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Une rencontre

Chapitre 9

Chapitre 9 : Emmanuelle - Première fois avec Dimitri

SM / Fétichisme
Ma main se pose sur son sexe, et je commence à le masturber. Il glisse sa main dans mon dos, et m’encourage à descendre, pour que ma bouche remplace ma main. Je me mets en place, et observe son sexe droit comme un « i ». Il est vraiment gros, et long. Je me sens inquiète, et si je ne réussissais pas à le faire jouir. Il lève le bassin pour m’encourager. Je pose alors ma bouche sur son sexe. Je commence par passer ma langue sur son frein, et descendant le long de son pénis, pour venir gober un testicule et le suce quelques secondes, avant de remonter pour enfiler le sexe de Dimitri dans ma bouche. Il pose sa main dans mes cheveux, et caresse ma tête. Je l’enfourne aussi loin que je le puisse, puis remonte, tout en caressant ses bourses. Ma langue tourne autour de sa verge. Dimitri ne gémit pas, mais il serre mes cheveux dans sa main plus fort. Est-ce que c’est un signe que je m’en sors bien ? Je ne sais pas trop.
Il se redresse et relève ma tête. Je le regarde, surprise, il me sourit et m’ordonne de m’allonger sur le lit, je me mets sur le dos, et le regarde se lever et récupérer son pantalon.
— Vous ... Je suis pas douée, c’est ça ? — Tu es très bien... dit-il en se retournant, il tient en main, sa ceinture.
Je le regarde en fronçant les sourcils, il se penche sur moi, et m’attache les mains aux barreaux du lit, et voilà, je suis totalement à sa merci. Il commence par caresser mon corps, en fait, j’ai juste à fermer les yeux, à savourer en me laissant faire.
Je sens ses mains se glisser entre mes cuisses, et sa langue caresser un bourgeon de mes seins. Il le titille avec ses dents, le serre et le desserre. Sa main ne fait encore rien, mais je me mets à gémir, en levant le bassin, pour lui demander de me faire du bien. Je veux sentir que je peux ... encore jouir dans les bras d’un homme. Cette expérience avec Sébastien m’a plus traumatisée que je le pensais. Je gémis sous sa langue, qui continue de descendre sur mon ventre. Soudain, sa main enfonce un doigt dans mon vagin, je sursaute et ouvre les yeux. Je croise son regard farouche. Il pose sa langue entre mes cuisses. Il soulève mon bassin, et me fait un cunnilingus. Je sens sa langue s’aventurer dans tous mes replis intimes, elle glisse entre mes petites et grandes lèvres. Ses dents titillent gentiment mon clitoris, et son doigt continue de faire des va-et-vient. Le plaisir monte en moi, vague par vague. Je gémis de plus en plus fort à chaque montée, à chaque marée.
Puis c’est l’inondation, je me mets à jouir, en poussant de petits cris.
Je respire vite, et mon cœur bat la chamade. Il se redresse, son sexe est toujours aussi fier. Je voudrais bien tendre la main pour le toucher, mais je ne peux pas. Je suis toujours attachée. Il enfile un préservatif, puis soulevant mon bassin, il vient me pénétrer avec vigueur. Je pousse un long soupir de bien-être en le sentant entrer en moi. C’est si bon. Il commence à faire des va-et-vient de plus en plus loin, de plus en plus vite. Je vais ... jouir à nouveau. Je me sens légère, j’ai l’impression que si je n’étais pas attachée, je pourrais m’envoler, et quitter la stratosphère. Je me mets à jouir, en poussant de longs gémissements. Je le regarde, il ferme les yeux, et jouit à son tour. Son visage se détend pendant quelques secondes, puis ses traits se durcissent à nouveau. Il est encore plus beau... le visage si détendu.
Il ressort de moi. Je me sens soudain vide, froide, et seule. Il tombe allongé à côté de moi, j’ai envie de me blottir dans ses bras. Il respire rapidement, il attend quelques secondes, avant de se relever. Il ôte le préservatif, le met dans la poubelle, remet son boxer, pantalon, et chemise. Il vient récupérer sa ceinture, et me détache enfin les mains. Je me relève, j’ai envie qu’il me serre contre lui, de dormir dans ses bras.
— Je dois rentrer. Nous pourrons parler demain pour mon livre, dit-il.
Je me sens soudain retomber sur Terre. Ah oui, le livre. Tout ça, c’est pour le livre, il n’y a pas d’amour, pas de câlins, pas de tendresse... Juste du sexe. Je hoche la tête, et il quitte la chambre. J’entends la porte de l’appartement se fermer. Je tombe sur le lit à regarder le plafond. Je me sens ... satisfaite sexuellement, c’était parfait... Mais émotionnellement, je suis vide. Je n’ai même pas la force de pleurer.
Le lendemain, je retourne au boulot, la vie continue. Il faut passer à autre chose, sauf que je ne le peux pas vraiment. Dimitri est là, et je passe l’après-midi en salle de réunion à lui dire tout ce que j’ai pu ressentir au cours de la soirée. Il prend des notes, il se montre très professionnel et consciencieux. Je passe sous silence le froid que j’ai ressenti quand il est sorti de moi, et la sensation de vide que j’ai ressentie par la suite, comme un vampire qui aurait pris toute mon énergie pour s’en nourrir. Il me pose de nombreuses questions, et c’est très perturbant de parler de tout ça. Mais je réponds au mieux, parce que c’est « mon » travail. Je dois l’aider à écrire ses livres. Enfin, l’après-midi s’achève, et je suis encore plus vide que la veille. En lui racontant ce que j’ai ressenti, il me l’a aussi pris.
— Je vous recontacterai pour une autre expérience.
Je hoche la tête, bêtement en le regardant partir. J’ai envie d’éclater en sanglots, mais je suis tellement vide que j’en suis incapable. Comment peut-il souffler le chaud et le froid, ainsi ? Et puis c’est quoi sa manie d’alterner le vouvoiement et le tutoiement ?
Je passe des semaines sans le voir, ma vie reprend son cours, et je pense naïvement que ça y est, c’est fini. Mais Dimitri est toujours dans mes contacts éditoriaux. Je sais que je le reverrai. J’ai demandé à ma collègue, si elle avait des nouvelles de M. Valmont. Elle me répond qu’il a décidé de s’inscrire au cours, comment écrire un scénario, et qu’elle lui a envoyé toutes les informations. Tant mieux pour lui. Un soir, mon portable sonne, je réponds sans regarder qui c’est. Est-ce que j’aurais répondu, si j’avais vu que c’était lui qui appelait ? Je ne sais pas.
— Oui ? — Bonsoir, Emmanuelle. — Bonsoir, M. Ford. — Es-tu libre demain après-midi ? — Euh... oui ! réponds-je.
J’aurais dû lui dire non. Mais je me sens si libre quand je suis avec lui. Je virevolte avec le firmament, même si la chute est rude et douloureuse. Une montagne russe d’émotions qui me submerge, et me laisse KO.
Le lendemain, il arrive encore avant notre rendez-vous. Il porte un nouveau carton sous le bras. Je l’ouvre, et découvre un manteau blanc, long, qui se ferme avec une ceinture, il n’y a ni bouton, ni fermeture éclair.
— Tu vas porter cela aujourd’hui. Rien que cela.
Je le regarde d’abord surprise, puis peu à peu mon cerveau comprend de quoi il est question. Il veut que je sois nue sous le manteau. Je ne sais pas si je peux faire quelque chose comme ça. Je le regarde, puis le manteau, puis lui à nouveau. Il me regarde avec ce sourire, auquel on est presque incapable de dire non. Je me rends dans ma chambre avec le manteau. Je me mets nue, puis l’enfile. Il doux et confortable. Dimitri me rejoint dans la chambre. Il me tourne vers lui, et noue lui-même le nœud sur le devant du manteau.
— Tu es vraiment très belle. Tu le sais, n’est-ce pas ? — Merci !
Je soupire, et nous voilà partis. Il me tient le bras, et je marche à ses côtés, j’ai l’impression que tout le monde me regarde, qu’ils savent que je suis nue sous le manteau. Je sens le vent remonter le long de mes jambes, et l’air frais se glisser entre mes cuisses. Nous entrons dans une galerie d’art. Un ami à lui, Frank Trémor, fait une exposition.
— Ça fait des années qu’il n’avait pas peint quelque chose, m’explique Dimitri. — Voulez-vous que je vous débarrasse de votre manteau ? me propose gentiment une hôtesse d’accueil. — Non... non, merci ça va ! paniqué-je.
Elle me regarde étrangement, puis sourit et nous souhaite une bonne visite.
Les toiles accrochées au mur sont des nus. Mais pas des vulgaires, où le sujet prend des poses très suggestives. Non, tout est fait en finesse, dans de nombreux paysages. Toutes les toiles représentent la même femme, et on peut voir l’amour qu’il y a dans son pinceau. La première toile, la femme se trouve allongée dans un lit, sur le ventre, la couverture du drap, juste au-dessus des fesses.
Le tableau suivant, elle est accroupie, nue dans l’herbe, les brins lui touchant les fesses, comme une caresse. La suivante, elle est allongée sous un chêne, le peintre a souligné la forme de ses seins, puis une autre où elle est assise sur un tas de foin. Cette femme est magnifique, dans l’œil du peintre en tout cas. Je me demande ce que ça fait de se voir comme ça, de savoir que tout le monde peut les voir. Sur le dernier tableau, c’est un portrait, où elle est debout face au monde. Elle a un air un peu endormi, mais en même temps plein de vie, et de promesses. Elle porte un débardeur, dont une bretelle tombe sur son épaule, libérant presque un sein. Le débardeur montre son ventre, et son petit nombril. Et sur le bas, elle porte une petite culotte rose avec des bouches sur le dessus.
— Les tableaux sont magnifiques, dit Dimitri. — Oui. — As-tu froid ? demande-t-il.
J’ai presque oublié que je suis nue sous le manteau, tellement ces portraits, tableaux m’ont hypnotisée. Dimitri me fait tourner vers lui, il détache la ceinture, je le regarde suppliant, puis il le referme en la nouant à nouveau.
— Elle se desserrait, explique-t-il avec le sourire.
Nous terminons la visite des tableaux, puis nous quittons la galerie. Me tenant fermement le bras, il m’entraîne avec lui. Nous marchons pendant ce qui me semble des heures, il fait exprès de s’arrêter à toutes les boutiques, et réajuste ma ceinture, alors que des gens pourraient me voir nue. Je ne sais pas ce que j’en ressens. Il y a de l’excitation, de la peur aussi, et peut-être de la honte.
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