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Vacances en chambre d'hôte.

Chapitre 35

Erotique
Elles étaient maintenant toutes les deux nues et attendaient en silence. Alors que le temps s’avançait stérilement, Jessica se demandait ce qu’ils pouvaient bien attendre maintenant.
Un homme en bleu de travail arriva sans prévenir, la jeune femme en le voyant, sans chercher à cacher quoi que ce soit, s’avança vers lui.
— Il n’est pas trop tôt ! dit-elle.
— Désolé, j’ai été retardé...
Pas de jérémiades... Le portant est là !
L’homme, sans ajouter un mot, se dirigea vers le portant et l’emmena avec lui. Alors qu’il n’avait rien laissé transparaître en se trouvant devant la jeune femme, il ne put s’empêcher de jeter un œil discret, mais intéressé vers Jessica.
— Voilà, nous pouvons enfin y aller, suis-moi !
Elle emprunta le chemin qui conduit au sous-sol, ils entrèrent dans la pièce, que Jessica connaissait bien, car elle y avait fait, avec Marc, énormément de photos.
La dame du conseil prit dans la malle à accessoire un bandeau en soie rouge et banda les yeux de Jessica.
Jessica pensa dans un premier temps qu’elle allait mettre en marche le projecteur afin de mettre un décor sadomasochiste ou du même style. Son idée fut réconfortée quand la jeune femme habilla son cou d’un collier. Elle sentit ensuite qu’on accrochait à ce collier une laisse...
— Avance droit devant toi,
ordonna la jeune femme.
— Stop.

Jessica entendit ensuite le bruit d’une serrure qu’on déverrouille.
— Je vais enfin savoir ce qu’il y a derrière cette porte ! pensa-t-elle.
Quand Marc l’avait laissée seule avec la dame du conseil, il n’avait pas pu résister à la tentation de regarder sur son smartphone la vidéo de la caméra de surveillance du salon. Il souriait en regardant ces deux magnifiques femmes nues et n’aurait su dire laquelle était la plus belle.
La dame du conseil avait été intronisée il y a quelques années et elle avait gravi les échelons rapidement. Il faut dire qu’elle avait non seulement un corps parfait, mais aussi un savoir-faire à vous couper le souffle.
Le parrain de Marie, car la dame du conseil se prénommait Marie, était un vieux notaire qu’il avait connu alors qu’il faisait affaire avec ses parents. Il était notaire de ses parents et se fit son professeur d’éducation sexuelle en quelque sorte... Et avec lui, elle n’a pas, uniquement apprise, la fameuse cravate. D’autant plus que la poitrine de la demoiselle à l’époque n’avait certainement pas le volume qu’on pouvait aujourd’hui admirer. Et aujourd’hui encore, elle ne devait pas dépasser le C pour ses bonnets ; je ne parle pas de ceux que l’on met sur la tête bien évidemment.
Marie, pour son intronisation avait eu son corps oint d’une huile d’amande. Par contre, elle ne fut pas conduite vers la confrérie nue, elle était habillée d’une bure paradoxalement élégante. Le notaire était au grade de connétable, il présenta Marie au commandeur par ses mots :
— Aidé de Polymnie et du Céleste Empire.
Que Calliope ,en ce lieu face à nous, t’inspire.
Fille du pays d’Erèbe aux nuits sans désir
Pour qu’Ether face à toi, t’offres enfin le plaisir.
Le connétable invita ensuite à voix basse Marie à lever les bras, puis il prit la bure et l’enleva.
— Commandeur, la voici, comme il se doit livrer.
Purifiée, sans habits, pour être délivrée.
Le commandeur se tourna alors vers Marie :
— Muse de nos envies, ta quête est devant nous.
Sois digne de ton Graal, mets-toi donc à genoux !
Le notaire exerça une faible pression sur l’épaule de Marie qui s’agenouilla.
Marc était déjà, à l’époque Grand Maître, la plus haute des distinctions, et il avait assisté à ce début de cérémonie assis dans un trône confortable.
Tout était écrit, autant les phrases énoncées que la mise en scène présentée.
Quand l’ingénue non encore intronisée était à genoux, le commandeur se tournait vers le grand-maître et attendait le verdict.
Celui-ci pouvait simplement dire :
— Je vois de fille nue, une rose à épines.
Le calice n’est pas, ce n’est qu’un vase à pines.
Cela signifiait que l’intronisation avait échoué et que la novice ne pourrait devenir sœur, mais pourra si elle le souhaite participer activement aux activités qui suivront sans pour autant avoir le choix ni des partenaires ni des positions... La novice ainsi répudiée pouvait donc soit s’exclure de la confrérie en jurant simplement le secret et quitter sur l’instant le lieu de la cérémonie... Enfin, quitter le lieu, elle devait bander ses yeux et son parrain devait la ramener chez elle.
Seules les personnes intronisées connaissaient l’adresse de cet endroit.
La novice répudiée pouvait aussi accepter de devenir une ravaleuse... L’acceptation était définitive et elle ne pouvait être écartée qu’à la seule unanimité de la confrérie.
Tout cela était dans les textes, mais il n’y avait, jusqu’à maintenant eu aucune novice répudiée.
Le grand-maître pouvait aussi indiquer de continuer la cérémonie :
— Je vois de fille nue, une fleur à venir.
Bourgeon appétissant, qui bénit l’avenir.
Dans ce cas, le commandeur, se mettait à son tour nu, se masturbait si nécessaire puis s’approchait de la novice le sexe bien tendu.
— Honore notre étendard, voit comme il se délie.
Aspire en vœux pieux, bois-le jusqu’à la lie !
Mais pour Marie, il avait choisi la dernière option. Il se leva de son trône et prononça d’une voix forte et assurée :
— Je vois de fille nue, véritable calice.
Son fruit n’est défendu et sera un délice.
Il se mit nu et, sans avoir à se masturber, présenta son sexe en érection à l’élue.
Quand il eut terminé, le commandeur s’approcha de Marie pour lui essuyer la commissure de ses lèvres et nettoyer le sperme qui s’y échappait.
On apporta ensuite au commandeur, un chiton pour qu’il habille avec vêtement en lin Marie.
Elle n’était donc plus novice, mais sœur, premier grade de la confrérie.
C’était il y a quelques années maintenant et elle a avait gravi tous les échelons, grâce à sa gentillesse, bien entendu, mais aussi sa beauté évidemment, et surtout à sa grande maîtrise dans l’art de faire plaisir à un homme... Et elle avait su offrir ce plaisir à tous les hommes influents de cette confrérie.
Et c’était donc avec le plus haut grade pour une femme, dame du conseil aussi appelé grande-dame, qu’elle pouvait maintenant se présenter à ces cérémonies.
Elle se souvenait de son appréhension, quand elle était montée dans le véhicule de son parrain pour se rendre à la cérémonie.
Aujourd’hui, c’était toute autre chose, aucun véhicule à prendre, une simple porte à ouvrir.
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