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D'une jeune fille à une jeune femme

Chapitre 5

Erotique
Chapitre 5 : Edouard

Je passe tout mon temps libre dans cette vielle librairie de la ville, et quand je dis vieille, je parle de tout : la devanture, l’intérieur, les étagères, les livres et même la vieille dame qui s’occupe de ce bel endroit, elle s’appelle Josette, 68 ans, elle tient cette librairie de son père qui lui, la tenait de son père.Bref, je passe plus de temps assise par terre au milieu de tous ces livres que chez moi. C’est mon havre de paix, l’endroit où je me sens le moins seule, le plus en sécurité, l’atmosphère et la senteur des vieux livres m’apaisent et me réconfortent. J’ai pour habitude de lire au fond de la librairie, entre une vieille armoire et le mur, je me confine dans cet espace et je m’y sens à l’aise.
Vous l’aurez compris, je ne suis pas quelqu’un de très sociable, je fuis les gens, la foule, le bruit, tout m’oppresse et me rend nerveuse. Jean Paul Sartre a dit un jour « J’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. » Je pense et finirai probablement comme Sartre.
**
Aujourd’hui, nous sommes lundi, il pleut, ma météo préférée, je me rends au pas de course à la librairie pour m’y enfermer toute l’après-midi. En entrant, je dépose mon parapluie et Josette m’accueille avec son grand sourire comme à chaque fois :
— Te voilà ! Je savais que par ce temps tu viendrais te confiner ici !— Bonjour Josette, vous savez que ce lieu est ma deuxième maison.— Oh, mais oui je le sais pardi ! Dis-moi, pourrais-tu aider la vieille dame que je suis en me portant ces cartons là-haut, au grenier ?— Bien sûr, Josette, je passerai le balai avant de partir comme toujours.— Tu es un cadeau du ciel ma petite.

Elle m’embrasse sur les deux joues, elle en a fait un rituel et réclame ses bisous à chaque fois, si par malheur j’oublie, j’ai droit à un sermon sur les mauvaises manières et la tendresse des jeunes d’aujourd’hui.
Je m’active donc à porter les cartons aux greniers, pour cela il faut monter quelques escaliers, d’ailleurs ils sont dangereux, ils sont étroits et en pente. Les cartons ne sont pas légers, je vais devoir faire attention, mais je me sens courageuse, alors j’en porte deux en même temps, au moment où je m’avance dans l’escalier, la sonnette de la porte retentit, Josette s’exclame, ravie.
— Oh, mais voilà un nouveau visage ! Bonjour charmant jeune homme.
Je ne me soucie guère de ce personnage, je monte prudemment les escaliers. Le carton posé au-dessus vacille de gauche à droite, mes bras tremblent sous le poids, je me concentre sur le carton du haut en oubliant de regarder où je pose le pied, je trébuche, je tombe des escaliers, ma tête heurte le mur, et les cartons me tombent dessus, Josette hurle de panique.
— Misère ! Il faut appeler les pompiers vite !
Les cartons sont cassés, les livres sont éparpillés par terre, je peine à me relever.
— Non ça va Josette, je vais bien.
L’homme entré plus tôt s’approche de moi.
— Tout va bi...
À peine fini sa phrase qu’un vertige me saisit et m’entraîne par terre, l’homme arrive à me rattraper à temps. Il m’allonge par terre et relève mes jambes, Josette m’apporte un grand verre d’eau, complètement affolée.
— Il faut appeler les pompiers !— Non Josette, je vais bien, c’est seulement un vertige.— Petite sotte ! On ne porte pas deux cartons à la fois avec des bras aussi peu musclés que les tiens ! Voilà ce qui arrive quand on est têtue.
Pendant que Josette me fait une leçon de moral, l’homme s’accroupit.
— Je m’appelle Edouard, enchanté.— Enchantée, je m’appelle Clara, merci de m’avoir rattrapée.— Je t’en prie. Laisse-moi t’aider avec ces cartons, je ne pense pas avoir « des bras peu musclés. »
Il me fait un clin d’œil et aide Josette à ramasser les livres par terre.
Une fois sûre de me sentir mieux, je me relève. Édouard monte les cartons un à un dans le grenier sous les directives d’une Josette conquise par ses bras musclés. Ces cartons sont les nouveautés du mois que Josette présentera en avant-première, je le sais parce qu’elle me dit tout, parfois même je lui donne un coup de main dans la librairie, on a même commencé à parler de contrat de travail, je suis tellement contente.
Edouard est bel homme, 1m85 je dirais, cheveux noir de jais très fins, il porte un polo et un pantalon de costume, il a des yeux bleus, une légère barbe, je dirais qu’il a la trentaine. Je le regarde s’activer à monter les escaliers. C’est la première fois que je le vois ici.
Une fois fini, Josette le remercie vivement.
— Pourquoi étiez-vous venu jeune homme ? demande Josette.— Je suis venu commander un livre.— C’est la première fois que vous venez ? Je ne vous ai jamais vu, demandé-je.— Je viens d’emménager en ville en effet.
Edouard passe commande auprès de Josette tandis que moi je m’avance vers le fond de la librairie, l’endroit où je me pose tout le temps pour lire, c’est un recoin de la librairie entre le mur et une bibliothèque. J’ai toujours aimé les petits espaces, je me sens confinée, en sécurité. Je m’y installe et commence à lire, j’entends la porte s’ouvrir et Edouard s’en va.
**

Nous sommes samedi matin, depuis mercredi, j’ai un hématome à l’arrière de la tête, au coude et sous la cuisse, un rappel de ma mésaventure dans l’escalier, mais mon esprit est aussi occupé, je pense à Edouard, le reverrai-je ? Je suis partie comme une sauvage la dernière fois, sans dire au revoir, c’est bien mon côté insociable qui ressort en présence de gens inconnus.
(Mais là l’inconnu était sexy ! Et il lisait des livres idiots)
Cet après-midi, je me suis proposée pour aider Josette à mettre en vitrine les avant-premières d’un auteur ami avec Josette depuis des années, ses livres sont formidables, j’ai déjà l’avant-première depuis une semaine !J’arrive donc à la librairie, je salue Josette et... Edouard ? ! Mais qu’est-ce qu’il fait ici ? Devant mon regard surpris, il s’avance :
— Bonjour, comment va la tête ?— Bien... merci.— Josette m’a demandé si j’étais libre aujourd’hui, je crois qu’elle ne veut plus que tu t’approches des escaliers.— Je vois, c’est très gentil de votre part !
(Et moi qui me demandais quand le reverrai-je !)
Edouard monte les escaliers et descend les cartons, pendant ce temps je nettoie la vitrine, je lui jette des coups d’œil, il me regarde aussi, une tension s’est installée depuis que je suis arrivée, je ne peux pas l’exprimer, comme si l’air était en suspens.Edouard et moi commençons à installer les livres tandis que Josette est au téléphone. Personne ne parle, c’est vraiment étrange comme sensation, j’en ai la boule au ventre.
Une demi-heure plus tard, Edouard rompt le silence :
— Tu peux venir avec moi dans le grenier ? Je crois avoir oublié les affiches que Josette veut installer.— Oui bien sûr je sais où elles sont.
Nous montons les marches en silence, je sens son regard sur moi. Je cherche les affiches dans les cartons quand soudain je sens une bouche sur mon cou. Edouard, derrière moi, m’embrasse sauvagement le cou, les épaules, les oreilles, je sursaute et plaque mes mains sur ses cuisses.Il me retourne brusquement et écrase sa bouche sur la mienne, je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il dévore ma bouche, passe ses mains sur mon corps et me serre contre lui. Je me laisse faire, il embrasse divinement bien.
Il s’écarte et me dit :
— Je vais paraître pour un sauvage et peut-être même pour un connard, mais j’ai envie de toi, j’ai envie de te prendre contre ces étagères de livres en levrette. J’y pense depuis lundi.
Je suis assez déconcertée par cet aveu, mais un élan de courage me saisit, je le regarde, souris, baisse mon pantalon ainsi que ma culotte. Edouard paraît sous le choc, il me regarde sans bouger. Je me retourne et place mes mains sur l’étagère face à moi. À ce moment-là, je ne pense plus à rien, ni à l’endroit où nous sommes, ni à Josette qui est en bas.
J’entends des pas se rapprocher, une braguette, un emballage de préservatif qu’on ouvre. Edouard vient placer ses mains sur mes hanches, je sens sa queue se diriger vers mon entrée. Il y est.
— Pardon pour ce que je vais faire. Je suis un connard sans manière.
(Hein ?)
Il s’enfonce d’un coup sec, sa queue écarte mon intérieur, la brûlure se mélange au plaisir. Je viens mordre mon bras afin de taire mes gémissements. Edouard ne perd pas de temps, ses coups de reins sont brutaux, rapides, il ne me ménage pas. Je crispe mes mains afin d’avoir de bons appuis et me cambre pour lui donner meilleur accès.Il gémit :
— Oh ouais putain...
Je n’ai aucune honte à penser que c’est tellement bon, tellement bon de se faire baiser par un inconnu dans le grenier d’une librairie, tellement bon de se faire baiser sauvagement, j’aime ça.
Edouard n’arrête pas ses assauts, il garde le rythme, lui non plus ne pense pas au bruit que nous sommes en train de faire et ça m’est égal. Il agrippe mes hanches à m’en faire mal.
— Putain de gros cul que tu as. J’aime ça putain.
Et moi j’aime ce qu’il est en train de me dire, je me contente de me cambrer un peu plus pour lui signifier que moi aussi j’aime ça.Les coups de reins me font bouger les bras, les mains, les livres qui se trouvent sur l’étagère finissent par terre ainsi que les affiches que j’étais en train de chercher.Edouard pousse un râle de plaisir, donne encore quelques coups de reins secs et jouit.
— Ah putain...
Il se retire, enlève son préservatif. Il se baisse et écrase sa bouche sur mon entrejambe. Je sursaute de plaisir et plaque ma main sur ma bouche. Il vient aspirer avidement mon clitoris et sa langue vient langoureusement me lécher. J’écarte les jambes pour lui donner meilleur accès et me laisse faire, c’est tellement bon. Il continue son assaut jusqu’à ce que mon corps se crispe et se mette à trembler, je jouis.Il se relève pendant que moi je reprends mes esprits, il s’approche de moi et plaque son front contre le mien, nos respirations se mélangent. Il me dit dans un murmure :
— Je n’ai jamais ressenti autant de plaisir. Entre toi et moi, il y a vraiment quelque chose, je t’en prie, laisse-moi t’inviter à dîner.
Je le regarde, je souris et accepte avec grand plaisir son invitation. Je saisis les affiches, prends une grande inspiration et... Josette s’écrie :
— Mais où êtes-vous ? Je n’y arriverai pas toute seule !
Édouard et moi pouffons de rire et descendons les marches le plus naturellement possible.
— On est là Josette, on cherchait les affiches !
Nous regagnons la vitrine et recommençons à nous jeter des coups d’œil tout en souriant comme des imbéciles...
À suivre...
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