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Une mère pas comme les autres...

Chapitre 29

Paris...et ses folies !

Inceste
En m’éveillant, le lendemain matin, une nouvelle semaine débutait.

Mon réveil matin m’arracha une plainte sonore. Il me semblait que je venais de m’endormir. Mais il était bel et bien sept heures trente.

Je me rendis compte, à cet instant, qu’Anaïs dormait de l’autre côté de mon grand lit et que mon boucan matinal ne l’avait pas sortie des bras de Morphée. Il faut avouer qu’elle avait pris cher hier soir. Ce qui me donna un sourire rempli d’amour tout en la regardant respirer calmement. Elle dormait paisiblement d’un sommeil visiblement réparateur. Je fis donc moins de bruit possible en me dirigeant vers ma salle de bain.

Je descendis au rez-de-chaussée après une douche rapide, vêtu d’un pantalon de toile blanc et d’une chemise en lin bleu ciel dont les manches étaient retroussées sur mes avant-bras. Mes pieds étaient nus, comme je le fais volontiers lorsque je le peux.

En entrant dans la cuisine, je remarquais mon téléphone portable qui clignotait. Preuve de la réception d’un message.

En fait, il y en avait deux.

Le premier émanait de Maman. Elle m’informait, qu’avec Manon, elles étaient parties de bon matin afin de préparer la rencontre professionnelle importante dont elle m’avait fait part durant le weekend.  Ce qui expliquait à présent le silence de la maison alors que trois femmes y avaient passé la nuit.

Le second provenait de mon patron. Il me priait, forme polie pour dire qu’il m’ordonnait, de lui téléphoner dès la réception du message.

Alexandre !


Mon patron et mon ami !

Il me semblait qu’il s’était écoulé une éternité depuis qu’il m’avait ordonné manu militari de quitter sa société et de rentrer chez moi afin de reprendre mes esprits et de « régler mes problèmes familiaux pour revenir concentrer à cent pour cent sur mes tâches, non mais, espèce de galopin ! ». Je souris en le revoyant me congédier tandis que je lançais un rappel vers son numéro personnel.

     - Enfin !

Ce fut par ce mot et un soupir de soulagement qu’il accueillit mon appel.

     - Salut ! Moi aussi, je suis heureux de t’entendre ! Dis-je en riant.

     - Ne rit pas, mon vieux ! On a un méga problème qui nous tombe sur le coin de la tronche.

À entendre son ton, je compris immédiatement que c’était sérieux. Je m’abstins de toute plaisanterie douteuse pour redevenir professionnel.

     - Dis-moi !

    - Je suis désolé, Philippe, je sais que tu as des soucis et que je t’ai donné le temps de les régler ! Mais il faut que tu ramènes tes miches à la boîte illico presto. J’ai besoin de toi ! Je ne vais pas m’en sortir seul !

     - Raconte !

     - Tu sais, le nouveau système sur lequel tu bosses discrètement avec ton équipe depuis six mois ?

     - Oui ? Dis-je soudain inquiet, voyant très bien de quel monstre informatique il me parlait. Je sentis soudain un frisson de peur me parcourir à l’annonce qu’il allait me faire.

     - Le client veut une démonstration pour la fin de la semaine ! 

     - HEIN ?

Je venais de hurler !

J’imaginais mon pote reculer son oreille du combiné. C’était pire que tout ce que je venais d’imaginer. 

    - Arrête de crier ! J’ai déjà assez mal au crâne avec toutes ces conneries. Tu as bien entendu ! Tu comprends pourquoi je dois te demander de revenir aujourd’hui. Tu es le seul qui peut nous sortir de cette merde.

     - Putain !

Ce fut le seul mot qui me vint à cet instant. 

     - Comme tu dis ! Alors prends un café et ramène-toi. Tout le monde t’attend !

     - Je serai là dans vingt minutes.

     - Prends-en trente. Je n’ai pas envie que tu te retrouves dans un platane pour avoir dépassé la limite autorisée. Surtout cette semaine ! Crut-il bon d’ajouter, sarcastique.

     - Cela signifie que les autres semaines, tu t’en fous ? Dis-je en riant. Je peux me prendre un ou plusieurs platanes ?

     - Ouais ! J’aurai plus à subir ta tronche de cake, que je paie une fortune d’ailleurs, à rester se faire dorloter à la maison. Je fais des économies et je suis débarrassé de toi ! Tout bénéf’.

     - Salaud ! Dis-je encore en riant.

     - Sérieux, vieux ! fais gaffe sur la route. Ce n’est pas le moment de se faire expédier à l’hôpital. J’ai besoin de toi. On va le faire !

     - Je veux, mon n’veu !

Je souris en raccrochant.

Puis je me rendis compte que cela bouleversait tous les plans que j’avais échafaudé durant la nuit.

Je poussais un soupir résigné, me servit un café et je remontais voir Anaïs pour lui annoncer que tout n’allait pas se dérouler comme prévu.

En ouvrant la porte de ma chambre, je constatais qu’elle s’était levée. J’entendais le bruit de la douche. Je passais la tête et je la vis.

Elle avait les yeux fermés et les mains contre la paroi vitrée. Elle me faisait face, laissant l’eau dévalé son corps merveilleux. De fines gouttes d’eau s’accrochaient avec désespoir à ses tétons avant que la gravité de les emporte s’écraser sur le carrelage. Elle semblait tout simplement revenir à la vie après cette débauche de sexe durant le weekend.

Je la laissais terminer sans me manifester en me dirigeant vers mon armoire. Je passais alors un costume anthracite sur une chemise noire et je nouais mes chaussures de la même couleur. Je terminais en nouant ma cravate.

Je retournais bosser en endossant mon armure de chef de projet et de responsable de la plus grosse équipe de la boîte. 

C’était la fin de la parenthèse enchantée.

     - Oh ! S’exclama Anaïs en me voyant lorsqu’elle revint dans ma chambre.

     - Coucou ma puce !

     - Tu t’en vas ?

     - Oui ! une urgence terriblement urgente et urgentissime au boulot.

     - C’est moi qui traite les urgences, d’habitudes ! Rit-elle, souvenirs de ses nombreuses gardes de nuit à l’hôpital.

     - C’est vrai ! Mais j’en ai une aussi là. Et une sérieuse de chez sérieuse. 

     - J’espérais que nous passerions la matinée ensemble.

    - Moi aussi, ma chérie. Mais Alex vient de m’appeler et c’est le bordel ! Un gros client réclame de voir son produit et nous sommes loin d’avoir terminés. Je ne sais pas bien comment nous allons nous en sortir, cette fois. Je pense, hélas, que je vais devoir faire un sacré paquet d’heures supplémentaires cette semaine.

     - C’est si urgent ?

    - Ce projet coulera la boîte ou la fera entrer dans la cour des grands ! C’est aussi simple que cela. Je n’ai pas vraiment le choix. Je bosse sur ce dossier depuis mon engagement. Et crois-moi que ce n’est pas rien. Mais je ne peux pas t’en dire plus, nous avons signé une clause stricte de confidentialité, même si cela ne te parlera probablement pas. Tout ce que je peux te dire, c’est que c’est lié à l’IA. 

    - L’intelligence Artificielle ?

    - C’est cela ! Et crois-moi si je te dis que nous sommes loin de maîtriser tous les rouages de ce truc. C’est juste dingue ! Mais hyper exaltant. 

    - Alors fonce ! Me dit-elle en m’embrassant langoureusement. Va faire joujou avec les robots ! 

Je lui souris avec indulgence pour sa parfaite ignorance du sujet. Des robots ? Elle regardait trop les films de science-fiction. 

Elle ne me laissa pas cogiter plus avant sur le besoin de la mettre au courant. 

Sa langue se faufila dans ma bouche et caressa doucement la mienne. J’étais à nouveau au paradis.

Elle se retira avec un sourire en me faisant un petit signe de la main et en se reculant, me donnant sa permission inutile pour mon départ.

Sans me retourner, je quittais la pièce et sortit de la maison.

Je fis le trajet en quelques minutes et, après avoir salué mon équipe heureuse de mon arrivée, je m’enfermais dans le bureau avec mon patron.

Nous avions du pain sur la planche !

La semaine passa comme un souffle. Je ne rentrais chez moi qu’épisodiquement. Je dormais, la plupart du temps sur le canapé dans mon bureau, ne prenant que quelques heures de sommeil avant de repartir à l’assaut de ce colosse de codes informatiques que mon patron m’avait refilé.

Je dois avouer que la tâche me semblait impossible. Mais je ne voulais pas tempérer l’enthousiasme et l’énergie de l’équipe, ni celle, visiblement inépuisable, de mon boss.

Puis, au fil des heures et des jours ainsi que des nuits, une solution semblait apparaître. Je la voyais doucement apparaître à l’horizon. Ma propre volonté d’aboutir refit surface et je repartis de plus belle à l’assaut, ne prenant que le repos nécessaire et, de temps en temps, une douche et des vêtements frais que je passais prendre en coup de vent à la maison.

Je reçus plusieurs messages d’Anaïs ou de Sylvie durant cette semaine de folie, mais je n’eus jamais le temps de me pencher sur leurs contenus. Pas par manque d’envie, mais surtout pour éviter de repenser à notre week-end et, par la même occasion, perdre une partie de ma concentration. Je ne pouvais pas me permettre la moindre faiblesse mentale. J’étais responsable d’un bon nombre d’employés et, par ricochet, de leur bien-être financier. Beaucoup avaient une famille et leur salaire était la pierre angulaire de leur vie privée. Il n’était pas question que je foire cela en pensant à la bagatelle plutôt que de prendre et d’assumer pleinement les responsabilités pour lesquelles j’étais payé.

Ce fut jeudi, en fin de soirée ou en début de journée, je ne sais plus car j’avais un peu perdu la notion du temps, qu’Alexandre, mon patron, se rua dans mon bureau comme un vent de tempête. Il fracassa presque la porte en l’ouvrant à la volée, me faisant sursauter.

Malgré les parois en verre de mon bureau, j’étais tellement concentré que je ne l’avais pas vu courir le long du couloir d’accès.

J’étais penché sur l’un de mes ordinateurs, cherchant la faille dans le réseau inouï qu’est celui d’une IA que je venais de perfectionner en quelques jours, lorsqu’il se précipita sur moi et me détacha du sol en m’empoignant de ses bras musclés.

— Putain ! Philippe ! Tout fonctionne !

— Hein ? Lui demandé-je sans comprendre ce qu’il disait.

— Tout fonctionne ! Ton programme répond à merveille aux sollicitations les plus dingues. Putain mec, tu es un génie !

— Tu te fous de moi ?

— Je n’ai pas le cœur à rigoler avec un budget de plus d’un milliard d’euros !

C’est de cette façon que je compris que notre travail avait payé. Il restait encore quelques aménagements mineurs à résoudre, quelques bugs et quelques failles dans le système. Mais, en gros, le programme de surveillance et d’analyse informatique basé sur l’Intelligence Artificielle demandé par notre client ne répondait pas trop mal.

Cela suffirait pour une première démonstration ! Nous avions réussi !

Car personne ne nous demandait de livrer un produit fini demain. Nous aurions tout le temps pour peaufiner les derniers détails avant la livraison finale qui ne devait avoir lieu, selon le contrat en vigueur, que dans plusieurs mois.

Je tombais littéralement sur mon fauteuil, les yeux hagards et le sourire au lèvre mais épuisé de fatigue. Toute la pression et le stress de la semaine écoulée venaient de me tomber dessus.

Mes collaborateurs, s’inquiétant probablement pour ma vie en ayant aperçu notre patron se ruer sur moi, venaient d’entendre la conclusion d’Alexandre par la porte restée ouverte.

Ce furent des cris d’allégresses qui résonnèrent dans la partie de la boîte qui nous était entièrement dédiée.

Je me rendis compte à cet instant des sacrifices que j’avais demandé à tous ces gens. Aucun n’avait fait faux bonds, sacrifiant une vie de famille ou une petite amie, un copain ou une soirée entre potes dans le but de faire grandir notre entreprise.

Nous avions travaillé comme des fous.

Je souris à cette idée en imaginant parfaitement les heures supplémentaires que j’allais facturer à Alexandre pour tous ces gens. Il allait en attraper un infarctus. Mais le contrat qu’il allait pouvoir finaliser lui redonnerait du baume au cœur.

En patron avisé et parfaitement des efforts consentis par ses employés, il congédia tous le monde, insistant sur une bonne nuit de sommeil afin que tous soient présents, en forme, le lendemain pour la présentation au client.

— Et je ne veux voir personne dans la société avant midi ! Est-ce clair ? Repos, repos, repos! Pour tout le monde. Demain, nous mettrons ensemble la cerise sur le gâteau. Merci pour votre travail. Vous avez été extraordinaires. La fierté qui m’anime d’être votre patron n’a pas d’égal. 

Je me levais en souriant à nouveau. Rien ne vaut un bon discours sur la valeur des gens et le sens de l’équipe pour les motiver et créer l’émulation.

C’est en rentrant à la maison que je pris conscience des messages que j’avais reçu. On aurait dit que je venais de me reconnecter à la réalité.

Tous émanaient de Sylvie et d’Anaïs. D’abord curieux, puis inquiets pour finir totalement hystériques.

Je rappelais ma mère en premier, afin de la réconforter.

— PUTAIN PHILIPPE ! NOUS SOMMES JEUDI SOIR ! JE T’AI LAISSÉ UNE TONNE DE MESSAGES !

— Bonsoir Maman ! Je suis désolé mais nous avons bossé comme des dingues et je n’ai pas eu une minute à moi. Je prends seulement connaissance de tous mes messages depuis lundi.

— Pardonnes-moi, mon chéri ! J’étais inquiète. J’ai bien vu que tu n’es pas rentré à la maison. Où étais-tu ? Dit-elle en se radoucissant immédiatement en entendant ma voix éreintée.

— J’ai dormi au boulot quelques heures.

— Au boulot ? Quelques heures ?

— Ouais ! Nous n’avons pas beaucoup fermé l’œil de la semaine, si tu vois ce que je veux dire.

— À ce point ?

— Oui ! Mais tout est en ordre ! Nous y sommes arrivés. Où es-tu ?

— Tu le saurais si tu lisais tes messages ou si tu écoutais ta boîte vocale. Je suis à Paris !

— Paris ? Pourquoi ? C’était prévu ? Demandé-je en regardant le calendrier du planning dans la cuisine avec curiosité.

— J’ai aussi empoché le contrat. Tu sais, nous en avons parlé avec Manon !

— Effectivement ! Bravo Maman ! C’est une excellente nouvelle. Tu es la meilleure.

— C’est ce que je me suis dit ! Dit-elle en riant de bon cœur. Alors j’ai pris un congé de quelques jours et je suis montée à Paris. Avec Manon et Anaïs !

Elle me dit cela comme si de rien n’était ! Des images de luxure, de stupre, un mélange entre ces corps merveilleux s’imposèrent à moi. J’imaginais ces trois femmes ensemble sous une douche gigantesque, jambes ouvertes, seins tendus, mains baladeuses et langues fouillant les intimités respectives de ces dames. Je voyais parfaitement la chatte de Maman ravagée par des doigts, ses lèvres sucées et sa bouche envahie par les baisers enflammés de ses maîtresses. 

Mon sexe se dressa immédiatement à ces visions enchanteresses mais je fis comme si de rien n’était en répondant simplement.

— Pardon ?

— Ne te fâche pas ! J’ai emmené Manon parce qu’elle le mérite. Elle n’a jamais travaillé autant et ce projet est aussi le sien. Je la récompense simplement en lui offrant une virée shopping dans la capitale. Mais elle m’a demandé si Anaïs ne pouvait pas se joindre à nous.

— C’est une bonne idée ! Alors Anaïs est avec vous ?

— Oui ! Elle n’a plus de cours actuellement et elle devait prendre quelques jours de récupération. Comme tu étais occupé, elle s’est dit que cela pouvait être sympa de venir entre filles plutôt que d’attendre seule dans son deux pièces sous les combles par cette chaleur le retour de son fiancé. Elle t’a laissé un nombre incalculable de messages pour te prévenir et savoir si tu étais d’accord. Comme tu ne répondais pas, j’ai pris la responsabilité de l’ emmener avec nous. 

— Trois femmes comme vous à l’assaut de Paris ? Je plains les Parisiens ! Dis-je en riant.

— Détrompe-toi ! Nous sommes sages comme des images. Visites, restaurants et terrasses. Point ! Nous rentrerons dimanche dans la soirée.

— Mwouai ! J’ai un doute. Mais ce n’est rien. Bon, Maman ! Tu pourras rassurer Anaïs. Je vais prendre une douche et solder mon compte en sommeil. Je ne tiens plus debout ! Profitez bien de votre séjour. Dis-je en baillant.

— D’accord chéri ! Bonne nuit.

Ma douche ne dura qu’un instant et je m’endormis en posant la tête sur mon oreiller.

Mon réveil me tira des limbes juste avant onze heures.

J’étais, bizarrement, parfaitement reposé et d’attaque pour le dernier round.

La présentation se passa à merveille et le client n’en revenait pas que nous ayons réalisé cette prouesse en si peu de temps. Il signa le contrat sans discuter sur le prix, confiant en notre capacité à résoudre rapidement les derniers obstacles.

Alexandre, que j’épaulais comme responsable du projet, ne cessa de vanter mes qualités au point qu’il comprit, un peu tard, qu’il donnait à son client une raison de payer moins cher. Me débaucher.

Il me fit comprendre rapidement que je devais me faire oublier pour le reste de la journée et disparaître. Il me congédia en me donnant mon après-midi. J’adore ce mec ! Néanmoins, cet événement m’incita à réfléchir à mon avenir. Je venais de réaliser, certes avec l’aide d’une équipe performante, un travail titanesque et je l’avais mené à bien. Je compris, alors que je conduisais en direction de la maison, que j’avais passé un palier. J’étais plus sûr de moi grâce à cette performance. Et j’avais bien l’intention d’en profiter longuement. 

C’est donc heureux et ravi que je rentrais chez moi. Une autre idée, que j’avais eu durant le trajet, me trottait dans la tête.

Je la mis en action dans la minute en m’achetant un billet de TGV pour la capitale. Je rejoignais Maman et les filles. J’avais l’intention de mettre à profit ce séjour pour leur offrir le cadeau parfait, selon mes critères, afin de me faire pardonner définitivement ma grossièreté et ainsi montrer mon repenti tout en reprenant le rôle qui était le mien auprès de Sylvie et d’Anaïs avant le dernier weekend. Je devais reprendre la main et récupérer ce titre qui, finalement, ma plaisait plutôt bien. Celui de "Maître" ! Car si j’étais capable de réaliser des prodiges, je me sentais, à présent, capable de gérer ces trois femmes démoniaques. 

Certes, la trahison et la tromperie avaient été difficiles à avaler. Mais j’avais reçu une part de rédemption. Anaïs et Sylvie étaient rentrées dans le rang. Il était certain qu’à présent, il ne restait plus de zone d’ombre entre elles et moi. Manon n’était pas un problème non plus, car je ne ressentais rien pour elle si ce n’est un sentiment d’amitié et de respect pour sa vivacité intellectuelle ainsi que son tempérament bien trempé. 

Cela étant dit, j’avais besoin de plus. Le sexe était merveilleux, mais ce n’était que du sexe. Il me fallait enclencher la seconde et assouvir ce désir de domination qui m’animait. 

J’estimais qu’il était enfin temps que je reprenne les rênes et que je dirige à nouveau ce petit monde. Pas comme la dernière fois où, finalement, je ne faisais que m’adapter aux circonstances décidées par Maman. 

Non !

Cette fois, j’allais décider des événements et les amener toutes les deux là où je le désirais. Et si Manon s’accrochait en remorque, tant pis pour elle ! Elle ferait partie du menu !

Mon succès récent ne me montait pas à la tête. Pas du tout ! Ne croyez pas cela. Il n’a été que le déclencheur d’un sentiment vague qui dormait en moi depuis longtemps et qui explosa suite à cette semaine infernale. 

J’avais mené mon équipe d’une main de fer dans un gant de velours et le résultat avait été au rendez-vous. C’était nouveau pour moi. Car j’avais toujours fonctionné par le dialogue et la démocratie. Pas cette fois. J’avais enfilé mon costume de patron, un brin dictatorial, et tout avait roulé comme sur des roulettes. 

Cynthia, la première personne que j’avais engagé pour ce boulot, m’avait dit, dans la confidence, qu’elle ne me reconnaissait pas mais que cela m’allait très bien. Elle avait dit cela en l’argumentant par un clin d’oeil complice. Elle pouvait se le permettre puisqu’elle était celle qui était avec moi depuis le plus longtemps dans l’équipe. 

Ainsi, mon caractère s’était affirmé dans l’adversité et il avait éclaté aux yeux du monde.

Plus rien ne me ferait, dorénavant, revenir en arrière car j’avais compris le pouvoir de la persuasion et celui de la prise de décision pour les autres. Pour Anaïs, Sylvie et dans une moindre mesure Manon, cela signifiait que si le pardon par le sexe était de l’histoire ancienne, rien n’avait été fait sur le plan mental et moral. Je n’avais pas encore obtenu la réparation symbolique des déchirures intellectuelles que j’avais subi de leurs parts. L’homme pense d’abord avec sa queue. Il était temps que mon intelligence et la raison reprennent le dessus sur ces femmes qui avaient pensé, de façon assez stupide, pouvoir m’amadouer avec une débauche de sexe et de plaisirs. 

Ainsi, c’est avec une foi inébranlable dans l’avenir que je bouclais une petite valise pour le week-end qui s’annonçait et que je pris la direction de la gare.

Quelques heures plus tard, peaufinant mon plan durant le trajet, je débarquais sur le quai, à Paris. Je téléphonais alors à Maman.

— Coucou Maman, tu vas bien ?

— Parfaitement, mon chéri ! Nous nous amusons comme des folles.

— Que faites-vous ?

— Nous sommes en train de boire des mojitos en terrasse et nous aguichons les hommes et les femmes qui passent. Si tu voyais la tête de certains, tu éclaterais de rire.

— Incorrigibles ! Dis-je très sérieusement. 

— Où es-tu, j’entends du bruit derrière toi ?

— Je suis à Paris ! Je descends du TGV !

— Noooon ! Tu es venu ? C’est pour nous, au moins. Tu n’es pas là pour le boulot ! C’était plus une affirmation qu’une question. Je ne démentis pas, il n’y avais aucun intérêt à les faire mariner à cet instant. 

— Et oui ! Tu me manquais, ainsi qu’Anaïs ! Alors je me suis dit que j’allais venir à vous. Du moins, si cela ne contrarie pas vos plans ? 

Je me rendis compte un peu trop tard de ma bêtise. Elles n’avaient peut-être plus l’intention de me solliciter dans ce rôle que j’affectionnais et auquel j’aspirais avec une volonté farouche. Je devais donc reprendre le dessus. Ce n’était pas en demandant son avis que cela allait fonctionner. Pour cette fois, il était trop tard mais je ne comptais plus me laisser avoir à l’avenir.

Mais la réponse de Maman me rassura.

— Anaïs a compris et elle est aux anges. Moi aussi d’ailleurs ! Tu m’as manqué cette semaine ! Dit-elle plus bas. 

— Super ! Où êtes-vous descendues ? Dis-je en ignorant superbement sa dernière remarque.

— Nous sommes à l’Hôtel du Louvre, Rue de Rivoli.

— Ah oui ! Quand même !

— Tu veux que je t’offre la chambre ? Dit-elle, espiègle et joueuse, me rappelant ainsi ma place de fils à sa maman. 

— Pas question ! Je suis venu de mon plein gré, c’est moi qui paie. Et puis, je n’ai pas pris de vacances depuis un moment. Je peux bien me faire plaisir. Je te rappelle que je gagne déjà pas mal ma vie, même si Alex me paie moins que d’autres grosses boîtes. Mais ce n’est pas le sujet. Je te remercie pour ta proposition, mais je vais m’offrir un séjour à Paris, comme un grand garçon ! 

— Ahahah… ! Monsieur à sa fierté !

— Non ! Un Maître ne demande pas la charité mais fait tout pour satisfaire ses conquêtes ! Ce que tu es, je te rappelle, depuis que tu me l’as pratiquement imposé. Alors retiens-le bien. Cela dit, comme en plus je m’impose dans votre trio, je ne vais pas te faire débourser de l’argent. Ne te tracasse pas, ce n’est pas une question de moyen. Je m’y rends et je vous rejoins. D’accord ?

— On fait comme cela ! À tout à l’heure ? Me dit-elle avec un petit quelque chose dans la voix que je ne sus identifier. Crainte ? Colère ? Amusement ? Plaisir ? 

— Je t’embrasse, Maman ! Dis-je en passant la pommade sur notre dialogue un peu sec à mon goût.

Le métro m’amena rapidement à ma destination et en me rendant au comptoir d’accueil, je pus obtenir une chambre proche de celle des filles. Car, bien évidemment, elles occupaient la même suite, comme me le renseigna le préposé lorsque j’en fis la demande.

Chipies !

Je pris une douche rapide et je me changeais. Je préparais mes vêtements en vue de la soirée que je prévoyais. Un costume gris, une chemise et une cravate. Je plaçais le tout sur des cintres, dans un placard. Je voulais être à mon avantage.

Je me rendis ensuite auprès du concierge de l’Hôtel, car j’allais avoir besoin de ses services avisés.

Il obtint, à grand renfort de coups de fils et d’arguments divers, une table pour quatre personnes dans l’un des restaurants gastronomiques de la capitale. C’était là, les prémices de ma stratégie de pardon. Qui oserait refuser une telle invitation ? 

Ensuite, il me fournit les adresses dont j’avais besoin pour le lendemain et s’assura de l’ouverture de ces enseignes prestigieuses ainsi que de celle de la boîte où je comptais emmener mes conquêtes. Tout allait pour le mieux.

— Maman ?

— Ah ! Enfin ! Les filles et moi commencions à nous inquiéter ! Répondit ma mère en décrochant son portable dès la première sonnerie.

— Vous avez prévu quelque chose, ce soir ? Dis-je sans relever sa remarque un peu acide.

— Nous voulions aller dans un petit restaurant du Quartier Latin ! Pourquoi ?

— Je vous suggère, simplement, de revenir à l’hôtel afin de vous faire belles. Je vous emmène dîner !

— Tu nous sors ? Dit-elle étonnée.

— Ahahah….Exactement ! Mais je te préviens que ce n’est pas pour nous rendre dans un fast-food ou une pizzeria !

— Je vois ! Monsieur veut épater la galerie !

— Parfaitement ! Et je ne te demande pas ton avis ! Tu y vois une objection ?

— Je demande aux filles ! …

Maman mit sa main sur le téléphone et j’entendis alors quelques sons indéfinissables. Puis, elle reprit la conversation

— Elles sont d’accord ! Nous revenons. Nous devons être prêtes pour quelle heure ?

— Vingt heures tapantes ! J’ai réservé pour vingt heures trente.

— C’est d’accord ! On se retrouve dans le hall de l’hôtel ?

— On fait comme cela ! Dis-je en raccrochant.

Je regardais ma montre, il était dix-sept heures trente-cinq. Cela devrait aller !

Je sortis me promener et je déambulais dans les rues de Paris. 

Je redécouvrais la ville. 

Je passais dans la cour Carrée du Louvre, je passais à droite de la Pyramide pour me diriger vers les Tuileries. Ces jardins ont toujours été une source de calme et de sérénité chez moi. Je passais de longs moments à réfléchir à ce que j’avais vécu ces derniers jours et aux décisions que j’avais prises concernant cette soirée et le lendemain. Ne prenais-je pas un risque ? Car je n’étais pas certain de ce que Maman et Anaïs pouvaient réellement vouloir de moi. Mais mon intuition me disait que je visais dans le mille. 

"Non ausi, nihil acquiritur !" Dit le proverbe. "Qui ne tente rien, n’a rien"! Et je ne risquais que de gagner sur tous les tableaux contre une engueulade monumentale et un sale moment à passer. Cela en valait la peine. Et, comme je viens de le dire, j’étais certain de mon coup. Le petit démon de la luxure me murmurait à l’oreille que j’avais compris comment reprendre le dessus !

Je rentrais donc à l’hôtel pour me changer en prévision de la soirée, confiant et serein concernant le déroulement de ce voyage imprévu. Après tout, ne dit-on pas que ce sont les événements impromptus qui laissent souvent le meilleur souvenir en permettant de passer les meilleurs moments de sa vie ?

J’attendis dans le hall, quelques minutes avant le rendez-vous, les trois filles lorsqu’elles apparurent à l’heure exacte.

C’est peu dire qu’elles firent tourner quelques têtes, style Julia Roberts lorsqu’elle descend dans sa robe rouge parée de son collier dans le film Pretty Women. Dingue ! Je ne pensais pas vivre cela un jour avec une femme. Alors avec trois ! 

Maman portai une robe noire fendue, ornée de dentelles sur le décolleté que l’on devinait profond et merveilleux au regard. Anaïs avait mis sa robe bleue azur parfaitement adaptée à sa morphologie parfaite et Manon portait un pantalon crème sur un top en soie rouge. Elles étaient toutes les trois sur des escarpins, un peu moins haut pour Anaïs qui n’avait pas l’habitude de ces échasses si merveilleuses pour les fantasmes masculins et si délicats à porter pour ces dames.

J’en bavais d’envie ! Elles étaient sublimes.

Maman me prit dans ses bras et Anaïs m’embrassa tendrement.

— Tu m’as manqué mon amour !

— Toi aussi, ma chérie ! Mais j’ai eu une semaine de fou.

— Où nous emmènes-tu ? Demanda une Manon curieuse.

— Bonjour Manon ! Je suis content de te revoir. Tu vas bien ?Dis-je avec calme, sans relever son insolence habituelle qui me fit sourire.

— Très bien ! Merci ! Aloooooors ? Trépigna-t-elle.

— Manon est d’une curiosité insatiable. Elle n’a pas arrêté de me poser des questions, persuadée que je connais tes plans ! Dis Maman.

— Manon ?

Dis-je en laissant un blanc théâtral comme si j’étais sur le point de lui donner la réponse qu’elle attendait. Puis reprenant

— La taxi nous attend !

— Aaaargh ! Ce traître ne va rien dire ! Gémit-elle en souriant.

— Surprise !

J’adorais voir sa tête se décomposer lorsque je prenais l’avantage sur elle. Mais ce n’était rien à côté de leurs têtes lorsque le taxi nous déposa en face de la devanture du Pré Catelan !

— Tu as obtenu une table dans cet endroit ? Me demanda une mère ahurie.

— J’ai été aidé par le concierge de l’hôtel. Tu te rends bien compte que dans le cas contraire, cela n’aurait pas été possible. Il a téléphoné à plusieurs restaurants gastronomiques mais ils étaient complets. Heureusement, une table s’est libérée dans celui-ci et il a pu me l’obtenir. Ne me demande pas comment, je n’en ai pas la moindre idée. Mais le billet que je lui ai glissé y est probablement pour beaucoup ! Dis-je en riant.

La soirée se passa le plus agréablement du monde. Ce repas fit date dans ma mémoire gustative. Le vin également. Moi qui apprécie particulièrement ce breuvage, j’ai été servi. La discussion tourna sur la semaine que je venais de passer ainsi que sur celle des filles à Paris. Je vécu l’une des soirées les plus mémorables de ma vie, surtout lorsque je fis comprendre aux trois femmes en quoi consistait une IA. Elles en furent éberluées, surtout lorsque je dus admettre, avec un brin de modestie, que j’étais l’architecte de ce système qui nous valait d’entrer dans les concerts des sociétés informatiques avec lesquelles il faut compter. Sans vouloir tirer la couverture à moi, j’insistais néanmoins sur le sens de l’équipe et sur la solidarité qui nous avait animée avec mes collaborateurs, tous plus doués les uns que les autres.

— Oui ! Mais c’est toi qui prenait les décisions et qui a créé ce système de dément ! Dis Manon. 

Ce que je dus finir par avouer, rougissant sous ce regard hypnotique mais tellement attirant. Je me sentais comme Icare se brûlant aux rayons du Soleil !

Nous étions sur le point de rentrer à l’hôtel après en avoir terminé et avoir discuté longuement de nos semaines respectives. Juste avant que Maman ne me remercie pour la soirée et ne se lève, et avant de se diriger vers le taxi que j’avais commandé, je leur annonçais la suite des événements.

— Demain, nous avons tous les quatre un rendez-vous à honorer. J’aimerais que vous soyez prêtes pour onze heures. C’est important !

— Où allons-nous ? Me demanda Anaïs.

— Me faire pardonner ! Dis-je en lui embrassant la paume de la main.

— Tu comptes nous faire languir encore souvent ? Demanda Manon.

— Tant que cela t’agacera, certainement ! Dis-je hilare.

Le taxi nous ramena à l’hôtel et Maman m’invita dans sa chambre.

Ce n’est pas l’envie qui m’en manquait, mais ma semaine de boulot commençait à se rappeler à mon souvenir et je tombais à nouveau de sommeil. Maman le comprit et me congédia, en me prévenant que le lendemain soir, je serai entièrement à elles. Et elle insista sur le "S" en prononçant ce mot. 

Je souris de ce sous-entendu et prenait congé de mes trois Grâces.

Manon s’approcha et m’embrassa tendrement en posant ses lèvres sur les miennes.

— Merci pour cette soirée, Philippe ! Je n’avais jamais mangé dans un tel endroit. Je ne l’oublierai jamais. C’était magique.

— Tout le plaisir était pour moi, Manon ! Je suis heureux d’avoir été celui qui t’a initié à ce plaisir. Tu ne m’oublieras jamais, ainsi !

— C’est déjà le cas ! Tu n’es pas vraiment le type d’homme que l’on oublie. Tu as des défauts, mais tu es surtout bourré de qualités. Merci, Philippe !

Elle se recula et c’est Anaïs qui vint me rejoindre

— Tu veux que je vienne dans ta chambre ?

— Si tu en as envie, ma chérie ! Mais je tombe de sommeil et je n’ai pas l’impression que cela soit ton cas. Alors si tu as envie de continuer la soirée avec tes copines, pas de problème pour moi.

— Tu es certain ?

— C’est ce qui est convenu ! Je t’aime, ma chérie. Passe une bonne soirée. Je veux juste que tu m’en demandes l’autorisation !

— L’autorisation ? De me faire plaisir ?

— C’est cela !

— Tu ne penses pas que tu y vas un peu fort, là ? Je suis libre de...

— Non ! Tu ne l’es plus depuis que tu as accepté cette bague. Donc, j’attends de toi que tu t’amuses et profites de la vie mais à la condition extrême de m’en demander l’autorisation. Suis-je clair ?

J’avais mis toute mon autorité et toute ma persuasion dans ces phrases. La phase "domination" débutait dans ce couloir d’hôtel. Maman et Manon me regardèrent avec une grande stupéfaction que je pus discerner sans le moindre problème sur leurs visages. Mais je m’en moquais. Pour l’instant, c’était Anaïs qui devait craquer. Pas les autres. 

Mes yeux semblaient lancer des éclairs et je suis certain qu’Anaïs sentait ma détermination dans mes paroles. 

Elle m’observa un instant en reculant d’un pas. Je pouvais sentir un peu de crainte mais surtout je pouvais lire du plaisir dans son regard. 

— Mon chéri ! Puis-je passer encore un agréable moment en compagnie de mes copines ? Tu m’as manqué et j’ai besoin de calmer ce feu en moi !

Je me retins d’exploser de joie. Elle avait cédé et se soumettait à ma volonté. Je voyais bien qu’il ne s’agissait pas d’un jeu ou d’une ruse. Elle était entièrement subjuguée par ma prise de position et souhaitait s’y tenir. Je réfléchis un instant, comme si je pesais le pour et le contre avant de dire tendrement en posant ma main sur sa joue, comme pour lui donner l’autorisation de faire un tour de manège supplémentaire

— Je t’en prie ! Tu peux aller jouer avec tes copines et te faire plaisir. Mais je veux un message avant que tu ne t’endormes pour me souhaiter bonne nuit et me raconter ce que vous aurez fait ! D’accord ?

— Oui !

— Oui, qui ?

Elle hésita encore un moment puis dit les mots magiques, comprenant enfin ce que j’attendais d’elle.

— Oui, Maître !

— Bonne fille ! Allez file ! Et amuse-toi bien !

Elles se retirèrent sans un mot, un peu sonnées par la tournure que prenait la fin de soirée et prirent l’ascenseur de gauche tandis que je prenais celui de droite. Je ne pus réprimer un sourire qui devait faire le tour de mon visage lorsque les portes se refermèrent. 

Je l’arborais toujours fièrement lorsque j’entrais dans ma chambre, sachant avec certitude que Sylvie avait compris que c’était également ce que j’attendais d’elle. Quant à Manon, comme je vous l’ai expliqué, je m’en moquais comme de la moquette de l’escalier. Elle suivrait ou je la virerai. Elle ne représentait qu’un passe-temps pour moi. Rien de plus. J’allais lui offrir ce que je comptais offrir aux deux femmes de ma vie. Car j’avais été d’une injustice et plutôt grossier avec cette femme qui ne le méritait absolument pas. Ce serait ma façon de lui faire oublier ce petit travers de ma personnalité. Cette soirée avait été un avant-goût ! Demain serait le grand final ! Et ce qu’elle déciderait par après n’était, à mon sens, pas la priorité qu’étaient Anaïs et Maman.

Je m’écroulais sur mon lit dans un sommeil sans rêve, tant ma fatigue était grande, sans attendre le moins du monde le message que j’avais réclamé. Je coupais même le son de mon téléphone afin qu’il ne me réveille pas. 

Cette nuit allait me profiter pour attaquer en pleine forme la journée de samedi.

Et quelle journée ! 

Elle allait m’emmener bien plus loin que prévu.
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