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Une soirée entre filles

Chapitre 1

Avec plusieurs femmes
— On vous laisse la maison pour le week-end les enfants. Stéphanie, c’est toi l’ainée, je confie le soi de t’occuper de ton petit frère. Ton père et moi allons passer deux jours seuls en amoureux.- Ne vous inquiétez pas belle-maman, on ne va pas bouger. Il faut que je révise mes partiels et Frederic son bac.
Christian, le père de la jeune fille intervient.
— Mais enfin Chantal, ce ne sont plus des enfants. Frederic vient d’avoir 18 ans, quand à Stéphanie elle s’en va sur ses 21.— Oui je sais mon cœur, mais je n’ai pas vu le temps passer. Pour moi ils sont et resteront toujours des enfants.— Bon il faut y allez maintenant, sinon on va être en retard.
Vous l’avez surement deviné, Chantal, Christian, Stéphanie et Frederic forme une famille recomposée.  Enfin, quand je dis recomposée, je devrais plutôt dire décomposée tellement Stéphanie hait Fréderic. D’ailleurs, l’allez surtout pas lui dire que c’est son frère ! C’est juste le fils de sa belle-mère qui a rencontré son père bien après sa naissance. Il n’y a donc aucun lien biologique entre eux et elle le considère comme une vulgaire pièce rapportée.  Stéphanie n’est pas non plus très attachée à sa belle-mère qu’elle a toujours refusé d’appeler maman, bien qu’elle ait perdu sa propre mère alors qu’elle était encore très petite et que Chantal l’a élevée. Parfois elle se demande comment son père, grand, bien bâti et plutôt belle homme, a pu tomber amoureux d’une petite femme haute comme trois pommes qui parle d’une voie aigue et dont le principal plaisir est de faire claquer les talons aiguilles de ses mules comme une pétasse. Il faut croire que les hommes ont tendance à s’enticher des petites dindes, car son père se plie constamment en quatre pour lui plaire, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle le mène à la baguette.Et encore, s’il n’y avait que ça ce ne serait pas bien grave. Le plus gênant pour Stéphanie, c’est le rejeton que sa belle-mère a amené avec elle et qu’on lui a collé dans les pattes sans lui demander son avis. Il est aussi dégourdi qu’une huitre et passe le plus clair de son temps à l’espionner. Une fois, elle l’a même surpris à la regarder alors qu’elle prenait sa douche. Certes, c’est vrai qu’elle avait volontairement omis de fermer la porte, mais ce n’était pas une raison. Est-ce sa faute si ce petit con est encore puceau à son âge et bave constamment sur ses gros seins ?En tout cas, sa joue a gardé les traces de ses doigts plusieurs heures après la gifle qu’elle lui a alors retournée !
Mais trêve de bavardage, il est temps de revenir à notre histoire :
Les parents s’éloignent, laissant Fréderic seul avec sa sœur. Passer le week-end en compagnie de cette petite peste ne le réjouit pas non plus. Il n’apprécie pas trop cette pimbêche prétentieuse qui le méprise constamment avec ses grands airs. D’ailleurs son passe temps favoris est de la faire tourner en bourrique et il ne rate pas une seule occasion. La seule chose qu’il apprécie chez elle, ce sont ses beaux seins et son jolie cul qu’il mate à la moindre occasion, mais surtout ses belles jambes fuselées et ses petits pieds toujours chaussés de talons hauts. Et oui, même s’il ne l’aime pas, il est forcé de reconnaitre qu’elle est super bien gaulée et qu’elle sait se mettre en valeur.  Mais à quoi bon rêver, elle n’est pas pour lui.Frederic se fait une raison, comme elle l’a dit elle-même sa chère sœur, ils ont de quoi s’occuper avec leurs révisions. Pourtant, la voiture à peine démarrée, Stéphanie sort son portable devant lui comme-s’il n’existait pas.
— C’est bon Sarah, mes vieux viennent de partir comme prévu. Le temps de me préparer et je suis chez toi dans une heure.
Frederic sursaute en entendant cela.

— Quoi ! Où est ce que tu comptes aller ?— Cela ne te regarde pas.— Ah bon ! Par contre ma mère je crois que cela va l’intéresser ; je ne pense pas sur qu’elle soit au courant. Tu te souviens qu’elle t’a dit de rester à la maison pour me garder.— Te garder ! Mais tu n’es plus un bébé ! Si tu veux je change ta couche et je te prépare un biberon avant de partir, ça te va ?— Très drôle. Il n’empêche que ma mère nous a donné un ordre.— Et bien obéit à TA maman si tu veux, moi c’est pas ma mère et je n’ai de comptes à rendre qu’à mon père ! Lui ne m’a rien dit.— Tu oublies un petit détail. Ton père se jette aux pieds de ma mère comme un petit toutou bien obéissant dés qu’elle claque des doigts.  — N’importe quoi.— Ah bon, et bien on va vérifier tout de suite.
Frederic sort son portable de la poche de son jean. Stéphanie commence à s’affoler, elle sait que ce petit con a parfaitement raison quand il compare son père à un "toutou" vis à vis de sa belle-mère.
— Mais qu’est ce que tu fais ?  — Je viens de te le dire, j’appelle maman pour qu’elle vérifie auprès de ton père si sa petite fille chérie a le droit de sortir alors quelle est en plein partiel.— Donne moi ce putain de téléphone tout de suite !
Stéphanie, qui sait très bien que son père n’osera jamais contredire sa femme, essaie d’arracher l’appareil des mains de son frère, mais celui-ci s’enferme à double tour dans sa chambre.  
— OK petit con. J’ai compris, tu veux me faire chanter. Que veux tu en échange de ton silence, de l’argent ? Tiens voilà cinquante euros, c’est tout ce que je peux te donner. Tu pourras aller t’acheter des bonbons avec !— Non mais tu es comme ma mère toi, tu me prends toujours pour un gamin. Je me moque de ton argent, ce que je veux c’est t’accompagner.— Quoi, mais ça va pas la tête ! C’est une soirée exclusivement entre filles ! On a prévu de se faire une petite pizza chez une de mes copines puis d’aller toutes ensembles en boite,..... ENTRE FILLES !
Frederic se mets tout à coup à rêver. Etre le seul mec parmi un groupe de jolies filles quel pied, il va peut-être plaire à l’une d’entre elle. Qui sait même, Avec un peu de chance il pourrait conclure ! Comme dit si bien Jean Claude Dusse dans les "Bronzés" : "on ne sait jamais, sur un malentendu".Hum, cette perspective lui met l’eau à la bouche, et il n’a plus que jamais envie d’accompagner sa sœur.Il répond donc à travers la porte :
— Ca ne me dérange absolument pas d’être le seul mec au milieu de tes copines.  — Et bien moi si, j’ai pas envie de me taper la honte. C’est cinquante balles ou rien!— Je t’ai déjà dit que je m’en foutais de ton fric. Tu n’as que deux solutions : soit tu m’emmènes avec toi, soit tu restes ici. Décide-toi vite avant que j’appelle ma mère.— Espèce de sale petit con, tu crois vraiment pouvoir me faire céder ?— Comme tu veux.
Fréderic appuie sur la touche correspondant au numéro enregistré de sa mère.
 "Allo maman"
Acculée, Stéphanie murmure à travers la porte : "d’accord, tu as gagné", juste au moment ou sa belle-mère décroche.  
— Oui mon chéri, il y a un problème ?— Non non maman. J’avais juste oublié de te dire que je t’aimais et que je te souhaitais de passer un bon week-end avec papa.— Oh comme c’est gentils. Tu es vraiment un amour. Travaillez bien toi et ta sœur pendant ce temps là.— Ne t’inquiète pas pour ça maman, bisous.
A peine raccroché, il ouvre la porte et lance un clin d’œil ironique à sa sœur qui lui jette méchamment :
— Espèce d’enfoiré ! Tu va me le payer cher, je te le garantie.
Le sourire narquois qu’il affiche en guise de réponse, ne fait que l’agacer davantage.
— Attends deux minutes ducon, il faut que je vois ça avec ma copine.
Stéphanie se met à l’écart pour que son frère n’entende pas la conversation.
— Allo Sarah. J’ai un petit problème.— Qu’est ce que tu as, tu es malade ?— Non non, pire que ça. C’est mon frère, cette sale petite fouine m’a coincée. Il me menace de tout balancer à mes parents si je refuse qu’il m’accompagne.  — Ah en effet, c’est la merde.— Comme tu dis. Mais bon je ne vais pas gâcher ta soirée, je vais rester chez moi.— Non non, ne fais pas ça. Tu ne vas pas te priver de sortir pour ça, tu n’as qu’à l’emmener.— T’es sure ? Je te préviens, c’est un petit con prétentieux. Il va jouer au coq toute la soirée.— Ne t’inquiète pas. Les petits coqs je sais comment faire pour les calmer. Tu vas voir, on va bien s’amuser. Voilà ce que je te propose......
La jeune fille écoute sa copine en gloussant de plaisir.
— Ouah Sarah, tu es géniale. Après ça, c’est sur qu’il ne viendra plus jamais m’emmerder.
Stéphanie rejoint son frère dans la cuisine pour lui annoncer la nouvelle.
— C’est bon, Sarah est d’accord pour que tu viennes. Mais je te préviens, ne t’avise pas de me foutre la honte !— Ne t’inquiète pas, je serais très sage.
Frederic constate qu’un sourire mystérieux s’affiche sur le visage de sa sœur quand il lui répond cela. Ce n’est pas normal et il devrait se méfier, mais la perspective d’être le seul mec au milieu d’un groupe de jolies filles lui a enlevé toute faculté de raisonnement.
— Bon, je vais me préparer dans la salle de bain. En attendant trouve toi des fringues potables, j’ai pas envie que tu es l’air d’un plouc !
Pendant que sa sœur prend une douche, Frederic étale toutes les affaires "potables" qu’il possède sur son lit. Le chois est vite fait : le complet veston qu’il a mis pour le mariage de son cousin l’année précédente fait un peu snobinard, mais il est chic. Hors de la classe, il va en avoir besoin ce soir s’il veut réussir à emballer.  C’est décidé, il va mettre ça. Et puis de toute façon, il n’a rien d’autre qui puisse convenir.  
A ce stade de l’histoire, il faut que vous confirme quelque chose que vous avez déjà compris : Stéphanie a raison, Fréderic est encore puceau. Oh, ce n’est pas par choix mais plutôt que les filles ne se bousculent pas pour sortir avec lui. C’est compréhensible : il est petit, fluet avec juste deux ou trois poils sur le menton. Enfin bref, ce n’est pas vraiment le grand gars musclé auquel rêvent les demoiselles.  Comme beaucoup de garçon de son âge, il est très complexé. Sauf que lui ce n’est pas à cause des boutons d’acnés dont il est complétement exempt, mais à cause de sa taille. Sa mère Chantal dépasse à peine 1,55 m, et bien qu’elle ne l’ai jamais vu, Stéphanie pense que le père biologique de son "frère" ne devait pas être bien grand non plus. En effet, il est péniblement parvenu jusqu’à 1,68 m ( même pas capable d’atteindre 1,69 ce minable!), et du haut de ses 1,74 m, sa sœur prends un malin plaisir à l’humilier. C’est même son passe temps favori. Et comme si cette différence de taille naturelle n’était pas suffisante, Stéphanie prend soin de porter les plus hauts talons possibles pour l’accentuer davantage. Ce quelle préfère, ce sont les photos de famille : juchée sur ses escarpins, elle dépasse son frère d’une tête, et est suffisamment grande pour pouvoir se tenir derrière lui et poser ses deux mains sur ses épaules comme une grande sœur affectueuse le fait avec un petit frère beaucoup plus jeune qu’elle.Une grande sœur affectueuse, quelle hypocrisie ! Fréderic lui, déteste ces réunions et encore plus ces photos ou il a l’air d’un gamin. Il sait très bien à quelle point sa sœur le méprise ; il suffit pour cela d’entendre la façon dont elle s’adresse à lui : le nain de jardin, rase moquette, "ptite" bite...et d’autres gentillesses du même genre.Stéphanie est d’autant plus méchante avec son frère qu’elle sait que ce dernier en pince pour elle. Il suffit de voir comment il lorgne sur sa poitrine qu’elle lui met sous le nez constamment, comment il bave quand elle ondule des fesses, sans oublier son fétichisme pour les talons hauts.  D’ailleurs une fois, elle lui a même mis la honte devant ses copains en lui disant :
"Tu aimerais bien glisser ta tête entre mes seins et ta queue entre mes lèvres, n’est ce pas petit vicieux ?. Et bien arrête de rêver, tu n’as aucune chance. Moi j’aime les mecs avec une vrai grosse queue, pas un ver de terre comme toi."
Allez savoir pourquoi, certainement parce qu’il est plus petit qu’elle, Stéphanie est convaincue que son frère a un micropénis. Elle en est tellement persuadée qu’elle n’a jamais eu l’idée de vérifier. Elle a tort, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, la nature l’a au contraire très, très bien doté de ce coté là.En tout cas, là ou elle ne se trompe pas concernant son frère, c’est qu’il en pince effectivement pour elle. Il a failli faire une syncope quand il l’a vu sortir de la salle de bain avec sa petite robe noire à paillettes et ses beaux escarpins dorés. Heureusement, qu’elle ne la pas vu bander avant qu’il n’aille se préparer à son tour.
Au bout de seulement vingt minutes :
— Hé le gnome, tu te branles ou quoi ? Magne toi le cul, on va être en retard !
Stéphanie a beau avoir squatté la salle de bain pendant trois quart d’heure, elle s’impatiente déjà après son frère.
— Je finis de me préparer, je tiens à me faire beau.— Te faire beau ! Laisses tomber, ça prendrait des heures pour un résultat nul.— Pauvre conne.— Puceau.
Après quelques minutes d’échange d’amabilités du même genre, Frederic sort de la salle de bain..
— Ca y est je suis prêt, j’ai hâte de rencontrer tes copines.
Stéphanie éclate de rire en le voyant.
— Et bien quoi, qu’est ce qu’il y a ?— C’est encore pire que ce que je craignais. Tu espère vraiment être la coqueluche de la soirée attifé comme ça ?— Je t’emmerde !— Enfin un point commun entre nous deux. Bon, monte dans ma voiture et n’oublie pas de mettre ta ceinture. Je ne voudrais pas être grondé par ta "moman" s’il t’arrivait quelque chose.
A peine assise, Stéphanie écrase brutalement l’accélérateur de sa voiture. Il y a longtemps déjà qu’elle a remarqué le fétichisme de son puceau de frère, et elle sait que de voir son escarpin appuyer sur la pédale va immédiatement le faire bander.Et elle n’a pas tort, la queue de Frederic lui fait mal à force d’être à l’étroit dans son boxer. Il n’arrive pas à détourner le regard des chaussures de sa sœur, et quand il parvient à relever les yeux, c’est pour tomber sur son décolleté ravageur.
La petite garce, la soirée entre filles n’a pas encore commencée qu’elle commence déjà à se venger.
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