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Une Rose m'a cueillie

Chapitre 1

Lesbienne
Chaque fois que mon regard croise une rose, je ne puis m’empêcher de penser que rarement prénom fut si bien adapté à une personne.Je partageais alors avec mon amie de l’époque un pavillon dans un petit village qui avait eu le privilège de l’y voir naître. J’appris bien vite à mes dépends qu’il ne faut jamais remettre un poisson dans sa rivière…J’étais donc seule et plutôt en peine, mais j’aimais vivre là. J’avais eu le temps de lier quelques connaissances qui n’allaient cependant pas jusqu’à l’amitié.J’avais quelques ports de relâche, dont un que j’appréciais particulièrement et où sans être de la famille, j’étais mieux qu’une cliente.C’était le bar-restaurant d’un village encore plus petit que le mien. La jovialité des patrons et la qualité de la nourriture nous avaient depuis longtemps attirées et chacune de notre côté continuions de le fréquenter.Si au restaurant la clientèle était partagée, au bar on trouvait surtout des habitués. Extrêmement pratique lorsqu’on a besoin d’un plombier ou tout autre service… La campagne, quoi!
Lorsque nous étions encore ensemble, notre couple n’avait pas suscité plus de curiosité que nécessaire, du moins pas ouvertement. Sans doute parce que j’habitais avec une fille du coin, j’avais été bien acceptée. Maintenant que j’étais seule, bien sur quelques uns avaient tenté leur chance, la plupart, connaissant mes “antécédents“, n’avaient pas changé d’attitude envers moi. J’étais en quelque sorte adoptée.La clientèle était essentiellement masculine ou en couple mais j’avais depuis longtemps remarqué cette jolie blonde, la quarantaine, qui venait se détendre au bar de temps en temps avant de retourner chez elle.Elle n’était pas farouche et parfois acceptait un verre d’un homme de passage, cependant je l’avais toujours vue repartir seule.Nos regards s’étaient parfois croisés, je n’y avais jamais lu l’avidité malsaine dont nous gratifiaient quelques unes (un petit coup de coude qui se pense discret : tu as vu? Y’a les gouines!), non, la curiosité d’un enfant qui découvre, un regard franc.
Nous n’avions jamais échangé plus qu’un salut, mais lorsque j’arrivai ce jour-là, le bar était vide. Colas, le patron, un grand escogriffe moustachu était jovial comme à son habitude et nous discutions de choses et d’autres lorsqu’une voiture stoppa devant la porte et Rosa en descendit. C’est quand il la salua que j’appris son nom.C’était le début d’un bel été, elle était habillée léger et je fus frappée par ses claquettes en bois à talon. Sur n’importe qui d’autre elles eussent paru vulgaires mais elle les portait avec élégance. Par la suite oh combien ai-je aimé les entendre résonner en montant les 4 marches de mon escalier… Mais n’anticipons pas!
Voyant que nous conversions elle s’installa dans l’angle du comptoir en “L“ avec une brève moue de dépit enfantin, voyant que le patron était occupé. Je connaissais suffisamment le patelin pour comprendre qu’il s’agissait moins de discrétion que d’occuper un endroit stratégique, un poste d’observation… Sa commande servie Colas nous laissa seules, non sans m’avoir fait un clin d’œil égrillard. N’y cherchez pas de malice, il n’y en avait pas. C’était juste son genre…
Chacune de son côté, nous sirotions tranquillement. Elle un blanc local, moi un fond-de-culotte. Je n’étais pas en mode chasseresse, mais au bout d’un moment je sentis son regard sur moi. Je tournai brusquement la tête et, surprise, elle ne put réagir autrement qu’en m’adressant un sourire, auquel je répondis machinalement. Ce n’était pas un regard scrutateur, ni inquisiteur ou calculateur, plutôt celui de quelqu’un qui cherche une réponse.
Je serai probablement partie si le grand Colas n’était revenu nous offrir un verre, deux femmes accoudées valent mieux qu’un bar vide!— Alors ma Rosa, la journée est finie?— Ah bah oui, quand même!Et ce genre de conversation anodine qui permet de meubler le silence… De temps en temps il m’adressait la parole, histoire de montrer qu’il ne m’oubliait pas… Si bien qu’elle me demanda ce que je faisais comme métier? J’appris ainsi qu’elle travaillait dans l’usine de mécanique du coin. Dès qu’elle parla boulot, elle s’adressa à moi comme à une connaissance.Je l’ignorais alors, mais la glace était rompue.
J’appris plus tard que lorsque que quelqu’un parlait mal de moi elle intervenait pour faire taire le blanc-bec. Simple solidarité féminine… ou plus?Lors de nos rencontres suivantes nous discutâmes un peu plus, sans arrière-pensées. Nous prîmes même certaines habitudes, comme aller manger une pizza au ranch, là où il y a des ragondins…Elle, comme moi, fuyait les endroits trop fréquentés, se méfiait de l’inconnu. J’appris des tas de choses sur elle, et surtout, elle me communiqua sa joie de vivre.
Bref, un jour que nous étions au bar, mon ex se pointa. Pour une fois elle n’était pas accompagnée. Pourquoi rompit-elle le pacte de non-agression tacite, je l’ignore encore. Peut-être n’était-ce pas sa première halte? Possible.Toujours est-il qu’au bout de 5 minutes elle s’adressa à moi sur un ton agressif.— Sylviane, 44ans, 52kg, 1m62!
Je la regardais sans comprendre quand Rosa se décala du bar.— Rosa, 46ans, 54kg, 1m66!
N’y comprenant rien, pas concernée, je payai mon verre et rentrai. Je me préparais à dîner lorsque j’entendis une voiture s’arrêter. Cinq secondes plus tard, le staccato de ses claquettes résonnait et elle entrait en trombe dans ma cuisine. Elle était déjà venue chez moi, apporter des légumes ou pour partir ensemble, mais jamais si tard, l’Usine embauche à 6 heures.Je lui sortis une assiette, mais elle posa son sac sur la table avec violence, au risque de tout casser.— Mais putain! T’as vraiment de la peau de saucisson sur les yeux, ma parole!— … Mais… Quoi?
Elle se rapprocha, légèrement plus petite malgré les talons, m’attrapa maladroitement par la nuque, me courba et m’embrassa comme si sa vie en dépendait!— Et bien, Rosa… qu’est-ce qui t’arrive?— Te voir ce soir avec ton ex, ça m’a fait je ne sais quoi et quand tu es partie, si je ne m’étais pas retenue, j’aurais pleuré…— Mais Rosa, tu n’aimes pas les femmes…— Qu’est-ce que tu en sais?— Tu as deux filles…— De deux pères différents et je suis seule, alors tu vois, les hommes ça ne me réussit pas tant que ça!
Certaines se seraient dit qu’une caille qui tombe toute rôtie dans leur assiette c’est génial…Et ce fut génial… Notre première nuit se passa en caresses pleines de douceur et en découverte de nos corps. C’était une vraie blonde, quasiment imberbe hormis 3 poils qui se battaient en duel sur son mont de Vénus. La peau blanche mais pas laiteuse, elle avait de quoi rendre bien des filles plus jeunes jalouses. Ce fut très tendre, elle était pleine de bonne volonté et de volupté. Nous parlâmes aussi beaucoup, beaucoup même!
Tôt le matin je pris le ton d’une infirmière pour prévenir l’Usine que Rosa était souffrante et ne pourrait occuper son poste ce jour.
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