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Une rencontre

Chapitre 2

Chapitre 2 : Sébastien

Divers
Aujourd’hui est un grand jour. En plus que ce soit mon anniversaire, je fête mes trente-quatre ans, j’ai enfin réussi à décrocher un entretien dans une maison d’édition. Qu’est-ce que je cherche à éditer, vous vous demandez ? Eh bien tout simplement ma première bande dessinée. Oui je suis auteur. Enfin je me définis comme ça et surtout cela en jette dans les soirées surtout auprès des jolies filles.
Me voilà donc dans le train direction Paris, depuis mon Nord natal. Après une heure de TGV avec ma planche à dessin sous le bras, me voilà dans le métro parisien pour rejoindre la maison d’édition dans la rue Vernier. Quelques dizaines de minutes plus tard, je sors du métro. Je sais que je dois encore prendre le bus pour rejoindre mon rendez-vous. Je vérifie les lignes passant, espérant ne pas me tromper, puis je monte dans le bus. Par chance, je trouve une place assise. Le bus s’apprête à partir quand je vois une jeune femme courir pour l’attraper. C’est tout essoufflée qu’elle s’installe à quelques mètres de moi. Nos regards se croisent, une fois, puis une seconde fois et je ne sais pas ce qui m’arrive, mais je ressens un profond désir pour elle. Vous êtes en train de vous dire, ça y est, il va nous faire le coup du regard coup de foudre envers une fille qu’il ne connaît pas. Mais que nenni, chers amis. Ce n’est pas de l’amour que je ressens, mais un pur désir sexuel pour elle.
Le bus s’arrête au bout de quelques minutes et je vois cette sublime créature disparaître aussitôt. Dommage, j’aurais aimé l’aborder, lui parler et peut-être envisager quelque chose avec elle. Je descends à mon tour et me dirige vers la maison d’édition. Celle-ci est située dans un immeuble parisien au-dessus d’un café. Je sonne à l’interphone et on m’indique de me rendre à l’accueil au deuxième étage.
— Bonjour, vous avez rendez-vous ? me demande l’hôtesse d’accueil.— Oui, avec Madame Trevor, réponds-je.— Votre nom ?— Sébastien Valmont.— Très bien, je vous invite à patienter, Emmanuelle ne va pas tarder.
J’attends quelques minutes quand je vois arriver la magnifique jeune femme que j’ai vue dans le bus. Mon cœur et ma tête ont un temps d’arrêt. Si j’avais un ECG ou un EGG connecté à ce moment-là, je serais en tracé plat. Surtout, mon désir pour elle se réveille instantanément.
— Vous êtes Sébastien Valmont ? me demande-t-elle.— Oui c’est bien moi.
Elle me tend la main que je lui serre. Elle est douce et agréable. Je me demande si le reste de sa peau est comme ça. Mais qu’est-ce qui m’arrive ?
— Suivez-moi, me dit-elle en désignant le couloir.
Elle passe devant moi. Je peux admirer ses belles courbes dans sa jupe crayon. De belles jambes fuselées dans des collants noirs et une paire d’escarpins terminent le tout. Nous arrivons dans une salle de réunion. Elle me désigne une chaise où je me débarrasse de mes affaires. Elle s’installe en face de moi et je suis subjugué par sa beauté. Ses lèvres finement dessinées, ses yeux verts légèrement maquillés, ses beaux cheveux bruns coupés à la garçonne, lui donnant un air mutin. Je la vois mal à l’aise, je me décide à détourner le regard. Et puis surtout ça me permettra de calmer la fête qui se passe dans mon boxer.
— J’ai eu l’occasion de parcourir votre story-board et de regarder vos dessins. Vous avez du talent, c’est indéniable. En revanche, le scénario... c’est assez plat. Il ne se passe pas grand-chose. Il faudrait revoir les actions au cœur de l’histoire. Si vous le souhaitez, nous avons un service d’aide à la construction de scénario. Est-ce que cela vous intéresserait ?
En moins d’une minute, je viens de me faire féliciter et détruire. Je ne sais pas quoi répondre à sa proposition. Ayant tout de même ma fierté, je lui réponds que j’y réfléchirai pour la prochaine fois. Malgré tout, elle me donne quelques conseils pour mon scénario et je vois qu’elle s’y connaît.Après plusieurs dizaines de minutes d’échange, elle me raccompagne à l’accueil, me serre une nouvelle fois la main en me donnant sa carte de visite et m’invite à la contacter dès que j’aurai une nouvelle mouture de mon histoire. Je me dirige vers les escaliers quand une femme m’interpelle.
— Mr Valmont ?!— Oui...— Erine Martin, responsable éditoriale, se présente-t-elle en me serrant la main.— Enchanté, réponds-je.— J’ignore si Madame Trevor vous en a parlé, nous avons une soirée d’édition, ce soir. Seriez-vous disponible ?— Ce serait avec plaisir Madame Martin, mais je n’avais pas prévu de rester. J’ai mon train de retour en début d’après-midi.— J’insiste pour que vous veniez. Nous avons prévu des chambres d’hôtel pour nos invités. Vous pourriez repartir demain ?— C’est très gentil à vous, mais je n’ai rien à me mettre, réponds-je en essayant d’éviter à tout prix cette soirée.— L’hôtel pourra vous fournir un smoking. Allez, c’est décidé, vous venez.
C’est moi ou elle vient de décider à ma place ?
— Je demande à mon assistante de contacter l’hôtel dès maintenant, pour savoir s’ils peuvent vous donner l’accès à votre chambre.— D’accord. Vous savez être persévérante. Où dois-je me rendre ?— Au Plaza Athénée, ça vous dit quelque chose ?
Je manque de m’étouffer.
— Oui, ça me dit quelque chose.— Très bien, dans ce cas, à ce soir.
Je quitte ce bâtiment, totalement éberlué par ce rendez-vous. Je consulte mon mobile pour savoir comment me rendre à l’hôtel. Depuis ma position, j’en aurai pour une demi-heure en marchant. Je me mets en route, ça me fera du bien et me permettra de m’éclaircir les idées.
Sur la route, je croise de petites échoppes pour manger sur le pouce. Cela me convient. Je n’ai clairement pas les moyens de me payer une assiette à cinquante euros au restaurant de l’hôtel. J’en profite pour visiter l’Arc de Triomphe qui est sur mon chemin, puis continue mon trajet vers l’avenue Montaigne.
Le portier à l’entrée de l’hôtel me regarde de haut en bas. Il faut dire que je n’ai pas l’allure des clients qui viennent habituellement dans ce lieu. Avec mon jean troué au genou droit, mes sneakers blancs, mon t-shirt d’un groupe de métal et ma veste en cuir. Je rentre dans le palace et tout de suite, je suis subjugué par la majesté des lieux. Cette maison d’édition ne fait pas les choses à moitié. Je me dirige penaud vers la réception où le concierge m’attend.
— Bonjour, commencé-je.— Bonjour monsieur, que puis-je pour vous ?— Je suis Sébastien Valmont, les Éditions Blanches ont dû vous prévenir de mon arrivée.— En effet Monsieur. Vous avez la chambre 112 au premier étage. Il me semble qu’il vous faudra un smoking pour ce soir.— Oui c’est vrai.— Notre service de blanchisserie vous contactera cet après-midi pour vous le fournir. Vous pouvez prendre l’escalier, et les chambres seront sur votre droite. Bonne journée Monsieur, conclut-il en me remettant la carte d’accès à la chambre.
Je suis le chemin que m’indique ce brave homme et arrive à trouver très facilement la chambre. En entrant, tout est luxueux. Rien que la moitié des meubles présents dans cette chambre vaut plus que tout ce qui est en totalité dans mon studio. N’étant pas non plus un béotien, je décide de me dévêtir et de me déchausser avant de me jeter sur le lit.
Durant l’après-midi, la blanchisserie me contacte pour me demander ma taille de pantalon, chemise et veste. Connaissant le premier, mais ignorant les tailles françaises pour les autres, je leur donne de l’approximatif. Malgré mes hésitations, la dame me comprend et me fait monter le smoking.
Je prends une douche, me rase avec le rasoir que j’ai emprunté à l’hôtel, puis j’enfile cette tenue de soirée. Je descends ensuite à la réception où l’on m’indique le lieu de la soirée.J’entre dans un magnifique salon où de part et d’autre de la salle sont situés un bar et un buffet. J’en profite pour me faire servir un gin-tonic et je regarde toutes les personnes en présence. Mon regard croise celui d’Emmanuelle. Aussitôt mon cœur s’emballe. Elle est divine dans une belle robe de soirée bleu nuit, de jolis escarpins à sangle et une étole sur les épaules. Je me rapproche d’elle et elle me sourit.
— Bonsoir, Monsieur Valmont. Vous avez décidé de vous joindre à nous. C’est une bonne idée. Rencontrer d’autres auteurs ne peut que vous inspirer.— C’est votre patronne qui sait se montrer persuasive, lui souris-je.
Nous avons ainsi commencé à discuter de tout et de rien. Quand nous croisons un auteur connu, Emmanuelle me présente. Certains ou certaines se montrent intéressés par mes dessins. J’en ai toujours sur mon smartphone afin de les montrer. Je reçois de beaux compliments et j’échange quelques numéros.
Ce que j’ignore, c’est comment Emmanuelle et moi, nous nous sommes retrouvés dans ma chambre. Elle me défait ma chemise en souriant et s’attaque au reste avec empressement. Elle me pousse sur le lit et vient se mettre à califourchon sur moi. Elle écrase sa bouche sur la mienne, mais nos dents s’entrechoquent. Elle la quitte pour s’occuper de mon torse, j’en profite pour passer mes mains dans ses cheveux. Pas de chance, ma montre se coince dedans.
— Aïe ! me dit-elle.
J’arrive à retirer les mèches prises dans le bracelet et elle continue son chemin vers mon boxer. Elle me le retire et entame une fellation. Mais qu’est-ce qui se passe ? Je ne prends aucun plaisir. Elle s’y prend comme un manche sur le mien. Ce n’est pas grave, c’est peut-être sa première. Je décide de m’occuper d’elle, en retirant sa robe. Elle m’apparaît dans un magnifique ensemble soutien-gorge et tanga en dentelle rouge et des bas. Je lui retire sa lingerie et vais m’occuper de sa petite chatte. Je commence à la caresser puis à entrer un doigt et un second. Elle ne mouille pour ainsi dire pas. Je veux lui rendre la pareille qu’elle m’a donnée avec sa bouche, mais refuse.
De ce fait, j’enfile un préservatif et me présente à l’entrée de son vagin. Je pousse doucement, mais c’est difficile. Je ne force pas et recommence mon manège à plusieurs reprises pour l’ouvrir. Elle se met à gémir. Ça semble bon signe. Je m’active un peu plus quand je sens la jouissance monter. J’éjacule dans le préservatif et me glisse à côté d’elle.
— C’était... commence-t-elle.
Mauvais, puéril, lamentable. Tels sont les mots qui me viennent à l’esprit. Quand elle décide de se lever pour se rhabiller, j’en suis presque soulagé. Elle quitte la chambre en me saluant à peine.— Merde, je vais devoir me choisir une autre maison d’édition.
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