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Une piscine et deux amoureux

Chapitre unique

Instant volé

Erotique
Ce court récit est un spin off de "Une voix unique" (la rencontre de Lilly & Erwan) ; néanmoins, la lecture de la trame originale n’est pas nécessaire à sa compréhension.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-
    Ils sont jeunes, ils sont beaux. Elle a vingt-deux ans, lui vingt. Et ils s’aiment. Aujourd’hui, ils se retrouvent tous les deux en vacances d’été dans la piscine de la grande maison familiale. Les autres membres de la maisonnée ont déserté la terrasse quelques minutes, allant chercher dans la maison des boissons fraîches et quelques biscuits pour le goûter.
    Ils restent ainsi tous les deux, seuls dans cette piscine, les hormones de la jeunesse à leur pic. Erwan n’est habituellement pas très démonstratif en public. Tenir la main de sa copine est le maximum qu’il s’autorise. Même les simples baisers sur la bouche sont proscrits, encore plus si les gens autour leur sont connus, comme des amis ou de la famille.
    Et c’est le cas aujourd’hui : ils sont chez la famille de Lilly, donc toute promiscuité entre les deux jeunes gens est à oublier. Lilly, quant à elle, est un peu moins coincée. Bien sûr, pour elle aussi les gros baisers langoureux ne se font pas en public, mais un petit bécot sur les lèvres, tout mignon tout doux, elle n’a rien contre ! Quel que soit l’entourage, familier ou non.
    À peine le dernier talon a-t-il disparu dans la demeure qu’Erwan s’approche de sa chérie. Ils s’amusaient à se faire des passes avec un ballon, mais dès la dernière réception il le pose sur l’eau à côté de lui plutôt que de le renvoyer et s’approche en marchant aussi vite qu’il le peut avec de l’eau jusqu’à mi-poitrine. Ses yeux brillent, et Lilly se doute un peu de la suite.
    Elle ne s’est pas trompée : arrivé près d’elle, Erwan la prend dans ses bras, la plaque fermement contre lui, écrasant sa poitrine contre son torse, et lui pose un long baiser sur les lèvres. Un baiser sage, mais appuyé. Malgré le fait qu’elle a plus ou moins anticipé la chose (anticipé... ou souhaité ?), elle est quand même un peu surprise d’un tel comportement de son copain. Loin d’être prude en privé, habituellement dès qu’ils sont hors de la chambre il a une attitude quasi monastique.
    Lilly ne s’en abandonne pas moins entre ses bras. La spontanéité et la particularité du lieu (une piscine, une semi-nudité) ajoute au romantisme du moment. C’est presqu’un baiser de film à l’eau de rose, où le couple s’embrasse enfin après quatre-vingt-dix minutes à se tourner autour, se chamailler, se chercher. Il ne manque que la musique mièvre et ses violons par dizaines et le tableau est complet. Ze kiss, ze bonheur, zi end.
    Erwan, quant à lui, sentant l’excitation monter, revoit un peu ses principes à la baisse : il entrouvre la bouche et lance la langue à la recherche de celle de Lilly. Celle-ci, surprise, ouvre les yeux brusquement mais fond immédiatement sous ce merveilleux contact, ses paupières retombant lentement. La température monte d’un cran. Les mains du jeune homme glissent vers le bas du dos de son aimée, par-dessus le maillot de bain une pièce, et pétrissent les fesses tendres et rebondies à travers le fin tissu.
    Ils ont de l’eau jusqu’au-dessus des seins pour elle, et au niveau du plexus solaire pour lui. Les mains et les bras d’Erwan sont donc relativement masqués par l’eau de la piscine. Mais la fougue du baiser et l’étroitesse de l’enlacement laissent peu de doute sur les activités qui se déroulent sous la surface. Les épaules d’Erwan bougent un peu, et Lilly se contorsionne, même plaquée contre lui.
    Elle interrompt l’étreinte en s’écartant légèrement. Regardant son chéri dans les yeux, elle demande sur un ton théâtral :
— Et bien, mon ami ? Qu’est-ce donc que cela ? Vous vous lâchâtes ? Vous rappelez-vous qu’en ces lieux nous ne sommes seuls, et que nos hôtes vont revenir d’un instant à l’autre ?— Je sais, je sais. Mais j’avais très envie de t’embrasser, de te serrer. J’attendais depuis des plombes que ça qu’ils rentrent dans la maison et qu’on soit seuls !— Mmmhhh... J’adore quand tu te lâches. C’est si romantique !— J’ai envie de toi, là, tout de suite !— Oui, mais là on peut p...mmpppfff...
    La bouche d’Erwan s’écrase à nouveau contre celle de Lilly, l’interrompant au milieu de sa phrase. Ses mains deviennent aventureuses, et se glissent à présent sous l’élastique qui barre chaque fesse en diagonale. Lilly s’abandonne lentement. Elle sent l’excitation de son homme contre son ventre, et se presse contre lui pour la ressentir davantage. Leurs langues tournent, les mains s’affolent, l’eau rafraîchissante les enveloppe et les berce, soulage leurs poids et ralentit leurs mouvements.
    Le temps s’étire, le chant des cigales s’apaise, le clapotis de l’eau s’assourdit, le monde s’arrête doucement. Il n’y a plus qu’eux, leurs corps qui s’enflamment, la volupté des mains d’Erwan sur le corps de Lilly, leur amour qui grandit et s’exprime de plus en plus fort.
    Une main du jeune homme quitte la fesse qu’elle malaxait, s’extirpe du maillot pour se saisir d’une bretelle et la faire glisser de l’épaule, la tirer un peu le long du bras, sortir un sein et l’attraper gentiment. Le mouvement a été si rapide que la jeune femme n’a pas eu le temps de réagir. Sa main est chaude, sur son sein refroidit par l’eau. Tous deux savourent cet instant volé, ce moment interdit. Erwan s’empare du mamelon entre le pouce et l’index, et le pince gentiment. Il durcit et se met à pointer, très satisfait que l’on s’intéresse à lui.
    Lilly penche la tête en arrière, s’arrachant aux lèvres et à la langue qui la rendent folle, et gémit doucement, se cambrant pour appuyer son sein plus fortement dans la main de son homme. Elle relève une jambe le long de la hanche d’Erwan, cherche à le toucher le plus possible, de toute sa peau, de toute leur peau.
    Ouvrant les yeux par réflexe, sans trop le vouloir, elle voit le ciel bleu, céruléen, un ciel parfait. Pas l’ombre d’un nuage, il est d’une unique teinte. C’est magnifique. Elle réalise alors qu’ils sont dehors, exposés à la vue de n’importe qui revenant sur la terrasse. Se dégageant lentement, elle remonte sa bretelle en s’abritant le sein derrière le maillot. L’interlude est terminé.
    Erwan, bien que frustré tout autant que sa Belle, accepte la fin du jeu. Il ajuste la bretelle qui était vrillée, retire la main qu’il avait encore sur une fesse de Lilly, soupire, embrasse délicatement du bout des lèvres sa chérie, puis se glisse vers son oreille et lui murmure :
— Je t’aime, Lilly
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