Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 7 J'aime
  • 1 Commentaire

Une nuit... juste une nuit !

Chapitre 3

Trois petits tours et puis s'en vont...

Erotique
Le malaise ressenti au restaurant se prolonge là sur le parquet où Karine et moi dansons. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais l’impression qu’elle me colle un peu trop là, persistante et insidieuse. Puis il y a sa patte dans mon dos qui me fait tout bizarre. Mince, ne va-t-elle pas s’imaginer des trucs ? Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout dans l’optique de coucher avec une autre femme. Comment mettre un terme à son jeu de séduction qui me dérange ? Je n’ai pas envie non plus de me prendre la tête avec elle. Je suis peut-être aussi dans l’erreur. À trop imaginer des trucs qui ne sont pas, on peut aussi faire battre des montagnes.
Il me faut ruser. D’autant plus vite que sa guibolle entre mes cuisses vient un peu trop me frotter l’entrejambe. Sa seconde patte aussi est moite dans celle que je lui laisse pour me guider. Les deux premiers tours de piste s’achèvent sans que je dégote une idée pour me tirer des griffes de Karine. Ça y est, je crois savoir, je penche mon visage sur son cou, et lui susurre deux ou trois mots.
— J’ai soif ! Si on faisait une petite pause ? Tu pourras guincher un peu avec Sofia… elle est où du reste ?— Là-bas au bar. Regarde-moi ça ! Elle est déjà en train de baratiner un mec… une pressée notre bonne vieille… Tu as raison, allons boire un coup.
Ouf ! Je me sens délivrée. Je ne veux pas lui faire de peine, mais elle n’est pas mon genre. Cette idée me fait presque rire. Et au coin du comptoir, c’est vrai que notre potine discute avec le type qui m’a déshabillé des yeux tout à l’heure. Il a eu droit à mon sourire poli, mais je ne suis pas certaine qu’il ait fait une différence entre un sourire d’appel et une risette de politesse. Nous arrivons près du duo qui boit un pot. J’ai un doute d’un coup sur la nature de la boisson de notre Sam !
— Alors ma belle… tu nous présentes ton « ami » ? Tu es une fieffée cachotière Sofia.— Mais non, qu’est-ce que tu vas imaginer, je ne connais pas ce monsieur, alors garde ton fiel ma petite.
L’échange entre les deux nénettes est assez vif. À moi d’arrondir les angles pour que ça ne dégénère pas. Le type n’est pas non plus dupe et il hausse le ton, pour passer outre le bruit de la musique…
— Je suis un peu paumé ce soir. Mon épouse et moi nous nous sommes une fois de plus disputés et j’ai craqué. — Ah… — Oui… moi, c’est Alain et pardon madame, si je vous ai trop longuement suivi des yeux. Vous avez des airs de ma femme… en plus jeune bien sûr et pour ne rien arranger, je crois que j’ai un peu abusé des bonnes boissons… ici et ailleurs.— En plus Monsieur Alain, puisque c’est comme ça qu’il dit se prénommer est un fan des brunes… pour lui elles ne comptent pas pour des prunes.
Je lis dans les prunelles de notre chauffeur qu’elle semble d’un coup comprendre le mec. Je ne sais pas pourquoi, mais… elle a un sourire qui en dit long sur ce qu’elle imagine et elle se lâche.
— Pas vrai ? C’était pour cela, votre tirade sur les brunes, n’est-ce pas ? Mon amie vous a tapé dans l’œil, non ?— Heu…
Le type est décontenancé par la franchise abrupte de la jolie plante qui boit en sa compagnie. Il ne sait plus que bredouiller des mots inaudibles. Karine et Sofia me lancent des œillades incendiaires elles viennent de comprendre que le gars en pince peut-être pour ma pomme. Et par hasard, sans que je sache le pourquoi du comment, alors que je baisse les yeux en rougissant jusqu’à la racine des cheveux, mes yeux tombent sur la bosse du pantalon du bonhomme. Je ne peux que deviner ce qui tend le tissu d’une manière aussi extravagante. Et l’effet de cette excroissance mâle sur mon cerveau est quasi immédiat.

Merde alors ! Ce type bande et ça me balance une bonne dose d’adrénaline ou d’électricité partout dans le corps. Me voici qui n’arrive plus à songer à autre chose qu’à cette envie dans laquelle je me noie. Et pour parler de noyade, c’est forcément ma culotte qui ramasse le plus. Fine mouche ou émoustillée par ce qui me perturbe, notre amie Sofia en rajoute une bonne couche.
— Eh ben… va donc danser un peu avec notre bon monsieur Alain. Toi qui es en manque de mari… Tu aimes ça danser, je crois, alors ne rate pas une occasion pareille, ma belle.—…
Lui n’en perd pas une miette de cette conversation surréaliste. Il saisit la balle au bond. Et sa grosse paluche vient avec une délicatesse dont on ne la saurait pas capable, s’emparer de mon poignet. Dans un brouillard, me voici entrainée sur la piste de danse et le gaillard me colle comme de la glu. Je dois vite admettre qu’il est bon cavalier. Je ne vais pas refaire le sketch « Bedos-Daumier », il sent très bon. Un parfum agréable à mes narines qui continue l’envoutement initial et je le laisse me guider sans trop réagir. C’est vrai qu’à chacun des mouvements pour me faire tourner, ce qui enfle son flute me frôle.
Ici c’est ma cuisse qui presse la braguette, là dans cette autre posture, c’est mon bas ventre qui se frotte au sien. Et je ne peux que ressentir son envie communicative. À tel point que je mouille comme une folle. Mon Dieu, comme ses mains sont aussi chaudes et puis, il y a sa barbe qui me râpe délicatement la joue. Son souffle qui court dans mon cou, tout concourt à renforcer mon sentiment de mal-être devant un besoin grandissant de caresses. Je rêve ou sa bouche se rapproche de mon oreille ? Les mots qui coulent dans celle-ci, je voudrais ne jamais les entendre.
— Vous… vous êtes belle. J’ai envie de vous, vous le savez !— Je… je suis mariée et une femme sage.— Je le suis aussi, mais mon couple traverse une crise… et si vous saviez comme j’ai besoin de vous.— De moi ? Mais il y a une heure, vous ne saviez même pas que j’existais…— Oui et dans deux, vous et moi serons de nouveau des étrangers… comme si rien n’était arrivé. Vous… tu n’as pas, toi aussi, la sensation que nous pourrions communier quelques minutes…— Mais… je suis venue avec mes amies… et puis, elles vont me prendre pour qui ? Pour quoi ?
Je me rends bien compte que mes paroles ne sont pas vraiment celles d’un refus. Incroyable, mais cet homme exerce un réel attrait sur ma petite personne. Lui ou ce qui bande là contre mon pubis dans un déhanchement dû aux accords d’une musique bien pratique ? Un véritable aimant, ce qui m’attire contre ce qui de plus en plus me file un coup de chaud et… une peur immonde. Mince ! Comment savoir quoi faire, quoi dire ? Je me tais tout en évitant de penser. Mais... c’est mission impossible, il est trop présent, trop vrai, trop vivant. Il ne parle plus, son souffle reste pourtant accroché à ma nuque. Une chair de poule insensée redresse tous les pores de mon épiderme. Il vient de m’embrasser à la naissance de ma chevelure.
Affolantes danses, qui réunissent tous les ingrédients pour aller plus loin. En ai-je le droit ? Fabien ne mérite surement pas que je passe un moment avec cet Alain. Je tremble sur mes quilles et mes pas sont moins bien assurés. Heureusement il est fort et me soutient dans nos rondes infernales. Je suppose que sur le bord de la piste, depuis le bar, les deux louloutes dont la plus vieille m’a jeté dans les bras du loup doivent bien rigoler. Ont-elles aperçu les bisous entreprenants de mon cavalier cavaleur ? Sofia… je te déteste de m’avoir mis en porte à faux avec ma conscience. Dingue ça !
Oui idiot même. Qu’est-ce qu’elle vient faire là-dedans ? Je suis assez grande pour être assez conne pour franchir un pas qui peut me mener vers l’adultère. Je sais, c’est nul, mais la chair est faible. La mienne est plus que cela en cet instant, elle n’est plus qu’une immense dégoulinade et fait fumer mon ciboulot. Je redoute et aspire en même temps à ce que ce type me roule une pelle. Comment est-ce possible ? Une heure avant, il n’existait absolument pas et il prend une importance critique dans mon existence, là, sur le parquet d’un dancing où Sofia a ses entrées. Merde… je dois me ressaisir et vite sous peine de succomber.
Ouais… c’est si bon de fermer les yeux et de sentir cette bite qui se tient au garde à vous. Pour moi ? Pour une femme que le gars a senti vulnérable ? Prête à sacrifier un peu de sa nuit pour s’envoyer en l’air ? Moi qui n’ai connu les jeux amoureux qu’avec mon mari, mon Fabien si loin ce soir. Je dois envoyer balader ce danseur qui me rend folle. Je dois rejoindre le bord de la piste, mes amies et oublier l’incident. Pour cela, je dois lui dire que j’en ai marre de jamboter. Pour l’avertir, je dois bien tourner la tête.
Celle-là est actuellement dans une position qui lui interdit de m’embrasser, parce que si moi j’en ai envie, il n’y a aucune raison pour qu’il n’en soit pas de même pour lui. Je prends mon courage à deux mains. Battre le fer… le reste se dilue dans mon cerveau chaud bouillant et je pivote pour l’avertir que je veux arrêter. Seulement voilà, le zig qui me fait guincher tourne lui aussi le visage vers moi et ce qui devait arriver arrive. Je reçois sa bouche sur mes lèvres, comme une délivrance. Je le sens qui me serre plus fortement contre son torse et alors que sa langue conquiert mon palais, il y a nos deux ventres qui me rappellent qu’ils sont complémentaires.
Inouï ! Comment est-ce possible ? Un incendie qui me fait tortiller les fesses alors que ses bras me tiennent si fortement collée à sa poitrine que j’ai l’impression que sa bite est nue et qu’elle cherche l’entrée de ma chatte. J’ai envie de cela ? Je veux baiser avec ce type ? Un vrai besoin, quelque chose qui ne se commande pas, qui s’impose comme une évidence. Oui… mon sexe réclame violemment une présence solide. Et celle qui si ça continue va faire péter la braguette d’Alain est toute trouvée. Où aller ? Dans les toilettes ? Dans mon caberlot ça me fait me sentir « pute ». Sortir et trouver un petit coin pour baiser ?
Ce serait jouable sans la présence de mes deux chaperons. Mon Dieu ! Pourquoi ai-je accepté cette sortie ? Et puis zut… il embrasse divinement ce loustic. Je ne suis plus rien qu’une femme en rut. Il le sait, l’a compris et prolonge son premier baiser par un second. Tout aussi prenant que son ainé. C’est évidemment moi qui viens à la rencontre de sa bouche, après une pause respiration, pour renouveler la communion de nos langues. Il est ravi, et je me contrefiche d’être aperçue par Sofia et Karine. C’est humain l’envie de faire l’amour. Ça doit bien leur arriver également, non ? J’ai peur, j’ai froid, j’ai chaud, j’ai envie, j’ai plus le choix de toute façon !
Mais dans ce climat surchargé en atomes crochus qui me poussent vers Alain, la petite lueur minuscule de la faute que je risque bien de commettre est là ! Flamme vacillante, soufflée par mes chaleurs et les pelles que nous nous roulons désormais au vu et au su de tous. Du courage, il m’en faut pour enfin revenir à la raison.
— Arrêtez Alain ! Je suis crevée… allons rejoindre mes amies. Elles doivent nous guigner du bord de la piste.— Mais… tu… tu ne veux pas aller plus loin ? Je suis sens dessus dessous, je t’assure.— Pas la peine de me le dire, j’ai senti ! Mais… j’ai un mari et je l’aime.— Parce que tu crois que je ne suis plus amoureux de ma femme ? Une fois, juste un soir, une heure… qui saura, qui nous blâmera ?— Les deux-là qui doivent…
En disant ces mots, je scrute la salle et le bar. Pas de Sofia et encore moins de Karine. Sont-elles sur la piste aussi ? Je n’ai pas eu la sensation de les croiser lors de nos… pérégrinations. Toujours tenue par la main par mon cavalier, je fonce vers le bord du parquet, évitant tant bien que mal les couples qui flirtent. Personne en vue !
— Allons prendre l’air, Alain, j’ai besoin de respirer un peu d’air frais… — Comme tu veux. Dommage, je crois que nous allons passer à côté d’une belle histoire.— Venez…
Vivifiant l’air frais nocturne. Tout est sombre, la nuit est d’encre. Je dirige mes pas vers le parking pour voir si la voiture de Sofia est toujours bien là. Elles ne m’auraient pas abandonnée sans un mot. Ouf, je vois la petite berline et ça me rassure. Alain est toujours à mes basques. Nous approchons de la masse plus claire entourée de beaucoup d’autres bien rangées.
— Elles sont où tes copines ? Tu es certaine qu’elles n’étaient pas au petit coin ? Il n’y a personne ici, tu vois bien… enfin si… nous deux. Et…— Hein ?
Pas le temps de dire autre chose. Sa bouche revient au pas de charge pour se lover sur mes lippes. Appuyés à une bagnole proche de celle de Sofia nous nous embrassons de plus belle. Et c’est… doux, c’est enivrant. Viennent les soupirs. En tendant l’oreille, je songe d’un coup qu’il ne peut s’agir de ceux d’Alain et encore moins des miens puisque mon bec est occupé par… une langue envoutante. Alors qui pousse ces gémissements à haute intensité sexuelle ? Les sons significatifs mettent à mal notre envie de baisers. Lui et moi tendons nos esgourdes vers la source des cris. Pas de doute ils sont tous proches. Je baisse juste les quinquets et…
Ma main se crispe sur le bras de mon galant. Lui vient de saisir aussi que je chouffe l’intérieur de la tire de mon amie… et par voie de conséquence ses yeux se portent sur… ce qui remue là-dedans. À demi nues, elles sont là. Nous devinons plus que nous ne les voyons vraiment. Mais c’est sans équivoque. Karine et Sofia qui jouent aussi à touche-pipi. Alain me caresse la joue d’une main et de l’autre il a son index en travers de ses lèvres. J’ai pigé ! Il ne tient pas à faire savoir aux deux nanas notre présence. Il recule et j’en fais autant, sur la pointe des pieds.
— Viens… laissons-les tranquilles. Elles ne s’ennuient pas tes deux copines… tu vois, je l’aurais juré que la petite jeune blonde était…— Karine, vous voulez dire ? Elle est quoi d’après vous ?— Ben… tu en as une belle preuve, non ? Au minimum bi, mais à mon sens bien plus que ça. J’ai du flair pour ce genre de truc.— Et alors ? Ce n’est pas un crime, il me semble !— Bien sûr que non ! Mais je reste persuadé que tu culpabilisais de les savoir témoins de nos embrassades. Tu constates qu’elles s’en fichent éperdument de nos petites folies. Et c’est bien. J’ai toujours envie de toi, tu… veux aller les rejoindre où nous nous dénichons un petit endroit sympa ?—… mais… elles vont se demander où nous sommes passés ! Elles vont s’inquiéter.— Il te suffit de leur laisser un SMS pour leur dire que je te ramène… elles sont bien loin de nos petits soucis actuels, je crois !
Me voici donc assise sur un siège de voiture inconnu. Le conducteur de celle-là ne m’est guère plus familier. Mais il entretient le feu allumé sur la piste de danse. De sa main droite, il caresse mon genou en roulant lentement vers… où m’emmène-t-il d’ailleurs. Je n’ai pas seulement songé à lui poser la question. Je me rattrape.
— Où est-ce que nous allons ? Tu le sais Alain ?
Trop tard pour me reprendre. À contrecoup, le « tu » m’est monté aux lèvres trop naturellement.
— Un petit hôtel quelque part dans le coin ! Ça te convient…— Pas vraiment…— Quoi ? Tu n’as plus envie de faire l’amour avec moi ?— Ben… je n’aime guère l’idée d’une chambre d’hôtel… ça fait un peu pute qui fait une passe, enfin je trouve…—… ? Chez moi, il y a ma femme… tu es consciente qu’elle existe et que je ne vais pas la quitter demain !— Oui… moi non plus je ne vais pas te mentir. J’aime mon mari… c’est juste que le lieu… une chambre, tu comprends ?— Tu as une meilleure solution ? Je ne sais pas, plus comment faire… la voiture, ce n’est pas confortable.— Roule alors… — Pour aller où ?— Ben… chez moi ! Fabien est loin de notre domicile et je m’y sentirai plus en sécurité… dans un lieu que je connais et que j’affectionne…—… tu… tu es sûre que c’est bien ce que tu veux ? Chez toi… c’est un peu…— Roule… au prochain carrefour, tu prends sur la gauche… et surtout chut, plus un mot. Je suis au bord du renoncement… d’accord ?— Comme tu veux… alors « motus et bouche cousue ».
— xxXxx —

À suivre…
Diffuse en direct !
Regarder son live