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Une rencontre

Chapitre 4

Chapitre 4 : Emmanuelle

Divers
Je termine cette journée, sur les genoux. Je rentre chez moi, à pied, l’air frais me fait du bien, après avoir un peu trop bu. Je tombe de sommeil, sur mon lit. Mon chat saute dessus, et vient faire un étrange massage sur mon dos. Au début, c’est assez agréable, jusqu’à ce qu’il sorte les griffes. Je me retourne pour le chasser, et me glisse dans mon lit. Ma robe sera toute froissée, demain, mais tant pis. Je ferme les yeux, et je dors très rapidement. Dans mon rêve, je revois cet homme, Sébastien Valmont. Il est là, debout, il est toujours aussi grand, et j’ai envie de le toucher, mais dès que ma main se pose sur lui, il ... semble fondre. Il se liquéfie sous mes doigts. Je me réveille en sursaut, assise sur mon lit. Je regarde ma chambre, la lumière est encore allumée. Mon armoire est face à moi, sur le côté se trouve ma table de nuit, et la porte de la salle de bain de mon appartement. Et une chaise se trouve dans l’autre coin, pour poser mes affaires.
Je me lève, et il est trois heures vingt et une du matin.
Je me lève et me déshabille, j’éteins la lumière, et me replonge dans les draps, en espérant ne pas faire encore un rêve étrange. Je sais que ce coup rapide était un fiasco, je n’ai pas réussi à lui faire plaisir, et lui non plus. Pourtant, ce n’est pas ma première partie de jambe en l’air. D’ordinaire, je ne suis pas certes la plus douée du monde, mais quand même, je m’en tire mieux. Je finis par tomber de sommeil, une heure plus tard. Le réveil me sort de mon sommeil. Je me lève pour préparer mes affaires, et me rendre au travail. Le réveil est dur, mais cette fois-ci, le chat n’a pas coincé sa tête dans le tuyau du frigo. Je me demande encore comment il a fait pour arriver à y entrer.
Mon café chauffe, et je prends une douche. J’en profite pour épancher ma frustration avec le jet de la douche, et mes doigts. Je suis contente de voir que je peux toujours jouir. J’ai cru que j’avais un problème. Mais non, mon corps réagit toujours de la même façon. C’est lui qui n’est pas doué, et puis voilà. Je ne vais pas me prendre la tête pendant des heures sur le sujet, même si je regrette que cela n’ait pas marché avec lui, parce que le désir sexuel que j’ai... J’avais pour lui était fort quand même.
Je reviens dans la cuisine, bois mon café, et pars à l’heure pour le boulot. Nous sommes vendredi, ce soir, ce sera le week-end. Je monte dans le bus, comme tous les matins, et sans le vouloir, je cherche Sébastien du regard, mais il ne va sûrement pas être là. Et puis, je ne suis pas sûre de vouloir le revoir. Même s’il n’est pas doué, je ne lui ai pas vraiment apporté satisfaction, non plus. Je soupire et appuie sur le bouton pour demander l’arrêt du bus. Je descends et rejoins mon travail.
Je croise Kathryn, ma chère collègue, je lui demande si elle peut prendre en charge le cas de Sébastien Valmont.
— Pourquoi ? me demande-t-elle. — Je ..., commencé-je, mais je ne sais pas si je fais bien de lui faire part de mon aventure. Disons que c’est compliqué, et pour son avenir, il vaut mieux que tu t’en occupes. — Tu as couché avec lui ?
Kathryn est du genre à mettre les pieds dans le plat, et ma façon de la regarder a dû répondre à sa question, plus qu’avec des mots. Elle me fait un sourire compréhensible, et mon regard se pose sur le dossier de Dimitri Ford. Je relève les yeux, elle suit aussi mon regard. Bref, nous nous comprenons. Elle me refile son dossier parce qu’elle a couché avec lui.
— Ça s’est mal passé ? demandé-je.— Non, au contraire, c’est ... Erine. Elle nous a pris en flagrant délit dans la salle de réunion. Pourquoi ça s’est mal passé pour toi ? — On va dire ça ! dis-je en soupirant.
Je me retourne et me lance dans le travail. Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec Dimitri Ford. Je me sens soudain fébrile de le rencontrer. Ce que m’a raconté Kathryn me met tout en émoi. Faire ça dans la salle de réunion, quand même, il ne faut pas être un peu fou. Soudain, l’hôtesse d’accueil vient me prévenir que Dimitri est là. Je prends mes affaires, son manuscrit, et dans une profonde inspiration, je me dirige vers lui. L’homme est grand, brun, avec un regard profond. Je me sens toute chose en sa présence.
— Bonjour, M. Ford.
— Bonjour, dit-il d’une voix grave et profonde, qui me fait trembler de la tête aux pieds. — Je suis Emmanuelle Trevor, c’est moi qui vais m’occuper de vous, à partir d’aujourd’hui. — Mlle Trevor, je suis ravi de travailler avec vous.
Cet homme sait qu’il plaît aux femmes avec son sourire carnassier. Je suis sûre qu’il en profite pour prendre son pied avec n’importe qui. Elles tombent dans ses bras. Je n’ai pas envie de refaire la même bêtise qu’avec Sébastien, je vais rester professionnelle.
— Si vous voulez bien me suivre, proposé-je en lui indiquant la salle de réunion.
Je marche devant lui, quand soudain je me demande si c’est dans cette salle de réunion qu’il a baisé avec Kathryn. En tout cas, c’est là que j’ai eu mon entretien avec Sébastien. Il faut vraiment que je l’oublie ce bonhomme. Malgré le stress, je parviens à pousser la porte de pièce, et entre pour prendre place sur une chaise. Je l’invite à s’installer. Dimitri me sourit et prend place en face de moi. Je soupire et commence à sortir le manuscrit et les quelques notes que j’ai pu prendre sur son texte.
— J’ai noté des petites choses. Il y a des ... scènes un peu longues. Mais le scénario est vraiment bien construit.
Contrairement à celui de Sébastien Valmont mais bon ça, je ne vais pas en parler avec Dimitri, cela ne le concerne pas et puis mon contrat fait état d’un devoir de réserve, du secret professionnel.
— Merci, de vos compliments, Mlle Trevor. De quelles scènes parlez-vous exactement ?
Je me lance dans une présentation de mes notes, l’homme m’écoute et prend des notes lui-même pour améliorer son récit. Je commence à rougir, quand je dois parler de la scène sexuelle, qui fait tout un chapitre de son roman. Mais il écrit des romans dans le genre new romance, c’est d’ailleurs bien étrange de trouver un homme dans ce genre de livres.
La rencontre s’achève, sur Erine qui entre dans la salle de réunion, elle semble venir vérifier que tout se passe bien, mais en réalité, elle vient pour voir si je ne suis pas aussi en train de faire l’amour avec cet homme. Je ne nie pas en avoir envie, bien au contraire. Mais je dois ... rester professionnelle. M. Ford s’en va, et la main qui me serre pour me saluer est chaude, ferme et douce à la fois. Je croise son regard, puis je le sens laisser quelque chose dans ma main. En l’ouvrant, je découvre un petit mot, avec simplement un numéro de téléphone.
De retour chez moi, je passe des heures à observer le petit mot. J’essaye de m’occuper, prépare mon repas, balaie la maison, passe l’aspirateur, mais mon regard revient toujours sur ce numéro de téléphone. Qu’est-ce que je dois en faire ? J’ai envie de l’appeler, mais après cette expérience ratée, je me sens mal. J’ai besoin de me prouver que je peux encore donner du plaisir à un homme. Ma grand-mère disait qu’on tient un homme par son estomac et son pénis. Sauf que je ne suis pas bonne cuisinière, alors si je ne sais plus donner du plaisir à un homme, ça craint !
Finalement, je prends mon téléphone, il est vingt une heure quand je l’appelle. Le téléphone sonne deux fois, avant que la voix de Dimitri se fasse entendre dans l’appareil.
— Oui ?— M. Ford, c’est ... Emmanuelle Trevor.— Emmanuelle, je suis content que vous m’appeliez, dit-il de sa voix grave et profonde, nul doute qu’il savait ... que je savais aussi... ce que ce coup de fil voulait dire. Ce qui allait se passer.— Je ... — Etes- vous seule chez vous ? — Oui ! murmuré-je, en même temps je ne l’aurais pas appelé, s’il y avait eu du monde chez moi. — Etes-vous dans votre lit ? — Oui !
Je me lève du fauteuil de mon salon, pour me rendre dans ma chambre, je m’assois sur mon lit, puis je m’allonge. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il veut faire. Non, en fait, j’ai bien une petite idée.
— Etes-vous nue ? — Euh... — Enlève ta petite culotte, ma chérie.
Je me surprends à me mettre nue. Je mets le haut-parleur sur le téléphone, m’allonge les jambes écartées sur mon lit.
— Ma main se pose sur ton ventre, remonte vers tes seins, et les caresse. Sens-tu mon souffle dans ton cou ?
Je pose ma main sur mes seins, fermant les yeux, les malaxe en poussant de petits soupirs. Je sens mes tétons se tendre sous mes doigts, et le plaisir commence déjà à monter dans mon corps. Je suis vraiment bien.
— Je les caresse du bout de ma langue, mes doigts glissent le long de tes cuisses, pour remonter doucement. Tu le sens que je te caresse, ma chérie. — Oui... c’est bon !
Je glisse ma main entre mes jambes, et je commence à me caresser le clitoris, je frotte mon sexe pour me donner le plus de plaisir possible. Je me sens ... au bord de l’extase.
— Continue, ma chérie. C’est bon... — Oh ouiiiiiiiiiiiiii ! Dimitri, c’est vraiment bon. — Je t’en prie, ma chérie. Je suis heureux de te satisfaire. Tu es vraiment très belle, ma chérie. — Merci... — Je t’en prie. Bonne nuit, ma chérie. — Bonne nuit...
Dimitri a raccroché. Je porte mon regard sur le miroir de mon armoire. Je me vois, le visage rouge, les cheveux emmêlés, ma main est encore entre mes cuisses. Je l’enlève et découvre un sexe luisant de cyprine, et mes doigts en sont aussi recouverts. Je me lève pour rejoindre la salle de bain, prendre une douche. Qu’est-ce qui m’a pris... de lui téléphoner et de faire quelque chose comme ça. Je dois être folle ? Et maintenant, comment je vais me comporter lundi, j’ai rendez-vous avec lui.
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