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Une vie d'étudiant gay en province

Chapitre 3

Le jour où j'ai franchi le pas

Gay
La tentation fut grande de se retrouver au plus vite avec Lucas, soit pour déjeuner le midi entre les cours à l’école de musique, soit en fin de journée. Le temps de midi était idéal, après un premier cours dans la deuxième partie de matinée et avant de reprendre vers 15h pour différents ateliers musicaux ou cours de perfectionnement. Je retrouvais donc Lucas, dès le mardi, dans son appartement où il agençait petit à petit ses nombreux livres sur les rayons de vieux meubles transformés habilement en bibliothèque. La chambre possédait maintenant quelques beaux bronzes masculins et évocateurs, quelques poufs en cuir arabisants et toujours des piles de livres en attente de lecture ou parsemés de marque-pages.
Dès mon arrivée, une longue séance de baisers me fit oublier le reste du monde. Lucas n’avait gardé qu’un magnifique jock-strap et un débardeur moulant pour m’accueillir. J’avais mis un bermuda en jean assez moulant et un peu destroy au niveau du pli des fesses avec un boxer tout blanc. Lucas remonta mon tee-shirt au-dessus de mes épaules comme pour en faire un harnais et se mit à mêler des baisers et des léchouilles copieusement sur mon torse et mes aisselles. J’éprouvais un plaisir indescriptible au passage de sa langue sous mes bras m’invitant à un abandon de plus en plus total. Sa bouche rejoignait la mienne à intervalles réguliers, nos salives se mélangeaient. Je n’avais pas envie de parler, juste de me laisser faire. J’avais envie de rendre la pareille à Lucas, mais j’avais chaviré ailleurs en savourant ses explorations buccales. Petit à petit, la bouche exploratrice avait atteint mon bassin.
Lucas m’entraîna vers la méridienne d’un petit salon pour s’attarder longuement sur mon bermuda destroy en fouinant avec son nez et sa bouche.
Mon sexe avait pris de l’ampleur et ne demandait qu’à être libéré, mais je laissais faire Lucas comme il me l’avait demandé. Le bout du bermuda fut dégrafé pour enlever ensuite cette carapace en jean lacéré. Lucas était à genoux devant la méridienne où j’étais allongé sur le dos, confortablement installé sur un coussin ; il avait relevé mes deux jambes au-dessus de ses épaules et broutait mon sexe au travers du tissu immaculé du boxer, descendant entre mes cuisses, cherchant à gober mes testicules. Il n’y avait pas mieux comme préliminaires pendant lesquels ses doigts effleuraient mes tétons. J’essayais d’en faire de même, car j’avais découvert sa sensibilité, mais j’étais un débutant assez maladroit qui a bien progressé depuis.
Lucas me retourna pour que je lui offre la vue de mon postérieur gainé de ce boxer plan. Il s’attarda lentement sur mes fesses puis je sentis son visage et son nez suivre le profil de ma raie culière. Dans un geste lent, il abaissa l’élastique pour faire glisser le boxer sur le haut de mes cuisses. Sa langue se rapprochait de ce que j’espérais être un endroit de plaisir. La sensation était intense et soudain sa bouche arriva devant cet endroit vierge de toute exploration, si ce n’est un doigt hasardeux parfois sous la douche. Je m’abandonnais aux coups de langue et au savoir-faire de Lucas, émettant de petits gémissements de plaisir qui se superposaient aux bruits des terrasses de restaurants qui commençaient à s’animer. Lucas s’attarda très longuement et plus il imprimait avec langue et sa bouche des mouvements de léchage sur mon cul vierge et lisse, plus je tendais mes fesses et me sentait prêt.
Je ne pensais plus à mes parents et à mes sœurs en vacances au bord de l’océan, j’avais évacué les recommandations de mon professeur de musique au niveau du frappé des touches, j’étais offert aux envies de Lucas.
Tout en me léchouillant, Lucas approcha un doigt bien enduit de salive et tapota délicatement en essayant d’en introduire une première phalange. Malgré tous les préliminaires de Lucas, la pénétration semblait interdite. Lucas se rapprocha de mon visage, me roula une pelle interminable et chuchota à mon oreille son envie de me prendre, mais toujours avec bienveillance, il me demanda si j’en avais envie et si je me sentais prêt. Je savais qu’il serait prudent et attentif à mes réactions et peut-être à ma douleur et après une nouvelle très longue pelle, je lui répondis que j’avais envie qu’il me prenne. Lucas s’éclipsa du petit salon et revint avec une grande serviette pour protéger le tissu de la méridienne, des petites serviettes pour s’essuyer, deux coussins dont je me souviendrai longtemps de l’odeur agréable pour poser ma tête, caler mon ventre ou encore pour m’agripper dans les moments les plus intenses.
Il apporta également une boîte à malices contenant toute la panoplie disponible pour se sentir détendu dans cette situation.
Il plaça ce petit coffret d’antiquaire à proximité de mon visage et tandis que sa bouche avait repris son travail d’exploration, j’ouvris le couvercle de ce tabernacle du bonheur en comprenant qu’il fallait que je tende à Lucas ce qui me paraissait utile. Il y avait bien rangé dans des compartiments des préservatifs dont les emballages traduisaient la provenance, soit pharmaceutique, soit du milieu gay, deux tubes de gel lubrifiant, des cockrings métalliques, deux flacons de poppers qui avaient sans doute séjourné au réfrigérateur parce qu’ils me semblaient frais au toucher, un petit plug ressemblant à celui que j’avais découvert en prenant ma première douche chez Lucas et enfin un autre dont la forme me rappelait la sonde de renforcement du périnée après un accouchement. Adolescent, j’avais un jour découvert cet objet à la maison dans la salle de bain de mes parents et ma mère m’avait expliqué l’intérêt de cet ustensile suite à l’accouchement de ma dernière sœur.
Je n’avais jamais fait le rapprochement pour d’autres usages.
Je touchais un à un tous les objets de cette malle à trésors tandis que Lucas pratiquait avec talent et ardeur cet anulingus magique. Je lui tendis du gel pour faciliter le travail de son doigt. Il s’arrêta un instant, je sentis un liquide frais se répandre sur le haut de mes fesses, puis le claquement sec du bouchon qui referma le tube. Doucement, les doigts prirent la place de la langue. Une première phalange pénétra mon intimité puis s’arrêta pour que je m’habitue. Lucas se retira pour récupérer un peu de gel et tenta un léger mouvement circulaire avec son doigt. Un coussin sous mon ventre relevant mes fesses, un coussin au niveau de ma tête me rappelant le parfum de Lucas et je sentais mon anus s’ouvrir. Je n’avais pas d’appréhension, car j’avais compris le caractère compréhensif de mon initiateur qui ne tarda pas à enfoncer complètement son doigt au fond de mon intimité.
Il s’immobilisa pour me laisser reprendre ma respiration, j’avais poussé pour faciliter cette pénétration digitale.
Avant que Lucas ne reprenne son exploration, je plongeai à nouveau dans la boîte à malices pour attraper un flacon de poppers. Certains copains de lycée en prenaient parfois démesurément lors de soirée pour un effet hilarant et lors d’une rencontre éphémère, un inconnu m’en avait proposé lors d’une fellation et j’avais apprécié. On en avait parlé lors de notre première nuit ensemble et Lucas en avait pris puisque ça ne me dérangeait pas lorsque je l’avais pénétré. Il me conseilla de ne pas en prendre trop tout de suite, mais après une première inhalation et la fermeture du flacon, Lucas reprit son exploration avec son doigt et j’étais transporté dans un autre univers. Quand on reprend ses esprits, on n’a pour seule peur que le doigt ne ressorte souillé, mais ce n’était mon cas, du moins aujourd’hui. Je me laissais faire, envahi je crois par une bonne dose de gel et la malice de mon partenaire qui tenta de placer un deuxième doigt.
Ses phalanges jeunes n’étaient pas très épaisses, mais mes sphincters étaient encore un peu à l’étroit.
Il prit son temps et sans que je m’y attende les deux doigts étaient arrivés au fond de mon anus libérant un râle étouffé par le coussin sur lequel reposait ma tête. Lucas me demanda si ça allait toujours bien ; je sentais un léger échauffement dans ma tête et dans les tripes, mais je voulais continuer.
Lucas se retira pour fermer la fenêtre et nous isoler du bruit des terrasses de restaurants. En me rapprochant de la méridienne sur laquelle j’étais allongé, j’ai agrippé sa jambe pour dégager son sexe en érection de son jock-strap et lui prodiguer une fellation. J’étais en levrette sur la méridienne et cette fellation permettait une pause réparatrice pour mon petit anus. Lucas prit un autre flacon de gel dans la boîte : il s’agissait d’un spray décontractant qu’il diffusa sur ma rondelle. J’ai senti un sentiment de fraîcheur couplé à un léger picotement, mais quand Lucas replaça toujours avec du gel tour à tour ses deux doigts, je me sentis plus détendu. J’essayais de déposer un maximum de salive sur sa queue, car je savais qu’il aimait ça et je lui tendis le plug rééducatif. Encore une fois, Lucas s’assura que je me sentais prêt et après avoir déroulé une capote sur le plug, il tenta de l’appliquer au niveau de mon anus.
La première partie ne passa pas sans difficulté, même en reprenant une inhalation de poppers, puis alors que la première partie du plug était enfichée dans mon cul, Lucas revient m’embrasser.
Mes fesses n’accueillirent pas favorablement ce corps étranger et l’expulsèrent assez vite, libérant au passage un petit prout incontrôlé qui nous fit sourire. Lucas enfila alors une capote sur sa queue, m’embrassa longuement et m’invita à me relever. Il m’appuya sur le dossier de la méridienne et se positionna dans mon dos. Il prit une inhalation de poppers qu’il me tendit, puis appuya le bout de son sexe sur mon orifice. Son gland pénétra mon anus, puis son sexe. J’ai eu mal au début, prêt à tout abandonner, puis tout se calma. Lucas commença alors de lents mouvements de va-et-vient qui échauffèrent vite mon intimité. Comprenant ma douleur, il se retira assez vite, enleva sa capote et se précipita sur ma queue pour la sucer goulûment. Elle retrouva très vite sa raideur perdue et je commençai à me tortiller, sentant monter le plaisir. Lucas avait introduit un doigt dans mon anus et continuait à me sucer goulûment.
Je n’ai pas résisté longtemps à cette situation et je sentis que Lucas ne voulait pas que je me retire de sa bouche.
Alors je me suis abandonné tout à lui. Pour la première fois, Lucas goûtait mon sperme, pour la première fois, j’éjaculais dans la bouche d’un garçon avec, je crois, une abondance intense.J’ai rendu naturellement la pareille à Lucas, calé sur l’accoudoir de la méridienne. Avant de reprendre du poppers, il me précisa que je n’étais pas obligé d’avaler si je n’aimais pas. Il était clean. J’avais trop envie et Lucas aussi. Au bout de quelques minutes, je recevais pour la première fois le sperme de Lucas que j’échangeai aussitôt avec lui à l’aide d’un baiser doux et ... un peu gluant. On est resté un long moment à s’embrasser, puis on appela la pizzéria voisine pour réserver une table. Sous la douche rafraichissante prise tous les deux, j’aurais aimé que Lucas tente à nouveau une pénétration, mais il fallait être raisonnables.
Il était presque 14h00 quand nous avons rejoint la pizzéria qui accueillait encore des clients en période estivale. Sous les parasols de la terrasse, nous avons discuté de tout et de rien. Je me sentais de plus en plus proche de Lucas. Au fil de la conversation, on a abordé parfois quelques sujets plus intimes. Après un caramel liégeois et un café pour Lucas, je suis repassé rapidement récupérer mes cahiers de musique et après un long baiser fougueux accompagné par quelques palpations, j’abandonnais mon amoureux à sa lecture et à sa sieste pour rejoindre l’école de musique et le cours de 15h00. Je me sentais bien et épanoui, prêt à recommencer. Je n’étais plus puceau.
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