Je m’appelle Lucas, j’ai 21 ans et ma vie est d’un ennui sans nom. J’ai vécu une vie simple dans une maison simple, des parents simples, des amis simples. Rien ne se bousculait jamais et je me questionnais régulièrement sur le pourquoi de ma vie. Aujourd’hui, c’était le grand jour, après 3 ans de licence, je rentrais enfin en master de cybersécurité, j’étais heureux même si comme toujours, tout me semblait bien terne, morne. Je passais les grandes portes de mon école pour arriver devant ma classe avec, pour la plupart, les mêmes élèves que les années précédentes. Seulement, malgré ce festival de têtes que je ne connaissais que trop bien, j’apercevais une fille que je n’avais jamais vue. Les cheveux décolorés descendant sur ses épaules, un long t-shirt noir accompagné d’un jean noir, tatouée. Elle était ravissante. Je m’assis à ma place habituelle, aux côtés de Charles, un ami que je m’étais fait l’année précédente. D’un coup de coude, il me dit : — T’as vu la nouvelle ? Pas mal hein ? Je sais pas si t’as vu, mais on voit ses tétons à travers son t-shirt, ça doit être une vraie salope.
Agacé par ses réflexions sur les femmes à longueur de temps, je ne lui répondais que d’un soufflement de nez. Cela dit, il avait raison. A travers son t-shirt se dessinaient légèrement des petits tétons, ce qui laissait présager qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Cette première heure de l’année suivait son cours et grâce à l’appel de début de cours, j’appris que le nom de cette fille était Lucie. Je ne vous en ai pas encore parlé, mais mon expérience avec les filles est plus que pitoyable, je n’ai jamais eu de petite amie, seulement une fille avec qui j’avais tenté de coucher, mais mon pénis flasque du fait de mon stress l’avait fait fuir. Mon pénis parlons-en, environ 12 centimètres de long en érection, rien de fameux et cela me faisait assez complexer. Peut-être est-ce pour cela que je n’ai jamais réellement abordé de filles. Mais cette fois, c’était décidé, il fallait que je parle à Lucie, j’étais réellement subjugué par sa beauté et son charme. A la pause de 10h, je me décidais à aller lui parler, prétextant le fait de lui faire faire le tour de l’école. Elle accepta, toujours avec un sourire angélique. Après avoir fait le tour de l’école, nous sommes restés à discuter pendant une dizaine de minutes, le courant passait bien, ce qui nous conduit à échanger nos numéros et réseaux sociaux. Le soir, une fois dans mon petit 12m², je pris mon courage à deux mains pour envoyer un message à Lucie.
[SMS]> Salut ! ça te tenterai d’aller boire un verre ce soi...
Non, jamais je n’oserais envoyer ça, il me faut quelque chose de plus simple. [SMS]> Coucou Lucie, j’ai vraiment apprécié notre discussion de tout à l’heure, je suis content d’avoir quelqu’un comme toi dans notre classe !
C’était envoyé, quel stress, j’avais peur de me faire blacklister ou qu’elle me prenne pour un harceleur. Heureusement, il ne se passa rien de tout ça. [SMS]< - Coucou Lucas, moi aussi j’ai beaucoup aimé, je suis assez stressée socialement parlant alors je suis contente que tu sois venu me voir, ça te tenterait d’aller boire un verre ce soir ? C’était incroyable, je ne m’attendais pas du tout à autant d’initiative, j’acceptais avec joie et après avoir convenu d’un rendez-vous, je trépignais d’impatience de la rejoindre. 20h15, je pouvais enfin partir. Je sautais dans mes chaussures et fonçais prendre le tramway.Arrivé au bar, je passais un merveilleux moment en sa compagnie, elle était d’une gentillesse et d’une douceur époustouflante, était-ce ça le coup de foudre ? 22h45, après une soirée riche en émotions, je rentrais tranquillement chez moi, apaisé par ce moment magique. Mais soudain, je me rappelais un détail, qui me fit froid dans le dos. Je ne vous en ai pas encore parlé, mais depuis des années, j’ai comme une sorte de fascination pour la lingerie féminine, je ne porte quasiment que des culottes, mais je ne suis jamais allé plus loin. Les hommes ne m’intéressent pas particulièrement, disons que j’aime simplement le contact doux du satin et de la dentelle sur mon entrejambe. J’étais dans le tram, avec un jean, un t-shirt et une satanée culotte rouge en dentelle avec un petit nœud à l’avant. C’était le stress, je l’avais mise lors de la journée, mais j’y faisais attention, ce soir, j’étais tellement obnubilé par Lucie qu’elle avait totalement pu dépasser sans que je m’en rende compte. Je passais le seuil de ma porte, angoissé, quand mon téléphone vibra. C’était Lucie, elle m’avait envoyé une photo. C’était moi, de dos, baissé pour ramasser une serviette que j’avais fait tomber. Sur cette photo... On distinguait très clairement ma culotte en dentelle. C’était la mort, si la photo se propageait, j’étais foutu !!
Mon téléphone vibra à nouveau, encore Lucie.
[SMS]< Alors comme ça on aime les petites culottes ? Ce n’est pas pour rien que je t’ai proposé d’aller boire un verre ce soir, j’avais déjà remarqué ta culotte pendant les cours de l’aprèm. Je pense que tu as compris où je voulais en venir 😊. A partir de maintenant si tu ne veux pas que la photo soit envoyée à toute la classe ainsi qu’à tes parents, tu as tout intérêt à faire exactement ce que j’exige. Et ça commence par me vouvoyer. Aussi, tu m’appelleras Maîtresse à chaque fois que tu d’adresseras à moi. En public, tu pourras m’appeler Lucie, mais attention de ne pas trop en abuser. Je t’enverrai demain matin la suite de ce qu’il va se passer, garde ton portable près de toi car tu n’auras que 5 minutes pour me répondre. De même, si ce message n’a pas de réponse dans les 5 minutes, tu peux dire adieu à ta réputation. J’étais sous le choc, c’était impossible, impossible. Ce genre de femme n’existe pas dans la réalité, ce n’est que dans les films pornos ou les livres érotiques. Pas possible pas possible pas possible. Je n’arrivais pas à y croire. Je n’avais plus qu’une minute pour lui répondre, j’avais bien compris dans son message qu’il était inutile que je tente de la supplier pour qu’elle supprime la photo.À contrecœur, je lui répondis, [SMS]> D’accord Maîtresse, je ferai tout ce que vous me direz. A suivre...
