La première heure était passée, Jessica s’était un peu baladée partout dans la maison pour passer le temps. Elle n’osait pas s’asseoir ni s’approcher de la cheminée. Elle avançait en laissant à chaque fois de grands espaces entre son corps couvert de miel et les différents obstacles qu’elle pouvait rencontrer. C’est en arrivant au bas de l’escalier, qu’elle vit entrer dans la maison un homme fort maniéré. Son réflexe fut de cacher son sexe et l’homme éclata de rire. — Tsst, tsst... Fais pas ta timide ma chérie, tu ne risques rien avec moi... Il était la caricature même du coiffeur, elle l’ignorait à ce moment-là, mais ne fut pas surprise quand il se présenta. Elle avait gardé ses mains devant son sexe et l’homme la rassura à nouveau. — Tu n’as pas à voir peur de moi, ma chérie, tu es plus une rivale qu’une proie à mes yeux. Il prit un tabouret, mit dessus un drap et l’invita à s’asseoir. — Ne te dandine pas trop... Il commença à l’examiner d’un œil professionnel, il sortit une brosse et une paire de ciseaux. — Et bien, ma chérie, il n’y aura pas trop à faire... Juste quelques retouches et un coup de brosse. Quand tout cela fut terminé, il lui demanda de se lever, il sortit de son sac un pot de miel liquide et un pinceau. — Là aussi, ce n’est que quelques raccords à faire. Il lui badigeonna les fesses, donna une petite claque, examina à nouveau ses fesses et remit un petit coup de pinceau.
— Voilà ma chérie, maintenant c’est presque fini. Il mima une bise sans toucher les bises de Jessica et sortit de la maison. — Presque fini ! Mais qu’est-ce que toute cette mascarade ? Qu’avait préparé Marc à son égard ? Elle attendit encore presque une heure avant de revoir la grosse vieille femme de tout à l’heure. Elle avait avec elle un portant à roulette garni de plusieurs robes. — Ne va pas les tacher, on regarde qu’avec les yeux et on ne touche à rien. Cette fois-ci, la vieille dame ne partit pas, mais s’installa dans le canapé. Elle sortit d’on ne sait où un journal et commença à faire des mots fléchés. Jessica avec moult questions à lui poser, mais l’air revêche de sa « dame de compagnie » ne l’incita pas à les poser. Au bout d’un moment, la vieille dame leva la tête et regarda Jessica. — Tu as de la chance, le miel, c’est bon pour la peau. Elle laissa s’installer ensuite un long silence avant de rajouter. — La dernière, c’était de la confiture de fraises. Elle replongea ensuite dans ses mots fléchés. Marc est enfin réapparu, il était en compagnie du coiffeur et d’une jeune femme. Le coiffeur, toujours aussi maniéré brossa les cheveux de Jessica. — Te voilà admirablement prête à être prise ma grande, dit-il en lui souriant. La jeune femme s’approcha et commença à humer le corps de Jessica. — L’odeur du miel n’a pas tourné et met bien en appétit, dit-elle en se tournant vers Marc. Sa main se posa délicatement sur le ventre de Jessica, puis sur ses seins et enfin sur ses fesses. — Et le miel a bien pénétré la peau, cela lui donne une douceur incomparable. Je peux affirmer sans problème qu’elle est prête. Marc dodelina légèrement de la tête en souriant. — Voilà qui est bien... Nous sommes dans les temps. Marc avait répondu à la jeune femme sans même jeter un œil vers Jessica. Il remercia la vieille femme et le coiffeur qui prirent congé de lui et de la jeune femme tout en ignorant Jessica. — Bon, à toi de prendre la suite. — Merci maître, vous ne serez pas dessus, je m’y engage. — Nous verrons, nous verrons... — Mon seul souhait est votre plaisir et celui de la confrérie. — Et tu sais ce qui t’attend s’il y a le moindre couac. — Oui maître, et je suis prête à m’y soumettre. Jessica écoutait ce dialogue sans comprendre vraiment le sujet de celui-ci, mais elle se doutait qu’elle devait y avoir un rôle... Voire le rôle principal. Elle jeta un regard dans le miroir et si son corps luisait un peu, il semblait effectivement moins gras qu’au départ... Le miel avait pénétré la peau et offrait une douce odeur bien agréable. Marc les laissa seuls sans avoir adressé le moindre mot à Jessica. Celle-ci avait bien tenté de l’interpeller, mais la jeune femme lui avait fait comprendre qu’il fallait qu’elle se taise et reste à sa place. — Bonjour novice, j’ai l’honneur d’être, pour ce chapitre, la dame du conseil, et j’ai charge de te guider vers le grand-maître. Jessica écoutait attentivement, mais ne comprenant pas grand-chose de ce que la jeune femme lui racontait. — Ton intronisation sera faite par le grand-maître lui-même, c’est un véritable honneur. Jessica se demandait dans quelle secte elle était tombée. La jeune femme regarda les vêtements sur le portant, en examina un puis le remit à sa place, en pris un autre, l’approcha de Jessica, vérifia si celui-ci s’associait avec le teint de sa novice puis le remit à sa place. — Cela semble parfait, mais nous n’en avons pas besoin pour le moment. La dame du conseil se dévêtit ensuite pour se retrouver dans la même tenue que Jessica, c’est-à-dire complètement nue. Elle était jeune, certainement plus jeune que Jessica, sa poitrine était petite et ses seins ronds et fermes. Elle n’avait pas de ventre et ses hanches semblaient dessinées dans l’unique but d’apporter le plaisir d’être regardées. Son sexe complètement glabre montrait de fines lèvres intimes. Le corps était fin et gracieux, la peau, blanche et sans défaut s’imaginait douce et ses cheveux, roux, étaient remontés en chignon comme pour lui donner un air plus sévère et pourtant, son visage n’était que douceur et tendresse. Elle donnait envie de l’embrasser, de la cajoler et tout simplement de l’aimer. Elle respirait l’innocence et pourtant, son regard avait un petit côté taquin et impertinent qui ne peut que vous faire craquer. Jessica n’avait jamais vu une femme aussi belle.
