Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 36 J'aime
  • 0 Commentaire

Une journée comme les autres ?

Chapitre 2

Erotique
Il faudra que je reprenne deux ou trois figures de ma présentation, et que je rectifie le texte. Il faudra aussi que je... Cette guêpière me serre un peu, mon col aussi. Je me sens engoncée. Quelle mouche m’a piquée ! Le train a beau ne pas être très bondé à cette heure matinale, j’ai l’impression que les regards s’arrêtent sur moi, et ça ajoute à mon malaise. Je vérifie machinalement du bout des doigts que mon noeud de cravate est bien ajusté. Quel réflexe, c’est ridicule ! Me voilà en route pour le bureau, apprêtée comme si j’allais m’offrir à mon cher et tendre. Il aime tant me voir si sérieuse, dissimulant sous mon impeccable tenue de femme d’affaire mes dessous taquins et mes intentions cochonnes. La cravate, ce n’est pas vraiment mon truc... Mais il y a son fantasme de l’uniforme. Et après tout, c’est de l’exciter qui m’excite le plus... Le body en latex que j’ai commandé la semaine dernière sur internet, voilà quelque chose qui m’émoustille. Excessivement moulant, il laisse les seins libres tout en les enserrant, les maintenant bien ronds, fermes et gonflés. Il ira parfaitement avec mes petites pinces à téton métalliques que j’adore. Quand il va découvrir ça sous mon chemisier...
Ca y est, je viens de jouir... C’est du propre. Mon coeur bat à tout rompre. Mes yeux balayent nerveusement le wagon. L’homme qui est debout, là, il me dévisage, non ? C’est pourtant commun, une femme en tailleur dans un train qui va à la Défense ! Et pourtant, je me sens aussi mal à l’aise que si j’étais toute nue au milieu d’une foule de bien pensants outrés. Il m’agace avec ses fantasmes ! Je reprends mon calepin et les notes que j’avais commencé à rédiger. Donc il faut que je pense à leur parler de... Je souris. Il dit que je suis à croquer quand je prend cette posture : assise, bien droite, studieuse, les yeux baissés sur mon cahier. Puis il enfonce son sexe dans ma bouche, et je fais mine de rester concentrée. J’apprécie cette petite mise en scène, d’une part parce qu’elle a visiblement un fort impact sur sa raideur, et surtout parce que je suis une inconditionnelle de la fellation. Je suis une gourmande, j’avoue. Sa cuisse nue se presse contre ma veste, mes vêtements se froissent légèrement au rythme de ses allers et venues. J’essaye de garder une contenance, une prestance d’assistante bien digne. Mais papier et stylo finissent par tomber, abandonnés sur le parquet, alors que tout mon être se voue à ce long et gros morceau de bonheur que ma bouche engloutit.
Je viens encore de jouir... Ce n’est pas comme ça que je vais avancer dans mon travail. Je soupire, et je m’y remets. Je relève les yeux l’espace d’un instant, histoire de savoir où nous sommes. Plus que quelques minutes. Le jeune homme qui me fait face m’offre un sourire aussi chaleureux que fugitif. Je le lui rend, et je me sens redevenir toute légère. Mon smartphone vibre. Il vient de m’envoyer un SMS : "je t’aime". Je souris maintenant à mon téléphone. Il pense à moi. A moi et à la tenue dans laquelle je suis partie ce matin. Son imaginaire doit fonctionner à plein régime. Allez savoir dans quelles situations romantiques, coquines ou carrément salaces il ne peut s’empêcher de rêver me voir en ce moment. Les regards viennent de se tourner vers moi, pour de bon cette fois, car je n’ai pas pu réprimer un petit rire en remettant l’appareil dans ma poche... Si ses fantasmes me poursuivent, j’ai quand même le sentiment de le mener par le bout du nez.
Le travail m’attend. Je mets le pied sur le quai, gonflée à bloc, prête à prendre ma réunion à bras le corps. Telle une barque malmenée par une mer déchaînée, je me sens toute retournée par les vagues de gêne et de plaisir qui viennent de se succéder en moi. Et tout aussi trempée...
Diffuse en direct !
Regarder son live