Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 120 J'aime
  • 0 Commentaire

Une voix unique

Chapitre 2

Hétéro
(4 000 mots - Environ 12 minutes de lecture
~~~~~~~~~~ CHAPITRE 04 : [color=#0074d9]miroir[/color] ~~~~~~~~~~

    Je me prenais au jeu, beaucoup plus que lors du premier cunnilingus quelques minutes auparavant. Ses petits gémissements langoureux, toujours à peine audibles, me transportaient d’excitation. Rapidement, je remplaçai mon pouce par mon index, m’obligeant à contorsionner un peu mon poignet. Je changeai légèrement de position, orientant un peu mon visage vers la droite afin que ma main coulisse plus facilement dans l’axe de son vagin. Du coup, je n’étais bien en face de son clitoris, et ce léger décalage me fit, nous fit, un sacré effet. La succion, et le va-et-vient de ma langue avaient changé d’angle, et, si j’appréciais la chose, ce qui me rendait encore plus fou était le degré supplémentaire d’excitation qui semblait s’emparer de Lilly : sa voix se fit plus forte, et ses mains s’accrochèrent à mes cheveux.
    Que ne fit-elle pas là ! Je lâchai un grognement de satisfaction, et mon énergie redoubla : j’ajoutai le majeur à mon index qui lui ramonait déjà furieusement le minou, et mon autre main, qui avait arrêté de lui peloter le sein, se réveilla et monta au niveau de son cou et l’enserra doucement. On était loin, très loin, de la strangulation érotique, mais ce geste coquin qu’elle m’avait suggéré la mit dans tous ses états. Il est vrai qu’elle était sacrément stimulée, là. Ma petite léchouille précédente faisait pâle figure comparée à ce que je lui prodiguais, armé de ma bouche aspirante, ma langue fouineuse et mes mains baladeuses !
    Mon sursaut d’activité eut rapidement raison de ses sens : quelques secondes plus tard, elle entamait un orgasme assez impressionnant. Les doigts de Lilly se crispèrent dans mes cheveux, les tirant légèrement mais cette sensation, dans le feu de l’action, était plutôt agréable. Ses cuisses s’écartèrent davantage, m’incitant à encore accélérer la cadence de mon va-et-vient digital et elle dressa sa poitrine vers le ciel, alternant des gémissements plus forts, nettement audibles mais pas des cris non plus, avec des blocages de respiration. Ça me faisait penser à une partition dont on aurait remplacé çà et là des notes par des demi-pauses
Terme de solfège indiquant un silence d’une durée de deux temps
et des soupirs
Terme de solfège indiquant un silence d’une durée d’un temps
. Elle jouissait en musique, magique !

    Bien que mon pénis, lui, ne fût pas sollicité, je n’étais pas loin de l’orgasme tellement ses gestes et ses sons m’envoûtaient. L’envie me traversa de me stimuler le sexe avec une main pour l’accompagner dans sa jouissance, mais j’aurais dû soit retirer mes doigts de sa chatte, soit mon autre main de son cou ce qui aurait pu, peut-être, altérer son plaisir. Je ne voulus pas prendre ce risque et continuai mon effort encore quelques secondes le temps qu’elle atteigne le sommet de son extase.
    L’apothéose de cet instant fut soulignée par une cambrure encore plus marquée et surtout par un gémissement, certes moins fort, mais surtout nettement plus long que les précédents, suivi d’un léger halètement : elle avait cessé ses "apnées de l’orgasme". Je desserrai délicatement mon étreinte autour de son cou et, simultanément, retirai avec douceur mes deux doigts encore fichés dans son con. Ma bouche et ma langue se décollèrent de sa vulve et de son clitoris, mais je reposai aussitôt ma joue juste à côté de son pubis. Elle sentait probablement mon souffle chaud et un peu accéléré sur sa petite houppette. Je poussai un long soupir de satisfaction : j’avais fait mon boulot et quel pied j’avais pris ce faisant ! Je fermai les yeux, bercé par le ventre de Lilly qui reprenait lentement son rythme de respiration normal, souriant presque béatement. Je repris mes caresses sur l’intérieur de ses cuisses, toujours largement écartées. C’était de gentils effleurements, tout doux, tout sensuels, tout calmes. Juste la sensualité de nos deux peaux qui se touchaient, douces et lisses. Je savourai le bruit de son souffle qui s’apaisait de plus en plus. Elle ne parlait pas, moi non plus. Je la devinais les yeux clos, elle aussi, abandonnée totalement à l’ocytocine qui parcourait son corps depuis quelques dizaines de secondes. Elle avait toujours une main dans mes cheveux, qu’elle n’avait pas retirée, mais simplement posée sur ma tête. Je ne savais pas où était l’autre. Je frottai ma joue sur la peau soyeuse de son ventre, tendrement, mais elle m’arrêta en appuyant doucement de sa paume sur mon crâne. Je crois qu’elle voulait profiter de cet instant de plénitude, et une sollicitation sensorielle au niveau de son ventre devait la gêner, la déconcentrer.
    Une dizaine de minutes s’écoulèrent ainsi, silencieuses. On n’entendait que le bruit de nos respirations qui avaient retrouvé leur fréquence normale. C’était une sorte de white noise en fond sonore que j’appréciais. Nos souffles s’étaient synchronisés peu à peu, et j’écoutais ces vagues aller et venir. Je me sentais bien. Je ne bandais plus du tout, le gros de l’excitation était passé. Je n’avais pas joui, mais j’avais presque l’impression de l’avoir fait tellement j’étais détendu.
    Lilly se redressa à demi sur ses coudes :
— Wouah ! J’ai pas joui souvent comme ça ! Je regrette pas de t’avoir dit ce que j’aimais !— Alors tant mieux. C’était très très excitant, j’ai adoré. Merci de t’être un peu forcée.— Pfff... Dis, je suis crevée, là. Tu m’as mise à plat. Je peux rester dormir, ça t’embête pas ? Et demain matin, je pars tôt pour pas être dans tes pattes.— Bien sûr, pas de souci. Et ça me dérange pas si t’es là et si on prend le petit-déj’ ensemble, tu sais. Au contraire !— Ben, j’ai pas de change, j’avais pas prévu que la soirée finirait comme ça. J’ai envie de me doucher, de mettre une culotte propre, tout ça...— Je comprends. Ou alors, tu te laves maintenant, je lance une lessive, tu te couches toute nue (Oh ouiiii, dis ouiiii ! Je veux dormir contre ton corps nu !), demain matin on petit-déjeune, tu t’habilles avec tes vêtements propres mais pas repassés et on va en cours.— Comment mes fringues vont sécher ? T’as un sèche-linge ?— Oui, oui : mes parents m’ont filé leur ancien lave-linge séchant, c’est trop pra-ti-que car tout se fait en une seule fois. Je ne pourrais plus m’en passer !
— Alors c’est okay. Je vais te donner mes fringues et puis aller me doucher. Tu me rejoindras ?
    Elle avait lâché ces trois derniers mots avec une voix très provoquante. J’hésitai avant de répondre. Ma pudeur naturelle revenait au galop et, l’excitation étant retombée, il ne m’était pas forcément aisé de me montrer à poil comme ça devant elle. Rien que de me relever et d’aller mettre le linge de Lilly à nettoyer n’était pas évident, car j’étais actuellement nu. Alors me doucher avec elle... Cependant, j’avais aussi compris qu’elle souhaitait que la douche fût crapuleuse, et cette perspective était plutôt tentante. Si elle me demandait de me laver avec elle, ça n’était pas que pour lui frotter le dos !
— C’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! L’eau n’aura pas le temps de chauffer que je serai déjà là !
    Deux minutes plus tard, j’entendais l’eau sortir du pommeau de douche et couler dans la baignoire. Je venais de refermer le hublot de la machine à laver et de lancer le programme adéquat. Quittant la cuisine, je rejoignis la salle de bain. La porte ouverte, Lilly se regardait dans le miroir, attendant trente secondes que l’eau chauffe. Quelle scène fantastique ! L’appartement était toujours silencieux, seule l’eau de la douche se faisait entendre. Je voyais ma belle de dos, nue. Sa chute de rein était sous mes yeux, et sa poitrine se reflétait dans la glace. Je ne pouvais malheureusement pas apercevoir son sexe, trop bas pour être capté par le miroir. Cependant, j’avais eu l’occasion de l’observer à loisir de très près une vingt minutes plus tôt, aussi n’était-ce pas si frustrant que cela.
    Cet instant était digne d’un tableau de la Renaissance, sublimé par le son agréable, presque bucolique, de l’eau qui coulait. Elle était là, se croyant seule, analysant son image dans le reflet du miroir, plaçant ses cheveux défaits soit devant les épaules, masquant en partie ses seins magnifiques, sans toutefois occulter complètement ses aréoles ni ses mamelons, soit dans le dos, exposant ainsi sa poitrine plutôt généreuse. Cette scène était d’un érotisme incroyable, surtout qu’elle ignorait que je la voyais. N’y voyez pas de malice : je ne m’étais pas caché, ni n’étais arrivé à pas de loup. Si elle levait un peu les yeux et regardait plus loin dans le reflet, elle me verrait, nu également, dans l’encadrement de la porte.
    Ma verge commença à se gonfler à nouveau, tout en se redressant. Heureusement que je ne pouvais pas me voir dans la glace : un homme nu, debout et à moitié en érection n’est pas une image très glamour, trouvais-je. Encore moins si c’était moi. Son petit manège avec sa coiffure prit fin et, se retournant pour aller vers la baignoire, Lilly se figea une demi-seconde, surprise de me voir juste là, et me sourit mi-embarrassée, mi-contente de voir que je l’avais rejointe.
— Tu faisais quoi ? Tu me regardais ? me demanda-t-elle, vaguement suspicieuse— Euh oui, mais je ne t’espionnais pas, hein ? Je viens de lancer la machine, ça sera prêt dans trois heures normalement. Et je suis venu te rejoindre, comme tu me l’as demandé. Je comptais réviser, mais bon, puisque tu as insisté pour que je vienne...
    Je tentai de faire de l’humour, comme elle quand je l’avais invitée. Mais j’étais loin d’avoir son niveau. Pour toute réaction, elle sourit plus franchement, mais ne répondit pas à ma boutade :
— Je comparais différentes coiffures. Tu préfères les cheveux derrière, ou les cheveux devant ?
    Joignant le geste à la parole, elle refit le même jeu de placer ses cheveux sur sa poitrine puis dans son dos. Je fis deux pas dans sa direction, enrôbai de ma paume l’un de ses seins et, avant de me pencher tendrement pour lui rouler une galoche digne d’un collégien qui débute dans l’art d’embrasser les filles, lui répondis :
— J’adore voir tes seins en entier, et j’adore voir ton dos avec tes cheveux qui dessinent un peu comme une flèche vers tes fesses...
    Nous avions commencé nos ébats en French kiss, peu après la fin de "Will Hunting". Petits roulages de pelle gentillets, qui avaient gagné peu à peu en intensité, et m’avaient assez rapidement mené les mains sur son tee-shirt au niveau de ses seins, et les siennes dans mon dos et sur ma nuque. Je l’avais ensuite picorée partout sur le visage, le cou, les oreilles, à coup de mini bisous mignons. Mais somme toute, nos langues s’étaient assez peu rencontrées.
    Notre retard fut amplement rattrapé par ce baiser torride ! Nos langues tournaient, s’entrechoquaient, se lovaient, se caressaient, se cherchaient. Lilly poussa un léger soupir gémissant dans ma bouche, ce qui acheva complètement ma montée en érection. Je fis un dernier mouvement pour me coller à elle, une main toujours autour de son sein, l’autre descendant pour lui attraper la fesse et la pétrir avec énergie. Mon sexe, bien dressé, vint se plaquer contre le bas de son ventre. Cette compression de toute ma verge était des plus agréables, et mon excitation avait largement rejoint le niveau qu’elle avait lorsque je butinais son petit minou un peu plus tôt. Putain, ce qu’elle m’excitait ! J’avais très envie de la prendre en levrette contre le lavabo, à la hussarde ! Let’s fuck!

~~~~~~~~~~ CHAPITRE 05 : [color=#ff4136]caresses[/color] ~~~~~~~~~~

Un mois plus tôt...
  Linh, Fred et moi débattions sur le dernier cours. On venait tout juste de sortir de l’amphi, quand un mec a parlé derrière nous :
— Super ton truc sur Lie ! C’était une très bonne remarque !
    Fred, à l’aise avec tout le monde et champion de la répartie, a réagi au quart de tour :
— Tu vois, quelqu’un est d’accord avec moi !
    Je me suis retournée - on s’est tous retournés - et on a découvert Erwan. Je l’avais déjà vu deux, trois fois dans l’amphi. Il avait un peu une tête d’intello, avec ses lunettes et sa tronche de gamin. On aurait dit qu’il avait dix-huit ans. Il était presque brun, non, plutôt châtain foncé. Assez grand, fin mais large d’épaules. Genre, taillé en V. Un nerd (c’est lui qui m’a appris ce terme, quelques jours plus tard) qui s’essayait à la muscu, en quelque sorte. Bref, une silhouette pas mal, toutefois sa petite bouille de premier de la classe contrastait et ne le valorisait pas vraiment. Je ne sais plus trop ce que j’ai répondu, mais on est restés à discuter comme ça, tous les quatre, pendant deux minutes. Il était sympa et il n’avait pas cette tête pour rien : il s’y connaissait en algèbre. Bon moi, j’avais mes raisons, cependant lui je me demandais s’il était un natural born mathematician, comme il aurait dit avec ses anglicismes qui ponctuaient la moitié de ses phrases , ou si c’était un bosseur. Quoique l’un n’excluait pas l’autre.
    On allait partir pour déjeuner au restau U mais j’ai eu pitié de le laisser là tout seul. Je lui ai proposé de nous accompagner, plus par politesse que par réelle envie de le garder avec nous. Je dois avouer quand même qu’il m’avait un peu intriguée.
La Belle était curieuse, sa proie allait partir
Elle était décidée à ne le laisser fuir

    Alors, autant le dire tout de suite : j’étais peut-être calée en maths, mais j’adorais aussi les alexandrins. Si mes parents m’avaient appelée Alex au lieu de Lilly, j’aurais été la plus heureuse du monde ! Souvent, quand je pensais, je reprenais la phrase pour compter les syllabes. Chaque fois que je tombais sur douze, j’avais une bouffée de plaisir.
    Ça a été mon premier repas avec Erwan : il avait pris du poisson et des pommes de terre vapeur, et un yaourt aux fruits en guise de dessert. J’avais noté mentalement qu’il ne mangeait que des trucs en "po" : poisson, pomme de terre, pot de yaourt. Ça m’avait amusée intérieurement. Il n’y a que moi pour voir des bails comme ça.
    Linh & Fred étaient avec nous à table, bien sûr. On n’a pas beaucoup parlé maths durant le déjeuner. Lui, il était plutôt physique quantique et cinéma. Pour ne pas changer, Linh a à peine ouvert la bouche, et l’essentiel de la conversation s’est fait entre les garçons et moi. À un moment, Fred a voulu brancher Erwan sur du foot ou du rugby, mais il a fait un flop : apparemment, en bon intello, le sport ne le branchait pas trop. Pourtant, il était assez affûté. Bizarre. En tout cas, qu’il ne soit pas intéressé par le foot ou le rugby, ça lui faisait un bon point !
    Le repas terminé, il est resté avec nous à flâner sur le campus, puis on est allés tous les quatre au cours de début d’après-midi. Il s’est assis à côté de moi dans l’amphi, assez naturellement. Comme on n’était plus au collège, ça n’était pas si extraordinaire que cela qu’on soit à côté. Il n’y avait pas de quoi jaser.
Mon doux prince est assis juste à côté de moi ;Sa présence voisine m’a mise en émoi

    Après ce cours, il devait aller en T.D., moi non. Nous nous sommes quittés en nous faisant la bise, et je me suis surprise à aimer ça. Qu’est-ce que c’était que cette nervosité d’adolescente qui fait sa première bise à un garçon ? Je dus m’avouer à moi-même qu’Erwan me plaisait, sous ses airs de grand ado un peu geek (celui-ci, je le connaissais, de mot !) sur les bords.
    Nous étions début octobre, j’étais célib’ depuis presque quatre mois. Étais-je en manque au point de me rabattre sur un jeunot ? Il avait sûrement un an d’avance, vue sa tête juvénile. Et comme c’était un premier de la classe, rien d’impossible. Il devait avoir quoi, dix-neuf, vingt ans ? Bien sûr, je n’étais pas sectaire, et sortir avec un mec d’un ou deux ans de moins que moi, ça ne me dérangeait pas plus que ça. Si ça se faisait, je me ferais sûrement chambrer par Linh et Fred, ça ne louperait pas !
    J’ai terminé l’après-midi chez moi, j’ai tenté de bosser, mais j’avais l’esprit ailleurs. J’ai eu tout à coup envie de regarder un film, bien que je n’en sois pas très friande habituellement. J’ai passé quinze ou vingt minutes à chercher un truc sur Prime Video, mais rien ne me tentait vraiment. Les comédies romantiques, bof. Les films de bourrins pour mecs, beurk. Une comédie française ? Moui, à la rigueur. Ou un film sérieux, voire prise de tête, ça pourrait le faire. Sauf que je ne trouvais rien.
    Je m’ennuyais. C’était si rare ! Que se passait-il ? Pas très motivée pour bosser (bon, ça se comprend), envie d’un film (c’était bizarre, comme je l’ai dit plus haut, car ça n’était pas dans mes habitudes) mais aucun titre ni résumé ne me disait. De dépit, perplexe, je suis restée assise sur mon canap’, devant mon laptop resté sur le catalogue des vidéos, et j’ai fini par somnoler puis m’endormir... pour me réveiller en sursaut une demi-heure plus tard. Dans le schwarz, j’ai émergé lentement, consciente qu’un truc n’allait pas. Puis, reprenant un peu mes esprits, j’ai réalisé que je venais de faire un rêve torride ! Je ne m’en souvenais pas, enfin, je n’avais pas d’image précise, mais c’était chaud chaud chaud. D’ailleurs, j’en sentais encore les effets dans mon bas ventre : mon clito était presque dur, et j’avais la choupinette sinon trempée, du moins bien humide !
    Essayant de me souvenir de ce songe, et même excitée à l’idée de m’y replonger, ma main droite, presque malgré moi, est descendue entre mes jambes, et j’ai appuyé mes doigts à plat sur mon clitoris. Je n’ai réalisé que quelques secondes plus tard que, dans ma rêverie, j’étais en train de me tripoter ! Ben dis donc, c’était une première, ça ! Bien sûr, comme toutes les ados du monde ou presque, je m’étais déjà masturbée, et plus d’une fois évidemment ! Mais il faut dire que, comme la plupart des filles, je n’étais pas comme les mecs : la majorité d’entre eux se branlent plusieurs fois par semaine, et même tous les jours pour certains je suis sûre, mais moi c’était plutôt une ou deux fois par mois. Et que ma main s’égare malgré moi, que j’en perde le contrôle quelques secondes, c’est que ma minette devait avoir drôlement envie.
    Ma dernière baise datait du mois de juin, juste avant qu’on se sépare, mon ex et moi. J’avais dû me faire du bien trois ou quatre fois depuis. Cinq ou six max. Et la dernière n’était pas forcément récente. Mais plus pour longtemps ! Je décidai de me masturber là, comme ça, sur le canap’, à l’arrache. Cela me changeait de mes habitudes où j’étais un peu plus organisée, avec un petit rituel. En général, c’était la douche et son pommeau magique qui me donnait des envies. Mais le faire debout c’était pas trop mon truc. Chaque fois, je terminais ma toilette en vitesse et allait, nue, sous la couette pour me faire des scenarii, ma main sur la chatte, parfois l’oreiller plaqué entre mes cuisses serrées, allongée sur le ventre. Je me pénétrais très rarement. Je préférais me frotter le clito avec le bout d’un ou deux doigts, ou tous ensemble serrés et plaqués dessus.
    Sauf que là, l’ambiance n’était pas forcément au plan pépère, à la masturbation longue et sensuelle à laquelle j’étais plutôt habituée. Non, là j’étais chaude, j’avais faim, je voulais jouir, et vite ! Je voulais une bonne baise de ma p’tite chatte, hic et nunc (lui c’était l’anglais, moi le latin)
La coquine, excitée, veut être défoncée,
Sautée et ramonée ; bref en un mot : baisée

    J’ai décidé de me masturber où j’étais, désireuse de me faire jouir le plus rapidement possible. J’ai ouvert la braguette de mon jean’s, ai tenté de le faire descendre en tirant dessus et en remuant les hanches à droite à gauche mais n’ai pas réussi, car j’étais toujours sur le canapé. Plus je m’énervais, moins il glissait. Frustrée, je me suis levée d’un coup et l’ai à moitié arraché pour le jeter à l’autre bout de la pièce. L’intention au départ était de juste le baisser à mi-cuisse, mais de l’avoir viré et de me retrouver jambes nues a encore augmenté mon excitation. Avant de me rasseoir, j’ai enlevé ma culotte, ce qui bien sûr n’était pas prévu non plus à l’origine. Elle avait une tâche de cyprine. Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Je l’ai envoyée rejoindre mon pantalon par-delà la table basse.
    Enfin, je me suis rassise, les cuisses légèrement écartées, la main droite sur ma chatte humide. S’il y a une minute j’étais chaude, là j’étais bouillante. Fermant les yeux, tournant la tête sur le côté, j’ai commencé à me frotter. La vache, ça faisait du bien. J’imaginais des mains qui me pelotaient partout à la fois : les seins, les fesses, les cuisses, et qui me caressaient le dos, le griffant presque ; des bouches qui me mordillaient les lobes, des lèvres qui me picoraient le cou de baisers. Ma main a pris de la vitesse, et mon souffle s’est accéléré. Je me suis cambrée, pressée de jouir. Tout à coup, j’ai eu envie de me pénétrer : j’ai mis l’index, qui entra comme dans du beurre, mais la satisfaction, partielle, était bien insuffisante. Il ne m’a pas fallu cinq secondes pour ajouter le majeur. Ça n’était pas pratique, j’ai retiré mes doigts et ai replongé mon majeur et mon annulaire. C’était bien mieux, ça me tordait moins le poignet. J’ai fait quelques va-et-vient qui m’ont procuré un bien fou très rapidement... mais pas assez. Il m’en fallait plus. J’ai ouvert les yeux, cherchant du regard un truc qui pourrait faire office de sex toy. C’était la première fois de ma vie que j’allais faire ça, utiliser autre chose que mes doigts ! Mais j’étais déchaînée.
    Continuant mes caresses, mes yeux fouillaient la pièce. Je tentais de réfléchir, malgré mon cerveau déjà bien embrumé par les hormones de l’excitation qui l’assaillaient. J’avais déjà entendu dire que certaines filles prenaient une brosse à dents électrique mais ça me semblait trop large, comme objet, et puis l’image que je me projetais ne me plaisait pas. Une banane ? Pas question ! Beurk ! J’ai finalement repéré une bougie en forme de cierge, un parfait objet phallique : je n’étais pas experte en pénis, mais cette bougie devait être un peu moins large qu’une verge moyenne en érection, et suffisamment longue pour que je puisse la tenir en m’en enfoncer une bonne partie.
    Je me suis levée d’un bond, ai pris l’objet dans la main. Je l’ai nettoyé assez fébrilement avec un morceau de Sopalin pour enlever de l’éventuelle poussière, et me suis remise en place. Cette fois, je me suis avancé les fesses au bord du canapé, et ai posé mes deux pieds sur le bord de la table basse, de part et d’autre de mon ordi, les cuisses écartées : j’étais plus ou moins en position gynécologique. Charmante image ! À peine hésitante, j’ai approché [s]le sex toy[/s] la bougie près de mes lèvres et l’ai enfoncée lentement : aucune douleur. C’était froid et dur, mais pas comme si c’était un objet métallique, l’objet de cire avait tout de même une certaine souplesse. Et surtout, c’était diablement agréable. J’ai poussé la bougie sur quelques centimètres, je ne sais pas combien, mais autant que ça me faisait plaisir. Puis, j’ai commencé le va-et-vient. Je me suis branlée avec une bougie comme une salope, aurait pu dire un mec. J’étais dans tous mes états. Je crois que j’ai gémi, mais je n’ai pas crié. De ma main droite, je m’astiquais, et de l’autre je me titillais le clito. Oh, ce pied, ce pied !
    Il ne m’a fallu que deux ou trois minutes pour jouir. Et bien jouir ! J’ai pourtant été troublée à un moment : j’ai visualisé Erwan. C’était un flash, juste sa tête qui m’est apparue aux yeux. Qu’est-ce qu’il était venu foutre là, lui ?
Diffuse en direct !
Regarder son live