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Une rencontre

Chapitre 6

Chapitre 6 : Emmanuelle - La proposition de Dimitri

Divers
J’ai passé un week-end à tourner en rond chez moi, en pensant au lundi matin. Comment est-ce que je vais faire face à Dimitri, après cette séance au téléphone ? Je n’aurais jamais dû l’appeler. Je cours dans le parc habituel, pour me faire du bien avec le sport. Je m’arrête pour boire une gorgée d’eau, et pose mon regard sur un étrange couple. Un homme est emmitouflé dans un manteau, un de ses longs trench-coats, et le bas de ses jambes est nu. Soudain, une idée me vient à l’esprit, et s’il était nu sous son manteau. Je manque de m’étouffer dans ma bouteille, et recrache de l’eau sur le sol.
— Mince ! dis-je en refermant ma bouteille.
Je relève la tête, le couple continue de marcher, et disparaît de ma vue. Il y a des gens qui font des trucs bizarres quand même. Je me remets à courir en me demandant ce qu’on peut ressentir à se balader nu, comme ça. J’imagine ce que ça doit être, courir nue sous le vent, l’air doux de l’été, ou du printemps, ou même le froid vivifiant de l’hiver. Mais je ne ferais jamais un truc pareil.
Je suis de retour chez moi, direction la douche. Le corps en émoi, j’en profite pour me masturber sous le jet d’eau. Je pose mon regard sur le lit, et sur le portable qui charge dans son coin. Je repense à cet appel, et j’ai soudain envie de l’appeler encore une fois, juste une fois. Mais la perceptive de le voir lundi, m’arrête. En même temps, le mal est fait, alors autant continuer, une de plus ou une de moins, ne changera pas grande chose à la honte que je vais ressentir en le voyant. Demain. Le week-end passe trop vite, il est déjà plus de dix-neuf heures. Mon chat tourne autour de mes jambes, pour réclamer son pâté. Je lui verse dans sa gamelle, puis prépare mon repas. Ce soir, ce sera riz au curry et poulet.
Assise devant la télévision, je regarde un film d’action avec Matt Damon, cet acteur me fait craquer littéralement, je le trouve vraiment beau, tout comme Colin Farrell, si je pouvais avoir les deux en même temps dans mon lit, non mais le pied ! Mais bon tout ça reste du fantasme. Une fois le film terminé, je reste longtemps le doigt sur le bouton de la télécommande pour passer sur la chaîne des films érotiques. Finalement, je coupe la télé, et vais me glisser dans les couvertures. Je vérifie que mon réveil est bien enclenché, et je ferme les yeux pour m’endormir.
Lundi matin, je suis à nouveau dans le bus, Sébastien n’est plus ... Entièrement dans mes pensées, je stresse pour ma future rencontre avec Dimitri. Je monte dans l’ascenseur, et une personne se faufile dans l’habitacle. Et je reconnais Dimitri.
— Bonjour, Mlle Trevor ! dit-il avec un sourire charmeur. — Bon-... jour, parvins-je à dire.
Il pose sa main dans mon dos, se penche vers moi, et pose sa bouche dans mon cou. Je penche malgré moi la tête pour lui laisser plus de place. Soudain, je le sens téter ma peau. Je me recule et porte ma main sur mon cou. Je rêve où il vient de me faire un suçon. Je me tourne vers le miroir dans l’ascenseur, il y a une jolie marque rouge dans mon cou. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Il sort de l’ascenseur, et je reste figée sur place. Il pose sa main pour empêcher les portes de se refermer.
— Vous ne descendez pas ? — Si... Je ... Pourquoi vous avez fait ? demandé-je. — Je marque mon territoire, dit-il dans un sourire.
Je marche comme une automate jusqu’à mon bureau, et tombe littéralement dans mon fauteuil. Kathryn n’est pas là, je crois que je suis soulagée de ne pas avoir à lui raconter ce qui vient de se passer. J’ouvre mon sac, et en sors mon petit miroir pour regarder mon cou. Oui, un bon et vrai suçon, personne ne peut se méprendre sur ce que c’est. Et je n’ai rien pour le cacher. J’ouvre mon tiroir, espérant y trouver un foulard, une écharpe n’importe quoi pour le cacher en vain.
— Mr Ford demande à te voir, Emmanuelle, m’interrompt l’hôtesse d’accueil. — J... J’arrive !

Je me lève de mon fauteuil, c’est mon travail, je dois le faire. Je suis une professionnelle, et même si cet homme me fait fantasmer. Je dois assurer le travail. J’arrive, l’homme est là, il me sourit, et c’est lui qui m’invite à le suivre en salle de réunion.
Je m’assois à la même place, mais cette fois-ci, il vient prendre place non loin de moi. Il sort plusieurs feuilles, indiquant qu’il a rectifié les deux scènes pour les rendre plus dynamiques. Je me penche vers les feuilles, et commence à lire les textes. Il y a effectivement beaucoup plus d’actions, et d’émotions, à croire qu’il a fait exprès de les rater, pour je ne sais pas trop quelles raisons. Dimitri pose sa main dans mon dos, et la caresse doucement.
— Ton appel vendredi soir m’a inspiré une nouvelle histoire. — O-oui ! Tant mi-eux ! dis-je un peu perturbée. — Est-ce que tu accepterais de me réserver la soirée ? J’aimerais t’en parler. — Je...
Je suis partagée, mon travail fait que je dois l’aider dans cette démarche, mais est-ce que je dois vraiment partager une soirée avec lui pour ça ? Mais en même temps, être l’intérêt de cet homme est très stimulant. Je pourrais profiter de la situation, je veux essayer de suivre ce que je ressens dans mon corps. Mon désir est toujours là.
— D’ac—cord ! Qu’est-ce ... Où est-ce qu’on se retrouve ? — A quelle heure, finis-tu ? Je viendrais te chercher !— Vers dix-huit heures. — Très bien. Je te laisse les feuilles. A ce soir !
Dimitri se lève et quitte la pièce. Je le regarde, il est grand, il a un corps musclé, svelte, tonique. Il a belle allure, et marche comme si le monde lui appartient. Il aurait très bien pu être Roi ou Empereur dans une autre vie.
Il est ... enfin ... dix-huit heures, je descends devant le bâtiment, Dimitri est là. Je m’avance vers lui. Il me sourit, et je lui réponds avec un sourire, il pose sa main sur le bas de mon dos, et ouvre la portière de sa voiture. Je monte à bord. La voiture est propre, rangée, le cendrier est vide, il ne fume pas. Il prend place devant le volant, et la route défile.
— Où allons-nous ? demandé-je soudain.
Je suis montée dans sa voiture, sans même savoir où il avait l’intention de m’amener. Il pose sa main sur ma cuisse et la remonte doucement vers mon entrejambe. Il s’arrête, obligé de passer une vitesse. Il met le clignotant, et tourne dans une ruelle. La voiture arrive sur un petit parking. Il coupe le moteur, descend de la voiture, et fait le tour, pour m’aider à sortir à mon tour. Il tend la main, je m’en saisis, et il me tire gentiment dans ses bras.
— Pardon ! dis-je. — Il n’y a pas de mal. Tu es très bien là. — M. Ford, je ...— Pas de M. Ford, appelle-moi Dimitri. Maintenant, viens.
Il prend ma main, et se dirige vers le bâtiment, il s’agit d’un restaurant japonais. Je le suis, c’est la première fois que je vois un restaurant de ce genre. Il n’y a pas de salle où les tables sont alignées pour servir les clients. Le bâtiment regroupe plusieurs petites salles contenant une table. Chaque duo, groupe se retrouve en comité, sans déranger les autres, et surtout sans en être dérangé. Le serveur s’approche, et le conduit vers une petite salle.
— Installez-vous. Quand vous serez prêts à passer commande, utilisez la télécommande. — Merci ! dit Dimitri.
Le serveur quitte la pièce, en refermant la porte derrière lui. Je me retrouve seule avec lui. Je sens que je vais passer à la casserole. Dimitri prend ma veste et la pose sur un porte-manteau. Il en profite pour caresser mon cou, s’attardant sur le suçon qu’il m’a fait.
Nous nous installons à table, il glisse ses jambes entre les miennes, et remonte son pied le long de mon mollet, puis de ma cuisse. J’apprécie cette caresse, tout en sachant, je ne devrais pas.
— Parlez-moi de votre ... idée, proposé-je.
Dimitri explique qu’il voulait écrire un nouveau roman sur une femme qui découvrirait l’amour, surtout le sexe, auprès d’un homme expérimenté.
— Je pense que tu es tout à fait ce genre de femmes. — Je ne suis pas vierge, dis-je.
Non, mais qu’est-ce qui me prend de parler de ce genre de chose avec lui ? Je tourne la tête, pour échapper à son regard rieur, limite, moqueur.
— Loin de moi, cette idée ! Accepterais-tu que je t’initie au sexe, chère Emmanuelle ?— Pardon ! — Oui, pour mon livre, ce sera plus réaliste.
Et là, qu’est-ce que je dois répondre ? Une partie de moi a envie de lui dire oui, cela me permettra de comprendre pourquoi cela n’a pas marché avec Sébastien. Et puis, je me rappelle que je ne suis pas bonne cuisinière, si je ne peux pas tenir un homme avec son ventre, alors je dois le tenir avec son pénis.
— Quelles sont vos idées ? demandé-je, malgré tout curieuse. — Est-ce que cela veut dire que tu acceptes ? — Non... enfin j’y réfléchis. Mais je veux savoir, avant, dans quoi je m’engage.
Dimitri me fait un sourire, puis il appelle le serveur, pour passer commande de sushis, sashimis et autres spécialités japonaises. L’homme passe le repas à m’expliquer tout ce qu’il veut expérimenter. Je ne suis pas dupe, je sais qu’il a déjà fait ça avec d’autres femmes, mais il dit qu’il veut mes impressions à moi, pour les retransmettre dans son roman. Je me sens flattée de pouvoir aider un si grand écrivain, cet homme si beau, si fort, qui semble tout réussir a besoin de moi. Il veut de mon aide. Je me sens excitée à tout ce qu’il raconte. Et moi, je veux aussi apprendre le sexe, mais peut-être que ce serait mieux de prendre des cours de cuisine. Sauf que je n’ai pas croisé la route d’un cuisinier, mais d’un homme... très actif sexuellement.
— J’accepte de suivre vos ... directives, pour vous aider. — Merci, dit-il avec un sourire en coin.
Nous terminons le repas, et je me demande dans quelle aventure je me suis lancée. Nous quittons le restaurant, et il me ramène chez moi. Il m’annonce qu’il y a un salon du livre, mercredi, et une soirée « off » entre auteurs. Il veut m’y voir, il viendra donc me chercher à vingt heures chez moi. Je ne peux que hocher la tête, et je rentre chez moi, toute chamboulée. Je m’endors ce soir-là, comme une souche.
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