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Une séance d'hypnose très spéciale...

Chapitre 1

Une histoire d'hypnose érotique

Erotique
Le doigt posé sur la sonnette, j’hésite un instant. Dans quelques secondes, je ne pourrai plus faire marche arrière. Derrière moi, Chloé est réticente, je le sens bien. Je lui tiens la main et au fond de moi, j’ai bel et bien l’impression de la traîner un peu contre son gré.
Je ferme les yeux, inspire un grand coup et me décide enfin à sonner.
Cette fois, nous ne pouvons plus reculer, mais au fond, le risque n’est pas énorme... Qu’avons-nous à perdre en fin de compte ? Un peu de temps ? Mais si ça pouvait marcher... si seulement ça pouvait marcher.
Une voix à peine identifiable au milieu des grésillements de l’interphone me sort de ma rêverie... Bonjour, c’est au 1er... immédiatement suivie du cliquetis d’ouverture de la porte vitrée.
Je saisis la poignée, le contact du métal refroidi par la morsure de l’hiver me fait frissonner... Ou peut-être, est-ce le stress ?
Je me tourne vers Chloé, essayant de paraître aussi sûr de moi que possible. Un moment, je la fixe sans rien dire, lui laissant l’occasion, peut-être la dernière, de faire marche arrière...
Elle me sourit, probablement pour me rassurer. Elle fait ça pour moi, par amour pour moi plus exactement, et j’apprécie son geste. Moi aussi, je l’aime. Comme un fou en fait, de l’instant où nos regards se sont croisés dans ce coffee shop parisien, jusqu’à ce jour où je la vois resplendissante dans sa veste fourrée qui la fait ressembler à une inuit. C’était comme si je l’avais attendue pendant tant d’années et que ma nouvelle vie avait réellement démarré le jour où je l’avais connue.
Mais une noirceur émerge dans ce tableau idyllique, une ombre qui, je le sais bien, sapera peu à peu notre relation et qui finira par avoir raison de mon amour pour elle.
Je serre sa main avec tendresse et lui rends son sourire. Puis je me retourne et, tel un éclaireur battant la campagne, j’ouvre la voie et pénètre dans cet immeuble récent et lumineux.
Je la guide à travers les marches de l’étage, j’aurais pu prendre l’ascenseur, mais Chloé ne se sent pas à l’aise dans ces engins. Légèrement claustrophobe, elle a tendance à paniquer quand elle se retrouve enfermée entre quatre murs d’acier, et au vu de la situation du jour je ne juge pas raisonnable de lui rajouter cette pression.
Très vite, nous arrivons au premier palier, je cherche du regard l’objet de ma visite et je finis par le repérer : un logo circulaire sur une porte, les lèvres rouges bien visibles, accolées aux 4 lettres L-V-D-P.
LVDP, La Voix Du Plaisir, un nom évocateur pour un cabinet d’hypnose. Je l’ai trouvé un peu par hasard en cherchant des solutions alternatives à mon « petit » problème de couple sur Internet. Jamais je n’aurais cru que j’en arriverai là, mais je suis à bout et j’ai l’impression d’avoir presque tout tenté. Les médecins que nous avons rencontrés se sont avérés impuissants à nous aider, pas plus que la thérapie que Chloé a suivie. La Voix Du Plaisir, c’est un peu la voie de la dernière chance...
Sur la porte, en dessous du logo, un message « Sonnez et installez-vous dans la salle d’attente ».

Je pose mon doigt sur la sonnette, plus précisément sur les petites lèvres écarlates délicatement collées sur le bouton, et appuie dessus légèrement. Un son cristallin retentit et il me semble reconnaître les vibrations émises par un bol tibétain. Je souris intérieurement en me disant que cela ne peut pas être plus en adéquation avec le thème du cabinet.
L’hypnose, je ne sais pas trop quoi en penser. Il y a quelques mois à peine, j’aurais probablement estimé que ce n’était qu’une vaste supercherie tout juste digne d’amuser la galerie dans des spectacles truqués de bout en bout. Et puis il y avait eu cette discussion au travail, une conversation anodine, de comptoir, durant laquelle j’ai appris que, grâce à l’hypnose, mon meilleur ami avait réglé son problème d’allergie. Effet immédiat et définitif en une seule session d’hypnose là où 2 ans de désensibilisation, protocole hautement scientifique, avaient échoué.
Alors j’ai commencé à regarder l’hypnose d’un œil nouveau, cherchant durant mes nuits d’éveil solitaires à me persuader que c’était peut-être LA solution, la clé du plaisir futur de notre couple. Et c’est en faisant ces recherches que je suis tombé sur La Voix Du Plaisir. Un cabinet d’hypnose spécialisé dans l’érotisme. Évidemment, je ne l’ai pas précisé en ces termes à Chloé... Pour la convaincre, j’ai plutôt parlé de spécialisation en sexologie. Là encore, convaincre n’est pas vraiment le mot, car à mon grand étonnement, elle a adhéré à l’idée, du moins elle n’a affiché aucune réticence. Peut-être est-elle aussi désespérée que moi en fin de compte...
J’ouvre donc cette nouvelle porte et pénètre dans un appartement simple et propre aux murs blanc crème. L’entrée est une pièce rectangulaire illuminée par une vaste fenêtre. Sur la gauche, un long canapé rouge accueillant semble attendre notre venue. Dociles, nous nous installons, laissant les coussins moelleux nous absorber comme un cocon douillet.
Il fait chaud dans cette pièce, rien d’excessif, mais un vrai décalage avec l’air revigorant de l’extérieur qui nous oblige à retirer nos manteaux respectifs. Chloé se relève donc et je ne peux m’empêcher de l’observer, pur réflexe masculin. Elle est toujours si attirante, un mélange de classe et de charme ; et aujourd’hui tout particulièrement, avec sa robe portefeuille léopard qui moule les courbes délicates de son corps, et qui glisse sur les collants sombres opaques protégeant ses jambes fines du froid hivernal. Une paire de bottines noires à talon haut vient terminer l’ensemble.
Mes yeux s’attardent sur ses fesses... En toute transparence, je peux dire sans honte que je suis tombé amoureux de son postérieur avant même de lui avoir cédé mon cœur. Elle intercepte mon regard et me sourit tendrement puis, elle se rassoit.
Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre, une musique d’ambiance zen est diffusée et nous évite de briser le silence qui s’est installé. J’espère que l’attente ne sera pas longue, car je sens que mes doutes se renforcent avec chaque minute qui passe.
J’ai pris rendez-vous avec une certaine Tiffany, j’avais le choix entre 3... je ne sais pas vraiment comment les appeler... des hypnothérapeutes ? Eux-mêmes se qualifient d’éroptiseurs, contraction entre érotisme et hypnotiseurs... Pourquoi pas, ça sonne bien... Bref j’avais le choix entre Roméo, Trixie et donc Tiffany. J’ai très vite éliminé Roméo, je ne me serais pas senti à l’aise en voyant un homme hypnotiser ma femme. Restaient alors Trixie et Tiffany. Finalement, j’ai basé ma décision sur leur voix dont des extraits se trouvent sur leur site web. Je ne sais pas bien pourquoi, mais j’ai eu de bonnes sensations avec la voix de Tiffany, plus envoûtante à mon goût. Un bon pressentiment, un je ne sais quoi qui me fait penser que, peut-être, cette voix peut apporter la solution à mon problème...
Mon problème ? Notre problème en fait... L’anaphrodisie... un terme barbare à la consonance si proche d’un autre mot si profondément érotique... L’anaphrodisie... cette foutue maladie qui nous pourrit la vie depuis le premier jour... enfin le deuxième plus exactement quand, excité comme un geek dans un Apple store, je m’étais jeté sur elle après notre second rendez-vous. Elle ne m’a pas repoussé, mais le feu du désir qui brûlait en moi ne l’avait pas consumée, elle.
Les premiers mois de notre idylle n’ont donc pas été placés sous le signe de la passion dévorante malgré les forts sentiments qui naissaient en chacun de nous...
Au début, j’ai mis ça sur le compte de sa jeunesse, de son inexpérience, et puis au fil des mois, j’ai compris que le problème était bien plus profond... et sérieux. Issue d’un milieu familial à la culture très stricte, véhiculant de nombreuses fausses idées sur le sexe, il me semblait évident qu’il faudrait du temps pour abattre les barrières psychologiques que ses parents avaient érigées en elle.
Mais le combat est difficile, au bout de quelques mois à peine, nos rapports sexuels sont devenus tout juste satisfaisants, je vois bien qu’elle ne prend que très peu de plaisir, qu’elle n’est pas demandeuse. Pire que tout, jamais, et cela malgré toute ma bonne volonté, jamais je n’ai pu la faire approcher du plaisir ultime. Je n’en fais pas une obsession, mais c’est terriblement frustrant pour moi de ne pas pouvoir lui rendre le plaisir qu’elle m’offre.
Au fil du temps, la situation s’est dégradée et une espèce de silence, cancer du couple, s’est installée progressivement entre nous. Je ne comprenais pas cette absence de désir pour la bagatelle. Je le prenais personnellement, assimilant ce manque d’envie à un déficit d’amour. Peu à peu, la souffrance envahissait notre vie, se nourrissant du déséquilibre entre mon envie et son manque de désir.
Il nous a fallu presque deux ans pour aborder le sujet ; un soir où nous avions bu, probablement plus que de raison, je me suis ouvert à elle du mal qui me rongeait sournoisement. En larmes, elle m’a avoué ne pas comprendre, elle ne ressentait aucun désir et n’en avait en fait, jamais ressenti. Elle avait bien conscience que j’avais besoin de sexe, et trouvait même nos parties agréables, mais elle n’y voyait aucun attrait particulier. Elle n’avait tout simplement pas d’intérêt pour la sexualité, et par voie de conséquence trouvait cette tranche de vie humaine rien de moins qu’accessoire.
Néanmoins, nous avons convenu de traiter le sujet, de ne pas laisser cette obscure menace planer sur notre couple et de la combattre de toutes nos forces. Pour cela, nous avons consulté un médecin. Et le diagnostic est tombé brutalement : anaphrodisie primaire, ou absence totale de désir sexuel.
Tout s’expliquait alors, un mélange doux-amer de réconfort de tristesse a suivi cette annonce. Réconfort, car le poids de la responsabilité s’est retiré de mes épaules, tristesse, car le médecin nous a avertis que la voie de la guérison ne serait pas facile.
Poser le diagnostic a permis de mettre un nom sur cet inconnu invisible qui s’est immiscé dans nos vies sans nous prévenir et Chloé décida de se battre avec férocité contre lui. Elle entreprit donc une thérapie qui dura de longs mois, mais malheureusement, rien n’y fit, la situation n’évoluait pas.
Et voilà comment nous nous retrouvons donc sur ce canapé, espérant secrètement que l’hypnose puisse venir à notre secours et sauver notre couple vacillant... Chloé a peur de l’hypnose, peur de ce qu’on peut lui faire pendant qu’elle dort et elle m’a fait promettre de ne pas la laisser seule. Bien sûr, je me suis renseigné au préalable sur le sujet en parcourant toute la littérature possible sur le Net et j’en ai conclu qu’il n’y a quasiment aucun risque... mais j’ai tout de même volontiers accédé à sa requête, et d’autant plus que, pour être honnête, je suis très curieux de voir ce qui va se passer.
Le claquement de talons sur le parquet me tire de mes réflexions, précédant de quelques petites secondes l’apparition d’une belle jeune femme. Grande, mince, blonde, elle respire par sa démarche l’assurance et la féminité.
Elle est vêtue d’un pantalon moulant en imitation cuir et d’un t-shirt blanc à manches longues qui ne cache rien de sa poitrine généreuse.
Je me redresse vivement pour l’accueillir, peut-être trop rapidement pour masquer l’effet que l’émergence de cette femme splendide a eu sur moi, et je me retrouve vaguement gêné pour Chloé restée assise à côté de moi.
La femme s’approche en me tendant la main :
— Bonjour, dit-elle, Tiffany, enchantée.
Sa voix est chaude, c’est bien celle que j’ai entendue sur Internet, et j’en suis rassuré. Je saisis sa main, chaude et douce, et lui rends son bonjour. Elle plonge son regard dans le mien, ses yeux bleu azur semblent percer mon âme à vif. Avec ses talons stiletto, elle est à peine plus grande que moi, mais bizarrement, je me sens tout petit face à elle.
Elle rompt le contact visuel et adresse le même bonjour chaleureux à Chloé qui est venue se ranger à côté de moi, timide comme une chatte effrayée.
Tiffany l’observe un instant, puis lui sourit et nous dit :
— Bienvenue chez La Voix Du Plaisir, je vous en prie, suivez-moi.
Et elle se retourne pour nous guider vers son... salon ? Bureau ? Cabinet ? Je ne sais pas bien comment s’appelle le lieu de travail d’un éroptiseur, mais peu importe finalement...
Je lui emboîte le pas bien volontiers, et d’autant plus volontiers que je peux ainsi profiter de ses fesses si bien moulées dans le cuir qui s’exposent devant moi, et surtout sans crainte de me faire gronder par Chloé.
Nous pénétrons dans son salon, une pièce rectangulaire vaste et bien éclairée, à la décoration simple, mais chaleureuse. Au centre de la salle trône un très large fauteuil rouge et face à lui se tient un petit canapé – carmin lui aussi — aux amples accoudoirs moelleux. Elle s’installe sur le fauteuil et nous prenons place sur le sofa.
Malgré son air amical, elle me paraît terriblement intimidante...
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