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Une Saint-Sylvestre pas comme les autres …

Chapitre 13

Voyeur / Exhibition
Nous rentrons dans le grand hall vers 23h00 séparément, en gardant nos distances, les idées claires du fait des températures négatives à l’extérieur.Intérieurement, je pense que nous ne sommes pas loin de l’ébullition.Elise se dirige directement vers les ascenseurs, pendant que je salue le réceptionniste de garde, et lui demande si madame Yyyy…, ma femme, a toujours la même chambre au 6ème. étage. Il consulte l’ordinateur, puis me répond que cette dame n’est pas enregistrée pour cette nuit.Je le remercie et rejoins Elise dans l’ascenseur qui vient d’arriver.
— «Ma femme n’a pas prolongé notre chambre cette nuit. Elle doit donc être avec lui.Quand on entrera, il faudra être prudent et silencieux. Tu risques de voir des trucs qui vont te déplaire. Essaies de rester calme.»
Nous continuons en silence.Arrivés au 7ème., nous avançons à pas feutrés vers la chambre de Fabio. Nous marquons un temps d’arrêt devant, je vérifie que personne ne nous regarde, puis je colle une oreille contre la porte … aucun bruit à l’intérieur.Je demande à Elise de me passer sa carte, et lui fait signe d’être la plus silencieuse possible.Comme la veille, nous entrons dans le genre de sas; zut, la porte d’accès à la suite est fermée!!Nous fermons la porte du couloir, puis j’écoute à nouveau.J’entends des bruits très étouffés, de 2 sources différentes. Je chuchote à Elise que je pense entendre la tv d’une part, et de l’autre des bruits sourds … probablement les 2 amants dans la chambre.C’est risqué, mais je tourne doucement la poignée de la porte intérieure et risque un coup d’œil vers le canapé.Ouf, il n’y a personne; c’est bien la tv que j’entendais. Je vois aussi les restes d’un repas sur la table basse, mais pour 2!! Et une bouteille de champagne complètement vide. Sans parler des vêtements disséminés ça et là sur le sol.J’ouvre plus grand pour Elise, et la pousse gentiment vers le mur pour éviter de nous faire repérer. Elle réprime un cri de surprise en voyant le repas et les vêtements.Elise me tient le bras, ou me le pince plus exactement, et je sens qu’elle tremble.Et, pour l’autre bruit, plus de doutes; ce sont bien des bruits de coït que nous entendons.Je sors l’appareil photos de ma poche et l’allume en mode vidéo.Je fais signe à Elise de s’approcher de la porte de la chambre de ce côté, pendant que je fais le tour du canapé pour aller me poster de l’autre côté.Leurs paroles et bruits sont assez distincts maintenant …!Je place (de nouveau) l’appareil photos en mode vidéo contre le chambranle de la porte.

— «Oooooohhhhhhhh Fabio. Oui prends-moi comme ça. Enfonces-toi bien profond. Oooooooouuuuuiiiiii c’est boooonnnnn. Je te sens loin. Oooooohhhhhhhh. Je t’appartiens; fais de moi ce que tu veux. Je veux être ta chose pendant ce weekend!!!»
— «Oui salope. Tu aimes ça hein. Tu n’avais pas l’habitude d’une grosse bite comme ça!Tiens; prends ça.»
Il accompagne ses paroles de grands coups de reins, et de quelques claques sur les fesses qui résonnent dans la pièce.Nathalie accepte cette fessée érotique en gémissant sans retenue, et en remuant du bassin à chaque fois que la main de Fabio s’abat sur elle.Je vois Elise qui a mis une main devant sa bouche pour étouffer les cris qui doivent remonter du plus profond de son être.Ses yeux sont écarquillés comme si elle assistait à une chose horrible, avec des larmes qui coulent sur ses joues.Moi-même, j’ai le regard trouble. Encore un truc «érotique» que Nathalie n’a jamais voulu faire avec moi; les petites claques??Pas besoin de faire durer le supplice plus longtemps.Ils sont en «levrette», bien imbriqués l’un dans l’autre, … sans équivoque possible.Je fais signe de la tête à Elise qu’on va y aller pour les surprendre.Elle acquiesce par de petits hochements, l’air toujours horrifiée.J’avance dans le cadre de la porte, le cœur battant à tout rompre; je tends une main vers Elise pour la «soutenir» et la faire avancer.Je filme toujours da la main gauche.Ils sont tellement occupés qu’ils ne se rendent même pas compte de notre présence.On avance encore pour venir assez près du lit, et je lance assez fort pour couvrir leurs bruits:
— «Boooonnnnsoiiiiirrrrr! Je vois qu’on s’amuse bien par ici …»
……………………. «Ô temps, suspends ton vol.» comme dirait Lamartine.
Ils se sont arrêté net dans leur mouvement, et ont tournés tous les deux la tête vers nous.J’ai alors vu les yeux écarquillés de Nathalie qui en une fraction de seconde vient de comprendre ce qui se passe.Elle pousse un hurlement «Nooooooooonnnnnnnn» en essayant de se dégager de l’emprise de Fabio pour se jeter de l’autre côté du lit.Lui à l’air complètement interloqué. Il fait aussi de grands yeux, et sa bouche est ouverte en cul de poule, mais aucun son n’en sort.Il m’a d’abord regardé sans comprendre, puis a glissé son regard vers Elise.Et là, ça a fait tilt dans sa p’tite tête :
— «Oh ! mio dio! Que diavolo???»
Il sursaute au cri de Nathalie, mais ne pense pas à lui lâcher les hanches qu’il tient fermement lorsque celle-ci essaie de se dégager.Pour ma part, je vis la scène au ralenti, comme dans un mauvais film de série Z. Par contre, cela me permet de voir tous les détails.Ca pourrait – ça doit – être assez comique vu de l’extérieur. Mais, de mon point de vue, c’est le néant. J’ai juste le sentiment d’un grand vide.Nathalie a réussi à se libérer de l’étreinte de l’enfoiré, glisse de l’autre côté du lit, et se couvre avec la parure de lit qui était par terre.Je jette un coup d’œil à Elise qui est blanche de rage. Je peux voir qu’elle se retient de le rouer de coups; mais ses joues sont brillantes des larmes qu’elle ne peut retenir.Je reporte mon regard sur Fabio, puis sur Nathalie qui est «cachée» derrière lui.Elle me regarde l’air hébétée, la mine défaite, des larmes dans les yeux.
— «Marc, laisses-moi t’expliquer. Ce n’est pas …»
— «Stop ! Tais-toi. Ne me dis pas que ce n’est pas ce que je crois. Ne m’injurie pas en plus de me cocufier.En fait, je ne crois rien. J’ai vu, de mes yeux vu, et c’est exactement ce dont ça avait l’air.Ne me prends pas pour un imbécile en plus.Tu es mariée, et tu t’envoyais en l’air avec un autre que ton mari. Pour moi, c’est clair; tu me trompes, et tu as brisé le serment fait lors de notre mariage!La nuit dernière ne t’a pas suffi?? Pourtant, tu en as bien profité, non!!?»
A son air horrifié et défait, et à ses yeux brillants de larmes, je devine que la réalité vient de la rattraper, et qu’elle réalise alors tout ce que cela peut impliquer.
— «Héééééééé oui, je suis au courant pour la nuit dernière aussi! J’ai pratiquement tout vu, et surtout tout entendu.Tu étais plus que consentante.Pourtant, je t’aime, et je t’ai laissé plusieurs fois l’occasion d’avouer tes écarts; je t’ai tendu plusieurs perches cette nuit et ce matin que tu aurais pu saisir.Nous aurions peut-être pu rattraper le coup, essayer de recoller les morceaux.Mais, comme tu ne sembles pas avoir de remords, et que tu comptais continuer cette tromperie, je pense que notre couple est fini.Finalement, ce connard avait raison hier soir; tu dois me quitter, ça fera mal un moment, mais c’est mieux pour tout le monde!»En disant cela, je me rends compte que j’agite les mains, et donc la caméra. Tant pis, au moins il y aura le son.Elle sait que j’ai raison. Qu’il n’y a pas d’équivoque possible.Elle est anéantie, et s’est assise par terre contre le mur, recouverte presqu’entièrement de la parure de lit.J’ai des nausées, et le diner n’est pas loin de remonter. Je craque et éclate en sanglots.Elise, muette jusque là, me prend la main et me la serre par solidarité et compassion.Puis, comme notre conversation semble terminée, elle prend la parole pour invectiver Fabio qui a du mal à réaliser ce qui se passe.Elle lui dit ses quatre vérités – en italien – et ça semble aussi violent qu’en français.Du blanc linceul, elle passe au rouge pivoine tellement elle s’énerve sur l’autre qui ne réagit même pas … à mon avis, il doit avoir l’habitude de ce genre de situation où soit il se fait surprendre par le compagnon d’une maîtresse, soit il se fait engueuler par sa maîtresse, surprit en pleine tromperie.A bout d’arguments, Elise s’approche de lui et lui envoie une grande gifle en travers du visage, qui résonne dans la chambre.Enfin, le silence.Fabio se frotte la joue, Elise s’est reculée vers moi et me serre la main si fort que mes doigts deviennent rouges.J’entends vaguement Nathalie qui sanglote sous la parure de lit. C’est bien qu’elle soit couverte, car je ne sais pas si je supporterai de la voir, et encore moins son regard.Le pire, c’est que j’ai encore des sentiments très forts pour elle à ce moment.Il vaut mieux partir, avant de changer d’avis, ou bien que les arguments ne commencent.Je pose mon autre main sur l’épaule d’Elise, et lui fait signe du menton de partir vers la porte.Elle a un dernier regard vers ma femme, puis vers Fabio qui est toujours à genoux sur le lit : «stronzo» qu’elle lui lance en se retournant pour quitter la pièce.Je lui emboîte le pas, lorsque j’entends mon nom faiblement prononcé; je me retourne pour voir Nathalie qui a sorti sa tête de sa cachette.
— «espèce de traînée! Dire que je te faisais totalement confiance. Le pire, c’est que tu ne t’es même pas protégée pendant tous ces rapports … un coureur sans morale que tu viens à peine de rencontrer.J’espère que ça en valait la peine … je t’enverrai les vidéos pour que tu puisses en profiter plus longtemps encore. Garce!!!Malgré tout, je te souhaite d’être heureuse avec ce connard … même si je pense que maintenant tu sais à quoi t’en tenir, et à qui tu as à faire. Tu te rends compte qu’il est en couple avec cette femme, et qu’elle était même à la soirée hier!!?Salut.Je serai au boulot demain; tu pourras passer pour ramasser tes affaires. Mais, ne t’avise pas de me faire des saloperies, sinon j’envoie tes vidéos à toutes nos connaissances, à ta famille, et en ligne sur le net.»
Et je quitte la chambre, suivant Elise qui est déjà à la porte du couloir.Nous sortons en claquant la porte.Je vois Elise qui vacille; moi-même, j’ai les jambes en coton.Ca doit être le stress qui s’évacue.Je l’attrape dans mes bras pour la supporter. Elle me regarde, et éclate en sanglots.Les larmes me viennent aussi.
— «Allons chez toi prendre un remontant; nous en avons bien besoin je crois.»
Elle ne répond pas, me regarde, et secoue la tête pour acquiescer.Je remarque alors l’appareil photos dans ma main qui continue à filmer; je l’arrête.En passant par la réception, je lui rappelle qu’elle doit récupérer sa valise et ses affaires.Nous en profitons pour déposer nos cartes d’accès respectives, puis saluons le veilleur de nuit.Le chemin du retour se fait en silence. Même si nous nous attendions à quelque chose de ce genre, ça fait très mal d’y être confronté.Chez Elise, l’ambiance n’est pas meilleure. De toute façon, il faut que je parte, sinon je serai une vraie épave demain au bureau.Elle prend un grand verre de vin rouge de l’après-midi, et moi je me contente d’un coca.Nous commentons un peu sur ce qui vient de se passer, sur le bienfondé de notre action. Elle me demande ce que je vais faire dans les jours à venir.
— «Je n’en sais rien. Boulot demain qui va m’occuper l’esprit. Après? Nous étions supposé récupérer les enfants samedi …»
— «Et si elle rentre? Qu’est-ce que tu feras ??».
— «Je ne préfère pas y penser pour l’instant; j’ai tout le trajet du retour pour échafauder des hypothèses … ça va être long.Elise, merci pour ton support. Je dois y aller maintenant. Tu es une femme formidable; tu as le caractère qu’il faut pour te remettre de cela, passer par-dessus, et aller de l’avant.Je te souhaite de rencontrer quelqu’un qui saura te mériter, et te garder.»
— «Si seulement tu habitais ou travaillais dans la région!!!Ne peux-tu pas rester un peu? Je n’ai pas envie d’être seule ce soir.»
-«Il vaut mieux pas. Autant je meurs d’envie de passer un peu de temps avec toi, autant la raison me dit de rentrer, et de commencer à envisager l’avenir.Juste un truc … est-ce que je peux t’embrasser une dernière fois?»
J’assiste alors au phénomène de l’arc-en-ciel … ses yeux se remplissent de larmes alors que sa bouche dessine un superbe sourire.Elle s’avance vers moi, prend ma joue dans une main, l’autre allant dans ma nuque, colle ses lèvres ô combien désirables sur les miennes, et m’embrasse comme une ado, un peu maladroitement, mais tellement passionnément.Je lui saisis aussi la tête, comme pour l’empêcher de se séparer de moi.Nos corps se frottent, et je sens de nouveau sa chaleur m’envahir, ses seins se presser contre mon torse, et son bas-ventre s’animer contre le mien.J’aimerai que ce moment ne finisse pas …Après de longues minutes, à bout de souffle, nous nous séparons.
— «Elise, merci. Je chérirai ce moment pour longtemps. C’est mon éclaircie dans la tempête qui m’entoure.J’aimerai te dire que nous pourrions nous voir, mais ce ne serait pas réaliste, ni honnête pour toi.Tu dois passer l’éponge et refaire ta vie. Tu mérites bien mieux de toute façon.»
— «Marc, tu me déchires le cœur pour la deuxième fois aujourd’hui. Mais, tu as raison. Tu serais le candidat parfait pour moi … et qui sait, je vais garder ton numéro, et peut-être qu’on se retrouvera plus tard!!»
— «Moi aussi je garde ton numéro. Le hasard nous rapprochera peut-être un jour.»
Un dernier petit bisou, une caresse sur la joue, je me retourne et sors de son appartement.Il fait froid dehors, et dans la voiture aussi.Je monte le chauffage, et prends la direction du périph …
Voilà le récit de notre soirée de Saint-Sylvestre à Paris.Depuis, il s’est passé pas mal de choses, que je vous raconterai peut-être dans une autre histoire/série.La vie reprend son cours, mais doucement et difficilement.Merci d’avoir lu jusqu’au bout, de me donner vos commentaires … et de voter pour ces histoires si elles vous ont plu.
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