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L'université : de la soumission à la consécration

Chapitre 8

Charlotte

Inceste
Il me faut un bon moment pour récupérer de ce que je viens de voir. Lorsque Charlotte rentre de la piscine, j’aide un peu ma mère à cuisiner pendant qu’elle range ses affaires. Je ne cesse de lui jeter des regards à la dérobée, un peu malgré moi. Je n’arrive toujours pas à accepter ce qui vient de se produire. C’est de ma mère dont il s’agit !  Pourtant, plus je la regarde et plus je comprends Nicolas. Ma mère est une belle femme, c’est indéniable, et ses seins sont absolument magnifiques (mes sœurs ont de qui tenir). Plus que le comprendre, je l’envie. Une nouvelle idée commence à germer dans ma tête, que je compte bien mettre à exécution le plus vite possible. L’acte 1 sera cet après-midi.  D’ailleurs, je ne réponds même pas à un texto de Camille « On peu se voir 7 aprèm ? Fo kon parle ». Rien que sa manière d’écorcher chaque mot de ses textos m’énerve au plus haut point aujourd’hui. Et je ne suis pas encore prêt à lui parler.  C’est ainsi que je me retrouve à sonner chez mon "meilleur ami", une bonne heure plus tard, avec dans l’idée de lancer la contre-offensive sexuelle qui devrait me permettre de retourner la situation. Ou tout du moins je l’espère.  Nicolas est surpris de me voir, bien entendu, et il semble même un peu inquiet. C’est curieux, j’avais fini par croire qu’il ne se souciait absolument plus de notre amitié !
  Je le suis jusqu’à sa chambre, dans laquelle j’ai l’impression de ne pas avoir mis les pieds depuis une éternité (en réalité sans doute guère plus de deux semaines, mais tellement de choses se sont passées depuis !). Il s’assied sur la chaise roulante qui se trouve juste devant son ordinateur, attrape une petite balle avec laquelle il commence à jouer négligemment, puis il me fait signe de m’asseoir à mon tour lorsqu’il voit que je ne suis pas décidé à le faire de moi-même.  En fait, je suis assez mal-à-l’aise moi aussi. Je ne sais pas trop comment aborder le sujet des adultères multiples de ma copine, surtout que je ne compte guère pleurer sur son épaule puisqu’il y a participé (et pas qu’un peu) ! Quant au second sujet, celui qui m’amène jusqu’à chez lui - bien qu’il me noue les tripes - je n’en parle même pas.  Je fini néanmoins par m’exécuter et m’asseoir sur son lit, mais uniquement parce que rester debout est une torture dans l’état où je me trouve. Je suis si partagé entre la peur, la honte, le dégoût et la colère que je dois me concentrer de toutes mes forces pour ne pas trembler.
— Je suppose que tu es venu me voir par rapport à ce qui s’est passé hier… commence-t-il en regardant quelque part sur ma gauche.
  "Il n’ose même pas me regarder !"
— Oui… en partie.
  Je réalise alors que je n’ose pas le regarder non plus en m’adressant à lui. La conversation ne va pas être simple !  Lorsque je parviens enfin à lever les yeux pour l’observer, c’est pour constater que ses sourcils sont froncés. Il ne sait pas exactement ce que je sais, apparemment, et sans doute craint-il le pire. Et il peut ! Encore que…
— Je sais tout.
  J’ai lâché la phrase sans trop y penser, et sa réaction prouve qu’il n’est guère surpris : il se contente de froncer encore un peu plus les sourcils. Sans doute n’ose-t-il rien dire tant qu’il ne saura pas précisément ce que j’entends par là. Et d’ailleurs, suis-je sûr de TOUT savoir ?
— Qu’est-ce que tu sais ? me demande-t-il effectivement.— Je sais que Camille me trompe avec toi depuis le lycée, et je sais que c’est encore le cas. Et je sais aussi que ce matin, tu as baisé ma mère. J’oublie quelque chose ?

  Il s’apprête à me répondre, mais il n’y arrive pas. Il se contente de baisser les yeux.
— Tu n’essayes même pas de me faire croire que c’est faux ?— Non, j’imagine que je te dois au moins ça. Je suis désolé.— Désolé ?
  La simplicité de ce mot me laisse un instant sans voix. "Désolé ? Qu’est-ce que j’en ai à f… de ses excuses !"  Mais je me calme aussi sec en me rappelant pourquoi je suis là. Jouer au copain jaloux, au fils modèle ou au pote trahi ne me rapportera rien. Je dois garder la tête froide et me souvenir de mon plan.
— Je ne veux pas d’excuse, j’attends une réparation concrète.
  Cette fois, il lève enfin les yeux vers moi et regarde droit dans les miens.
— Qu’est-ce que je peux faire ?
  Je me lève et commence à arpenter la chambre à pas vifs. Vais-je réussir à le dire ? Je soupire un grand coup et me lance enfin dans la diatribe que j’ai longuement préparée (et qui sonnait beaucoup mieux dans ma tête) :
— Depuis que je suis arrivé à l’université, tout est allé de travers. J’ai perdu ma copine, ou presque, et maintenant je découvre que ma mère est une salope.
  Je jette un coup d’œil vers lui, mais il ravale juste à temps une réponse qu’il s’apprêtait à faire. Ce qui me surprend, c’est qu’il a l’air sincèrement désolé.
— J’en ai marre ! lancé-je soudainement. Je m’en fous que Camille aille se faire sauter à droite à gauche, et je m’en fous que ma mère couche avec n’importe qui ! Ce que je veux, c’est ma part du gâteau. Putain, moi aussi j’ai envie de baiser ! Je veux sauter Léna, pas juste lui faire des cunis dès que Madame en a envie !
  Je prends une seconde pour reprendre mon souffle, et Nico me regarde avec des yeux ronds, toujours sans rien dire. "Vais-je oser poursuivre ? Oui, il le faut."
— Je veux baiser Anna, je veux presser ses gros nichons ! Et je veux baiser ma mère, puisqu’elle aime ça !
  Ça y est, je l’ai dit. Cette fois, mon ami a carrément la bouche ouverte, foudroyé par la surprise. Une vague de chaleur m’assaille aussitôt, je suis submergé par la honte. Avais-je vraiment besoin d’ajouter ceci à mon humiliation ? "Maintenant, je suis officiellement fini…"
— Je comprends, vieux… réponds enfin Nico. Mais qu’est-ce que je peux faire, moi ?
  La surprise me coupe le souffle, littéralement. "Il comprend ?"
— Tu… Tu as entendu ce que je viens de dire ?— Oui, bien sûr. Tu veux coucher avec ta sœur et ta mère, et c’est pas moi qui vais te juger. Tu sais j’ai jamais voulu te faire du mal, j’te jure. T’es mon meilleur pote, même si aujourd’hui ça peut te faire marrer. C’est juste qu’avec Camille on pensait que t’étais pas… prêt pour tout ça.— C’est moi qui n’étais pas prêt ?
  Curieusement, il semble plus gêné que jamais.
— Ouais, tu vois bien… T’es tout le temps en train de parler de mariage, de gamins, de trucs comme ça. On pensait pas que tu voulais…
  Cette réponse me cloue le bec. En y repensant, il n’a pas tort. Je ne peux pas excuser son attitude, bien sûr, mais le fait qu’il ne soupçonnait pas ces désirs chez moi n’est pas très étonnant, je dois le reconnaître.
— Eh bah tu t’es trompé !— Ok, admettons. Mais qu’est-ce que je peux faire pour t’aider maintenant ?
  Je l’observe avec un sourire carnassier.
— Tu vas m’aider à baiser ma mère.

  Lorsque je rentre chez moi, une petite heure plus tard, après lui avoir exposé mon plan (et qu’il l’ait accepté avec joie, j’ai peut-être un ami plus fiable que je ne le pensais finalement), je me sens véritablement très fier de moi. L’acte 1 s’est bien déroulé, et il n’était pas le plus simple. Reste maintenant à voir s’il fonctionnera. Je ne le saurai que la semaine prochaine, malheureusement.  Pourtant, en franchissant le seuil de la maison, je ne suis pas loin d’en avoir rien à faire. Je m’apprête à jouer l’acte 2, et il est de très loin celui qui me tient le plus à cœur. C’est sur celui-ci que j’ai le plus à gagner… et le plus à perdre.  Je prends quelques minutes pour me mettre en condition (la joie que m’a procurée ma première petite victoire n’est pas très propice à ce qui va se jouer), puis je prends la direction de la chambre de Charlotte. Je vais me confier à ma petite sœur, en lui disant presque toute la vérité… et sans trop mentir.    Lorsque je frappe à sa porte, je suis parvenu à me constituer un masque de douleur sur le visage. Je suis certes bon acteur, mais il faut dire aussi que les événements de ces derniers jours me font encore terriblement souffrir, même s’ils m’excitent beaucoup. Je ne sais pas encore très bien comment me situer par rapport à tout ça, ni même si je suis heureux de ma situation ou non.  En tout cas, c’est effondré que je craque dans les bras de ma sœur, et je lui raconte tout : ce qu’est l’Eveil, ce que Léna m’a demandé de faire, comment j’ai d’abord refusé, puis tout ce que j’ai découvert et comment j’ai finalement cédé. Puis je lui raconte aussi toutes les péripéties qui ont suivi, avec Léna, avec la sous-directrice, puis comment j’ai été humilié devant tout le monde.
  Je n’omets que la partie entre notre mère et Nicolas, pour des raisons évidentes, et celle avec Anna, car c’est quelque chose de si tabou, de si interdit que je n’ose pas. Comment dire à ma petite sœur que j’ai failli coucher avec notre autre sœur ?
— Et Anna ? me demande alors Charlotte, comme si elle lisait dans mes pensées. Tu ne lui en as pas parlé ? Elle semble pourtant très impliquée là-dedans...
  Conscient de marcher sur des œufs, je me dis que je peux quand même retourner la situation à mon avantage.
— Si, je lui en ai parlé, avoué-je. Mais elle ne m’a pas vraiment aidé, elle m’a juste demandé... de la lécher.
  Charlotte est si choquée que son air en est presque comique.
— Lécher ? Tu veux dire...— Oui, j’ai dû lécher son vagin comme Léna m’avait aussi obligée à le faire.
  Je prends un air désolé, comme si tout ça m’avait coûté. Je ne voudrais pas trop heurter ma petite sœur !
— Mais elles s’amusaient avec moi, toutes, en me disant que je n’étais bon qu’à leur lécher la chatte - c’est le terme qu’elles employaient - et que toi et moi nous n’étions que des puceaux frigides qui ne feraient jamais rien de mieux !
  Je viens d’inventer cette partie, bien sûr, mais je connais ma sœur Charlotte : elle est si gentille, si soucieuse de mon bonheur... qu’elle en est facile à manipuler. J’ai un peu honte, je dois le reconnaître, mais elle est tellement belle, et sa poitrine juste sous mon nez est tellement excitante...   Oui, je veux faire l’amour avec ma sœur !  Mais attention, ne confondons pas tout : je dis bien "faire l’amour", les mots ont leur importance. J’ai envie de baiser Camille, ma copine, et Léna, ma marraine. J’ai envie de baiser la sous-directrice, qui joue à m’humilier, ainsi qu’Anna qui ne vaut guère mieux. Et j’ai aussi envie de baiser ma mère, tiens, qui s’envoie mon meilleur pote juste sous mon nez !  J’ai envie de les baiser parce qu’elles sont bonnes, je voudrais leur déchirer le vagin à grands coups de bite, leur faire avaler ma queue jusqu’à la garde, les recouvrir de mon sperme, les avilir de toutes les manières possibles, faire d’elles mes chiennes, mes esclaves... Mais je voudrais faire l’amour à ma petite sœur Charlotte parce que, outre qu’elle soit magnifique, je crois que je l’aime. Non, j’en suis certain. Je suis dingue d’elle, je veux en faire ma femme, qu’elle porte mes enfants ! Mais je ne peux pas, c’est interdit… ce qui m’excite encore d’avantage et accroît mon désir !
— Elles ont dit ça ? réagit enfin Charlotte. Et quelle importance ce qu’elles pensent de nous ?— C’est important pour moi.
  Je prends ses mains dans les miennes.
— Je ne veux pas être encore la risée de l’école !
  J’ai toujours été doué comme acteur, mais aujourd’hui je me surpasse. Je parviens presque à faire couler des larmes.
— Bientôt, elles vont me faire passer un nouveau test : je devrais rendre Anna folle de désir juste en m’occupant de sa poitrine. Mais je ne sais pas faire ça, et il est bien sûr hors de question que je m’entraîne avec Camille... Elles m’ont piégé, elles savent que je ne peux que perdre ! J’aimerais tellement les démentir, au moins une fois...
  Il est bien évident que je viens d’inventer cette histoire de toute pièce, mais elle me fournit une première étape potentiellement acceptable par Charlotte... tout en étant très satisfaisante pour moi ! D’ailleurs, je vois ma petite sœur serrer les poings de colère.
— Tu sais quoi ? me dit-elle soudain, le visage empourpré par la colère et la résolution. Nous allons faire mentir cette garce d’Anna ! Alors comme ça, Madame nous voit comme de gentils enfants innocents, incapables de se livrer à ses jeux habituels ? On va voir ça : tu vas t’entraîner avec moi ! Tu vas t’occuper de ma poitrine à moi, jusqu’à devenir un expert. Et nous verrons qui aura l’air bête le jour de l’épreuve !
  Et voilà, elle vient de sauter dedans à pieds joints...
— Tu... Tu crois ?
  Je feins la surprise pour qu’elle ne puisse pas penser que l’idée vient de moi. Heureusement, elle est toujours dominée par la colère à l’idée du "calvaire" qu’Anna me fait subir.
— Oui, et crois-moi tu vas devenir un expert !
  Je dois me retenir pour ne pas sourire : « mais j’y compte bien ma petite Charlotte, et je ne vais pas m’arrêter là ! »  Sur ce, mon adorable petite sœur retire son haut et, après une dernière hésitation, fait tomber son soutien-gorge. Aussitôt elle se cache les seins de ses mains, par réflexe. Je n’ose pas la brusquer, mais je pose délicatement ma main sur la sienne, que je commence à retirer doucement.
— Laisse-moi voir.
  Elle me laisse voir effectivement, le visage plus rouge que jamais. Sa colère est retombée, remplacée par la pudeur et la timidité. Mais il est trop tard, le Rubicon est déjà franchi.Lorsque les mains qui les couvraient libèrent ses seins, la vue magnifique qui m’est offerte m’oblige à lutter pour ne pas abandonner ma retenue et lui sauter dessus.  La poitrine de ma petite sœur est absolument parfaite, d’une taille généreuse sans être trop opulente, et surtout d’une tenue et d’une fermeté délicieuse. Logique, puisqu’elle n’a que 18 ans, mais la forme même de ses seins incite à la palpation. La blancheur laiteuse accentue son aspect juvénile, rehaussé encore par l’innocence et la timidité qui se lisent sur son visage.  Ma petite Charlotte semble si pure, si naïve, si gentille... je suis à deux doigts de lui déclarer ma flamme, oubliant que c’est ma sœur, et de la supplier de me laisser lui faire l’amour. Mais cette technique ne serait certainement pas la meilleure, alors je me contiens.  Fou de désir, le cœur battant à cent à l’heure, j’approche ma main doucement de cette poitrine si désirée. Je l’effleure d’abord du bout des doigts, que je fais courir sur sa peau quelques secondes. Elle frissonne immédiatement, de plaisir me semble-t-il. Je parcours ainsi toute la surface de sa douce mamelle, évitant simplement le téton que je garde pour plus tard.
— Huuummm... soupire Charlotte, je trouve que tu es déjà très doué !
  Je souris sans répondre, mais en poursuivant la découverte de la poitrine de ma petite sœur.   Lorsque mes doigts viennent se loger sous son sein, je le prends dans ma paume pour le soupeser, et j’en profite au passage pour le malaxer. Je me régale de sa sublime douceur, tout en jouissant de la lourdeur de la masse de chair, que ma main ne contient que difficilement.  Je suis de plus en plus excité. Ma seconde main vient rejoindre la première en attrapant l’autre sein de ma sœur. Mes doigts s’activent désormais en parallèle, et pour la première fois ils frôlent ses tétons. La réaction est presque immédiate : ils deviennent durs et manifestement de plus en plus sensibles, puisque Charlotte soupire de plaisir.  C’est étonnant de la voir ainsi se livrer à moi et m’exposer son plaisir, alors qu’elle n’est censée normalement que "m’entraîner". D’ailleurs, si j’avais souvent rêvé de cette scène, je ne me représentais pas trop la réaction de ma sœur. Serait-elle gênée ? Excitée ? À l’aise ou non ?  Pour être honnête, j’avais clairement parié sur le "non". Charlotte est un modèle d’innocence et de pureté, le contraire même de la fille à l’aise au lit. Mais si fortes sont notre complicité et notre confiance mutuelle que, finalement, nous réagissons déjà comme un couple !  D’ailleurs, je peine de plus en plus à me contenir, à modérer mes caresses. J’en veux plus, toujours plus ! Je presse maintenant les seins de ma sœur avec fermeté, puis je me penche vers elle pour les dévorer.
  Mon Dieu que j’aime ça ! Tandis que ma main, placée en coupe, soutien son sein et le malaxe, je prends son téton entre mes lèvres. Je tire dessus avec douceur, l’étire un peu, puis le relâche. Mais c’est pour mieux recommencer, le prendre en bouche plus profondément, le téter...  Charlotte découvre ces sensations, et elle semble les apprécier. Moi je les connais sur Camille, mais avec les seins de ma sœur, c’est tellement différent ! Alors je les lèche, je les mordille, je les titille...  Sans vraiment m’en rendre compte, je réalise soudain que ma main gauche a délaissé le sein de Charlotte et s’approche doucement de sa culotte. Dois-je franchir ce pas-là ?Charlotte semble comme moi : elle ne réfléchit plus mais réagit à l’instinct, au gré de ses désirs. Sa poitrine halète au rythme de mes caresses, elle semble totalement subjuguée par le plaisir.  Pourtant, je ne fais que m’occuper de sa poitrine, il n’y a pour le moment rien de très intense. A moins que son inexpérience ne démultiplie l’impact de chaque attouchement ? Ou que l’interdit de la situation ne l’excite autant que moi ? Voire même – et mon cœur s’emballe à cette pensée – qu’elle ressent pour moi ce que je ressens pour elle ?  En attendant, toute pensée rationnelle est balayée. Il n’y a plus de frère et sœur, juste un immense désir. Lorsque mes doigts atteignent son pubis, elle lutte pour le principe.
— Justin, non… proteste-t-elle mollement.
  Mollement, car elle se contente d’un refus verbal, aucun geste ne vient confirmer ce rejet. Bien au contraire, son bassin se soulève, vient à la rencontre de la main intrusive. Ladite main poursuit donc son exploration, se glisse sous sa culotte.
— On… on ne peut pas… fait-elle mine de résister.
  Je ne tiens pas compte de sa remarque de pure forme, mes doigts effleurent maintenant son doux duvet pubien. Ma prude de petite sœur ne se rase pas, ça ne m’étonne qu’à moitié. Il faudra que nous remédiions à ça, mais en attendant je me plais à me dire que je suis le premier à explorer sa délicate intimité. Je suis une sorte de Christophe Colomb du vagin, version perversité familiale. Ça me va !  Je la regarde droit dans les yeux tandis que mes doigts s’approchent de leur but ultime, le temps semble suspendu. Elle ne fait plus rien pour m’empêcher de continuer, mais elle ne m’encourage pas non plus. Elle semble totalement dépassée par les événements, dépassée par des fantasmes qu’elle n’avait peut-être même pas réellement osé imaginer.  Je l’interroge encore une seconde du regard, cherchant une éventuelle indication de refus – je ne tiens pas à faire quoi que ce soit contre sa volonté – mais tout ce que je vois dans ses yeux, c’est la symétrie du désir qui m’anime. Je m’approche alors doucement d’elle, presque imperceptiblement, jusqu’à ce que mes lèvres ne soient plus qu’à quelques centimètres des siennes. Nos regards sont toujours plongés l’un dans l’autre.
— Je t’aime Charlotte.
  Les mots sont sortis tout seul, j’ai été incapable de les retenir. Ça m’a juste semblé la chose à faire, comme si je ne pouvais plus cacher ce que je ressentais pour elle (en même temps, avec une main qui lui malaxe les seins et l’autre dans sa culotte…).  Elle ne répond rien, mais son regard pétille de plus belle. Mes doigts poursuivent leur exploration, presque malgré moi. Je ne sais toujours pas formellement si elle approuve tout ça, mais en tout cas elle ne me repousse pas.  Soudain, je n’y tiens plus : ses lèvres si proches des miennes sont une invitation que je ne peux refuser plus longtemps. Je comble les derniers centimètres qui nous séparent et je l’embrasse avec une passion que je n’ai jamais ressentie avant. C’est elle que j’aime, cela a toujours été elle.  Pendant ce temps, mes doigts atteignent son clitoris, le frôlant juste un instant, mais cela suffit à l’innocente pucelle qu’est ma sœur. Elle se dandine en tous sens, halète de plaisir, son corps est secoué par un orgasme d’une rare intensité. Notre baiser devient passionné, nos langues se mêlent. Charlotte pose une de ses mains derrière ma nuque et l’autre dans mes cheveux pour raffermir notre étreinte et me coller à elle. Geste instinctif mais bien superflu, car le désir qui m’anime vaut bien le sien.  Jamais je n’ai ressenti quelque chose d’aussi fort. L’espace d’un instant, tout est simple, tous est limpide : c’est ma sœur que j’aime, elle est la femme de ma vie, c’est elle que je veux tous les jours auprès de moi. Son vagin, que je ne fais que découvrir du bout des doigts, c’est en lui que je veux plonger mon sexe à l’avenir.
— Je t’aime Justin, je t’aime…
  Ces quelques mots, j’ai rêvé de les entendre toute ma vie. Moi aussi j’aime Charlotte. J’aime ma sœur.  Mais même les plus beaux orgasmes ont une fin, et avec elle reviennent tout un tas de contrariétés : la morale, la société, la réflexion. Le monde…  Lorsque les derniers spasmes de plaisir s’arrêtent, Charlotte, jusqu’ici rouge de désir et de plaisir, devient pâle comme un linge. Elle recule craintivement, comme si elle avait peur de moi, et elle m’observe avec de la peur dans les yeux.  Oui, de la peur.  Cette vision me fait mal. Pire, elle me déchire le cœur. Envolé, le moment magique durant lequel elle et moi ne faisions qu’un !
— Qu’est-ce qu’on a fait ? demande-t-elle, paniqué.— Calme-toi, Charlotte.
  Je tente de la rassurer tant bien que mal, mais je sais que maintenant qu’elle a repris ses esprits ce sera beaucoup plus compliqué. Les femmes ont tellement plus de mal que nous à s’extraire de la morale qu’on leur a enseigné pour devenir celle qu’elles voudraient être !
— Que je me calme ? répond-elle dans un sanglot, les larmes coulant déjà à flots sur son visage. Tu te rends compte de ce qu’on vient de faire ?— Oui, et je m’en fiche. Je t’aime Charlotte.— Non ! crie-t-elle en se bouchant puérilement les oreilles. Non, tu ne peux pas ! Tu es mon frère.
  Elle se lève d’un bond, attrape ses affaires - qu’elle enfile avec une rapidité que je n’aurais pas cru possible – et quitte la pièce au pas de course. C’est pourtant sa chambre, elle devra bien y revenir !  En attendant, je reste bête sur son lit. Que dois-je faire ? Aller lui parler ? J’ai peur d’envenimer les choses. Mais ne rien faire, la laisser cogiter seule toute la nuit, est-ce vraiment mieux ?  Incapable de trancher, je me résous à la solution la plus simple, qui est de me réfugier dans ma propre chambre pour y pleurer toutes les larmes de mon corps. Je viens de vivre un des plus beaux moments de ma vie, avec la femme que j’ai toujours aimé, mais ce moment vient peut-être de me la faire perdre à tout jamais.   Malheureux comme les pierres, je ne dors pas beaucoup cette nuit-là.
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