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Vacances, Maman hollandaise et Camping

Chapitre 10

L’anniversaire d’Anissa

Lesbienne
Vacances, Maman hollandaise et Camping (10)
L’anniversaire d’Anissa

Le front collé contre la vitre du RER A, un cadeau sous le bras, Clémence regardait défiler les immeubles qui bordaient les voies. Perdue dans ses pensées, la jeune femme laissait sa buée venir recouvrir délicatement la vitre. L’automne avait gagné la région parisienne et son escapade féérique à Amsterdam lui semblait remonter à une autre époque. Le froid, la routine et la monotonie rythmaient maintenant la vie de la jeune femme. Heureusement, ce soir elle avait l’occasion d’échapper à son morne quotidien, même si cela signifiait s’exiler en banlieue.Quelques minutes plus tard, une voix monocorde annonça l’arrivée en gare de Nanterre-Université. Dès l’ouverture des portes, Clémence s’engouffra sur les quais. Elle poussa un petit soupir condescendant : « ah la banlieue… », puis fit claquer ses talons sur le sol pour rapidement gagner le lieu des festivités. Après quelques minutes de marche dans le froid qui lui firent rougir les mains et les joues, Clémence arriva devant la façade d’un immeuble contemporain sans cachet. Elle sonna à l’interphone, et prit l’ascenseur pour monter au quatrième étage. Après avoir parcouru un couloir terne à la moquette rouge, elle arriva enfin devant la porte marquant la fin de son périple. Une chaleur et une musique sourde se dégageaient à travers le bois… Elle sonna. La porte s’ouvrit d’un coup, envoyant en rafale un souffle chaud au visage de la Parisienne. Dans l’ouverture, elle tomba sur une Anissa surexcitée, simplement vêtue d’un petit short noir et d’un top blanc un peu trop transparent et d’une coupe de champagne à moitié vide dans les mains. — Ma Frangipane ! hurla sa collègue qui semblait déjà bien profiter de son anniversaire. Avant de se précipiter dans ses bras. Une petite décharge parcourut le corps de Clémence quand son amie l’étreignit, d’autant plus que sous l’effet de l’alcool, l’une des mains d’Anissa s’était égarée inconsciemment dans le bas de son dos pendant qu’elle lui faisait la bise. Clémence se prit à la humer discrètement, comme toujours une magnifique fragrance d’agrume se dégageait de la peau brune de sa jeune aînée. — Bon anniversaire ma belle, dit Clémence en souriant pendant que leurs corps se décollaient. Tiens ! C’est pour toi. — Merci ma frangipane, viens je vais te présenter à tout le monde ! s’extasia Anissa ravie, tout en prenant la main de sa collègue. Je suis trop contente que tu sois venue ce soir, on n’attendait plus que toi. — Frangipane ? demanda un homme, une bière à la main. — C’est le petit surnom que je donne à Clémence, pouffa Anissa. Elle a une frange d’enfer, et est aussi craquante qu’une galette des Rois. Donc Frangipane !Sous les rires, Clémence se laissa guider par son amie, elle avait la main douce, mais chaude et moite sous l’effet de la soirée, malgré tout, la sensation n’était pas désagréable. Parmi les nombreux convives de la réception nocturne, un petit groupe attira la curiosité de Clémence. Sur les canapés, une petite assemblée, essentiellement masculine semblait s’être formée. Au centre du sofa, une jeune femme à l’allure superficielle et à la robe courte dorée captivait l’auditoire. En se rapprochant, la Parisienne comprit que ce n’était pas grâce à sa conversation, qui était d’une niaiserie affligeante. Non, ce qui hypnotisait son auditoire, et les regards des hommes ne trompaient pas, c’était les longues jambes bronzées et interminables de la femme, et surtout ses cuisses bien trop visibles, en raison de la robe bien trop courte qu’elle arborait. Sous ses jambes croisées, on pouvait presque apercevoir l’ombre de ses sous-vêtements. Pendant une seconde, Clémence s’imagina lui écarter ses interminables jambes, et plonger tête la première entre ses cuisses… Elle s’empourpra et décida qu’il était temps d’aller se servir un verre, histoire de calmer ses ardeurs. Elle n’était tout de même pas devenue le genre de lesbienne à sauter sur la première chatte venue…

Rapidement, l’atmosphère dans le petit appartement de la banlieue nord devint étouffante, Clémence en profita pour s’éclipser discrètement sur le balcon. Un vent froid vint la chatouiller et lui arracher un petit frisson, mais comparé à la chaleur moite de l’intérieur, il n’était pas désagréable. Pendant quelques instants, la Parisienne s’accouda à la rambarde et observa le manège nocturne des livreurs, presque seuls utilisateurs de la chaussée en cette heure tardive. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas que deux femmes venaient de la rejoindre à l’extérieur. — Hey ! Clémence, c’est ça ? demanda une petite rousse. Tu es la collègue d’Anissa ?— C’est ça, répondit maladroitement Clémence, gênée de s’être fait surprendre pendant que son esprit vagabondait. Et vous Julia et Carole, si j’ai bonne mémoire ? — Bien joué ma belle, rigola Julia, la jeune mère de famille. Tu as du feu ? — Oui…— Tu m’allumes ? Bien que non fumeuse, Clémence avait toujours un briquet sur elle en soirée. En effet, durant son adolescence elle avait remarqué que venir demander du feu était l’une des techniques d’approches des garçons et à l’époque, elle n’était pas indifférente à ce petit manège, mais maintenant les choses avaient changé. La trentenaire s’approcha de Clémence, qui indirectement en profita pour sentir son odeur, elle sentait bon. Sans le vouloir, son regard se perdit dans le décolleté plongeant de la femme qui était penchée vers elle. Mal à l’aise, elle trembla des mains, mais réussit à allumer la cigarette. La fumeuse lui sourit et reprit ses distances, laissant Clémence à son trouble. Décidément, les mères de famille avaient un drôle d’effet sur elle… Alors que les trois femmes papotaient, la porte du balcon s’ouvrit de nouveau pour laisser passer Clara et sa minirobe dorée, l’attraction de la soirée. Au vu de sa démarche et de la hauteur de sa voix, la soirée avait dû commencer à déraper, ou alors elle ne tenait simplement pas l’alcool, à moins seulement qu’elle ne veuille faire son intéressante. Elle rigolait fort et manqua de trébucher contre la rambarde. — Doucement, ma belle, rigola Carole. Si tu pouvais éviter de chuter du balcon le jour de l’anniversaire de ma Nini. Allez viens ! On va te trouver un verre d’eau.— Non ! Un verre de vodka ! s’indigna la bimbo en herbe. — Si tu veux un verre de vodka je te l’offre, allez prend mon bras. Direction le bar.
Solidement accrochée à la rousse, la blonde chantait à tut tête un mélange de chanson paillarde et de Céline Dion. Alors qu’elle tenait la fêtarde par le bras, Carole se retourna vers les filles et leur fit un petit clin d’œil. — À plus tard les filles. Pompette comme elle est, elle ne remarquera même pas que le liquide translucide que je vais lui servir sera de l’eau.

Solidaires, les deux Parisiennes firent un petit signe de la main aux deux fuyardes. Un silence tomba sur la petite balustrade. Les deux femmes ne se connaissant pas spécialement et ne savaient pas comment briser la glace. Elles se regardèrent donc en se souriant. Enfin, l’aînée des deux décida de briser le silence. — Une vraie tornade cette fille et faussement ingénue, je comprends pourquoi tous les mecs de la soirée bavent dessus…Pour toute réponse, Clémence se contenta de hausser les épaules, légèrement intimidée par sa voisine, que ne prêta pas attention de sa timidité.— Tu ne trouves pas qu’elle est fraîche ? Entre nous, elle a un bon petit cul non ? — Moi qui te prenais pour une honnête mère de famille, je ne m’attendais pas à ce que tu regardes le cul des femmes et que tu en parles si librement…— Relaxe ma belle, j’ai regardé en passant, lui sourit Julia. Franchement je l’aime bien, je trouve qu’elle dégage quelque chose. Clémence ne savait pas quoi répondre. Elle aussi avait regardé les fesses de Clara et pendant une fraction de seconde elle avait eu des pensées pas très catholiques en s’imaginant les prendre en main. Mais ça, elle ne lui dirait pas, elle ne voulait pas passer pour la lesbienne de service. Elle resta donc silencieuse, se contentant de sourire poliment. D’autant plus que là, la femme qui la troublait le plus se trouvait à sa droite. Son aventure avec Famke lui avait révélé son goût pour les femmes matures. — Allez ma belle, ne sois pas jalouse, toi aussi tu es mignonne. — Je ne suis pas jalouse, s’empourpra Clémence. — Tu es sûre ? — Oui !— De toute façon, tu le sais non ? Que tu es la femme la plus désirable de la soirée ! — Non…— Bien sûr que si ! Je ne sais pas, mais tu dégages un charme naturel, un côté nostalgique et transi que j’aime bien. On a envie de te prendre dans nos bras et de te protéger. — Merci…Depuis un moment, Clémence ne savait plus sur quel pied danser, son instinct lui soufflait que sa voisine lui faisait du rentre-dedans, mais ce n’était pas possible ? Si ? Pourtant, plus la femme parlait, plus elle se rapprochait. Tous les sens de la jeune femme étaient activés. — Tu rougis ! Ta timidité me fait vraiment craquer !— Pardon ? Julia ne répondit pas à la question de Clémence, mais déposa ses doigts sur son menton. Sans laisser le temps à la jeune femme de reprendre ses esprits, elle vint coller ses lèvres contre les siennes. Dans un premier temps surprise et gênée, Clémence mit un peu de temps à s’abandonner au baiser de la mère de famille. Mais rapidement, elle lui rendit, puis petit à petit, il se transforma en pelle. Leurs salives se mélangèrent et leurs langues commencèrent à jouer ensemble. Clémence commença à couiner et gémir de plaisir. Prise d’un coup de chaud, elle déposa ses mains sur le corps de son aînée et commença à l’explorer. Rapidement sa main gauche s’égara sur le sein gonflé de sa conquête qui frissonna et poussa un soupir quand Clémence vint jouer avidement avec son téton. Malgré le froid préhivernal, la température sur le balcon devint caniculaire. Toute la frustration accumulée par Clémence depuis son retour d’Amsterdam explosait, elle était en feu. Avidement, elle poussa la mère de famille dans un coin du balcon et la plaqua contre le mur. La femme poussa un petit cri de surprise, suivi d’un petit rire, visiblement pas mécontente de son sort et de la tournure des évènements. Clémence l’assaillait, lui dévorant le cou, la gorge, la joue et la bouche pendant que ses mains exploraient de long en large le corps qu’elle avait immobilisé contre elle, encouragée par les mains de Julia plaquées contre ses fesses et la poussant vers elle. La tête sur le point d’exploser, la jeune Parisienne s’enhardit, ne désirant plus que posséder cette autre femme. Elle lui mordait la lèvre frénétiquement, pendant que sa main se posa avidement sur les jambes de Julia qui tressaillit au contact des mains moites et tremblantes sur ses jambes. Les mains remontèrent sur les jambes galbées, soulevant au passage la robe noire de la mère de famille jusqu’aux cuisses. Alors que les salives s’entremêlaient toujours, Clémence jouait avec la ficelle élastique du string de son aînée, sa lingerie totalement exposée au jour. En réaction, Julia leva sa jambe pour venir la passer contre les hanches de sa cadette, qui l’attrapa avec envie, histoire de venir blottir un peu plus contre sa victime. Mais la victime n’était pas en reste, dans la passion, Julia caressait la jambe tendue de Clémence avec son pied, remontant dangereusement vers son intimité. Sur le point de craquer, la jeune femme recula quelques secondes des lèvres chaudes et humides pour pousser des gémissements, saisie de spasmes. Folle, elle se précipita dans le cou de Julia pour la couvrir de suçon, tandis que ses mains avaient quitté le string et les jambes lisses de la trentenaire pour venir lui baisser les bretelles de sa robe et découvrir les épaules et le haut de la poitrine chaste et désirable qu’elle devinait et enviait ardemment sous la robe. Les deux femmes s’abandonnaient dans une étreinte saphique bestiale, Clémence était à deux doigts d’exhiber la poitrine de sa conquête et de lui dévorer les seins, quand soudain un bruit de glace se brisant sortit les deux femmes de leur bulle et les ramena brutalement à la réalité de la soirée.

Anissa, la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés regardait les deux femmes, passant de l’une à l’autre. À ses pieds gisaient les restes de deux coupes de champagne ? Elle semblait vouloir dire quelque chose, mais aucun mot ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Les cheveux en bataille, le maquillage en vrac, débraillées et rouge les deux amantes s’écartèrent l’une de l’autre, honteuse de s’être fait prendre dans un tel moment d’intimité. Clémence ne savait plus où se mettre et avait envie de s’enfoncer sous terre. Les trois femmes restèrent un long moment silencieuses, se toisant. Anissa était blanche, du Champagne coulait sur ses Louboutins, pourtant, elle n’esquissait pas le moindre geste, comme si quelqu’un avait appuyé sur le bouton-stop de son corps. — Tout va bien ma Nini ? s’enquit Julia inquiète. Tu as besoin d’aide ?— Putain de bordel de Dieu ! s’écria d’un coup l’hôte de la soirée, qui sous le coup de la colère venait d’hurler tous les jurons qui lui passait par la tête. Tu m’expliques ?— Je pense que la situation est assez claire, je trouve ton amie très charmante et j’étais en train de l’embrasser. C’est naturel, pourtant tu sembles choquée. — Si je suis choquée ? Bien sûr que je suis choquée ! s’énerva encore plus Anissa. — Pourtant, il y a peu tu semblais plutôt à l’aise et curieuse avec l’idée d’avoir une aventure avec une autre femme. Tu disais que c’était naturel, fluide et qu’il ne fallait pas être coincé de la schneck… — Mais je n’en ai rien à foutre de ça ! cria encore plus fort la jeune trentenaire. Tu peux brouter toutes les femmes que tu veux, mais pas la fille que j’aime ! — Ah…Clémence se figea sur place, elle venait de se prendre un coup de massue dans les dents. Ses mots ne pouvaient pas sortir de la bouche de son amie ? Elle ne pouvait pas y croire, c’était impossible… Pourtant, son cœur s’était mis à battre la chamade à une vitesse insoupçonnée. La bouche ouverte en cœur, elle regarda Anissa dans les yeux pour la première fois. En une fraction de seconde, le cœur de Clémence qui était sur le point d’exploser se brisa en mille morceaux. Dès que leurs regards se croisèrent, les magnifiques yeux noisette de sa collègue s’embrumèrent et des larmes se mirent à couler. Puis sans prévenir, Anissa prit ses jambes à son coup et fuit vers la soirée. Par un étrange mécanisme, une larme glissa aussi sur la joue de Clémence. La jeune femme se sentait très mal, et très conne. — Je suis désolée… je dois la rattraper, réussit à bredouiller Clémence. — Fonce, répondit son ex-amante passagère, blanche comme un linge.
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