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Valentine Challenge: l'ingénue

Chapitre 1

Hétéro
Nerveuse, j’arpentais le bord de la piscine de droite à gauche depuis un moment, le temps de rassembler mon courage pour avoir une conversation qui, peut-être, allait tout changer.
Mon nom est Claudine. Je suis ce qu’on appelle généralement une "gentille fille" - c’est rarement un compliment. Amoureuse de la nature et du sport, je suis très active dans le club local de natation, où j’ai déjà décroché plusieurs médailles collectives et individuelles. On dit de moi que je suis jolie, mais comme on le dirait pour un bouquet de fleurs, en aucun cas pour me juger séduisante.
Ce sont des vérités qui tournent en boucle dans ma tête depuis quelques semaines. Depuis, en fait, que mon petit-ami Arnaud a décidé de se séparer de moi. Il l’a dit gentiment, c’est un garçon très bien, mais en deux mots, il était clair qu’il souhaitait rompre avec moi parce que je n’étais pas assez dégourdie côté sexe. Il est vrai que je suis très réservée sur ce plan-là, et si ce n’est pas la première fois qu’on me le reproche, cette fois-ci était sans doute la plus douloureuse.Après le choc et un long chagrin, dans les retombées de la rupture, j’en étais arrivée à la colère, pas dirigée contre mon ex, qui avait été, pour être franche, patient et très correct, mais furieuse contre moi-même et mon incapacité de sortir d’une vision de la sexualité nunuche et un peu fleur bleue.
Il fallait que ça change. Et j’allais tout faire pour y parvenir. Dans moins d’une semaine, c’était la St-Valentin. Et j’avais bien l’intention de profiter du Valentine Challenge. Peut-être en avez-vous entendu parler: c’est ce défi qui circule pas mal sur les réseaux sociaux. Deux personnes célibataires organisent une sortie ensemble pour ne pas rester seules lors de la Fête des amoureux. En principe, c’est censé être une célébration de l’amitié, mais ça peut être bien plus que ça. L’année dernière, une de mes collègues de travail avait tenté le défi avec sa meilleure amie. La prochaine fois que je l’avais vue, elle était en couple avec elle, et s’était totalement relookée façon gothique.C’était ça que je voulais. C’était de ça que j’avais besoin. Quelque chose de radical. Voilà pourquoi j’avais décidé de proposer à Ryan d’être mon cavalier pour la St-Valentin.
Ryan, c’était le bad boy du club de natation. Un tombeur: il était sorti avec trois des filles de l’équipe, qui avaient succombé à son charme, avant de se plaindre qu’il ne s’était intéressé à elles que pour le sexe. On récolte ce que l’on sème. Moi, il ne m’avait jamais approchée, mais il passait son temps à me taquiner et à se moquer de moi, et je lui rendais la pareille. En réalité, malgré sa réputation sulfureuse, on s’entendait plutôt bien, je crois.
Allez. La boule au ventre, j’allai l’aborder, à côté de la porte des vestiaires. Tout à coup, en me plantant devant lui, je réalisai que c’était un très beau mec, que nous étions tous les deux en maillot de bain, et que ce que je venais lui proposer était parfaitement ridicule. J’allais tourner les talons, mais il me retint:
— Oh, ça a l’air d’être du sérieux. Dis-moi ce que tu as dans la tête.
Je lui débitai toute ma proposition, d’un ton monocorde, en fixant mes pieds. Je pense que j’ai rougi du début à la fin. Petite idiote. Lui ne changea pas d’expression, et, pour une fois, ne se moqua pas de moi. Il réfléchit, avant de me répondre:
— Tu réalises que si je dis oui, je vais te baiser, petite colombe.
Même si le vocabulaire qu’il venait d’utiliser me fit tiquer, je devais bien admettre que c’était toute l’idée. Il fallait que je sache ce que ça faisait de s’envoyer en l’air avec un mauvais garçon et de laisser de côté tous mes scrupules. Peut-être que de cette manière, avec cette thérapie de choc, j’allais enfin me décoincer. Si une telle folie ne suffisait pas pour décongeler ma sexualité, rien n’y parviendrait. Il fallait que je me fasse violence si je ne voulais pas terminer ma vie avec des chats, des mots croisés et de la camomille.
Après lui avoir expliqué tout ça (en y mettant mille précautions, et pas de manière aussi directe, et sans mentionner la camomille), il accepta, mais, précisa-t-il, "à trois conditions."J’étais vexée:
— Quoi ? Je m’offre à toi et tu fais la fine bouche ?
Il se mit à rire, l’air canaille:
— Non, mais je t’aime bien, Claudine. Et je n’ai pas l’intention de jouer avec toi. Si on sort ensemble, il faut que ça t’aide à devenir plus épanouie, sinon ça ne sert à rien. Pour ça, je pose trois conditions: premièrement, interdit d’avoir des sentiments pour moi. Je ne suis pas ce genre de mec. Si tu cherches un prince charmant, tu as frappé à la mauvaise porte.
Je hochai la tête. C’était bien ainsi que j’envisageais les choses.
— Deuxième condition, poursuivit-il, tu viens avec moi cet après-midi, je vais choisir comment tu vas t’habiller pour le rendez-vous. Même pas la peine de discuter: si tu veux devenir un peu moins fleur bleue, il va falloir en passer par là.
La peur au ventre à l’idée de me faire relooker en pétasse, j’acceptai de mauvais gré.
— Troisièmement: pendant toute cette histoire, tu me fais confiance et tu acceptes ce que je vais te proposer, même si ça te fait te sentir inconfortable. Je ne vais rien te faire faire de trop extrême, mais si tu ne joues pas le jeu, ça ne sert à rien.
Ça avait du sens. Même si je me méfiais, j’acceptai ses termes. Je lui tendis la main afin de sceller notre accord. Ça le fit marrer, et à la place, il plaqua ses lèvres contre les miennes pour un rapide baiser, le goujat.
— Juste un petit échantillon, dit-il.
Ce n’était pas trop dégoûtant.
Je dois avouer que je n’avais jamais mis les pieds dans le magasin de vêtements où Ryan m’avait donné rendez-vous. J’étais nerveuse. Ici, à mes yeux en tout cas, même les vendeuses s’habillaient comme si elles faisaient le trottoir. Tous les vêtements que je voyais sur les présentoirs étaient courts, collants ou provocants. C’était exactement ce que j’avais imaginé: il avait décidé de me déguiser en catin. C’était épouvantable. C’était... ce dont j’avais besoin, aussi.
Lorsqu’il arriva, il ne perdit pas de temps en formalités. En un coup d’œil, il devina mes mensurations et se mit à faire ses choix. Il jeta son dévolu sur une paire de leggings en latex noir. Pas question de me laisser faire: je reposai cette atrocité-là où il l’avait prise.
— Tu te payes ma tête, c’est inacceptable !
Il prit mon visage dans sa main et me jeta un regard sérieux, inhabituel pour lui:
— Tu n’apprendras jamais à dépasser tes limites en ne faisant que des trucs convenables. Dépasse tes limites, Claudine. Et puis c’est la deuxième règle, je te rappelle. Allez, fais-moi confiance. On va voir à quoi tu ressembles en bombe, OK ?
J’étais révoltée, mais il avait raison: je savais où je mettais les pieds et j’avais donné mon accord. Trop tard pour reculer, même si j’avais envie de pleurer. Ryan en profita pour rajouter dans le panier un top si court qu’il allait dévoiler mon ventre en entier, de la lingerie, des hauts-talons que je jugeais vertigineux et un tour du cou qui ressemblait à un collier de chienne. Je serrai les mâchoires et j’acceptai.
L’après-midi du rendez-vous, avec énormément de réticence, j’essayai la tenue que m’imposait Ryan. Miséricorde. Pour la première fois de ma vie, je mettais un string ! Le liquid leggings fut un cauchemar à enfiler et il me donnait l’impression que j’étais plus que nue, exposée aux regards les plus lubriques, sans rien pour préserver ma vertu. Le reste de la tenue ne fit que confirmer cette impression. Je me contemplai dans le miroir de la salle de bain, et, alors que je craignais la catastrophe, j’étais partagée: oui, j’avais honte d’être attifée comme une pouffe, mais j’aurais menti si j’avais prétendu que ça ne me mettait pas en valeur. En me toisant de bas en haut et de haut en bas, il fallait bien que j’admette que c’était une première: j’étais désirable, sexy, même. Pour un peu, j’aurais pu trouver ça enivrant...
Pour compléter ma tenue, je me maquillai, et comme Ryan m’en avait donné l’instruction, j’y allai à fond, lèvres écarlates et yeux chargés de khôl. Et, dans un geste d’une audace qui me surprit moi-même, je nouai mes longs cheveux en deux couettes impertinentes. La transformation était achevée: la blanche colombe s’était transformée en petite pouffe.
Heureusement pour moi, nous avions rendez-vous dans un endroit loin de chez moi, un fast food où je n’avais jamais mis les pieds et où personne ne me connaissait. Et puis sincèrement, je crois que ma propre mère ne m’aurait pas reconnue si elle m’avait croisée dans cette tenue. Je ne me reconnaissais pas moi-même... Lorsque j’entrai, empruntée, peu sûre de moi dans ma tenue sexy, toutes les têtes se tournèrent vers moi. Les hommes me déshabillaient du regard. Je ne savais pas si ça me dégoûtait ou si ça me plaisait. Je me sentais à la fois fragile et invincible.
Chemise et pantalon de cuir, Ryan s’était fait beau pour le rendez-vous. J’étais heureuse de le voir et de ne plus être livrée toute seule à la libido de toute la clientèle. Lorsqu’il m’aperçut, je lus dans ses yeux quelque chose que je n’avais jamais vu chez aucun homme: une forme d’admiration, et même un éclat de désir. Il était impressionné. J’étais fière.
— C’est bien, tu es bandante, me dit-il.
Dans n’importe quelle autre circonstance, je l’aurais giflé, mais là, OK, c’était le but, après tout, non ?
Après avoir commandé, on s’assit dans un coin tranquille. À ma grande surprise, notre tête-à-tête commença par une longue conversation, sincère et sérieuse. Selon lui, c’était moi et moi seule qui faisais obstacle à mon épanouissement. Il prit le temps de m’encourager à me sentir libre par rapport au sexe. D’après lui, c’était comme tout: on fait des essais, parfois ça nous plaît, parfois non, on commet des erreurs, mais ça n’est pas grave. Au passage, on apprend à se connaître soi-même.
— Tu ne te connais pas, Claudine, me dit-il. En réalité, tu n’as aucune idée de ce dont tu as envie, de ce dont tu es capable... Je vais t’aider à te connaître un tout petit peu mieux. Et pour commencer, je vais t’embrasser.

Il ne me laissa pas le temps de formuler une objection, mais j’étais résolue à consentir à tout ce qu’il allait me proposer, de toute manière. Même si toute une vie de tempérance m’avait conditionnée à rejeter ce genre de choses...Ryan posa ses lèvres sur les miennes avec force, happa ma bouche, me serrant fort contre lui, une de ses mains posées tout en bas de mon dos. Je rougis. On ne m’avait jamais embrassée de cette manière, ouvertement sexuelle. Le faire en public, c’était un truc énorme pour moi. Il infiltra sa langue dans ma bouche et se mit à tourner contre la mienne, me mettant au défi de rentrer dans la danse. C’était surtout ma tête qui tournait.Ça ne s’arrêtait pas. Il continua à me prendre la bouche jusqu’à ce que je me détende et que je m’abandonne à ce baiser, ce qui prit une éternité. Il en profita pour me toucher, sans pudeur, effleurant mes fesses et ma poitrine. Lorsqu’il sépara ses lèvres des siennes, j’avais le vertige, et une grosse envie qu’il recommence.
À la place, sans prévenir, il immisça sa main entre mes cuisses, venant chercher avec ses doigts l’accès à mon endroit le plus intime, et commença à le caresser. Seuls le latex du legging et le tissu du string séparaient ses phalanges de mon sexe. Je poussai un cri étranglé. Mon instinct me criait de repousser son geste, follement embarrassée que j’étais par ce contact si osé, qui plus est en public, mais je parvins à me raisonner. C’était ce que je lui avais demandé de faire.
— Je crois que si tu es restée aussi naïve côté cul, ce n’est pas uniquement ta faute, me dit-il, son visage collé contre le mien. Personne ne t’a traitée comme un être sexuel jusqu’ici. Aucun mâle n’a pris la peine de te faire sentir femelle.
Si c’était ça d’être traitée comme une femelle, mon corps approuvait, même si je n’avais jamais été aussi embarrassée de ma vie. Immédiatement, les doigts de Ryan me firent me sentir toute chose, un plaisir d’une intensité inattendue s’imposa à moi. Je dus serrer très fort le rebord de la table et mordre ma lèvre pour éviter de gémir. Cela ne l’arrêta pas. Il poursuivit son œuvre pendant de longues minutes, pendant lesquelles je crus devenir complètement folle.
— Jouis, chuchota-t-il plusieurs fois dans mon oreille, jusqu’à ce que je sois prise par surprise par une secousse de plaisir d’une intensité inouïe.
C’était un orgasme.Je crois que c’était mon premier.
Satisfait de ma réaction, Ryan prit un selfie de nous deux, bouches collées et langues enroulées. Il continua à me prendre en photo sur son smartphone, m’encourageant à le regarder comme si j’avais envie de faire l’amour avec lui. Ça tombait bien, j’étais à peu près sûre que c’était le cas. Il enchaîna avec une séance de pose style mannequin, me mitraillant sous tous les angles, me poussant à prendre des positions sexy pour lui. Je commençais à trouver ça grisant. Malgré mes supplications, il posta tout ça sur son Instagram, avec le hashtag #valentinechallenge. À nouveau, j’étais anéantie de honte. Qu’est-ce que les gens allaient penser de moi ?
— Je sais que je t’ai prise en traître, mais j’ai fait ça pour t’aider. Si tu veux changer, maintenant, tu y es obligée. Tu ne peux plus reculer, me dit-il. Quant aux gens, voilà ce qu’ils pensent de toi.
Il me montra les notifications qui se précipitaient sur son compte. Des dizaines, et très vite, des centaines de "J’aime" s’accumulaient.
— Ils aiment ces photos parce que tu es bonne, Claudine, me dit-il, avant de m’encourager à lire les commentaires.
À part une poignée de messages obscènes, ils étaient plutôt gentils, joyeux, appréciant ma beauté. Les lire me réconforta. La honte, peu à peu, cédait sa place à une forme de fierté qui, pour moi, était entièrement nouvelle.
Nous avions fini de manger. On se leva pour sortir. Ryan me mit la main au cul, et le palpa longuement à travers le latex. J’aimais bien. Pour le remercier, je l’embrassai à pleine bouche, aussi sensuellement que je m’en sentais capable. Les gens nous regardaient, et ça aussi, ça me plaisait.
— On va baiser ? me dit-il.
Curieusement, j’étais ravie qu’il ne se montre pas du tout romantique, et je découvris que j’avais hâte que l’on soit chez moi.
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