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Vacances en famille au Cap d'Agde

Chapitre 2

Lesbienne
2 Mémoire vive Mariel :Ça fait du bien de quitter Paris, ne serait-ce qu’un week-end, de retrouver la famille. Les filles ont déjà pris leurs marques dans la grande maison prêtée par une connaissance de Margaux, insouciance de la jeunesse. Je suis étonnée de voir qu’elles se sont mises au naturisme aussi vite. Quoiqu’il en soit, je me vois mal être la seule habillée, surtout à l’abri des regards. Le jardin, clôturé de chaque côté par une haie de thuyas, se termine en à-pic au-dessus de la Méditerranée, un escalier taillé dans la pierre donne accès à un amas de rochers en guise de plage privée ; difficile de faire plus discret.Les cousines ont adopté un comportement de jumelles monozygotes, plus proches que jamais, leur complicité n’a aucune limite. On dirait un jeune couple qui cherche à imposer sa légitimité au cercle familial. Margaux les observe d’un regard attendri, les joues un peu trop roses, comme une vieille pionne aux aguets dans la cour de récréation. À l’affût de quoi ? Le mystère reste entier, l’impression qu’on me cache quelque chose me tenaille, la frangine attend certainement l’instant propice pour m’en parler. Ça tombe bien, je commence à avoir faim.– Tu viens me donner un coup de main dans la cuisine. Tes amies ne vont pas tarder et rien n’est prêt.Margaux me rattrape, non sans un dernier coup d’œil en direction de la table de jardin où les filles écoutent de la musique sur le téléphone portable de Gwendoline. Joue contre joue, elles se partagent un écouteur.– Tu peux me dire ce qui se passe ? Et Inutile de me baratiner en disant que je me fais un film.Du salon à la cuisine, je comprends que Margaux cherche ses mots, un évènement de la part d’une habituée des interviews. Si elle compte m’occuper l’esprit avec un whisky, c’est raté. Sa gêne m’angoisse.– T’accouches ou quoi !– J’ai surpris les filles en train de se donner du bon temps hier soir.Oups ! Le ton employé m’amuse, la révélation beaucoup moins. Je me doutais bien que Gwendoline avait un problème avec les garçons, mais de là à s’envoyer sa propre cousine, il y a une marge.– T’as fait quoi ?– Rien, je suis restée dans l’ombre.La frangine complice, manquait plus que ça.– Attends ! T’es en train de me dire que tu vois ta fille et ta nièce en pleine action, et t’as pas le réflexe de les séparer.C’est dangereux de rire en sifflant un pur malt de vingt ans d’âge, Margaux peine à reprendre son souffle.– C’est bon ! Les filles se découvrent, tu sais que ça n’aura aucune influence sur leur avenir. T’as oublié ce qu’on faisait à leur âge dans la chambre.Non, mais les circonstances sont différentes, les jeunes profitent d’une liberté qu’on nous refusait à l’époque. Et dans mon souvenir, on n’a jamais été aussi loin. Là, il s’agit carrément d’inceste.– Quand même, elles sont cousines.Est-ce parce que ma colère retombe un peu, la frangine se croit autorisée à reprendre ses grands airs de prof de philo.– Laisse-les s’amuser pendant les vacances, tu connais autant que moi l’importance de la découverte sexuelle dans leur développement. Et puis au moins, elles ne risquent pas de tomber enceinte.Évidemment, la frangine est certaine d’avoir raison avec un argument pareil. Ce n’est pas pour autant que je suis convaincue. Dire qu’on va les laisser ensemble pendant deux semaines, ça me fait peur. Margaux prend ma main, on dirait qu’elle a deviné le fond de ma pensée.– Arrête de t’inquiéter, tout se passera bien. 
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Margaux :Le choix des invitées répond à une pulsion, les deux couples de lesbiennes adeptes de l’amour libre ont influencé ma décision de m’installer dans cette maison en bordure du Cap d’Agde, à la fois lieu de travail et de villégiature. En quoi la capitale européenne du libertinage peut servir mon esprit créatif ? Je l’ignore, mais ça m’amuse de fréquenter des libres-penseuses capables d’outrepasser les règles de la sacro-sainte bienséance dans une société qui pratique le mensonge et la tromperie à tout va. Accepter ses démons ou les combattre, le bonheur tient souvent à une simple question de perspective, c’est une réflexion de la frangine.Le passe-temps favori des copines est d’investir une boîte échangiste en meute et d’y séduire des libertines qu’elles amènent ensuite chez l’une ou chez l’autre, voir dans un club réservé à l’avance. Il n’y a aucun lieu de rencontre pour lesbiennes au Cap d’Agde, pas assez lucratif d’après les tenanciers, quelle bande de cons. Les femmes ont le droit de s’éclater entre elles sans subir les remarques déplacées des machos qui ne pensent qu’à les rejoindre ; comme s’ils étaient indispensables à leur plaisir. On bosse, on gagne du fric, pourquoi on ne pourrait pas s’éclater entre nous.Hétéro ou gay, peu importe l’étiquette, la fidélité reste une valeur constante souvent piétinée. Les copines sont plus honnêtes, elles se reposent sur la réalité des sentiments, peu importe la virtualité sexuelle de l’instant. Le mariage était l’occasion pour Mariel et moi de nous affranchir du carcan parental, au mépris de l’absence de sentiments vrais, on a vu le résultat. J’aurais pu supporter la cohabitation avec Simon sans sa jalousie obsessionnelle, surtout sans ce foutu devoir conjugal, une corvée à laquelle j’ai mis une fin prématurée en tombant enceinte. Je n’ai pas hésité à divorcer quand Juliette a été en âge de marcher.Malheureusement, le rôle de mère célibataire implique de nombreux sacrifices, dont celui de la vie intime en premier lieu. Je n’avais plus de temps pour moi entre l’écriture, le professorat et l’éduction de ma fille. Ma libido s’est étiolée au fil des ans, sans espoir de renaissance. Du moins je le pensais, jusqu’à me confronter aux premières poussées hormonales de Juliette, ses états d’âme ont ravivé mon propre désir pour de nouvelles aventures, dans d’autres bras que ceux d’un homme. Je me moque qu’il s’agisse d’une simple passade ou d’homosexualité refoulée, l’avenir sera ce que j’en ferai, inutile de perdre encore du temps à 43 ans.Nos filles ensevelissent les copines sous une avalanche de questions d’ordre intime ; davantage que l’empressement de la jeunesse, on devine aisément leur intérêt singulier. Et ce n’est pas Maud qui va les présenter à des garçons dans les deux semaines à venir. On peut dire que j’ai choisi le chaperon idéal, la plus lesbienne de mes copines. Merde ! Qu’elles profitent des vacances, on est à la veille de l’an 2000, ça fait neuf ans que le PACS existe. Si j’avais eu le droit de choisir à leur âge, je n’aurais certainement pas épousé le père de Juliette.Mariel, attentive aux réponses, surveille mes réactions du coin de l’œil, une habitude quand je taquine la bouteille d’un peu trop près. Elle sait combien l’abus d’alcool me rend nostalgique, il parait que ça vient d’une sensation oppressante de manque affectif, encore une foutue déduction de psychologue. J’adore la frangine, moins son obsession à vouloir tout expliquer, tout justifier ; l’étude de la philosophie m’a amenée à découvrir la beauté du mystère chez l’être humain. 
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Mariel :Margaux m’observe, plaquée contre la porte de la chambre fermée à clé par soucis de discrétion, la profondeur de son regard fait remonter quelques souvenirs à la surface. La chemise de nuit glisse sur les formes pleines, les années ont gommé nos différences. À l’époque où les normes sociales contraignaient encore les femmes à laisser pousser leurs poils, l’épilation intégrale fut notre premier acte de rébellion contre le patriarcat établi en loi coutumière. Endosser chacune à tour de rôle le costume d’esthéticienne servait notre curiosité. On se sentait attirées par nos intimités en apparence semblables, mais le courage nous manquait d’approfondir l’observation.La frangine grelotte nerveusement dans l’attente de ma réaction, je rejette le drap au pied du lit, elle s’allonge contre moi, sa chaleur me ramène vingt-et-un ans en arrière, le printemps était frais et pluvieux. Ses lèvres effleurent les miennes, comme lors de cette lointaine nuit, en prémices à un baiser tendre. Laquelle prit la bouche de l’autre ? La mémoire m’échappe, peu importe, seul le souvenir de nos langues entrelacées demeure intact. On s’embrassa longuement, amoureusement, à en oublier la notion de bien et de mal, à se moquer de l’hostilité du monde tapis de l’autre côté de la porte, les yeux ouverts pour appréhender l’étrange ressenti dans le regard de l’autre. La profondeur du baiser m’ouvrit son cœur, la beauté de ce que j’y découvris ne se fana jamais.Cette histoire a duré quelques mois, on n’a pas été plus loin que la masturbation face-à-face en nous embrassant langoureusement, c’est déjà énorme entre sœurs, une sacrée entorse à la morale. Passer à l’étape suivante, faire l’amour ? L’idée nous a effleurées plus d’une fois, prétendre le contraire serait mentir ; toutefois, l’angoisse du déshonneur nous interdisait de donner libre cours à notre passion. Bien entendu, on ne croyait pas la rumeur absurde selon laquelle les gouines portaient sur le front la marque indélébile de leur dépravation, comme le sceau de l’infamie. Non, on se pensait seulement incapables de le cacher, alors chacune s’endormait avec ses frustrations. Parfois dans mes longues nuits en solitaire, il m’arrive d’y repenser. 
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Margaux :La langue de Mariel se fait violente dans ma bouche, je sens qu’elle a envie de plus qu’une simple masturbation les yeux dans les yeux ce soir. Je me retrouve coincée à sa merci contre la tête du lit. J’ignore si c’est l’histoire entre nos filles ou les aventures des copines, mais la frangine montre une sacrée détermination, elle a envie de rattraper le temps perdu. Le feu dans son regard me commande de lui faire confiance, peut-être que rien ne nous arrêtera cette fois.D’une audace que je ne lui connaissais pas, Mariel prend mes seins dans ses mains tremblantes. On dirait les palpations de ma gynécologue. Ça ne me suffit pas, je veux savoir ce que Gwendoline a ressenti hier quand Juliette a embrassé sa poitrine. Pourquoi nos filles oseraient et pas nous. La frangine a deviné mes attentes, elle abandonne ma bouche. Ses lèvres glissent sur ma peau.L’attouchement devient caresse, c’est bon. Sans l’avoir jamais pratiqué, on connaît le rituel, je crois que toutes les femmes en ont plus ou moins conscience, et ça ne change pas beaucoup avec un homme. La vraie différence se fait d’abord dans la tête. Sa langue s’enroule autour de mon téton, Mariel le suçote amoureusement. Tout mon corps vibre en réponse à la merveilleuse sollicitation.Je ne peux pas rester sans rien faire, j’ai envie de la toucher aussi. Ses seins lourds frémissent sous mes paumes, les pointes réagissent bientôt entre mes doigts, je les pince en faisant attention à ne pas la blesser. La frangine répond en mordillant nerveusement mon téton. C’est une sensation intense, violente, l’arrière de ma tête heurte le mur. Tant pis pour le bruit. 
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Juliette :On a décidé de passer la nuit dans le jardin à regarder les étoiles, au moins en partie. Les lumières aux alentours se sont éteintes au fur et à mesure, sauf celle de la chambre de tata Mariel. Voyons ce qu’elle fait à 3 heures du matin. Oh merde ! J’attire l’attention de Gwendoline d’un coup de coude, sans cesser de braquer ma paire de jumelles sur la fenêtre ouverte.– La vache ! siffle la cousine.Le spectacle vu de profil ne laisse aucune place au doute, maman bouffe goulument les seins de tata. Pour avoir pris mon pied à goûter ceux de Gwendoline hier, je sais ce qu’elle ressent, la douceur de la peau, le téton qui pointe entre ses lèvres, le bonheur de la sentir offerte, abandonnée, le délicieux tourment, la montée de l’excitation comme une fusée, direction le septième ciel.Ma mère et ma tante, jamais je n’aurais cru ça de leur part. Sans prévenir, maman s’avachit près de sa sœur, il n’y a plus que les bras qui restent en contact. Elles tournent la tête pour se rouler une pelle et commencent à se masturber côte-à-côte. C’est tout ? La main de la cousine se faufile dans mon pantalon de pyjama, je l’imite. C’est moite, j’entreprends son clito, Gwendoline s’occupe du mien. 
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Mariel :– Hummm…Margaux se détend enfin, elle a été plus longue que moi à venir. Je l’observe, belle dans l’inconscience de ce plaisir pris sur le vif. On a retrouvé notre complicité d’antan, osant à peine aller plus loin. Je dessine des arabesques imaginaires du bout d’un doigt enduit de ma mouille sur son ventre.
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