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Une rencontre

Chapitre 11

Chapitre 11 : Emmanuelle - L’expérience à trois.

Avec plusieurs femmes
Quelques jours plus tard, Dimitri m’emmène chez lui. Il m’a demandé de repasser la même tenue que lors de la visite à la galerie d’art. Il habite une grande maison dans un quartier huppé de la capitale. Il pousse la porte, une femme métisse se précipite vers la porte et saute dans les bras de Dimitri.
— Tu es rentrée. Oh ! Bonjour !— Dana, je te présente Emmanuelle. Elle travaille pour moi. — Pour toi ? — Je suis éditrice. — Oh... c’est pour tes livres ? — Oui.— Tu peux ôter ton manteau, dit Dimitri.
Je le regarde, apeurée. Il y a quand même quelqu’un dans la maison. Je ne sais même pas qui elle est ? Sa femme ? Sa sœur ? Sa cousine ? Sa nièce ? Et puis me mettre nue comme ça... devant une femme que je ne connais pas. Non ce n’est pas possible.
— Je ne voudrais pas vous déranger, tenté-je. — Mais vous ne dérangez pas du tout, au contraire, je m’appelle Dana, je suis la sœur de Dimitri. — Oh !
La jeune femme pétillante, et le sourire aux lèvres, est vraiment très belle. Elle me prend le bras et me tire vers le salon. Elle m’assoit dans un fauteuil, me fait un clin d’œil, et s’excuse. Elle revient quelques minutes plus tard avec une jupe, et un tee-shirt. Elle quitte le salon, je me sens soulagée, et parviens à m’habiller rapidement avant le retour de Dimitri dans la pièce.
Je me sens un peu mieux, bien que je ne porte pas de culotte, au moins je ne suis plus toute nue. Dimitri sourit sans rien dire. Dana s’installe à côté de moi, et commence à me bombarder de questions sur mon travail, sur les romans de son frère. Tout y passe, je réponds au mieux, mais je sens que je ne suis pas la première à franchir la porte, nue sous un manteau. Mais Dana est suffisamment classe et respectueuse pour ne rien en dire.
— Vous allez rester dîner avec nous ! annonce la sœur de Dimitri, sans même me demander mon avis. Dis-moi, mon grand frère chéri d’amour, tu veux bien nous préparer un bon repas.
Elle le regarde avec un petit air de biche, Dimitri sourit et se lève pour se rendre dans la cuisine.
Je passe une soirée vraiment sympathique. Dimitri se montre toujours aussi gentleman, mais je remarque qu’il est bien incapable de dire non à sa petite sœur. Ils ne se ressemblent pas vraiment tous les deux. Dimitri a le teint pâle, les cheveux bruns, alors que Dana est métisse, les cheveux marron, et les yeux bleus. Ils m’expliquent tous les deux que Dana est arrivée dans la famille quand elle avait cinq ans. Elle est originaire du Brésil. Les débuts ont été difficiles pour elle, mais elle avait la chance d’avoir Dimitri qui a pris ses responsabilités de grand frère comme un devoir. Depuis ils ne se sont jamais quittés.
Nous sommes installés dans le salon, et je crois que j’ai un peu trop bu. Dana, toujours assise près de moi, commence à me toucher, à caresser doucement mon bras ou ma jambe. Je prends ces gestes pour de l’affection, elle fait pareil avec Dimitri. Elle fait peut-être partie de ses gens qu’on dit très tactiles. Mais ses caresses deviennent de plus en plus osées.
— Tu es d’accord pour jouer avec nous ? me demande-t-elle soudain. — Quel jeu ?
Je ne suis pas bête, j’ai bien compris de quel genre de jeu, il s’agit. Dimitri se lève de son fauteuil, et me tend la main. Je m’en saisis, et il me lève du canapé. J’ai un peu la tête qui tourne. Une seconde paire de mains se pose sur mes fesses, et les caresses doucement. Une main se glisse sous ma jupe, et vient à la rencontre de mon sexe. J’ai le regard plongé dans celui de Dimitri, il tient mon visage avec ses deux mains, je sais que ce n’est donc pas sa main qui fouille habilement mon intimé. Les doigts de Dana sont divins. Est-ce que c’est donc vrai ce qu’on dit ? Que seule une femme sait comment faire plaisir à une autre femme ?
Les mains de Dimitri descendent sur mon corps, et se posent sur mes seins, et celles de Dana remontent vers mes hanches. En quelques secondes, je suis nue. La jeune femme m’a ôté ma jupe, et l’homme mon tee-shirt. Il se recule, et s’assoit sur le fauteuil, pendant que les mains de Dana parcourent mon corps.
— Tu es très jolie, et très douce, me murmure-t-elle.
Je gémis sous ses caresses, et me laisse totalement aller entre ses doigts. Dimitri se met nu à son tour, et s’avance vers moi. Je le vois échanger un regard avec sa « sœur ». Elle me penche pour me retrouver à quatre pattes devant son « frère ». Et je prends son sexe en bouche, et lui fais une fellation, en me tenant à ses jambes, pendant que la main de Dana retourne entre les miennes pour me doigter.
Je ne sais plus très bien ce que je fais, c’est la première fois que je fais ça à trois. La main de Dimitri est perdue dans mes cheveux, et me pousse son sexe plus loin dans la bouche, pendant que je sens les doigts de la jeune femme dans mon sexe. Je vais jouir. Je pousse des gémissements étouffés. Il ôte son sexe de ma bouche, et m’aide à me relever.
— Ma sœur aime quand on la touche, me dit-il.
Il prend mes deux bras, et pose mes mains sur le corps de sa sœur, elle est maintenant nue, elle aussi. Je croise le regard de Dana. Dimitri me colle dans le dos, et je sens son sexe frotter contre mon pubis. Mes mains caressent presque malgré moi, le corps de la jeune femme. Elle gémit sous mes doigts, et je me sens à la fois fière et dégoûtée de procurer du plaisir à une femme.
Je me retrouve à nouveau à quatre pattes, mais cette fois, ma bouche se pose contre le sexe épilé et tout lisse de Dana, et la caresse. Elle a ses mains posées sur ma tête, gémit en frottant son sexe contre mon visage. Dimitri est à genoux derrière moi, et enfonce son pénis dans mon sexe. Il me prend en levrette. Je gémis sous ses coups. Finalement nous atteignons tous les trois l’orgasme. Dimitri et Dana tombent sur le canapé, et moi je m’écroule à même le sol. Qu’est-ce que ces deux-là m’ont fait ? Je n’ai pas été forcée, j’aurais pu dire non, et m’enfuir à n’importe quel moment, je le sais... Et pourtant, j’ai l’impression qu’ils n’ont fait que jouer avec mon corps, sans se soucier de ce que je voulais vraiment.
Epuisée sur le sol de leur salon, je me sens vide, et je suis incapable de me lever. Je tourne la tête, Dana est assise à califourchon sur Dimitri, et ils s’embrassent avec passion, et amour. Je ferme les yeux et tombe de sommeil. Il ne m’a jamais embrassée, comme ça, et je comprends que jamais aucune femme ne sera dans le cœur de Dimitri, hormis Dana, sa « sœur ». Je quitte leur maison, tard dans la matinée. En dehors de cette partie de jambes en l’air, qui me laisse vide, honteuse, et pantoise, Dana est une jeune femme formidable, toujours le sourire, pétillante de vie.
— Tu peux revenir quand tu veux à la maison, Emmanuelle, tu seras toujours la bienvenue.
Je sais qu’elle le dit sincèrement, elle n’a vu aucun mal à cette étrange soirée. Moi, je ne sais pas trop quoi en penser de tout ça.
Le lendemain, Dimitri vient me voir à la maison d’édition, et je lui donne encore mon impression. Je lui dis aussi que je ne veux plus continuer, que c’est au-dessus de mes forces. Ce qui me rend triste, c’est qu’il accueille ma décision sans sourciller et qu’il n’insiste pas à me garder auprès de lui. Même en tant que jouet, ça m’irait. Il me remercie pour ma contribution à son nouveau roman, et me laisse seule dans la salle de réunion. Je me sentais flattée d’être aux côtés de cet homme. Il est beau, avenant, courtois, gentleman, intelligent. Il a tout pour plaire, mais il n’offre que son corps. Son âme, son cœur, il les donne à une autre. Et je veux plus que du sexe, plus que ce qu’il peut me donner.
Je sors de la salle de réunion, en me disant que je devrais peut-être donner son dossier à une autre éditrice. Je soupire et le nez dans mon dossier, je rentre littéralement dans quelqu’un. Les feuilles volent en tous sens, et je me retrouve sur les fesses. Je lève la tête, pour découvrir Sébastien au-dessus de moi. Je le fixe du regard. La tension sexuelle que je ressentais en sa présence est toujours là. Je parviens à me relever.
— Pardonnez-moi, je ne regardais pas du tout où j’allais.
Je ne me comprends pas moi-même, il y a cinq minutes, je me morfondais parce que Dimitri me quittait, enfin ... que je le quittais. Quoique nous n’étions pas vraiment en couple. Et maintenant, je me trouve avec Sébastien au milieu du hall de la maison d’édition, avec l’envie farouche de lui sauter dessus, même si la seule fois où nous avons couché ensemble était très mauvaise.
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