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Valentine Challenge: les amies d'enfance

Chapitre 1

Lesbienne
— Tu as honte, mon petit cœur ?
Ce furent les premiers mots que j’entendis en me réveillant. Nous étions le 15 février. J’étais nue, dans le lit de ma meilleure amie, qui était nue elle aussi. Nous venions de faire l’amour pour la première fois. Dans la pénombre, j’admirais son beau visage, que j’avais tant de fois embrassé depuis hier. Dans mon cœur, des sentiments se mélangeaient. Difficile de faire le tri. Deux d’entre elles me brûlaient les tripes.
— Oui, j’ai un peu honte, je crois, lui dis-je en rougissant. Elle caressa ma joue avec ses phalanges, tendrement. "Mais...", j’allais continuer, mais un sanglot causé par une très forte émotion m’empêcha de parler. Il me fallut quelques instants pour rassembler mes pensées. "Mais... je crois que j’ai des sentiments pour toi. Et pas que des sentiments. Des trucs cochons aussi."
Elle se pencha vers moi et me donna sa bouche, laissant nos langues s’amuser entre elles. Je la pris dans mes bras, embrassa ses seins, serrant son corps contre le mien et le couvrant de caresses. J’étais confuse, bouleversée, tourneboulée, mais tellement heureuse. On a tort: la St-Valentin, c’est génial.
Retour en arrière.Il y a environ trois mois, j’avais proposé à ma meilleure amie Mélanie de faire le #valentinechallenge avec moi. Je suis sûre que vous en avez entendu parler: c’est ce défi qui fait fureur sur les réseaux sociaux, destiné à rendre la St-Valentin moins commerciale et à en faire une vraie fête de l’amour et de l’amitié.
L’idée est toute simple: si vous êtes célibataire le 14 février, vous sortez en tête-à-tête avec un ou une autre célibataire qui s’y est engagé, histoire de passer tout de même une bonne soirée. Et bien sûr, vous en profitez pour immortaliser l’événement sur les réseaux sociaux. Une de mes amies avait prévu de faire ça avec son frère, donc pourquoi pas avec une copine de toujours ?
Il n’y avait pas eu de coup de théâtre en ce qui me concernait: aucun mec ne s’était installé durablement dans ma vie, et c’était pareil pour Mél, donc nous avions officiellement rendez-vous dans l’après-midi.
Je me réjouissais comme si c’était mon premier rencard. C’était elle qui avait tout organisé: un petit tour dans un bar à cocktails du centre-ville, et puis ensuite, nous allions participer à un bal folk. Je ne savais pas trop ce que c’était, mais ça avait l’air sympa.
Comment s’habiller pour un truc comme ça ? Pas comme quand on cherche à impressionner un mec, mais pas question non plus de choisir une tenue de tous les jours. Profitant d’une chaleur inhabituelle pour un mois de février, je choisis une petite robe d’été, y ajoutant de longues chaussettes de laine à mi-cuisse et à un long cardigan pour me protéger des courants d’air. Mes chaussures étaient plates, puisqu’apparemment, nous allions danser.Je trouvai le bar sans difficulté. L’endroit était accueillant et très design.
Mélanie était en retard, ça ne lui ressemblait pas. Passé vingt minutes à l’attendre, j’étais en train de lui envoyer un texto. Mais je ne le terminai jamais. Une fille prit place à ma table, s’asseyant juste en face de moi, et prit ma main dans la sienne, sans demander la permission.C’était une nana objectivement canon, mais surtout très lookée. Elle avait de longs cheveux teints en rose, un maquillage très sophistiqué, avec les lèvres violettes et des paillettes sur les paupières, et elle portait une tenue à mi-chemin entre une gothique et un personnage de manga, avec une petite jupe plisse et des bas résille roses fluo, le tout assorti d’énormes Doc Martens. J’étais presque intimidée.
— Salut Delphine, me dit-elle, alors que j’allais protester contre cette irruption.
Ce fut sa voix qui me fit comprendre: la jolie fille qui était assise en face de moi, c’était Mélanie. Incroyable. Pourquoi s’était-elle arrangée de cette manière ? D’habitude, elle était du genre à ne jamais se maquiller et à porter des jeans.Elle nous commanda vite fait deux mojitos pomme et serra fort mes doigts entre les siens, aux ongles multicolores.
— Je suis contente que tu sois là, fit-elle en mordillant sa lèvre inférieure.
Elle était méconnaissable. Je réclamai des explications:
— C’est quoi ce déguisement, Mélanie ? Si tu m’avais dit que c’était costumé...
Elle posa son index sur ma bouche:
— Ce n’est pas un déguisement, ma chérie. C’est la nouvelle moi. La vraie moi. Et à partir de maintenant, ce n’est plus "Mélanie": je m’appelle Merle.

Est-ce qu’elle se moquait de moi ? Était-ce un canular ? En tout cas, en dehors de son changement total d’apparence, elle avait l’air sincère, et c’était toujours la même Mél, énergique et un peu fofolle. En prenant une gorgée de mon cocktail, je pris sur moi d’élucider ce mystère:
— On s’est vues pour la dernière fois il n’y a même pas trois semaines. Qu’est-ce qui t’est arrivé?
Caressant mon avant-bras, elle eut le visage illuminé d’un sourire rayonnant.
— Tout. Et rien. J’ai compris qui j’étais vraiment.
Voilà qui ne fournissait pas beaucoup d’informations. Pensive, elle regarda dans le vide, alors que sa cheville vint se frotter contre la mienne.
— Je te dois une explication, OK. Tu vois, tout a commencé quand je me suis mise à organiser ce rendez-vous. Ça m’a énormément fait réfléchir. Quel genre de St-Valentin on allait passer, toi et moi ? Est-ce qu’on allait danser ? Et si on dansait, qu’est-ce qu’on pouvait faire d’autre ensemble ? Ça a tourné dans ma tête, et ça m’a fait réfléchir à plein de trucs. Par exemple: ces trois derniers mois, tu as couché avec combien de mecs ?"
Ça, c’était le genre de conversation qui allait réclamer quelques mojitos supplémentaires. Je fis signe au serveur, alors que je dressais le compte mental que me réclamait Méla- euh... "Merle."
— Six ou sept, je dirais.
Attrapant une mèche de mes cheveux, elle se mit à jouer avec:
— Combien t’ont fait jouir ?— Un.
Nous partageâmes un air entendu. On savait exactement de quoi on parlait.
— Et combien avaient un profil de petit-ami potentiel ? Du genre où tu aurais pu envisager de t’installer avec ? demanda-t-elle encore, approchant sa chaise de la mienne.— Un, mais pas celui qui m’a fait jouir.— Exactement ! dit-elle en frappant sa main sur ma jambe pour appuyer son exclamation. Moi c’est pareil. On s’envoie en l’air avec plein de mecs qui ne nous aiment pas et qui ne savent pas s’occuper d’une fille. Et ça ne mène nulle part. C’est une vie triste, tu ne trouves pas ?
Je ne m’en étais pas aperçue, mais sa main était désormais posée sur ma cuisse, sous l’ourlet de ma robe. Je réalisai qu’elle était soudainement très près de moi. Presque trop près. Pourquoi donc est-ce que cela me troublait tant ?
— Alors j’ai retourné la question, continua-t-elle. Puisque c’est si dur de trouver un garçon qui nous aime et qui nous donne du plaisir, je me suis dit: pourquoi ne pas faire tout le contraire ? Trouver quelqu’un que j’aime plus que tout, et ajouter du sexe à notre relation. Et comme tu es la personne que je préfère sur cette planète, j’ai décidé que j’allais te séduire, et qu’à la fin de la soirée, j’allais te ramener chez moi et qu’on passerait la nuit ensemble.

Gros malaise. Visiblement, la métamorphose de Mélanie ne concernait pas que son look. Si je comprenais bien, Merle venait de me proposer de coucher avec elle. Je l’adorais, mais avec cette image en tête, je m’étranglai:
— Parmi mille autres objections, est-ce que je peux te rappeler qu’on aime les mecs, toi et moi, pas les filles ?
Elle eut l’air amusée. Sa main était toujours sur ma cuisse, caressante. Je ressentais ça comme une intrusion. Impossible de dire pourquoi je ne la repoussais pas.
— Ha ! Mon petit cœur ! Comme si tu n’avais pas de fantasmes... Je te rappelle que tu m’as confié que tu mates du porno lesbien ? Tu écris même des fanfics pleins de filles qui aiment les filles. C’est vrai ou pas ?
Je rougis. Mes confidences se transformaient en arguments pour... quoi ? Me convaincre que j’étais un peu homo ? Mais enfin, ça n’avait rien à voir ! Des douzaines d’objections me venaient à l’esprit... Pourtant, à ses mots, je me repassai dans ma tête plein d’images de nanas qui embrassaient des nanas. J’avalai ma salive avec difficulté. Plus j’y pensais, plus celles-ci se mettaient à ressembler à Merle et moi...
— Je vois bien que j’ai touché juste, dit-elle. Mais d’accord, je sais ce que tu vas me dire: un fantasme n’est pas la réalité. C’est pourquoi j’ai décidé de tester ma petite théorie... Sur Tinder, j’ai changé d’orientation et j’ai vite obtenu une date avec une fille, en précisant que je n’avais aucune expérience.
Je suis tombée sur Fatou, tu sais, la barmaid tatouée super mignonne de l’Eclipse Club ? Oui, moi aussi je pensais qu’elle était mariée. En fait, elle a divorcé et s’est depuis plus ou moins donnée pour mission de sauver autant de filles que possible de leur hétérosexualité. Oui, apparemment, j’avais besoin d’être sauvée et je ne le savais pas...
On s’est retrouvées dans un café, on a discuté. Elle est très sympa. Et à la fin, elle m’a embrassée. Ça m’a fait super bizarre. Mais après tout, me suis-je dit, pourquoi est-ce que je n’aurais pas eu envie de donner ma bouche à une fille canon, qui sentait bon, et qui en plus embrassait trop bien ?
Mais je n’avais pas pris rendez-vous avec elle juste pour faire des bisous. Fatou m’a emmenée chez elle. Là, elle m’a déshabillée. C’était très tendre, très informel. Je n’étais presque pas intimidée d’être nue devant une femme qui me désirait. Elle nous a coulé un bain et s’est assise derrière moi, ses cuisses autour des miennes, son ventre et ses seins contre mon dos. Tout doucement, elle s’est mise à me faire des bisous dans la nuque, puis dans le creux du cou. Plus elle le faisait, plus j’avais des frissons. Progressivement, elle a posé les mains sur moi: sur mes épaules, mes bras, sur mes flancs, puis, quand elle a été sûre que je ne m’en irais pas en courant, elle s’est mise à me caresser les seins. J’étais honteuse, mais mon corps en savait plus long que ma tête au sujet de mes désirs: mes tétons se sont dressés, j’étais excitée, je réagissais à ses caresses. Elle m’a longuement massé la poitrine, tout en m’embrassant. Sa langue dans ma bouche, c’était... Ouah...
À mon premier soupir de plaisir, elle s’est sentie autorisée à caresser l’intérieur de mes cuisses, puis elle a glissé un, deux doigts en moi et elle m’a masturbée jusqu’à me faire jouir. Là, j’ai compris que j’étais au minimum un petit peu lesbienne. Ça m’a fait un petit peu peur, mais je sentais plein de portes qui étaient en train de s’ouvrir dans ma tête, c’était hallucinant.
Ça ne s’est pas arrêté là. Après ça, Fatou m’a séchée, on s’est encore embrassées, et puis on est passées dans sa chambre à coucher. Avec beaucoup de patience et de sensualité, elle m’a initiée au sexe entre filles. Avec elle, j’ai découvert à quel point un pénis pouvait être superflu. Entre nanas, la baise ne s’arrête que quand on est fatiguées: on n’est pas à la merci d’une bite molle, ou qui jouit trop vite... Avec ses doigts, avec sa bouche, Fatou m’a donné plus d’orgasmes que n’importe quel mec depuis des années. Et elle m’a appris à lui rendre la pareille.
Ça a confirmé mon hypothèse, et je sais que ça va te faire paniquer d’entendre ça, mais c’est vrai: l’idée selon laquelle certaines filles sont attirées par les filles, et d’autres non, c’est juste une histoire qu’on se raconte. Je suis persuadée qu’on est toutes homo, à un degré ou à un autre, et pour être franche, je pense que si elles osaient sauter le pas, toutes les femmes coucheraient avec des femmes.
D’ailleurs, j’ai recommencé le lendemain, et j’ai couché avec une autre fille. C’était génial. Et surtout, tous ces bouleversements, toutes ces questions sur moi-même m’ont fait prendre conscience que je me cachais, que je ne savais pas vivre. J’ai décidé de faire tout ce que j’avais envie de faire, et que je ne faisais pas jusque-là parce que ce n’était pas "convenable." Pas seulement sexuellement, mais sur tous les plans: amour, carrière, look, tout. Je suis devenue Merle, une fille libre, mon vrai moi.
La vérité, c’était que son histoire était loin de m’avoir laissée insensible. La manière dont ma meilleure amie racontait sa première expérience sexuelle avec une fille, même si ça m’aurait coûté de l’avouer, ça m’avait beaucoup excitée. J’avais le cerveau plein d’images de Merle et Fatou en train de faire l’amour, et j’avais énormément de mal à penser à autre chose. Une moiteur nouvelle s’était emparée de ma culotte, et j’étais à la fois intriguée et paniquée à l’idée d’y toucher.Peut-être aussi que ce qui m’empêchait de classer l’affaire, c’était que chaque fois que je j’imaginais Fatou en train d’embrasser mon amie ou de la toucher, je ressentais un pincement au cœur très désagréable. Pour un peu, on aurait pu confondre ça avec de la jalousie. Mais ça n’avait rien à voir. Rien du tout. Pas question de me laisser emmener dans cette direction.
La main de Merle remontait toujours plus haut sur ma cuisse, se faisait toujours plus cajoleuse, et moi je ne tentais toujours rien pour qu’elle cesse de me toucher. Rien, à part prononcer des mots qui n’avaient pas l’air d’avoir beaucoup d’effet:
— C’est cool que tu te sois trouvée, ma chérie, sincèrement. Mais ne compte pas sur moi. Oui, tu es ma meilleure amie dans le monde entier, mais j’aime les mecs et je ne vais pas coucher avec toi. Autant que ça soit bien clair.
Elle gloussa:
— Si, si, je vais te ramener chez moi, dit-elle. Et puis arrête avec les excuses bidon, s’il te plaît. Tu prétends que tu n’aimes pas les filles ? Qu’est-ce que tu en sais ? Tu as déjà essayé? Allez, embrasse-moi. Teste. Tu sais bien que jamais je te ferai de mal. Au contraire, tu vas adorer.

Juste pour le fun, j’étais tentée d’essayer. Le récit de Merle, sa manière de me toucher, mes fantasmes, tout cela se conjuguait pour éveiller ma curiosité. Son visage était tout près du mien, ses mains sur moi. Elle insista, insista encore, et je finis par céder. Juste un petit peu pour voir.Un petit smack sur la bouche.Ça n’avait duré qu’un instant, mais mes battements de cœur s’étaient accélérés.
— Non, allez, pour de vrai, dit Merle en riant, positionnant sa bouche tout près de la mienne, m’empêchant de me dérober.

Je ne sais pas laquelle des deux a embrassé l’autre, mais je crois que c’était moi. La tension était tout simplement trop grande. Ma bouche a retrouvé la sienne, cette fois-ci pour un vrai baiser, comme ceux que j’avais l’habitude de faire avec les mecs. La sensualité des lèvres qui se trouvaient, les langues qui se touchaient délicieusement, les souffles, les salives qui se mélangeaient, et puis ses mains dans mes cheveux, sur mes cuisses, dans le creux de mon dos.
Mon cœur battait à tout rompre. Le sang m’était monté au visage. Je ressentais des cognements moites entre mes jambes. Clairement, mon corps était loin de rejeter ce baiser. Il en redemandait. J’avais encore des vieux blocages dans la tête qui me criaient que ça ne se faisait pas, que ce n’était pas moi, que c’était mal, mais en vrai, c’était génial. Et surtout, c’était très, très chaud.
Sauf que la personne qui m’embrassait, ça n’était pas un garçon, c’était une fille, qui plus est ma meilleure amie, celle que j’avais appelée Mélanie pendant presque toute ma vie. Impossible de réconcilier ça avec l’effet magique que le baiser avait eu sur moi. J’étais bouleversée. Mais j’étais loin d’être prête à l’avouer:
— C’était pas mal, d’accord. Mais tu sais, ma chérie, ça n’est pas un bisou qui va par magie me transformer en lesbienne.
Elle déposa une série de baisers sur mon front, mon menton, et juste en dessous de mon oreille, ce qui me fila la chair de poule:
— Ce n’est pas une transformation, mon petit cœur, chuchota-t-elle dans mon oreille. C’est ce que tu es vraiment. Toutes les filles aiment les filles. Il faut juste que tu t’en rendes compte.

Mouais. On but encore un cocktail, on se mit à parler de choses et d’autres, essentiellement chiffon, puisque je mourais d’envie de savoir pourquoi Merle avait opté pour ce look gothique lolita, on s’est encore embrassées une ou deux fois. Non, trois fois, en fait. J’aimais bien passer de sa bouche violette au mojito pomme, pour retrouver ses lèvres juste après, c’était sympa.On s’est embrassées encore une fois, plus longuement, lorsque nous nous sommes levées pour quitter le bar et nous rendre au bal folk. Elle en profita pour poser sa main sur mes fesses. Là, je dois dire que je laissai échapper, bien malgré moi, un soupir - de désir ou de surprise, je ne sais pas trop.
— J’espère que tu ne vas pas croire que je marche dans ton délire, lui dis-je. Je joue le jeu, juste parce que je suis éméchée et que c’est agréable.
Merle rit de bon cœur:
— Pfff ! Tu as bu trois cocktails !
En sortant, ma meilleure amie glissa sa main dans la mienne pour m’emmener danser. Ça ne me dérangeait pas.
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