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Je vais te tromper

Chapitre unique

Hétéro
Ça y est, Pierre a fermé la porte de notre appartement et est parti pour la nuit. Il a finalement trouvé un bon prétexte pour découcher et ne rentrera pas avant demain matin. De la fenêtre de la cuisine, en tirant légèrement le rideau, je peux le voir déjà pianoter sur son téléphone avant de déverrouiller la voiture, me laissant avec Clarisse et Nathan, nos deux enfants. La voiture rouge démarre et le voilà qui disparaît dans la circulation.
Clarisse, notre ainée de 6ans est dans sa chambre à jouer tranquillement à la poupée. Elle est grande et déjà autonome pour son âge. Nathan, notre second est assis à la table s’appliquant à dessiner notre petite famille aux feutres. Il y a "Papa" avec ses lunettes et son corps de bâton, "Maman" avec ses cheveux longs gribouillés et ses formes triangulaires, "Clarisse", "Nathan" et "Mao", notre félin long comme un bus sur la feuille. Notre samedi soir se passe paisiblement, après le repas, c’est brossage de dents et au lit. Ayant été préoccupée par le départ de mon mari, j’ai cuisiné plus tard qu’à l’accoutumé. Les enfants sentent que Maman ne va pas bien alors ils obtempèrent facilement lors du couché.
Je traine un peu sur mon smartphone dans le canapé, à scroller sur les réseaux en quête d’un intérêt quelconque, en vain. La barre de recherche clignote et mes doigts instinctivement retape ma dernière recherche "Nadia". Le premier profil qui apparait est celui d’une jeune femme d’origine espagnole mais qui vit dans la même ville que nous. Sur sa photo, c’est selfie à la playa cocktail en main et langue piquée une belle bille blanche tirée. Brune, les cheveux raides d’un noir profond. Les lunettes de soleil lui mange la moitié du visage mais je lui imagine un regard brun très provocant. Ses ongles longues sont manucurés d’un rouge vif qui contraste avec sa peau dorée. Son bikini en triangle lui remonte une poitrine ferme et ronde, tatouée de symboles ornementaux au creux des seins. Je déglutis sèchement.
Depuis la naissance de Nathan, notre couple a pris un sacré coup. Mon accouchement sauvage n’a pas aidé à l’améliorer. Victime d’un gynécologue barbier, j’ai été recousue d’un point de trop : "Le point du mari" qui rend toute pénétration douloureuse. Pierre a passé un temps à me préparer longuement avant chaque rapport mais rien y fait, je pleure toujours au premier passage et il débande. Découragé, il m’a poussé à me faire ausculter pour réparer la chirurgie mais je n’ai jamais pris de rendez-vous. Je suis rongée d’angoisses à l’idée d’être charcuter une seconde fois. La frustration a donc pris le pas sur notre relation. L’homme attentionné et romantique que j’ai rencontré il y a 12ans est maintenant un voyeur pervers et obscène. Il s’est littéralement détourné de moi et de mon corps, préférant les plastiques parfaites des actrices pornos sur lesquelles il se branle rageusement.
Je ne suis pas à l’aise avec la fellation et je n’ai jamais avalé une semence. La sodomie m’a toujours repoussé parce que là aussi, j’ai peur d’avoir mal. Le temps passe et pas de message de la part de Pierre. Je m’attarde sur le profil de cette inconnue pas si anonyme. Parce que j’ai déjà senti son parfum oriental dans la BMW de mon mari, que j’ai déjà vu l’empreinte de son rouge-à-lèvres dans le col d’un polo de mon mari. Tous les jours, je vois Pierre tirer la gueule au réveil avec une érection d’enfer, aller prendre sa douche dans un grognement, et en sortir tout frais et bien apprêter après une bonne demi-heure. Difficile de blâmer le shampoing quand on a plus de cheveux. Depuis quelques mois, il se parfume de nouveau et j’aime à humer son sillage boisé. Il passe beaucoup de temps au travail et encore plus derrière ses écrans. A tel point que même Clarisse le gronde parfois. Mais il s’en fout, il est dans une autre vie, une vie parallèle qui le fait rêver.
1h22 du matin et je suis toujours sous mon plaid à fixer l’écran en me rongeant un ongle. Nathan se réveille à cause d’un cauchemar et me retrouve dans un état effroyable dans le divan. Je passe quelques instants avec lui pour le rassurer avant de le remettre au lit pour gagner le mien. J’aime profondément mon mari et père de mes enfants. Je m’allonge dans les draps froids dans mon éternel jogging troué en guise de pyjama. Ça fait longtemps que j’ai pas ressenti ce vide là au fond du lit et..dans ma poitrine. Mon cerveau a décidé de m’en vouloir ce soir et me projette toute la liste des preuves qui font que je suis sûre à 100% qu’il est actuellement en train de baiser Nadia.
Mon coeur se serre et étrangement, mes cuisses aussi. J’ai en visu leurs discussions plus qu’osées, leurs photos échangées. Mon esprit s’attarde sur une dickpic prise dans notre salle de bain parce que j’en reconnais le carrelage en arrière-plan. Il y a son sexe épais et courbé qu’il a décalotté pour immortaliser son gland rougi et perlant. En dessous, la bulle de réponse où elle écrit "Je lécherai bien ta goutte toute fraiche". Mes yeux se ferment pour chasser l’idée mais ce n’est que mon esprit qui me joue des tours. Je me prends à imaginer une réponse à sa place s’il m’avait envoyé cette photo, j’aurai été plus subtile et délicate avec un "Oh! Elle scintille pour moi!". Mais sûrement qu’il préfère les bonnes salopes au langage aussi cru que leur langue. Ma tête me renvoie au piercing dans la bouche de l’espagnole. Ça doit tellement décupler les sensations! Je couine de douleur à la cadrer à genoux devant Pierre qui lui prend la gorge comme j’ai toujours refusé qu’il ne me le fasse. Je glapis et mon bassin s’arque. Je mouille clairement en fantasmant sur mon mari et sa maitresse. Je leur invente des dialogues très crus, des gestes obscènes et des oeillades lubriques.
Mes doigts se perdent sous mon pantalon, s’engouffre dans mon intimité moite. Des images m’assaillent encore et encore au rythme de la pénétration de mes phalanges. J’ai envie que ce soit à moi, sa femme qu’il prodigue un tel bonheur. La jalousie repousse mes limites et je tâtonne un tiroir de la table de chevet pour en sortir un gode. Le jouet est fin et froid en métal, je l’applique sur mon clitoris et le laisse lisser tout en rafraîchissant mes intimes. Je suis tellement humide que je sens la cyprine couler dans ma raie, noyant mon oeillet encore vierge. Quelle garce! Je suis certaine qu’il ne s’est pas privé de lui mettre dans le cul aussi!
Par esprit de vengeance et vouloir apaiser les feux de mon âme, j’enfonce un peu brutalement le petit pieu métallique dans mon anus. Mes fesses se contractent mais je lui ferai pas le plaisir de m’ôter le mien. Alors j’appuie sur le bout du jouet et me le rentre comme un suppositoire. Dans l’oreiller de Pierre, je râle. En vrai, ça ne fait pas si mal après quelques passages. Mon oeillet se dilate et je me détends enfin. L’envie fait place au désir. Le gode a tendance à ressortir tout seul alors je le laisse coulisser avant d’appuyer sur la base pour qu’il entre à nouveau. Ma seconde main s’agite sur mon clitoris, je me mord la lèvre pour ne pas gémir. Je n’aimerai pas que mes enfants ne me surprennent. Le nez dans l’édredon qui sent mon mari, je m’enivre de son odeur tout en m’enculant pour la première fois.
Je finis par jouir à force de me caresser, maculant nos draps de cyprine. Le jouet ressort avec de légères traces brunes. Je positionne alors l’objet souillé sur ma tâche de plaisir et capture l’image que je lui envoie vers 3h du matin avec pour légende :"Moi aussi, je peux être ta pute."
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