Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 45 J'aime
  • 2 Commentaires

Une vie d'étudiant gay en province

Chapitre 2

Retrouvailles d'un dimanche soir

Gay
Le week-end passa somme toute rapidement, le départ de la tribu familiale me laissant seul dans la maison pour préparer la master classe de musique. Du piano ou du piano jazz avec en fin de la master classe un concours d’improvisation. L’ambiance est sympathique, mais studieuse avec une tenue décontractée de rigueur. Les cours ont lieu entre le conservatoire et des salles réquisitionnées dans mon lycée qui propose pour l’occasion son internat aux participants venant de loin. En ce dimanche après-midi, après l’accueil des participants, la vérification des inscriptions et la distribution des programmes de la semaine, je suis retourné nonchalamment retrouver la fraîcheur de la maison familiale dans une ville déserte au milieu du mois d’août.
Le SMS de Lucas me tira de cette torpeur estivale sous un ciel devenant de plus en plus menaçant pour me dire qu’il avait environ 3 bonnes heures de route pour rejoindre son port d’attache. Il m’incitait à l’appeler puisqu’il disposait d’un kit main libre. Son SMS s’achevait par le mot tendresse.
Un peu machinalement, j’ai quitté la terrasse pour rejoindre le salon et appuyer fébrilement sur le bouton de rappel. Lucas décrocha avec sa voix si apaisante ; on échangea des banalités sur le week-end et très vite l’envie de se revoir ressurgit au détour d’une phrase. Il ne voulait pas m’inciter à me coucher tardivement, mais mon premier cours ayant lieu à 11h le lendemain, je pouvais m’octroyer un moment de liberté tardif. Lucas me fit signe à nouveau vers 23h ; il était garé là où il m’avait laissé à peine deux jours auparavant. Il avait eu le temps de passer prendre une douche et m’attendait dos appuyé sur le montant de sa portière dans une adorable salopette-short en jean avec une chemisette en lin. En l’attendant, j’ai rangé un peu la maison et pris une douche en prenant soin de raser à nouveau les quelques poils juvéniles d’un duvet innocent. Je me sentais beaucoup mieux dans un corps glabre, même si la pilosité chez les autres ne me dérangeait pas.
Lucas me sourit en me voyant arriver et me donna un baiser très discret sans dire un mot.
Tout de suite, je ressentis un frisson lié à sa bouche et à l’odeur de son parfum. On se connaissait à peine, mais j’étais en confiance et ma seule envie était de le serrer dans mes bras. Il préféra retourner chez lui en me disant qu’il se sentirait mal à l’aise dans la maison de mes parents, ce que je pouvais aisément comprendre même s’il n’y avait qu’une dizaine de mètres à franchir. La voiture filait dans les rues de la ville dans la moiteur d’un début de nuit orageuse. On échangea à nouveau des banalités sur le week-end avec pour seule envie de se retrouver au plus vite dans son appartement. Des gouttes grosses et saccadées commencèrent à tomber quand on quitta la voiture et le temps de pénétrer dans le hall de l’immeuble, d’autres gouttes commençaient à ruisseler sur nos fronts. Dès le seuil franchi, nos bouches se rejoignirent tels des aimants pour un long moment au risque d’être surpris par un occupant de l’immeuble.
Un premier coup de tonnerre nous ramena à la réalité et on monta les deux étages sur la pointe des pieds, comme si on avait peur de se faire repérer.

L’appartement de Lucas représentait un lieu sécurisant ; il alluma une lampe d’ambiance dans son entrée qui sera notre seul réverbère pour nos retrouvailles. C’est moi qui le premier l’initiative de défaire une des bretelles de la salopette de Lucas et de libérer les premiers boutons de sa chemisette en lin. Il y avait bien un tatouage discret en haut de son bras gauche comme je l’avais supposé en l’observant dans le parc et un piercing sous forme de barrettes au bout de ses tétons. L’odeur de son parfum m’enivrait, je passais de sa bouche à son cou, de son cou à sa bouche pour retrouver sa langue. Ma main touchait enfin sa peau et rejoignait le bas de son dos. Lucas se laissait faire puis il souleva mon tee-shirt, le passa par-dessus mes épaules et se mit à me léchouiller le torse, les tétons et les aisselles. Les coups de tonnerre étaient de plus en plus rapprochés, mais j’étais dans des bras protecteurs.
Mon boxer sous mon short était tendu au plus haut point et Lucas jouait en faisant rebondir sa braguette sur la mienne.
Après s’être pas mal attardée sur mes tétons dont je découvrais qu’ils étaient finalement sensibles, sa bouche descendit vers mon short. Nous étions toujours à moitié debout et dénudés dans son entrée ; mon short glissa rapidement sur mes mollets et Lucas commença à gober mon sexe au travers de mon boxer. C’était délicieux et je me demandais comment ne pas jouir trop vite. En me penchant, je tentais de libérer maladroitement la seconde bretelle de la salopette en jean puis d’extraire la chemisette en lin. Je n’étais pas très doué et Lucas se releva en me proposant de tout enlever. Seuls subsistaient son jock-strap et mon caleçon, seuls remparts qui ne tarderaient pas à voler en éclat. On traversa son salon pour rejoindre une chambre avec pour seul guide sa main et la lueur de la lampe d’ambiance de l’entrée.
Agenouillés face à face sur le lit, on se roula de longues pelles et les mains de Lucas, tout en me maintenant plaqué contre lui, m’incitèrent à m’attarder sur sa poitrine. Souvent les garçons parlent des seins des filles dans leurs premiers attouchements et je sentais sous mes doigts le changement de forme des mamelons de Lucas. J’avais peur de lui faire mal en malmenant ses piercings. Lucas m’allongea sur le dos et libéra mon sexe pour l’engloutir délicatement dans sa bouche. Je me tortillais de plaisir en cherchant comment retarder mon éjaculation, mais plus on y pense, moins on se retient. J’ai eu à peine le temps de retirer mon sexe de la salive de sa bouche avant que de violentes saccades viennent projeter des jets de sperme sur mon torse, sur son visage encore proche avec quelques rebondissements sur le drap.
Lucas vint tout de suite m’embrasser, joua avec son doigt pour faire des dessins avec mon sperme sur mon ventre puis tendit un bras pour attraper une serviette au pied du lit.
Je ne sais pas pourquoi j’avais envie de rire ou pleurer, étant partagé entre une sensation d’extase et celle de honte d’un éjaculateur trop précoce. Quand nos bouches se séparèrent enfin, ce fut pour chuchoter un grand merci à l’oreille de Lucas et une demande de pardon par la même occasion, ce qui le fit sourire. De façon toujours bienveillante, il relativisa l’incident en me précisant qu’il était comme moi dans ses premières relations. On était allongés l’un contre l’autre, la pluie d’orage faisait remonter des odeurs de terre au travers des volets à claire-voie qui se mêlaient aux odeurs de sperme prisonnier dans la serviette et au parfum de Lucas. Tout en caressant son sexe dans son jock-strap, Lucas prit l’initiative de me dire que, finalement, on ne connaissait vraiment rien l’un de l’autre et que depuis vendredi, il était sous le charme de ma personne. Il se demandait le bienfondé de cette situation alors qu’il était allé rejoindre son amant pour le week-end.
Sans trop savoir pourquoi, ma tête s’était rapprochée de son cou et prenait appui sur son épaule, ma main gauche caressait son torse en insistant maladroitement sur un téton.
Entre deux phrases anodines révélant un peu mon parcours de lycéen dans cette ville qu’il découvrait, je lui susurrais que j’avais très envie de lui. Là, dans l’instant, mon intimité ne demandait qu’à voler en éclats, sous la menace des éclairs dans le ciel. Je l’embrassais à pleine bouche alors que mon corps le chevauchant entamait des mouvements de frottements sur son sexe. Lucas me demanda si je me sentais prêt puisqu’il avait compris que c’était ma première fois. Il aurait pu ne pas se poser de questions et foncer sur ma rondelle comme un rapace affamé sur une proie facile. J’avais très envié, mais aussi très peur, peur d’avoir mal, peur de regretter. Je sentais que ma demande mettait Lucas dans l’embarras ; il m’avoua qu’il préférait que pour ce soir, ce soit le contraire si j’étais d’accord, me promettant qu’il m’offrirait ce que j’espérais dans un plus long moment d’amour.
Au préalable, j’avais envie de sucer Lucas et cette fois, sans lui en demander l’autorisation, j’extirpai sa queue équipée de son cockring de la poche de son jock-strap. J’essayais d’imiter ses caresses buccales ; il m’encouragea tout en me disant aussi de prendre mon temps. J’essayais sans trop de succès de déposer beaucoup de salive sur sa hampe comme il avait su le faire sur la mienne. Je bandais à nouveau et Lucas m’offrit mon premier 69. Tout en gobant mon sexe, un doigt s’était aventuré un peu plus loin, mais je sentais finalement que je n’étais pas prêt en contractant mes fesses comme par réflexe. Je fis de même avec mon index qui ouvrit très vite une porte menant vers l’inconnu pour moi. Lucas prit un peu de sa salive pour faciliter les choses et mon index laissa place au majeur puis au pouce. Il me suçait et je le suçais tout en explorant cet endroit interdit.
Les préservatifs étaient à portée de main ainsi que du gel. J’ai découvert plus tard qu’il y avait aussi un plug et du poppers dans le tiroir de la table de nuits, pour des instants de solitude ou des moments plus endiablés. Lucas me couvrit de bisous un peu partout avant d’encapuchonner mon sexe dans cette enveloppe de latex. La nature m’avait offert un beau sexe, au moins comparé avec ceux que j’avais vus jusqu’alors. En répandant copieusement du gel à la fois sur la capote et entre ses fesses, Lucas me demanda de pousser doucement au début. Il s’allongea sur moi puis vient s’asseoir sur ma queue, lentement, une main la guidant vers l’entrée de son orifice et l’autre s’appuyant sur mon torse. J’étais attentif à ce que j’allais ressentir. Après un instant d’arrêt, j’ai senti que je pénétrai complètement Lucas qui me demandait si ça allait pour moi.
Ses mains avaient rejoint le haut de ses cuisses et il marqua un temps d’arrêt à nouveau avant de commencer des mouvements, empalé sur mon sexe.
La sensation était très agréable, sans doute parce que Lucas avait l’habitude et que la dose de gel facilitait bien les choses. Je caressais son sexe au rythme de ses mouvements ; il perdait un peu de son érection. Il se redressa pour venir s’asseoir cette fois en appui sur les pieds en faisant ressortir plus souvent mon sexe de son anus. Il s’arrêta dans une position d’équilibre m’invitant à faire moi-même des mouvements de va-et-vient. On changea de position, car j’avais envie de l’embrasser et il ne fallut pas longtemps pour que je jouisse à nouveau en prenant Lucas dans la position du missionnaire. Lucas était lui aussi au bord de l’explosion, me suppliant de rester en lui pendant que sa main allait libérer quelques giclées de sperme. Je ressortis ensuite un peu vite si j’en crois le rictus que j’ai pu percevoir dans la pénombre, la capote pendante alourdie par mon sperme. Lucas alluma une lampe de chevet pour que je retrouve le chemin de la salle de bain attenante.
À mon retour, j’eus droit à une proposition imprévue, celle de passer une première nuit dans un lit avec un homme ou de coucher sur une méridienne dans le salon. J’ai opté pour la première proposition, laissant de côté la méridienne pour d’autres ébats ou même la possibilité de rentrer à la maison. Il était fort tard. Lucas passa à son tour dans la salle de bains et rapporta une bouteille d’eau aromatisée pour la nuit. Je m’étais endormi du sommeil du juste sans l’attendre. J’ai juste ressenti son corps s’allonger dans mon dos et sa bouche m’embrasser le cou en éteignant la lampe de chevet pour le reste d’une courte nuit.
C’est le téléphone qui nous réveilla vers 8h00. Lucas avait lui aussi une maman trop bienveillante et qui s’inquiétait de ne pas avoir eu de ses nouvelles à son retour de week-end. Le téléphone sitôt raccroché, on s’aperçut de nos érections matinales respectives et après un langoureux baiser, un 69 allait s’imposer pour calmer nos ardeurs et réveiller notre journée. Lucas stoppa à temps pour m’enfiler une capote et se faire pénétrer à nouveau. On prit le petit-déjeuner dans la tenue d’Adam puis Lucas me raccompagna chez moi pour me changer et rejoindre en fin de matinée la master classe de jazz. Le soleil resplendissait à nouveau.
Paradoxalement, alors que j’aurai dû être somnolent, j’étais d’une écoute très attentive vis-à-vis des conseils du formateur qui me complimenta pour mon sourire et pour l’exercice d’improvisation qu’il nous avait demandé de préparer.
Diffuse en direct !
Regarder son live