Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 155 J'aime
  • 11 Commentaires

Vacances, Maman hollandaise et Camping

Chapitre 7

Paris-Amsterdam

Lesbienne
Vacances, Maman hollandaise et Camping (7)
Paris-Amsterdam, trois heures et dix-neuf minutes…


Le bruit des roulettes de la valisette de Clémence sur le sol de la gare brisait le silence matinal des travailleurs en col blanc qui se déversaient de différents métros et RER parsemant la Gare du Nord. Inquiète, elle sortit son smartphone pour vérifier l’heure et constata avec soulagement qu’elle était dans les temps. Plus sereine, elle reprit son chemin et remonta dans les hauteurs de la gare pour accéder aux quais des TGV. En passant devant un petit kiosque d’une chaîne commerciale, la jeune femme en profita pour commander un café à la crème, un croissant et le journal du jour. Elle prit une gorgée et poussa un petit contentement de plaisir. Rapidement, elle enfourna également son croissant chaud en poussant de légers grognements de satisfaction, rien de tel que de partir en voyage l’estomac plein. Rapidement, le café subit le même sort et d’un geste habile digne des « Braqueuses » son gobelet atterrit dans l’une des nombreuses poubelles métalliques qui agrémentaient le hub ferroviaire. Clémence regarda de nouveau l’heure, elle ne voulait pas rater son train et pour rien au monde devoir renoncer à son week-end. En déverrouillant son téléphone, le cœur de la Parisienne s’emballa, en observant mélancoliquement son écran d’accueil. Famke lui souriait de toute ses dents, elle semblait tellement fière dans les rues de Cefalú en tenant tendrement son amante par les hanches. — Bientôt mon amour, murmura-t-elle tout bas en caressant délicatement son écran, avant de reprendre sa route. La jeune femme pressa le pas, et arriva rapidement face à la bête métallique rouge reliant Paris aux principales villes du Benelux. Elle montra son billet à une hôtesse fort charmante, qui la fit légèrement rougir en lui indiquant sa voiture à l’aide d’un magnifique sourire Colgate blanc, mis en valeur par un rouge à lèvre rouge pétant, magnifiquement dessiné sur les lèvres de la salariée de la SNCF. En arrivant devant la voiture dix-sept, elle s’engouffra dans le train et monta l’étroit escalier pour monter à l’étage. À bout de bras, et à l’aide de ses petits biceps, Clémence déposa sa valise dans le porte-bagages puis ouvrit les portes battantes de son wagon. Comme toujours, elle avait l’impression d’être le centre de l’attention quand elle traversait une allée. Inconsciemment, elle doutait toujours d’elle-même. Par exemple, elle avait le besoin de regarder trois fois son billet pour vérifier qu’elle était dans le bon wagon et même là, elle arrivait à douter tant qu’elle n’était pas assise, ou bien qu’en arrivant à sa place, elle trouverait déjà un occupant. La traversée de l’allée centrale lui sembla donc durer des heures. Heureusement, vers la fin de l’habitacle elle poussa un soupir de soulagement en repérant et en atteignant sa place, où elle allait passer les trois prochaines heures de sa vie. Mais le jeu en valait la chandelle, Famke en valait la peine…Sur place, elle constata que sa voisine occupait déjà la place côté couloir, des écouteurs vissés sur les oreilles. À son grand étonnement, elle ne sembla pas bouger le petit doigt pour laisser passer la nouvelle venue, ce qui laissa à Clémence tout le loisir de l’observer de tout son soul. Elle semblait plus jeune qu’elle, probablement une étudiante, de gauche, au vu des badges anarchistes jonchant son sac à dos. Elle semblait nonchalante, les yeux dans le vide, avec juste une mèche rebelle dépassant de son bonnet et elle s’amusait à faire une bulle avec son chewing-gum qui sentait fort la nicotine, ce qui trahissait probablement une fumeuse importante. — Quoi ? Tu veux ma photo à me mater comme ça ?— Pardon, dit Clémence rouge de honte sous sa frange, et surprise. Je veux juste passer, j’ai la place côté fenêtre. — Bah passe ! Tu attends quoi ? Le dégel ? — Non juste que tu me laisses un peu de place…La jeune femme sourit narquoisement à son aînée, et desserra les jambes que légèrement, ce qui fit que Clémence dut presque l’enjamber. En passant, elle sursauta et pendant une seconde jura que sa voisine avait profité que leurs corps se frôlèrent pour lui toucher les fesses. Incrédule, elle avait fait face à sa peloteuse, mais elle était tombée sur le visage inexpressif de l’étudiante et pensa donc avoir rêvé. Elle devait sûrement s’être cognée dans le fauteuil rouge... Peu de temps après, une annonce sonore annonça le départ du train, rapidement suivi par une vibration puissante, marquant le départ de l’engin, qui se mit en branle lentement pour sortir de la gare nord parisienne. Curieuse, Clémence sortit son portable pour checker l’heure de départ. — Elle est bien conservée ta reum ! — Ce n’est pas ma mère, mais ma copine ! coupa sèchement Clémence, non sans laisser paraître une pointe de fierté dans la voix. — Respect, et moi qui te prenais pour une bobo parisienne coincée de droite. À sa grande surprise, sa voisine tendit son poing pour faire un check avec Clémence, qui s’exécuta maladroitement, avant de retourner à sa musique. Le début du voyage confirma l’une des intuitions de notre héroïne, sa voisine était une fumeuse compulsive. En effet, sa voisine semblait nerveuse, et ses mains étaient toujours en mouvement, notamment pour jouer avec une cigarette, un indice bien suffisant pour confirmer sa théorie. Malgré tout, les doigts de la fille étaient fins, gracieux, et dotés d’une petite manucure parfaite sous un vernis noir, en somme des doigts de pianistes. En toute honnêteté, ses doigts brusques et sauvages captivèrent Clémence un long moment, jusqu’à ce qu’elle tombe de sommeil. Elle fut réveillée par un spasme et un frisson, quelqu’un venait d’entrer dans son espace intime. Paniquée, elle n’osa pas ouvrir les yeux. Clémence sentait le souffle chaud d’une personne dans son cou, et un petit bruit de reniflement l’informa que cet intrus était en train de la sentir. Mon Dieu, un pervers avait dû profiter de l’absence de sa voisine, pour venir l’attoucher pendant son sommeil… Soudain, elle fut prise d’un nouveau spasme quand des cheveux longs vinrent chatouiller sa peau, ce n’était pas un pervers, mais une perverse qui s’était blottie contre son corps. La jeune Parisienne se risqua à faire un mouvement, un léger mouvement de narine, et l’odeur de cigarette qui en découla confirma son pressentiment, la perverse n’était autre que sa voisine, la jeune anarchiste rebelle. Étrangement, la première réaction de Clémence ne fut pas de crier, ni de repousser la jeune femme, mais de penser à ses doigts, ses doigts aux vernis noirs, si habiles, si fins, à ce qu’ils pouvaient faire sur son corps sans défense… Une chaleur monta en elle, et ses seins se tendirent bien plus que de raison. Tout le corps de la jeune femme se contracta dans l’attente du prochain mouvement, de la prochaine caresse, mais rien ne se produisit. Bien au contraire, Clémence sentit la présence s’éloigner, et un bruit de fauteuil qui l’informa que l’étudiante était retournée tranquillement à sa place, laissant Clémence sur sa faim et au comble de la frustration. Ah non ! Ça n’allait pas se passer comme ça, elle avait voulu jouer alors elle allait jouer ! Elle ne pouvait pas décemment la laisser en plan après avoir allumé un incendie dans son bas ventre. Clémence devait prendre l’initiative. Discrètement, et avec une habilité étonnante, Clémence déchaussa ses sneakers sans bouger le haut du corps, et délicatement vint poser son pied sur les collants de sa voisine. Elle sentit le pied frissonner au contact, mais la jeunette ne se défaussa pas, bien au contraire. Clémence ouvrit les yeux, et tomba directement dans ceux de sa voisine qui la bouche ouverte la fixait avec intensité, ce qui fit rougir l’aînée des deux. Elle n’avait pas remarqué la couleur noisette de ses yeux et la puissance que pouvait dégager cette femme. Mais là, elle était hypnotisée. Elles se regardèrent intensément plusieurs minutes, se fixant avec désir, tout en se caressant mutuellement les jambes et les pieds, sans prononcer le moindre mot, de peur de gâcher le moment magique, et la communion des sens.Soudain, un tremblement parcourut tout le corps de Clémence quand une main vint se poser délicatement sur le haut de son jean, et caresser son entre-jambes. Elle continua de fixer son amante passagère dans les yeux, mais se mordit la lèvre en imaginant la délicate main aux ongles noirs posée sur elle. Elle sentit une petite secousse, sa voisine était en train de défaire le bouton de son jean… puis sa braguette. Quelques secondes plus tard, une main chaude caressait le tissu de sa culotte, rendant Clémence toute chose, et lui arrachant quelques petits gémissements de plaisir. Puis les doigts écartèrent le tissu, pour venir caresser ses lèvres. La femme joua quelques secondes avec son vagin, bien humidifié et chaud, mais sans la pénétrer. Elle s’amusait à faire glisser son doigt le long de la fente. S’approchant, puis s’en éloignant, jouant avec les nerfs de la Parisienne, qui n’attendait plus qu’une chose, se faire explorer son intimité pour calmer le feu ardent en elle. Clémence haletait, des gouttes de sueur perlaient sur son visage, et des yeux, elle suppliait sa voisine de venir jouer du piano dans son intimité, à l’aide de ses doigts fins et délicats. Sa tentatrice émit un petit rire moqueur quand elle se rendit compte que Clémence poussait son bassin vers ses doigts. Elle s’amusa alors à glisser de plus en plus vite, puis sans prévenir, rentra deux doigts d’un coup sec dans le vagin béant, il était tellement lubrifié que l’index et le majeur rentrèrent jusqu’à la garde comme dans du beurre. L’anarchiste tenait donc maintenant Clémence par la chatte… elle la tenait en son pouvoir et pouvait la soulever à sa guise.Les doigts fins de la jeune fille semblaient être aspirés dans le vagin de Clémence, envoyant des vibrations dans tous son corps. Une vague de chaleur se répandit dans son bas-ventre, signe de la jouissance qui montait en elle, menaçant de la submerger et la forçant à ravaler ses gémissements de peur de trahir son péché au reste du wagon. — Pas encore, je n’ai pas fini, vint susurrer l’anarchiste en herbe à son oreille, tout en la pistonnant de plus belle. À ses mots, la Parisienne ne put réprimer un gémissement, et son vagin se contracta plus fort autour des doigts. Elle n’allait plus pouvoir tenir très longtemps et sa tortionnaire le savait. Elle croulait sous le plaisir, bon sang, que c’était bon. Clémence se mordit les lèvres, elle ne tenait plus, ses seins semblaient vouloir s’échapper et son intimité violée ne lui appartenait plus elle allait exploser. — Jouis maintenant !Elle ne se fit pas prier, elle renversa sa tête en arrière, comme prise de folie et elle s’abandonna aux spasmes de plaisir, elle venait de connaître un orgasme en public et d’une puissance inédite. Heureusement, elle avait eu au dernier moment le réflexe d’enfouir sa tête dans l’épaule de son amante passagère et de lui mordre la peau, ce qui avait permis de dissimuler le bruit de sa jouissance et d’offrir un magnifique suçon à la fille (petite vengeance au passage). Soudain, une sonnerie familière retentit. — Votre TGV numéro 4715 va entrer en gare d’Amsterdam, nous vous prions de rester assis jusqu’à l’arrêt complet de votre véhicule…
Diffuse en direct !
Regarder son live