Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 48 J'aime
  • 29 Commentaires

Vacances, sexe et exhib.

Chapitre 15

Erotique
La fin des vacances.

Comme prévu, nous nous sommes levés tôt ; tous fin prêts, note réglée, Pat propose de faire le trajet d’une traite pour gagner du temps et profiter un maximum de la piscine. À l’approbation générale, nous prenons la route.
L’ambiance dans la voiture est calme ; une musique douce invite à la tendresse. Les filles s’occupent tendrement l’une de l’autre en robe bustier ; sans rien dessous, tout est simple. Dans le miroir de courtoisie, je peux les voir s’embrasser tendrement. Un coup d’œil derrière, et je vois des mains bien occupée sous les robes. Pat a mis le régulateur de vitesse, le trafic est fluide, ce qui nous permet de nous faire notre petit câlin matinal. Sa main remonte sur ma cuisse pour atteindre ma minette ; moi, j’ai glissé une main dans son short pour voir comment va kiki. En à peine deux heures, la distance est parcourue. Nous posons nos valises et flemmardons nus devant et dans la piscine. Un soda et une petite musique, tout est parfait. Mon chéri rompt cette tranquillité :
— Comme les filles partent demain, nous aurions pu prévoir un truc pour ce soir, un barbecue ou un resto ; qu’en pensez-vous ?— Bonne idée ; sauf que pour les courses, ce sera sans moi, dis-je.— Ni moi non plus ! ajoute Élodie.— Bon. Eh bien je vais y aller, reprend Pat, l’air dépité.— J’peux venir, M’sieur ? demande Tatiana.— Avec plaisir ; merci pour le coup de main.— Et vous allez où ? demande Élodie.— Bon, toi, ma puce, tu n’as pas voulu. Trop tard ! Désolée, Julie, je te pique ton homme.— Pique-pique, fais-toi plaisir !— Et tu ne dis rien ? Et si on fait…— On fait quoi ? Des conneries ? Je ne pense pas. Je lui fais confiance, c’est tout.— Et toc, Miss Jalouse ! réplique Tatiana.— Allez, on y va. Chérie, tu prépares une salade pour midi ?— OK. Bonne balade !
Ils sont partis où, je n’en sais rien, mais ils ont mis un temps fou. Tout est prêt. Avec Élodie, nous prenons un apéro quand nos deux compères arrivent avec un grand sourire.
— Eh bien, vous en avez mis du temps… Alors, vous avez trouvé quoi ?
— Surprise, ma chérie. Vous êtes à l’apéro ? Super. Tatiana, qu’est-ce que je te sers ? Champagne ?— Parfait.— Bon, ma Chiwie, raconte. Vous avez trouvé quoi ? Dis-moi. Te plaîîîîîît…— Rien, je ne te dirai rien. Boude si tu veux, mais je ne te dirai RIEN DU TOUT !
Nous trinquons avec nostalgie à ces deux semaines passées ensemble. Les filles sont ravies et nous remercient de les avoir entraînées dans cette aventure, et moi je les remercie de m’avoir un peu malmenée. Nous sommes tous ravis et heureux d’avoir vécu ensemble tous ces beaux moments. L’ambiance est joyeuse, cordiale, et même amicale. Nous mangeons, puis au café :
— Mon chéri, tu vas la chercher, la surprise ? — Je pense que ça va être compliqué ; le mieux serait qu’on se déplace. Qu’en penses-tu, Tatiana ?— Tu as raison à cent pour cent ! Les filles, on s’habille. Robe bustier toutes les trois ? T’en pense quoi, Pat ?— Ce sera parfait.— On va au resto ce soir ? tente de deviner Élodie. C’est ça, hein ?— Chuut… Surprise !— De toute façon nous avons le temps ; profitez de la piscine, conclut Pat.
Nous passons tout l’après-midi au soleil à bronzer pour le plus grand plaisir du voisin, celui qui me mate avec son tuyau au travers de la haie. Nous nous baignons, histoire de se rafraîchir un peu. Le temps passe. Impatiente, je trouve le temps long, très long. Enfin le signal de se préparer est donné. Une douche, et il faut s’habiller. Pour moi ce sera robe bustier, string et escarpins ; « C’est parfait. » me dit Pat. Tout le monde est prêt ; les filles en robe bustier aussi, coiffées, lunettes de soleil. Je leur fais remarquer qu’elles ont l’air de vraies Parisiennes en vacances. Un seul « Pfutt ! » comme réponse, et nous partons en voiture. Nous n’arrivons pas à savoir où l’on va. Tatiana finit par nous dire que nous allons dans un parc aquatique à Aubagne, sauf que là on est en direction de Marseille par la côte, tout à l’opposé. De toute façon, je n’insiste pas car j’aime les surprises, mais je suis malgré tout impatiente car nous n’avons rien de particulier à fêter, et pour un repas de départ, en général nous faisons au plus simple.
Nous arrivons au port de Marseille, nous nous stationnons au parking de la Joliette et nous flânons dans l’avenue du nom du parking. Mon attention est attirée par une robe dans la vitrine d’un magasin de vêtements chics. J’interpelle les filles ; mon chéri continue son chemin.
— Vous avez vu la robe ? Comme elle est beeelle… Mon chéri, viens voir !
En clair, cela veut dire : j’aimerais bien l’avoir. Pat revient sur ses pas.
— Tu as vu la robe comme elle est belle ? Mais il n’y a pas le prix.— Entre, on va demander.
Nous entrons. Le commerçant nous accueille avec un joli sourire commercial.
— Bonjour, Messieurs-dames ; je peux vous aider ?— Oui. La robe en vitrine, là, elle est à combien ? je demande.— Désolé, Madame : elle est vendue, et je n’en n’ai plus. Mais vous pouvez la passer, si vous voulez ; je vais peut-être pouvoir en avoir d’autres.— Vas-y, essaie-la ; je suis certaine qu’elle va t’aller. Monsieur, faites-lui essayer ! demande Élodie.— Pas de problème.
Il va chercher la robe, pliée sur son bras.
— Attends, Julie, j’ai une idée : on te la passe, et tu ne la verras que quand elle sera bien mise. OK ? suggère Tatiana.— OK !
Je n’ai pas fini ma phrase qu’elle me met un bandeau sur les yeux. Je proteste. Comme réponse, j’ai droit à un « Chut ! » et à un doigt sur la bouche. J’ai le pressentiment que la surprise, je vais l’avoir sur le dos d’ici peu : une robe en vitrine sans prix, c’est interdit.
On m’entraîne je ne sais où. Je sens ma robe bustier glisser le long de mon corps ; je suis en escarpins et en string, pour une fois que j’en mets un. J’espère que nous sommes un peu à l’abri des regards. Je sens un tissu passer sur ma tête et descendre le long de mon corps. Il est léger, doux ; je le sens à peine. On me passe un tissu derrière la nuque ; je suppose que c’est pour faire tenir la robe (en réalité, je n’ai pas vu le dos). On me coiffe les cheveux ; ils me tombent sur les épaules. « Vite, dépêchez-vous ! »
Enfin mon bandeau disparaît. Dans le miroir en face de moi : moi ! Un décolleté que laisse voir mon piercing au nombril. La robe fluide comme l’air me descend à mi-cuisses. Je décale mon regard ; un jeu de miroirs permet de se voir de face, de profil et de dos en même temps. Un détail me choque : on voit la ceinture de mon string dans le bas du dos. Tatiana l’a remarqué et essaie de le faire disparaître ; mais non, elle passe ses mains sous la robe, et hop ! plus de culotte.
— C’est mieux comme ça, non ?— Oui, mais pour le coup je suis à poil dessous !— Et alors ? Tu en as plein de filles qui sont nues dessous. Regarde ! me dit-elle en levant sa robe.— Bon. Pat, comment tu trouves ?— Elle est faite pour toi, ma chérie. Les filles trouvez-lui un truc pour mettre sur les épaules pour le soir.
Sitôt dit, sitôt fait : un châle par-dessus l’ensemble vient couvrir mes épaules. Pour parfaire la chose, une lanière transparente devant au niveau de la poitrine, idem dans le dos pour éviter toute évasion fortuite, que l’on peut mettre ou pas. Si je peux en avoir une identique, ce sera sans. J’improvise un défilé de mode. Je joue au mannequin ; je me regarde, tourne et retourne encore. Si je tourne un peu vite, elle remonte au-dessus des fesses. Pat est avec le vendeur ; ils s’approchent.
— Alors, qu’en pensez-vous ? me demande le vendeur.— Je l’adore, mais vous pouvez en avoir ? Et combien elle coûte ?— À moins que vous gardiez celle-là.— Oui, mais vous avez dit qu’elle était déjà vendue.— C’est exact : à Monsieur.
Je n’en crois pas mes oreilles… J’ai du mal à me contrôler. Je saute au cou de Pat, enroule mes jambes autour de sa taille, lui dis mille mercis et lui fais mille bisous. Progressivement, je redescends sur terre et au sol pour apprendre que c’est ma tenue pour ce soir. Je suis heureuse ; c’était donc ça, la surprise ! Elle est de taille.
Nous sortons du magasin après mille remerciements de la part du commerçant. En chemin, les filles me complimentent sur la robe, et j’apprends que c’est Tatiana qui a assisté Pat pour le choix et qu’elle à joué le rôle du mannequin, faisant rouspéter Élodie, mais juste pour la forme.
Après un arrêt au parking pour déposer le sac avec ma robe et mon string, nous continuons notre chemin main dans la main pour entrer dans un restaurant à l’aspect chic. Un serveur nous accueille avec un bonjour sympathique. Pat annonce qu’il a réservé ; nous sommes dirigés vers une table ronde qui nous attend avec un bouquet de fleurs au milieu. Je croise les regards admiratifs des messieurs et de convoitise de ces dames à la vue de ma tenue qui, je dois le dire, en jette pas mal. Nous nous installons. Le serveur se présente et propose un apéritif ; Pat demande du champagne.
— Du champagne ! Mais, mon chéri, on fête quoi ?— Humm… ta robe ! me répond-il avec un regard coquin et malicieux à la fois.
Je ne suis pas convaincue du tout. Tatiana et Pat se toisent du regard.
— Qu’est-ce que vous mijotez tous les deux ? Vous nous cachez quelque chose ?
Le serveur revient avec le seau à champagne, les coupes et des amuse-bouche ; il sert le champagne et s’en va. Je sens qu’il va se passer quelque chose, je le sais. Mon chéri se lève, sort de sa poche une petite boîte et l’ouvre (là, je commence à trembler) ; il pose un genou à terre et :
— Ma chérie, veux-tu m’épouser ?
Là, je ne le vois plus ; c’est le brouillard, je tremble comme une feuille, j’ai des étoiles dans les yeux, j’arrive à peine à dire oui. Il m’embrasse, s’assied, me passe la magnifique bague que je vois à peine. Les clients se lèvent et applaudissent tandis que la marche nuptiale de Mendelssohn retentit. Je lui prends la main ; je suis heureuse, ce n’est que du bonheur ! Puis il se lève à nouveau, s’approche de mon oreille. « Ah non, pas deux fois ! »
— Et on va faire un bébé. Je t’aime, ma chérie.— Ouiii… ! je crie de joie.
Je lui saute au cou. Il m’attrape et me serre fort ; on s’embrasse comme des fous puis il me repose. Je sens ma robe descendre ; je pense qu’on a vu mes fesses. Je me retourne vers les gens, l’air désolé. Une dame me prend le bras et me glisse à l’oreille « Vous êtes très belle, Mademoiselle ; félicitations ! »
Je regarde les filles s’embrasser, en larmes comme moi. Je me lève pour leur faire des bisous ; j’ai envie de faire des bisous à toute la salle, au monde entier ! J’ai envie de faire l’amour, j’ai envie de tout et de je ne sais quoi. Le serveur a apporté des mouchoirs car nous formons une belle équipe de fontaines ; même mon chéri est ému. Nous trinquons ; je vide ma coupe presque cul sec. Les filles s’embrassent et nous aussi, puis nous mangeons. Le repas est excellent. Je n’ai qu’à moitié faim, mais je mange malgré tout, tellement c’est délicieux. Je ne les entends plus ; je me vois en mariée. Je vais changer de nom : on va m’appeler Madame Arnaud, et je vais avoir un BÉBÉ !
Je reviens à moi ; enfin, à table. Les filles se tiennent la main, moi celle de Pat. Nous sommes au dessert : devant moi, une énorme coupe de glace – une Dame Blanche, c’est celle que je préfère. Je discute avec Élodie placée à côté de moi. On se prend la main ; Tatiana glisse sa main vers Pat qui lui donne quelque chose. Élodie a vu aussi. Elles se regardent dans les yeux. Tatiana ouvre la boîte, pose un genou à terre.
— Élodie, ma puce, veux-tu aussi m’épouser ?
Alors là, ce sont les grandes eaux, les chutes du Niagara ! On entend à peine le « Oui ». Les clients, debout, scandent « Le bisou ! Le bisou ! Le bisou ! Le bisou ! » ; la musique joue, et je pleure ; elles aussi, mais pas que : le couple derrière nous aussi. Nous nous embrassons comme des fous.Le temps de se remettre des nos émotions et nous rentrons.
À la maison nous trinquons une dernière fois à nos futures unions ; nous nous souhaitons tout le bonheur du monde. Les filles nous invitent à monter à Paris quand elles auront exploré les clubs parisiens, et aussi pour nous faire visiter la capitale.
Nous avons fait l’amour comme des fous, et dans la chambre les filles aussi. C’est notre moment secret, notre intimité qu’on ne dévoile pas.
Ce matin, les filles sont reparties par le vol AF7663 : départ à 10 h 30, arrivée à Paris à midi.Nous voilà tout les deux. Ce soir, nous allons dans un club libertin pour fêter nos fiançailles, rien que tous les deux. Pour nous, les grands projets démarrent.

Une suite ? Il faudra attendre que Lesborder l’écrive quand nous irons les voir à Paris.
Diffuse en direct !
Regarder son live