveillants. Pourtant cela ne doit pas être évident pour lui. Il lui faut chasser toute pudeur, toute retenue pour enduire sa queue de lubrifiant et d’un doigt étrangement délicat en déposer une perle sur l’anus qu’on lui offre. Il se place, toujours en nous regardant, moi en particulier, moi le mari qui va lui laisser sodomiser sa femme.Et puis, comme rassuré, il positionne son dard avec une main, alors que l’autre se place sur la hanche. Il regarde devant lui. Il est comme un athlète qui se concentre sur sa future compétition. Voilà, il pousse. Je ne sais s’il est surpris de la facilité avec laquelle il envahit le cul de ma femme. La coquine doit apprécier. Elle aussi a beaucoup changé. Personne ne ressort indemne de ces quelques jours passé en trio, a l’origine conçu pour éduquer Maryse, mais qui se sont vite transformés en expériences étonnantes.Voilà, il est bien au fond. Son dard a disparu. Paula, vicieuse bouge un peu pour bien montrer qu’elle apprécie.Il bouge. Encore à moitié rassuré, il est assez délicat. Il voit son épouse se pencher vers lui et lui parler à l’oreille. Je ne sais ce qu’elle lui dit, mais il regarde dans ma direction. L’a- t-elle rassuré ? Pourtant son regard vers moi est plus de surprise. Je ne comprends pas.Mais la réponse est dans ce que fait Maryse, qui sans un mot se saisit du tube de lubrifiant et poussant son mari afin qu’il se penche un peu en avant, en fait couler une noix dans un lieu que…Puis c’est ma queue, toujours tendue, qui en est recouverte.La main sur ma fesse n’a pas besoin de me pousser très fort. Elle veut que je sodomise son mari. Je m’avance. Je pose mes mains sur des fesses poilues, faisant mine de les écarter pour me montrer le chemin.J’attends que Marc proteste. Il ne peut que refuser ce que sa femme lui demande. Je ne sais si comme moi il a déjà joué avec un gode ceinture, mais même si c’est le cas il y a un monde entre un gode et mon braquemard.J’attends mais rien ne vient. Pas un cri ! Pas un geste ! Il reste à demi allongé sur ma femme. La main de Maryse me rappelle à l’ordre. Il est donc dans "l’ordre" des choses que je… Après tout si tout le monde est d’accord, pourquoi pas.La vache il est étroit. Sa corolle ne cède que lorsque je force un peu. Mais il ne se plaint pas, manifestement subjugué par l’attitude de son épouse. La claque sur ma fesse me surprend tellement que d’un coup de rein j’enfile Marc de toute la longueur de mon dard. Il crie. Tout le monde est pétrifié. Même Maryse se demande si elle n’a pas été trop loin.Mais il tourne son visage vers sa femme et d’un pâle sourire la rassure.Alors je bouge. Moi aussi c’est ma première fois. Décidemment à nous quatre nous sommes les rois de la découverte. Je me croyais un connaisseur, mais on ne l’est jamais vraiment.Je bouge. Il est étroit et mon sexe est délicieusement étranglé.Je bouge… Merde un peu trop, je suis ressorti.Mais cet œil sombre qui fixe mon gland me provoque. D’une poussée je l’envahis à nouveau. Ce n’est plus un cri, mais un gémissement.Maryse regarde. Elle semble avoir perdu un peu de sa superbe. Est-elle dépassée par ce qu’elle a déclenché ? A-t-elle des regrets ? Nos regards se croisent. Alors que j’enfile son mari avec maintenant l’assurance que mes vas et viens ne déclenchent pas de douleur, ni de honte, ni de regrets, mais un début de plaisir, je souris à la maitresse des lieux et j’articule sans vraiment le prononcer un "Bravo" qui n’est que le début d’une reconnaissance.Qui aurait pensé que de la rencontre de Justine dans une file d’attente me conduirait ici ?Qui a dit : de "fil en aiguille" ?  FIN
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