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J'utilise la magie noire pour arriver à mes fins

Chapitre 3

Profanator

Inceste
Je sentais mes mollets me bruler tandis que je marchais à une allure proche de la course. Je devais vite me rendre à la Cathédrale pour rencontrer ce fameux "Profanator", un des membres du forum Trivination, site permettant aux amateurs de magie d’échanger sur leur pratique. Ma gorge me piquait dans une chaleur de soufre tandis que mes dessous-de-bras devenaient moites. Il me fallait ce "sang-de-dragon", dernier élément à la confection du rituel me permettant de donner un désir charnel à ma cousine Hélène et ainsi pouvoir profiter de son corps divin.
J’arrivai devant la cathédrale, et regardai autour de moi. La place était bondée le samedi après-midi, comment allais-je trouver un anonyme dont je ne connaissais que le nom ? Je songeais à crier "Profanator", mais je n’avais pas le cran de faire cela. A la place, j’essayais de me focaliser sur chaque visage, chaque expression pour essayer de deviner de qui il s’agissait. Un sorcier avec ce pseudo devait avoir des cheveux longs, noirs, un bouc et un t-shirt de métal. Soudain, je sursautai, une voix m’interpella :
— Suis-moi, trop de monde ici.
Je ne discutais pas et suivis l’inconnu le long de la cathédrale menant à un parc rempli de verdure et de merde de chien. Une fois isolés des autres, je pris un temps pour détailler cet individu, à l’opposé de ce que je pensais. Il portait un t-shirt bleu avec des nuances de blanc avec un jean bleu. Il était affublé d’un masque type chirurgical (qui à l’époque n’était pas la norme) où était dessiné un chien en cartoon. Des lunettes de soleil cachaient ses yeux, surmontés de cheveux bruns assez courts. Il ressemblait plus à un homme-ado qu’à un grand sorcier. J’eus envie de partir, lorsque j’entendis sa voix:
— Que ferais-tu pour le sang-de-dragon ?
Sa voix était si profonde, si caverneuse, qu’elle ne semblait pas sortir de son corps. Une voix grave sortit des tréfonds des entrailles. Je n’arrivais pas à deviner ses expressions faciales. Je m’arrêtais sur le chien cartoon, qui ressemblait à celui du fameux jeu Duck Hunt. Il me sortit de mes songes en me redemandant:
— Que ferais-tu pour le sang-de-dragon ?— Eh bien, je ne sais pas, tu veux de l’argent ? Je ne sais pas combien ça vaut ?— La magie n’est pas une question d’argent.
Il restait stoïque, je ne savais pas quoi dire. Soudain, j’eus la chair de poule, il n’y avait personne autour de nous. Il voulait sûrement que je le suce. Je lui dis, dégouté:
— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?— Tu te lances dans cet art, ça se voit, tu ne connais pas encore le potentiel qui existe. Moi aussi j’ai été un néophyte.— Excuse-moi, mais je suis pressé, est-ce que tu peux me passer le sang-de-dragon ? Je dois vite rentrer sinon tout ça ne servira à rien.— Ah oui, c’est vrai, tu veux baiser ta cousine... Un art millénaire, mis au service de bas instinct incestueux. Mais bon, je suppose que c’est l’expérience du débutant. Je vais te donner le sang-de-dragon, mais en échange, tu dois faire quelque chose pour moi.— Quoi donc ? lui demandai-je, la goutte au front.— Je veux que tu montres ta dévotion à notre art mystique.— C’est-à-dire ?

Il me montra la cathédrale de sa main qui semblait si fragile, me montrant un corps bien squelettique. Puis il se figea et décréta:
— Tu vas aller dans la maison du faux dieu et rétablir l’équilibre.
Je m’arrêtais un moment, et intrigué, interrogeai:
— Que dois-je faire ?
Il sortit une fiole et me la tendit:
— Tu dois verser le contenu de cette fiole dans le bénitier de la cathédrale.— C’est quoi le bénitier ?
J’aperçus un mouvement de tête, qu’il continua par une réponse lente:
— C’est l’endroit où l’on met l’eau bénite.
Je compris alors ce qu’il en était, il voulait faire une blague. Je reconnus aussitôt la forme de la fiole que j’avais déjà vue dans la cuisine, c’était un colorant alimentaire. Il voulait que je fasse une farce pour les croyants de la cathédrale.
— Je croyais que tu étais pressé! s’impatienta le sorcier anonyme.
Une blague ne pouvait pas faire de mal, j’avoue que j’étais tellement rassuré qu’il ne me demande pas une faveur sexuelle que j’acceptais son marché après avoir vu le sang-de-dragon.
Je pris la fiole et me dirigeai vers le lieu sacré. Je poussais une grosse porte en bois, puis une autre. A l’intérieur, une impression de fraicheur et de lourdeur. Beaucoup de personnes se promenaient ou priaient sur les chaises entassées. Je regardais tout autour de moi puis aperçus le bénitier. Je m’approchai avec précaution. Il y avait vraiment beaucoup de monde. La tâche allait être ardue. Je débouchonnai la fiole puis l’approchai comme si je trempai mes doigts dans l’eau. Le liquide s’échappa dans l’eau précieuse. J’avais bien raison, il s’agissait d’un colorant qui donna une teinte bleutée à l’eau. Ainsi toute personne trempant ses doigts et faisant le signe de croix se retrouverait avec du bleu partout. Je me dis que cette blague était un peu gamine, mais après tout, j’essayais de me faire ma cousine, qui étais-je pour juger ?
Je sortis de l’édifice et retrouvai mon nouvel ami qui fut ravi de me voir arriver avec la fiole vide. Il se tourna vers la cathédrale et lança:
— On va bien s’amuser !— Ecoute, je suis très pressé, il faut que j’y retourne, je peux avoir le sang-de-dragon maintenant ?
Il tourna sa tête vers moi comme un robot. Il avait peut-être un physique chétif, il inspirait néanmoins de la crainte. J’eus peur qu’il revienne sur notre échange de bon procédé, mais il me tendit un petit sac en tissu :
— Tiens ! Utilise-le bien.
Je le remerciai et commençai à partir, il m’attrapa soudain le bras:
— On se reverra Siegfrield.
Je ne savais pas s’il avait posé une question ou si c’était une menace, quoi qu’il en soit, je me pinçais les lèvres et acquiesçais gentiment. Je me mis à marcher vite, puis courir pour revenir à la boutique de vêtements où était ma cousine. Je la rejoignis et nous prîmes le bus pour retourner chez nous. Dans le bus, toujours pas de discussion constructive. Pour moi, ce trajet fut long, tellement long. J’allais peut-être pouvoir dépasser ma condition humaine et atteindre quelque chose d’interdit. Cette peau tendre qui m’appelait, cette inaccessibilité désormais possible.
En rentrant, je me réfugiais dans ma chambre et sortis le livre de sorts. J’avais désormais tous les ingrédients et il ne restait plus qu’à faire le rituel. Je devais me dépêcher, car les invités allaient arriver. J’attrapai l’un de mes cheveux et l’enroulai autour du cheveu d’Hélène trouvé sur sa brosse à cheveux. Puis je les mis dans une enveloppe blanche avec le sang-de-dragon où j’inscris "Kray’Ris". J’allumais des bougies et du bois de santal. Puis je brulai l’enveloppe sur l’une des bougies. Tout se passait bien quand tout à coup, la fumée changeait de direction. Elle ne se levait pas vers le plafond, mais allait sur le côté, comme attiré par le mur. L’enveloppe s’embrasait de plus en plus, soudain un bruit sourd se produisit. L’électricité se coupa.
La lumière de ma chambre se ralluma assez vite et j’entendis en bas mon père dire "Les plombs ont sauté". Je ne savais pas s’il s’agissait d’un signe ou non, mais j’avais aperçu durant cet instant une "chose" dans ma chambre, je ne saurais dire quoi, juste une présence. L’enveloppe avait disparu et tout était éteint.
Je souris, ce soir était le soir où je devenais plus grand, plus fort. Je partis m’habiller, c’était ce soir que je concluais avec ma cousine Hélène.
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