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Valérie : l'insoupçonnée

Chapitre 15

Hétéro
Aussi, au moment où mon épouse prend ma bite entre ses doigts puis dans sa bouche, je suis au comble du bonheur. Et elle fait ça très bien : il y a longtemps qu’elle ne me suçait pas avec une telle vigueur. D’elle même, elle monte sur moi pour un 69. Fabuleux. Elle jouit rapidement et il faut d’ailleurs qu’elle se calme car j’aurais presque déjà envie moi aussi. Et il n’est pas question que je jouisse dans sa bouche, elle n’a jamais voulu. J’ai probablement éjaculé sur toutes les parties de son corps mais pas dans sa bouche. Mai cela ne m’a jamais dérangé à vrai dire.
Elle cesse de me sucer et s’allonge lentement à côté de moi. — Viens…Je me glisse entre ses jambes écartées et la pénètre. J’ondule sur elle, appuyant mon bas ventre contre le sien, comme elle aime tant. Mes mouvements lents et sensuels l’emmènent doucement vers un nouvel orgasme. Je lui dis que je suis très excité.— Ne jouis pas encore…Elle vient à califourchon sur moi. J’aime la voir sur moi et elle prend visiblement son pied. Je caresse délicatement ses petits seins. Elle sourit, gémit, sourit à nouveau. Changeant l’angle de pénétration, elle a son troisième orgasme et je n’en reviens pas. Pas plus qu’elle s’allonge alors sur moi et m’embrasse avec fougue. Que lui arrive-t-il ? Je suis aux anges.
Elle se met alors à quatre pattes et m’attend. Je m’agenouille derrière elle. C’est clair qu’elle a pris du poids et des fesses ces dernières années, mais je la trouve plus excitante encore. J’écarte ses fesses, juste pour voir sa petite rondelle. Si elle n’a jamais été une sodomite convaincue, nous le faisions tout de même quatre ou cinq fois dans l’année. Là encore, cela me convenait tout à fait.
Je glisse ma bite dans son vagin. Doux à-coups d’avant en arrière. Ma femme gémit. Comme elle aime, j’intensifie ma levrette petit à petit. Elle a toujours adoré ce crescendo jusqu’au pilonnage sans ménagement de son cul. Et cela ne rate pas. Ses "Oh oui !", ses "Encore !", ses gémissements, ses cris, sont autant de victoires. J’atteins alors ce moment où je la défonce, où je laboure son vagin, frénétique et violent.
… ne penser à rien… faire durer… encore… souffler…
Des années que je n’ai pas résisté de cette manière, des années que je ne l’ai pas comblée ainsi. Ma femme ne gémit plus, elle halète, hébétée par la longueur de ce puissant mitraillage. Mes quatre derniers coups de rein la font tomber en avant, sur le ventre et je décharge en elle avec une intensité qui m’étourdit. Elle reste plusieurs minutes sans bouger avant de se lever pour aller à la salle de bains. Elle ne dit rien mais pendant quelques minutes, je suis le plus heureux au monde. Ma femme revient, s’allonge dans le lit. Ce sourire. Ce sourire du bonheur après l’amour. J’avais oublié. La soirée se passe dans une parfaite quiétude et Valérie s’est un peu éloignée de mon esprit.
Au matin par contre, Valérie ne me quitte plus. Je quitte la maison avant le réveil de ma femme et fait tout mon possible durant la matinée pour ne pas penser à ma pause de midi. J’arrive tout de même au "Paradis" dix minutes plus tôt que d’habitude. De son côté, Valérie se fait attendre. Elle n’a même jamais été aussi tardive. Sa voiture apparait enfin.
Dès sa sortie du véhicule, je comprends que quelque chose ne tourne par rond. Valérie a la tête basse et son attitude est en total décalage avec sa tenue très sexy composé d’un chemisier blanc très moulant, d’une jupe plissée noire et de bas résilles sur les jambes. Je me demande si elle n’est pas en train de me faire marcher, mais je m’aperçois qu’elle pleure. Je me précipite vers elle et la prends dans mes bras. Elle est inconsolable.
Un quart d’heure sans dire un mot, à laisser couler les larmes sur ses joues. Nous sommes allongés à l’ombre. Jusqu’à ces trois mots :— C’est fini.Je ne comprends pas ce qu’elle veut dire, mais je ne dis rien.— Il faut qu’on arrête. Tout de suite.Valérie boit une longue rasade de soda. Elle inspire plusieurs fois et se détache un peu de moi pour me faire face.
— On ne peut pas continuer. Je vais tout perdre.Elle manque de fondre à nouveau en larmes mais se retient.— Je sors du bureau de mon chef. Il m’a fracassée. Mon travail, mes horaires, mes pauses aux toilettes trop longues et trop fréquentes, mes tenues. Au final, je me reprends ou c’est la porte.— Parce que tu es arrivée trois fois en retard ?— Parce que je ne pense qu’à toi, idiot ! — Et ton boulot…— Et mon boulot n’existe plus pour moi en ce moment. Mon boss a 100% raison : je m’en fous, je ne suis plus concentrée, plus concernée. Il n’y a que toi qui compte et nos rendez-vous. Je me masturbe quatre ou cinq fois par jour ces dernières semaines, tu te rends compte !?!— Au travail ?— Oui. Et mes tenues "déconcentrent mes collègues" selon mon boss ! Apparemment, ma minijupe de mercredi a fait jaser et mes bas résilles de ce matin, ça a été la goutte d’eau.Les larmes coulent à nouveau sur ses joues.— Et puis hier soir, j’ai appelé mon mari par ton prénom. J’ai ri et c’est passé, mais ça m’a fait peur. Elle sanglote.— Il faut qu’on arrête, plus rien, plus de mails, plus de messages ni de téléphones. Ce n’est pas un au-revoir, c’est un adieu.Je ne dis rien, quelques dizaines de secondes passent.— Je suis désolée d’être aussi directe. Je ne peux pas faire de demi-mesure ou revenir à la situation du début. Nous sommes allés trop loin et…Elle soupire.— Et je ne peux pas continuer à te voir avec le plaisir que tu m’as donné. Je me connais. Je sais que j’aurais toujours envie de toi.Elle sourit enfin. Moi aussi, malgré tout.— Je n’ai pas le droit d’essayer de te faire changer d’avis. Je suis également surveillé par mon boss et je sais qu’il ne va pas me rater cet après-midi si j’arrive à nouveau en retard.
Nous nous regardons, sans un mot. Je caresse son visage, elle me sourit. Nous nous embrassons. Pas longtemps. Elle se lève.— Je vais y aller. Si je reste…Je lui fais signe que je comprends. En réalité, j’ai la gorge nouée. Valérie se tourne et s’en va. Je la regarde s’éloigner, priant pour qu’elle revienne sur ses pas. .Elle s’assied dans sa voiture et démarre. Les larmes coulent sur mes joues.
FIN
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