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Une vie pas comme les autres

Chapitre 7

Lesbienne
La surprise
Nous sommes fin deux mille dix-sept, ça fait huit ans que nous vivons ensemble, aucun nuage à l’horizon, notre entente est excellente, chacun connaît sa place, tout va bien. Aucun de nous trois n’est allé voir ailleurs si l’herbe est plus verte, nous nous contentons de ce que nous avons qui est déjà magnifique. Nous nous suffisons à nous-même, nous sommes parfaitement heureux, au grand étonnement de tous nos amis dont certains ne pensaient pas que ça dépasse le mois. Nous sommes très bien dans notre maison que nous avons réaménagée.
En fait, la maison a été un peu modifiée, notre chambre a pratiquement doublé après démolition d’une cloison pour refaire ce qu’Hubert avait fait dans la ferme, une grande chambre avec salle de bain intégrée dans un angle et baignoire transparente sur une estrade, nous avons gardé le superbe lit de Sophie. On a acheté une baignoire plus grande, on peut être deux dedans, celle de la ferme et dans la chambre de Manon qui elle aussi a été agrandie, par démolition d’une cloison, avec sa salle de bain en angle et le lit rond d’Hubert. Une autre cloison a été abattue pour agrandir le salon et en faire une très belle pièce à vivre ensemble. La maison qui comportait sept pièces n’en comporte plus que quatre, immense salon, trois chambres dont une petite d’ami, s’y ajoute, la cuisine avec une grande dépendance pour les machines à laver, deux toilettes et une salle de bain pour les amis.
L’ancien bureau de Sophie a été sacrifié pour agrandir notre chambre, nous avons décidé d’interdire le travail à la maison. Il y a une voiture de plus dans le garage, nous avons acheté une Camaro mille neuf cent soixante-seize, et Sophie a changé sa Z4 par une Lexus LC cinq cents h hybride coupé cabriolet, superbe.
Nous sommes le vingt-six décembre, c’est l’anniversaire de Manon, elle a dix-huit ans aujourd’hui, ça se fête. Ça tombe bien, c’est les vacances, nous ne travaillons pas. Nous préparons tout pour fêter ça dignement, Manon n’est pas là, elle fête ça avec ses copains et copines de la fac de droit, elle veut faire avocat comme moi. Elle est devenue une magnifique jeune fille, très grande, très jolie, elle a pris de son père, pas de moi heureusement, blonde avec des cheveux tombant en cascade jusqu’en dessous de ses seins, une superbe poitrine de jeune femme, haute, ronde et ferme, bonnet C, un ventre plat, et un pubis rebondi comme le mien et tout aussi glabre, elle est comme moi, elle déteste les poils, le tout sur des jambes sans fin, à la Karembeu. Contrairement à la majorité des adolescents, elle n’a jamais cessé de se déshabiller à la maison, elle adore être nue, nous avons pu voir l’évolution de son corps d’enfant à la superbe femme qu’elle est devenue.
J’ai dû lutter quand elle était adolescente pour lui imposer un slip et un soutien-gorge, elle a horreur de ça, je sais, les chiens ne font pas de chats, mais pendant la croissance, du moins pour les seins, c’est indispensable, et elle ne pouvait pas aller à l’école cul nu, étant toujours en jupe relativement courte. Ce qui est le cas maintenant qu’elle est en fac. Elle vient toujours avec nous en vacances à Agde où nous avons acheté l’appartement que nous louions, le propriétaire étant décédé et son fils ne voulant plus entendre parler de cet appartement qu’il détestait, nous n’avons jamais su pourquoi. En tout cas, nous avons fait une affaire. Manon doit rentrer vers seize heures, tout est pratiquement prêt, le temps est à la pluie, nous sommes obligés de rester dedans, mais le salon fait soixante-dix mètres carrés, c’est suffisant. Comme d’habitude, nous sommes nus, le chauffage est assez haut, mais en fait, il ne fait pas très froid dehors.
Vers quinze heures trente, nous entendons une voiture entrer dans l’enceinte de la villa. Je vais voir, c’est Manon qui est dans une voiture avec une fille de son âge, certainement une copine qui la raccompagne, elle n’a pas encore le permis de conduire, et les bus sont rares. Elle sort de la voiture, ainsi que sa copine. Elle n’a pas l’air de trouver bizarre que je sois nue sur le pas de la porte.
— Maman, je te présente Luce, une excellente amie, en première année comme moi, je l’ai invitée pour mon anniversaire, tu es d’accord ?
— Je ne pense pas pouvoir faire autrement. Luce, peux-tu garer ta voiture dans le garage, Sophie ne supporte pas les voitures devant la maison.
Je passe par l’intérieur pour ouvrir la porte du garage, elle passe devant moi, je vois sa jupe déjà assez courte remontée très haut, je peux voir ses cuisses très bronzées jusqu’en haut, mais je ne distingue pas de trace de slip ou quoi que ce soit qui puisse lui recouvrir les fesses. Encore une adepte du cul nu, ça ne me dérange pas du tout. Elle sort de la voiture, c’est une magnifique jeune femme, très jolie, un visage doux de madone, cheveux noirs sur yeux bleus, c’est rare, très belle poitrine nue sous un corsage un peu juste et non boutonné jusqu’en haut laissant voir une bonne partie de ses seins bien bronzés. Une jupe moulante courte sans aucune trace de sous-vêtement, et des jambes d’enfer. Elle est magnifique, mais tout à coup, j’ai un flash, je connais cette fille.
— Tu étais à Agde cet été, je suis sûre de t’y avoir vue, mais je n’arrive pas à me souvenir où.
— Je travaillais au seize soixante-quatre, à Héliopolis, j’étais serveuse.
— C’est certainement là que je t’ai vue, mais je ne me souviens pas de toi nous servant.

— Je n’y travaillais que le soir à partir de dix-huit heures, mais je ne me souviens pas de vous y avoir vus.
— Normal, nous n’allons jamais là-bas le soir, on va y prendre l’apéro tous les samedis à midi avec des amis, jamais à un autre moment. J’ai dû te voir en passant pour aller chercher mon pain à l’holiday’s bread, le soir, j’y vais tous les soirs vers dix-huit heures trente, ils ont sorti la dernière fournée.
— C’est pour ça que je ne vous y ai jamais vus.
— Mais tu as vu Manon.
— Oui, elle venait de temps en temps avec ses amis le soir.
— Allez, entrons, je te préviens Luce, tout le monde est à poil dans la maison.
— Ne vous en faites pas, je suis naturiste aussi.
Manon enlève sa jupe et son corsage, Luce fait la même chose, là, je peux constater que c’est vraiment un canon. Elles arrivent nues dans le salon. Je présente Luce qui fait son effet sur Sophie et Hubert, ils admirent cette magnifique jeune fille. Elle semble très à l’aise, elle a un paquet dans sa main, elle vient vers moi.
— C’est un cadeau pour Manon, vous pouvez le mettre avec les autres ?
— Bien sûr.
Le met le cadeau avec les autres, il y en a au moins une dizaine, elles vont dans la chambre de Manon, les festivités doivent commencer vers dix-neuf heures. Tout le monde vaque à ses occupations, je dois passer devant la chambre de Manon, j’entends comme des gloussements, je me demande ce que ça peut être, ma fille aime-t-elle les filles ? Prise d’une soudaine curiosité, je frappe à la porte.
— C’est maman.
— Entre.
J’ouvre la porte, Luce est dans la baignoire et Manon la caresse. Dans l’eau à travers le verre de cette baignoire, elle est encore plus belle, elle a des seins parfaits, un pubis bien rebondi, avec des anneaux sur les lèvres que je n’avais pas vus tout à l’heure. Je regarde Manon.
— Maman, je te présente ma maîtresse, nous nous aimons, et je sais que tu comprends.
— Bien sûr chérie, et je comprends d’autant mieux en voyant Luce dans cette baignoire. Mais tu me fais entrer dans ta chambre alors que vous avez une activité assez intime dirais-je ?
— Maman, tu sais très bien que je ne te cache rien, et en plus, Luce connaît notre histoire, je peux te dire qu’elle trouve ça extraordinaire. Nous sommes un peu pareil, nous ne sommes pas exclusives.
— Pas exclusives, ça veut dire que Luce n’est pas ta seule maîtresse ?
— Et que je ne suis pas sa seule maîtresse, mais nous nous aimons et nous ne voulons que le bonheur de l’autre.
— Comme ça, il n’y a pas de problème.
— Tu la trouves comment ?
— Chérie, tu le sais très bien, merveilleusement belle, je pense que c’est la même chose pour toi.
— Oui, elle est merveilleusement belle, mais ce n’est pas tout, elle m’aime et je l’aime, et ça c’est aussi merveilleux.
— Chérie, je suis très heureuse que tu aies trouvé le bonheur, mais il va falloir nous rejoindre, évidemment, tu connais la tenue de rigueur.
— Bien sûr.
Je retourne au salon, je préviens Sophie et Hubert, elle me dit qu’elle s’en était rendu compte tout de suite, leur attitude, la manière de se regarder, juste une question d’expérience. A dix-neuf heures précises, elles arrivent dans le salon, Hubert les installe sur le petit divan, nous, nous sommes sur le grand, de l’autre côté de la table basse. Je regarde ces deux magnifiques jeunes filles, je suis fière d’être la mère de l’une d’elle, elles se font un baiser de temps en temps, mais sans ostentation. Luce n’est pas une pudique, elle ne serre pas ses jambes, je vois ses anneaux, mais surtout ses lèvres très brillantes. Manon ouvre ses cadeaux, elle ne sait plus où donner de la tête pour remercier. Arrivée au cadeau de Luce, c’est un vibromasseur, elle saute de joie et l’embrasse goulûment.
— Merci ma chérie, merci, comme ça je penserais à toi encore plus.
— Tu l’essayeras ce soir.
— Nous l’essayerons ce soir ensemble, maman, Luce peut passer la nuit ici ?
— Bien sûr chérie, elle ne va pas prendre le volant après ce que nous allons boire.
Sophie amène la première bouteille de champagne, nous fêtons joyeusement ses vingt ans, Luce l’embrasse passionnément en lui souhaitant bon anniversaire, elles se caressent mutuellement, ce spectacle m’émeut un peu, c’est la première fois que je vois ma fille avec quelqu’un qu’elle aime, elle est heureuse. Hubert m’embrasse de temps en temps, j’embrasse Sophie de temps en temps, Sophie embrasse Hubert de temps en temps, Manon et Luce s’embrassent de temps en temps, tout le monde est heureux et joyeux. Nous avions prévu un très gros apéritif dinatoire, le champagne a coulé à flots, nous finissons la troisième bouteille. J’ai eu toute la soirée le spectacle du sexe de ma fille et de celui de sa copine ouverte et luisante. C’est surtout celui de Luce qui me bouleverse un peu avec ses anneaux, je trouve ça extraordinairement érotique. En plus, elle a un clitoris assez gros, il sort de sa cache tout le temps, d’autant plus qu’elle est un peu excitée.
Je le vois briller en haut de son sexe, je suis tout de même un peu troublée. Je vois que Sophie est comme moi, elle regarde souvent l’entrejambe de Luce. La soirée s’achève, nous avons pas mal bu, personne n’est saoul, mais nous sommes bien joyeux et volubiles, à part Hubert qui n’a bu que deux flutes. Il est presque minuit, Manon se lève, elle prend Luce par la main et l’entraîne dans sa chambre, elle doit vouloir tester le vibromasseur tout de suite.
— Bonne nuit maman, bonne nuit papa, bonne nuit tata Sophie, je suis crevée, ça ne vous dérange pas que nous aillions nous coucher ?
— Mais non ma chérie, vas-y, et ne faites pas trop de bruit, nous aussi nous voulons dormir.
Elles sourient et nous quittent, j’imagine qu’elles ne vont pas dormir tout de suite. Nous débarrassons et allons dans la chambre. Après une rapide douche, je m’allonge sur le lit, cette fois, c’est Hubert qui se met au milieu. Je pose ma bouche sur ses lèvres, Sophie s’occupe de son sexe avec sa bouche, elle adore lui faire une fellation, elle le fait mettre au garde-à-vous en un tour de main. Elle lui monte dessus et s’empale sur son sexe, je chevauche Hubert et me mets face à elle en présentant mon sexe à sa bouche. Nous nous enlaçons en nous embrassant passionnément. Nous jouissons assez vite tous les trois, nous nous allongeons serrés l’un contre l’autre et nous nous endormons rapidement. Je me réveille vers trois heures du matin, j’entends des gémissements venant de la chambre de Manon, elles font encore l’amour, elle aura eu un bon anniversaire.
Le lendemain, Hubert est comme d’habitude levé le premier et prépare le petit-déjeuner. Je me lève vers huit heures trente, Sophie aussi, nous allons prendre le petit-déjeuner avec Hubert.
— Les filles dorment encore.
— Je crois qu’on n’est pas près de les voir, je les ai entendus cette nuit vers trois heures, d’après les sons qu’elles émettaient, elles n’avaient pas l’air de dormir.
Nous discutons un moment, Hubert va prendre une douche, il doit partir à Paris pour préparer une présentation de sa société lors d’un congrès, il ne rentre que dans trois jours. C’est les vacances de noël, nous avons plus de temps, Sophie a fermé sa boîte de stockage, il n’y a que les transports qui sont encore en activité, mais son second peut s’en sortir, elle a pris une semaine. Moi, j’ai fermé le cabinet pour une semaine. Vers dix heures, je me fais couler un bain, j’ai envie de me prélasser dans l’eau chaude avant de commencer la journée. Au moment où je rentre dans l’eau, une main se pose sur ma fesse.
— Tu ne crois pas que tu vas prendre un bain seule ?
— Oh non ma chérie, tu vois, je ne l’ai pas entièrement remplie, nous pouvons être deux sans la faire déborder.
Nous entrons dans la baignoire, j’adore prendre un bain de temps en temps, c’est relaxant, même quand je ne suis pas seule, ce qui est pratiquement tout le temps le cas, il y a toujours soit Hubert soit Sophie qui le partage avec moi. Nous sommes l’une contre l’autre, nos peaux sont collées l’une à l’autre, nous adorons ça, rester serrées l’une contre l’autre, enlacées, sans bouger, juste pour sentir le corps de l’autre contre son corps. Nous sommes dans le bain depuis dix minutes quand je vois Manon et Luce entrer dans la chambre.
— Tu vois chérie, dans la chambre des parents, c’est une deux places, bonjour maman, bonjour tata Sophie.
— Bonjour ma chérie.
— Tu n’es pas un peu vielle pour m’appeler encore tata.
— Peut-être, mais j’adore.
— Dites donc mes chéries, pour des personnes fatiguées, vous avez veillé bien tard, non ?
— C’est vrai, nous nous sommes endormies vers quatre heures.
— Et vous êtes déjà debout.
— Ça fait quand même presque six heures de sommeil, c’est pas mal.
— Si vous voulez déjeuner, il y a de quoi dans la cuisine.

Elles nous quittent main dans la main, nous nous serons l’une contre l’autre pour échanger un long baiser. Je suis bien contre mon amour, corps à corps, peau à peau, j’adore ce contact physique, comme je suis bien contre mon autre amour. Je réalise que je vis une vie peu commune, de même pour Hubert et Sophie, mais je la vis à fond. Nous sortons de la baignoire et allons nous rincer sous la douche. C’est encore une occasion de se prouver notre amour. Quand nous arrivons dans la cuisine, les filles rangent le petit-déjeuner, ses deux paires de fesses sublimes me tentent, j’ai envie de les embrasser, mais c’est ma fille, un peu de tenue tout de même. Je vois que Sophie a eu la même réaction que moi, nous nous regardons en souriant. Il faut faire quelques courses, il n’y a pas de commerce dans le quartier, mais il y a un petit super marché à Lacroix Falgarde. Nous nous habillons, façon de parler quand on voit la longueur des jupes et l’opacité des corsages, et sautons dans ma voiture.

Les filles prennent un caddy et marchent devant nous. Nous voyons le bas de leurs fesses à chaque pas, je suppose qu’il en est de même pour nous, mais à quarante-deux ans, j’assume la beauté de mon corps, et Sophie aussi. Une jeune fille très brune se précipite sur elles, elle est très jolie, Christina Reali à vingt ans et en plus mat.

— Manon, Luce, coucou mes chéries.

Elle les embrasse sur la bouche d’un baiser rapide, devant tout le monde, sans complexe. Elle aussi porte une jupe plissée très courte et un corsage assez subjectif.

— Oh, Enno, mais que fais-tu là, je croyais que tu gardais ta nièce tout le week-end ?
— Oui, mais Fatna est venue prendre sa fille ce matin, encore une fois, bon anniversaire ma chérie, ça s’est bien passé hier ?
— Oui, merci Enno, merci ma chérie, que fais-tu aujourd’hui.
— Rien de spécial, ma mère est chez Radia à Toulouse, je me fais chier, je n’ai pas de moyen de locomotion.

Manon se tourne vers moi.

— Enno peut venir passer la journée avec nous ?
— Bien sûr, mais tu lui parle des règles de vie chez nous.
— Ne t’en fais pas, elle suivra.
— Bon, et bien finissons ces courses.

Une demi-heure plus tard, nous sommes dans la voiture sur la route du retour.

— Putain, quelle bagnole, fabuleux, ça doit être génial pour faire l’amour, tu as déjà essayé Manon.
— Non, mais je connais deux personnes qui l’ont déjà fait.
— A bon, qui ça ?
— Moi et Laurence, derrière, là où vous êtes mes chéries.
Enno nous regarde avec de grands yeux, elle doit se demander dans quelle famille elle est tombée, mais ça n’a pas l’air de lui déplaire. Nous arrivons à la villa, une fois dans le hall, Manon et Luce font valser leurs fringues, Sophie et moi-même ne sommes pas aussi rapides, nous attendons d’être dans le salon. Je regarde Enno, elle nous regarde.
— Manon ne t’a rien dit ?
— Non, je ne lui ai rien dit parce que je sais qu’elle va comprendre tout de suite.
— Il faudrait être bête pour ne pas comprendre qu’il faut que je me déshabille, ça tombe bien, j’adore être nue.
Elle joint le geste à la parole, comme nous toutes, elle est à poil sous sa jupe et son corsage. Elle n’est pas très grande, mais très bien faite, des seins ronds et hauts, adorable bonnet B, pas un gramme de graisse, beau pubis lisse, superbes fesses et très belles jambes, et puis, elle a cette magnifique peau un peu cuivrée, encore un petit canon.
— Tu fais quoi dans la vie ?
— Je suis en première année de droit comme Manon et Luce, nous sommes constamment ensemble, inséparables à la fac.
— Et ailleurs ?
— C’est un peu plus compliqué, je suis maghrébine, comme on peut le voir à la couleur de ma peau, la famille est un peu pesante, bien que mon père ne soit pas pratiquant, on ne fait même pas le ramadan, c’est pour ça que je ne suis pas excisée, mon père a dû dire des conneries à ses parents, ils croient que je le suis.
— Ils sont traditionalistes ?
— Mes grands-parents paternels sont très croyants, il faut suivre les principes de la religion à la lettre, ils vivent à Meknès, c’est une ville très traditionaliste. Je n’ai plus de grands-parents maternels, ils sont morts lors du tremblement de terre d’Agadir, ma mère avait six mois, elle a été retrouvée dans les décombre le troisième jour.
— Si ta mère avait six mois lors du tremblement de terre à Agadir, elle est née fin aout ou début septembre mille neuf cent cinquante-neuf, c’est ça ?
— Vous connaissez la date du tremblement de terre d’Agadir ?
— Oui, le vingt-neuf février mille neuf cent soixante, mon grand-père était en mission là-bas, il n’a rien eu, mais c’est resté un souvenir inoubliable pour lui, il en parlait souvent. Donc, ta mère a cinquante-huit ans.
— Oui, maman est née le premier septembre cinquante-neuf, elle avait quarante ans quand elle m’a eue, je suis la quatrième de la famille, la dernière, j’ai deux sœur et un frère.
— Le pauvre.
— Oui, on lui en a fait voir de toutes les couleurs à ce pauvre Djilali, d’autant qu’il n’a qu’un an de plus que moi, mes deux sœurs Radia et Fatna sont plus vielles, trente-quatre et trente-cinq ans. Comme dit mon père, mon frère et moi, c’est la deuxième cartouche.
— Tu vois souvent tes sœurs ?
— Oui, elles sont mariées, j’ai un neveu et deux nièces, ils sont adorables.
— Elles vivent ici ?
— Oui, à Toulouse, en plus, elles ont épousé des chrétiens, elles se sont mariées à l’église, inutile de dire que mes grands-parents ont coupés les ponts.
— Et toi, tu as un copain ?
— Non, deux copines.
Elle regarde Manon et Luce, je réalise qu’Enno est aussi une amante de Manon, elle est multi amour, c’est de famille.
— Pourquoi tu n’es pas venue hier ?
— Je devais garder une de mes nièces tout le week-end, mais ma sœur est venue récupérer sa fille ce matin à neuf heures, du coup, je me suis retrouvée comme une conne, toute seule, heureusement que vous êtes venus faire des courses à Lacroix Falgarde.
Nous préparons le repas avec Sophis, les filles sont dans le salon, elles jouent sur une console, elles n’arrêtent pas de rire, mais Sophis laisse traîner ses mains sur mon corps, j’en fais autant sur le sien. En me retournant, je vois que les filles ne sont pas en reste, Manon a sa main sur le pubis d’Enno qui, elle-même, a sa main sur un sein de Luce. Elles se touchent, se caressent, s’embrassent de temps en temps. Que ce soit dans la cuisine ou dans le salon, l’ambiance est très sensuelle, voire plus. Je commence à mouiller grave. Je ne suis pas lesbienne, j’aime Sophie, mais je n’ai jamais flashé sur d’autres femmes, pourtant, ces deux filles et ma propre fille ne me laissent pas indifférente. Je regarde Sophie qui, elle aussi, les regarde.
— Tu mates la chair fraîche.
— Je dois dire que ces merveilleuses jeunes filles ne me laissent pas indifférentes, souviens-toi qu’à la base, je suis lesbienne.
— Elles sont appétissantes ces deux minettes.
— Ces trois minettes.
— Ah bon, même Manon ?
— Tu ne la trouve pas attirante ?
— Je dois dire que sans être lesbienne, je suis comme toi, pour les trois. Ça va se terminer en orgie, je te le dis.
— J’aime la culture romaine.
Nous rigolons, mais nous savons toutes les deux que l’ambiance va vite tourner au sexe. Nous mettons la table sur notre dernière acquisition, une table en verre avec un piétement en inox poli, une vraie merveille, ne parlons pas du prix, il est assez indécent. Les filles se mettent en face de nous, aucune ne serre ses cuisses, nous avons trois magnifiques vulves luisantes devant nos yeux. Elles ont deux magnifiques vulves luisantes devant leurs yeux. Le repas se passe très bien, tout le monde est heureux, nous voyons de temps en temps une des mains des filles qui s’égare sur le pubis de l’autre, pour une caresse, ou carrément enfoncer un doigt dans la vulve et le sucer après. Elles ne se gênent pas, je suis au bord de craquer.
— Et puis merde.
Je me lève, prends la main de Sophie, l’entraîne vers le canapé et l’allonge pour me coucher sur elle, tête-bêche. Nos langues s’activent sur le sexe de l’autre, elle est comme moi, au bord de l’orgasme. Soudain, je sens trois mains sur mes fesses, trois autres se glissent sur le corps de Sophie. Les filles nous caressent. Je réalise que dans ses mains, une au moins appartient à ma fille. Ma fille me caresse, j’explose.
— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oh oui, oui, AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.
Sophie me suit assez rapidement, elle me secoue comme un prunier. Quand nous revenons à la réalité, je suis toujours sur Sophie, il ne reste plus que deux mains qui me caressent. Je tourne la tête pour voir Enno et Luce s’embrasser à côté de nous. Les mains sur ma peau sont celles de ma fille.
— Maman, tu as la peau très douce, j’adore.
— Chérie, que fais-tu ?
— Ce que j’ai envie de faire depuis des années, caresser la peau de ma maman que j’aime, et c’est pareil pour ma tata que j’aime.
Je me redresse et me lève, Manon empêche Sophie de se redresser et commence à la caresser sur tout le corps. Sophie ne bouge pas, elle se laisse faire, sa main passe des seins au ventre, pubis, cuisses, mollets, même les pieds, elles remontent sur les jambes, instinctivement Sophie les ouvre, Manon se positionne entre elle et pose sa bouche sur son sexe. Sophie est secouée par une violente décharge électrique, elle ouvre la bouche comme pour reprendre sa respiration. Elle monte son bassin pour offrir encore plus son sexe à Manon. Celle-ci glisse ses mains sous ses fesses pour accentuer la pression de sa bouche.
— Oh oui ma chérie, oui, oui, oh tu vas me faire jouir, oui, oui, encore, ta langue, ta langue, je jouis, je jouis, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Elle se cabre, Manon accentue ses mouvements sur son sexe, Sophie est complètement prise par cet orgasme dément, son visage resplendit de bonheur, elle jouit comme rarement je l’ai vue jouir. Lentement, je vois le visage de Sophie se détendre, elle caresse les cheveux de Manon, elle finit par ouvrir les yeux.
— Merci ma chérie, merci.
— Il y a longtemps que je voulais te faire ça ma tata chérie, j’ai toujours flashé sur ton corps, comme sur celui de maman, à qui j’aimerais bien faire la même chose.
Manon remonte sur le corps de Sophie, leurs lèvres se soudent, elles échangent un long baiser. Quand elle se séparent, je vois des larmes dans les yeux de Sophie. Je me penche sur elle.
— Ça va mon amour ?
— Oui, mais c’est trop d’émotions, faire l’amour avec Manon, c’est trop, je ne sais plus où j’en suis.
— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH.
— OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH.
C’est Enno et Luce qui jouissent sous leurs langues, je commence à me dire que l’après-midi va être très sexe. J’ai envie d’être plus confortable.
— Si on allait dans la chambre, on serait beaucoup mieux.
Tout le monde se précipite dans la chambre, Manon me fait allonger au milieu. Enno se met à ma gauche, Luce à ma droite, Sophie se met juste au-dessus de ma tête.
— Ne bouge pas maman chérie.
Elle m’écarte un peu les jambes, je sens son souffle sur ma vulve détrempée, sa langue se glisse entre mes lèvres, elle insiste, elle me lèche. En fait, elle récupère ma cyprine, elle doit particulièrement aimer ça. Des mains se posent sur ma peau pour la caresser, c’est Enno et Luce. Elles me titillent les seins, le ventre, le nombril. Je commence à onduler du bassin. Manon continue de me lécher la vulve, mais sa langue commence à remonter un peu plus haut, je vois la vulve ruisselante de Sophie au-dessus de ma tête, je lui agrippe les fesses pour la faire descendre sur ma bouche. Je m’abreuve de son nectar que j’aime particulièrement. Elle ondule sur ma bouche, j’ondule sous la bouche de ma fille, les caresses des filles ne me laissent pas indifférente, je ne résiste pas.
— MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM.
Je ne peux m’exprimer normalement, j’ai la vulve de Sophie sur la bouche, je sens même que je lui mords le clitoris au paroxysme de l’orgasme, elle hurle, mais de plaisir.
— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, oui, oui, oh ma chérie, oui, oui, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, oh lala, oh lala.
Je reviens à moi, Manon monte sur mon corps, Sophie se dégage pour lui laisser la place. Quand elle est arrivée en haut, nos bouches sont à quelques millimètres l’une de l’autre, je ne bouge pas, je suis tétanisée par la perspective de ce qui va arriver, embrasser ma fille comme mon amante, impensable. Et pourtant je sens ses lèvres se poser sur ma bouche qui s’entrouvre automatiquement. Nos langues se touchent, se testent, se reconnaissent, s’aiment et dansent une folle farandole. Je suis au bord des larmes, comme Sophie, l’émotion est trop forte. Je sens le corps de ma fille sur moi, ses seins, son ventre, son pubis, je vais pleurer, c’est sûr. Pourtant quand nous nous séparons, je ne pleure pas, mais il ne s’en faut pas de beaucoup, en fait, c’est Enno qui intervient en se jetant sur mon entrecuisse pendant que Luce fait la même chose à Sophie qui s’est allongée à côté de moi.
— Nous aussi on veut en profiter.
Je sens sa bouche m’aspirer la vulve, elle veut extraire la totalité de ma cyprine, mais sa langue s’active aussi, on sent qu’elle a, comme ma fille, une certaine expérience, elles n’en sont pas à leur première expérience, loin de là. Elle fait lentement monter le plaisir dans mon corps, elle sait ce qu’il faut faire pour faire jouir une femme comme une folle. Je le sens, je le sais, je l’attends. Je me laisse aller à ce qu’elle veut faire, je ne bouge absolument pas, lentement mon corps se tend, je sens qu’elle suit la progression de ses caresse, c’est une pro de la minette. Mon corps est envahi de picotements, c’est parti pour un tour, ils se transforment en un gigantesque feu d’artifice, j’explose dans un orgasme dément.
— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oui, oui, AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oh oui, oui, AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, OOOOOOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oh lala, oh lala, où es-tu mon amour.
Sophie me répond, elle prend ma main et la serre à la broyer.
ohohohohohohohohohohohohohohohohohoh— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oh lala, AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oh oui, oui, je suis là mon amour, je suis là, oh oui, quel délice, oui, ouiiiiiiiiiiiiiiiii.
Je sens sa main se détendre, je reviens à moi lentement, Manon se penche sur moi.
— Tu comprends pourquoi je ne suis pas intervenue ?
— Non, pourquoi ?
— Parce que tu n’aurais pas pu apprécier comme tu l’as fait, tu aurais été distraite par moi.
— Oui, peut-être.
— C’est sûr, tu as devant toi les deux plus grandes brouteuses de minou de Toulouse, voire d’Occitanie et pourquoi pas de France. Je n’ai jamais connu de filles comme elles, et toi Sophie, tu as plus d’expérience que maman dans le domaine, qu’en penses-tu ?
— Je confirme, si Enno est comme Luce, ce sont les reines.
— Bon et bien les reines, je suis lessivée et j’aimerais bien dormir une heure ou deux, histoire d’être en forme pour une soirée que je suppute très orientée sexe.
— OK, mais on peut dormir avec toi ?
— Si vous êtes sages.
— Promis.
Je m’allonge sur le lit, Manon se couche à côté de moi en mettant mon bras sous sa tête et une main sur mon sein gauche, Sophie est de l’autre côté, avec une main sur mon épaule, Enno est pratiquement couchée sur elle, elle l’embrasse dans le cou, Luce est à moitié sur Manon avec une main sur son sein droit. Je nous vois dans la grande glace de la salle de bain, c’est un superbe tas de fesses magnifiques. Je m’endors très rapidement.
Je me réveille avec une drôle d’impression, une langue me lèche le pubis en effleurant mon clitoris, ça commence bien. Je réalise que nous ne sommes que deux dans la pièce, Luce et moi. Elle me caresse les cuisses, les hanches, les côtés pour venir se rabattre sur mes seins. Ses mains redescendent vers le bas de mon corps, je ferme les yeux, je veux vivre ce moment pleinement sans aucun parasite visuel, seul mon corps me parlera. Une bouche se pose sur mon sein droit, une langue le titille, le tout passe sur le gauche et descend doucement vers mon pubis. Tout se passe dans une grande douceur, Luce me bichonne. Ses mains m’écartent les jambes, sa bouche est maintenant sur mon pubis, elle le contourne pour venir sur ma cuisse gauche. Elle remontre pour venir aspirer ma vulve et la gober littéralement, mes lèvres vibrent, elle les lèche. Sa bouche m’englobe du pubis au périnée, sa langue se promène partout.
Mon bassin ondule lentement, elle me titille tout ce qui lui tombe sous la langue, je commence à me tendre, mais elle ne fait rien pour me libérer. Son manège dure plusieurs minutes, je suis dans un état second, je ne connais plus personne, mon cerveau a abdiqué, c’est mon sexe qui commande, et il me dit de me préparer à l’apothéose, seulement Luce en a décidé autrement, mon ventre commence à me faire mal tellement il est tendu, j’ai des crampes dans les cuisses, je n’en peux plus d’attendre. Elle le sent, elle devient plus direct, les picotements apparaissent, ils sont très vite remplacés par un gigantesque feu d’artifice qui s’empare de mon corps.
— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oh, oh, oh lala, AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH, oh lala, oh lala, AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, oui, oui, oui, oh mon amour, où es-tu, viens, oh lala.
Une bouche se pose sur la mienne, c’est Sophie qui est entrée dès qu’elle m’a entendue jouir. Je suis comme un arc, mais cette bouche et cette langue qui jouent avec la mienne me calment progressivement, je ne sens plus que deux langues, celle de Sophie dans ma bouche et celle de Luce qui me lèche lentement entre mes lèvres, elle boit ma cyprine. Les deux langues m’abandonnent, Luce remonte sur mon corps pour venir m’embrasser, nos langues font connaissance et s’aiment bien. Manon accompagnée d’Enno entre dans la chambre, elle vient s’allonger à côté de moi, Luce me libère pour qu’elle puisse m’enlacer.
— Ça va maman chérie ?
— Oui ma chérie, ça va, je viens de vivre un moment inoubliable.
— Oui, ce sont des diablesses, mais je les aime.
— Je comprends très bien.
Manon se colle contre moi, je me laisse aller, je finis par somnoler dans ses bras, je suis bien, repue, choyée par ma fille, ses copines et un de mes amours. Je ne peux rien demander de plus.
Le reste de la journée n’a été que plaisir, je dois dire que je me suis un petit peu mise à l’écart, j’ai préféré avoir des moments sexe moins nombreux mais plus intenses, surtout avec Manon et Sophie.
Les filles sont restées deux jours, elles se sont aimées constamment, il y en avait toujours une pour faire jouir l’autre, elles faisaient un roulement. Luce et Enno sont rentrées chez elles, maintenant, j’ai aussi ma fille qui me donne son amour, à moi et à Sophie. Quand Hubert est revenu, nous l’avons mis au courant, il ne voit aucun inconvénient à notre relation, simplement, il ne veut pas avoir la moindre relation avec Manon et ses copines, il nous dit qu’il a deux femmes qu’il aime, ça lui suffit amplement. Manon a parfaitement compris son père, d’autant que c’est une lesbienne pure et dure.
La vie continue, nous vivons dans un cadre agréable, sans soucis particuliers, je suis heureuse, Hubert est heureux, Sophie est heureuse, ma fille est heureuse, il serait indécent d’en demander plus.
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