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Ma vallée

Chapitre 1

Divers
Dans chacune de mes histoires, il y une petite partie de vécu. Le reste n’est que fantasme. À vous de voir. Bonne lecture.18 ans, l’âge qui nous permet de voir la vie autrement. C’était la fin des grandes vacances d’été, je me présentais dans cette entreprise de mon village pour y commencer mon apprentissage de menuisier, charpentier. Dans ce monde fait d’hommes, il y avait une femme au caractère bien trempé et c’est elle qui allait me former à la pratique. Elle m’intimidait, c’est le moins qu’on puisse dire. Pourtant, quand elle m’explique, me montre, sa voix est douce. Et puis, elle possède un corps que beaucoup de femme lui envie, ce qui n’est pas rien quand on est un puceau boutonneux comme je l’étais alors. Y a pas un mec de la boite qui n’aurait osé lui mettre la main au panier et encore moins à lui faire une remarque grivoise. Je peux le dire pour avoir vu un mec apprendre à volé sur un chantier et se raté comme une merde à l’atterrissage pour avoir osé une main sur les fesse de Véronika. Depuis, je suis son plus fidèle admirateur. Tout allait bien avec elle, mes notes étaient bonnes en théorie comme en pratique. Elle savait me motiver que j’avais un peu de peine. Notre entente était parfaite. Après six mois, on était en décembre, juste avant les fêtes de fin d’année, on a eu le souper de boite dans un bistrot juste à côté de chez moi. Véronika vivait de l’autre côté de la vallée, à une vingtaine de kilomètre. Je l’attendais à l’entrée du village, sur le bord de la route quand elle est arrivée avec son bolide. Là, elle m’impressionnait encore dans sa voiture style et équipée rallye, une série limitée. Près d’elle, je vis une femme, une vraie, robe de soirée, maquillage et ce fut, en la voyant, mon premier gros béguin. Sur le coup, elle aurait pu me demander l’impossible, je l’aurais fait sans réfléchir rien que pour sa beauté fatale. Dans le bistrot, si je ne la quittais pas d’une semelle ou presque, elle fit sensation dans sa robe de soirée si merveilleusement décolletée devant et derrière et si joliment fendue sur les côtés. Elle m’invita à m’assoir près d’elle en tapotant sur la chaise, me souriant à faire fondre un iceberg. Pour un peu, le jeune puceau, sans trop de connaissances des choses de la vie, l’aurait demandé en mariage. Faut reconnaitre que je n’étais jamais trop sortit de ma vallée dans ces années 70. Pour tout dire, le monde se résumait à ma vallée et le chef-lieu dans la plaine pour mes cours théorique, c’est dire. Durant tout le repas, on se souvint d’anecdotes de l’année écoulée, les plus rigolotes en tout cas. Moi, j’écoutais religieusement, comme un ado bien sage. Puis, l’alcool aidant, la main de Véronika se posa sur mon genou, elle voulait me faire boire. Je refusais dans un premier temps.Mais, sous sa main qui massait ma cuisse toute entière, j’en bus une gorgée, une tout petite en faisant croire que s’en était une grande. À part Véronika, nous habitions tous le village ou les hameaux des alentours. À la fin de la soirée, on est allé écluser quelque cave, y boire le vin nouveau, la piquette comme on dit par chez nous. Véronika semblait ne plus être en état de conduire. Aussi, passant devant ma maison, avec l’aide de mon patron, on est allé la couché dans la chambre d’ami, avec encore la permission de mes parents. Je ne rentrais guère plus tard, ne voulant pas boire plus que de raison. Je jetais un œil dans la chambre de Véronika avant de me glisser dans mon lit, elle ronflait comme un tracteur. Dans la maison, je pouvais entre ma mère préparer le déjeuner. Je me levais pour aller l’aider quand je vis Véronika près de ma mère, coupant le pain dans une de mes chemises, la plus longue et ma préférée en plus. En me voyant, elle s’approcha de moi, baisa mon front en me remerciant pour la chambre. Après ma douche, j’invitais ma prof de travaux manuel à prendre la sienne. C’est alors que je vis son corps de déesse. De dos, certes, mais c’était plus que je n’en avais jamais vu. Autant dire que j’en avais mal entre les jambes. Si elle portait une toute petite culotte rouge, à l’époque, pour moi, c’était comme de découvrir le Saint Graal. La belle était très coquette. Elle me rejoint dans sa robe de soirée, me proposant un tour dans son bolide à travers les petites routes de la vallée. Je n’ai pas dit non, sautant dans le siège baquet passager. Le moteur hurlait, chaque fois qu’elle changeait de vitesse, sa jambe droite se dévoilait à moi. En fait, du tout le parcours, je n’ai rien vu d’autre que cette jambe nue, lisse. Devant chez elle, elle fit un demi-tour au frein à main, me remettant les idées en place. J’avais une furieuse envie d’elle et pourtant, 9 ans nous séparaient. Dans son petit appartement, elle se changea sans aucun complexe et devant moi. Ses seins, son ventre plat, elle me plaisait au-delà de tout. Elle était la première femme que je voyais entièrement nue et je bandais comme un âne en rut. Je crois qu’elle vit mon désir à peine caché par le tissu tendu de mon pantalon et elle en rajouta une couche en ne s’habillant pas tout de suite. Sa toison noire, mon regard ne pouvait pas la quitter. Je devais être rouge comme une tomate en la contemplant comme un con, un puceau qui plus est. Ensuite, près de moi, elle posa furtivement ses lèvres sur les miennes en me demandant, question idiote, si elle me plaisait. Je crois avoir dit un oui sec et sonnant dans ce petit salon. Je n’avais qu’une envie, la toucher, la caresser, l’embrasser, l’aimer quoi. J’avais de la peine à tenir en place et je n’osais la toucher, me souvenant du vol plané de cet ouvrier sur ce chantier. Quand elle me proposa une limonade bien fraiche, j’ai vite accepté. Mon verre tremblait dans ma main, elle dut me la tenir pour me remplir mon verre, j’avais ses seins sous mes yeux. Là, je n’y tenais plus et je caressais ce sein avec douceur. Elle me fixa longuement, se mordillant sa lèvre inférieur. Puis, elle prit mon verre, le posa sur la table basse. Prenant mes mains, elle le déposa sur sa poitrine. Je bandais, j’avais mal à en crever et je massais la plus belle poitrine du monde. Ma bouche rejoint rapidement ses seins, mes mains. Je léchais ses mamelons, les tétais, les mordillais aussi. Ses mains emprisonnèrent ma tête, l’appuyant fortement sur son cœur que j’entendais battre à tout rompre, comme le mien. Elle me couchait sur son petit canapé, sa bouche sur le mienne. Mes mains quittèrent ses seins pour ses fesses bien fermes. Je parvins même à en glisser une entre ses cuisses, juste sur son sexe devenu humide. Mon pantalon ne tarda pas à suivre mon pull. Je n’avais plus que mes chaussettes sur moi quand elle se pénétra de mon sexe tendu. En quelques secondes, l’affaire fut faite, j’étais trop excité pour me retenir et je jouissais comme un puceau, bien trop vite. Cela ne sembla pas la décevoir. Sa main massait mon pénis, sa bouche m’embrassait et mes mains exploraient son corps. Sa voix se fit douce, tendre pour ne pas dire amoureuse. Elle sut calmer mon impétuosité. Cela fit que je parvins à me retenir assez longtemps pour sentir son corps vibrer de toutes parts quand elle jouit. Je jouissais juste après elle, je n’étais plus un puceau et le criais dans sa bouche qui m’embrassait. De la journée, on ne se quitta pas. Dans son lit, elle me fit bander encore, la prendre encore, l’aimer et même la baiser sauvagement. C’est en fin d’après-midi qu’elle me ramenait, conduisant avec prudence sur la route qui blanchissait sous les flocons qui tombaient en abondance. Ma main sur sa cuisse, avant le village, on s’embrassa longuement encore. Elle soupa avec moi et mes parents. On se raconta une route, un moment de folie, comme une épreuve de rallye que nous n’avions jamais faite. Quand elle partit, on ne s’embrassa pas, tout au plus une bise appuyée sur nos joues, une douce caresse. Voilà ma toute première fois. Maintenant, pour la revoir, il me fallait attendre que les routes soient ouvertes. La neige, par chez nous, quand elle tombe, ce n’est pas juste pour blanchir. Alors, n’y tenant plus, à ski de fond, j’allais la voir peu après le nouvel an. Je la trouvais en train de couper du bois, passant d’un merlin, à une hache comme on passe d’une fourchette à une cuillère. Pour avoir de la force, elle en avait, surtout quand elle souleva mes soixante kilos. Ce fut une après-midi de rêve entre ses bras, sous ce duvet, dans sa petite chambre. Avec elle, je devenais plus endurant. Parfois, elle n’hésitait pas à claquer mon cul avec force quand je m’y prenais comme un manche. Au moment de la quitter, je cherchais une chaussette à quatre pattes sur le sol, regardant sous le lit, les meubles. Véronika en profita pour copieusement me fesser et je bandais de cette fessée à la fois douce et perverse. Elle m’obligea à me branler sur ses pieds nus. Je jouis et léchais ses pieds avec dévotion, amour. Je pris ses orteils que je suçais. Sans le savoir encore, elle venait de faire de moi son dévoué, son petit animal de compagnie, son soumis, mais ça, je ne le sus que bien plus tard, ce que cela voulait dire. Chaque jour, pendant ces vacances forcées, j’allais le rejoindre, je lui coupais son bois, l’entassais et elle me gâtait de son corps en me dressant davantage. Une après-midi, elle m’attachait dans sa chambre, aux pieds de son lit, à genou, les bras en croix. Le pire c’est que je prenais gout à ça. Elle me branla, me suça jusqu’à douloureusement n’éjaculer que du sang avant qu’elle ne me laisse lécher son minou que je dévorais jusqu’à lécher son anus amoureusement. Si elle me pervertissait, je n’étais pas en reste pour lui plaire. Je me pervertissais avec elle, me poussant à faire des choses qu’elle ne m’avait pas demandé, ni même obligé à lui faire. Un autre après-midi, je goutais à son cul, le dilatant lentement. Puis, tout aussi lentement, je le pénétrais de mon pénis. Ma douce Maîtresse d’amour en retira un plaisir immense en m’avouant que personne n’était passé par son cul à ce jour, sauf moi. Je me permis alors une sorte de petite vengeance en la fessant doucement, au début, puis, de plus en plus fort. Elle hurla encore de plaisir alors que jouissais dans ce cul pour la seconde fois. En me retirant, elle me fit une gâterie de rêve. Enfin, je lui donnais mon cul à fesser. Nos jeux prenaient une tournure toujours plus perverse. Elle m’enfila même une belle bougie dans mon cul, venant d’elle, je jouissais une dernière fois. Dès que la nuit commençait à poindre, on se séparait et c’était dur parfois.Puis, le boulot reprit. Un camion parvint même à nous livrer du bois. D’apprenti menuisier, je passais à apprenti ébéniste et commençais mon premier meuble et toujours sous l’étroite surveillance de Véronika. Personne ne savait rien de notre liaison. Véronika m’avait imposé le silence absolu sous peine de recevoir une sévère correction et l’ayant vue en colère, je ne préférais pas la contredire. Et puis, si je parlais, je la perdais et donc, je passais pour un con fini en perdant tout. Ce fut aussi la fin de ma première année d’apprentissage et les examens qui approchaient. Là, encore une fois, j’ai pu compter sur l’aide très précieuse de Véronika. Le jour de l’examen, dans le chef-lieu, elle m’avait accompagné sur ordre de notre patron, dit ; le bon, c’est son surnom. J’y mettais tout mon cœur pour ne décevoir personne, surtout pas Véronika qui m’avait promis un week-end de rêve. Je terminais sur la seconde marche du podium en pratique et premier en théorie, là où je me sentais le plus faible. Fier de moi, en sortant de cette salle de cours, je sautais au cou de ma merveilleuse professeure. On est allé boire un verre, le temps pour ma belle professeure de téléphoner à notre patron les résultats de mes examens. En remontant au village, Véronika s’arrêta en dehors de la route, prit une couverture avant de m’entraîner sous un rocher. Nous avons longuement fait l’amour. Punaise qu’il est divin de sentir celle qu’on aime jouir sous soi. En plus, j’allais avoir 19 ans en début de la semaine suivante, ce cadeau, celui de son corps, fut doublement apprécié. Pourtant, il y a un mot que je ne lui avais encore dit, trois en fait ; je t’aime. Pendant ce moment d’extase, je lui avouais mon amour. Alors, elle me fessa, m’interdisant de le lui redire. Je ne compris pas, cette fessée me blessa au plus profond de mon corps, de mes sentiments pourtant sincère. Elle crut bon de me l’expliquer en me fessant encore, plus amoureusement cette fois. Notre différence d’âge nous interdisait tout amour, tout rapport physique aussi. Il est vrai que trois longues années me séparaient encore de ma majorité. Je m’excusais de mon emportement stupide. Elle me pardonna en me faisant une merveilleuse fellation. Au village, devant la menuiserie, mon patron nous attendait de pied ferme. On avait crevé en route et pour preuve, on sorti la roue de secoure qu’avait crevé d’un coup de tournevis, fallait bien justifier notre retard. Alors, mon patron me fit cadeau d’une montre, une belle montre dorée. Je n’étais pas peu fière de la porter. Il me remit aussi un billet de cent francs, une grosse somme pour l’époque. Pourtant, je remettais ce beau billet à Véronika, pour changer son pneu crevé et pour la remercier de son aide bien plus que précieuse. Elle embrassa mes joues en refusant mon beau billet de banque. Je fus un peu déçu, son baiser sur mon front fut mon réconfort. À la maison, avec mon patron et Véronika, on but un apéro avec mes parents. On mangea aussi, tous autour de cette grande table de la cuisine. Ma douce colombe assise près de moi, je me risquais à quelques caresses par-dessus le tissu de son pantalon. Dans ma petite chambre, je rangeais soigneusement mon argent avant de venir porter une charpente faite de mes mains, sans une once de métal, une charpente complexe que j’avais faite en dehors de mes heures, quand je n’étais pas chez ma professeure de sexe. Je la posais sur la table, recouverte d’un napperon de ma mère. Quand mon patron souleva le voile qui la recouvrait, je vis ses yeux briller de tout leur éclat et ma douce prof de me fixer longuement. On tourna, la retourna, la mesura, elle était à l’échelle, parfaitement faite jusque que dans le moindre détail, des chevilles de bois, des mortaises. Mon patron me demanda d’en faire une autre, la même. J’acceptais son défi avec un immense plaisir de voir reconnaitre mon travail. Véronika m’entraina sous la maison de mes parents, à l’abri des regards pour longuement m’embrasser. Pour elle, c’était pour elle que je l’avais faite. La suivante, je comptais bien la complexifier davantage encore en y ajoutant des fenêtres de toit et le recouvrir de bardeaux. Dès mon retour au travail, ma charpente trônait en bonne place dans la menuiserie. Ma professeure d’amour était aussi félicitée que moi pour mes examens réussis. Aussi, notre patron fit de Véronika et moi, une paire, une paire qui allait aller sur les chantiers ensembles. Mon père m’apporta, le jour de mon anniversaire, un coffre à outil complète, du rabot à la lime à bois en passant par les ciseaux à bois et les gouges, tout y était et de très bonne facture, la même que celle qui équipait mes collègues. Mon tout premier chantier, avec Véronika, fut de refaire un toit entièrement et en bardeau. Cela allait nous prendre trois bon mois si la pluie ne venait pas nous déranger. C’était sur un chalet d’alpage, il avait été abandonné, il y a bien longtemps et son propriétaire comptait bien le remettre en activité. Aussi, dans un quatre-quatre, avec tout notre matériel, des vivres, nous allions passer toute la semaine sur le chantier et y dormir aussi. Trois heures pour monter, le même temps pour en revenir, il ne faut pas rêver, il est impossible de faire un si grand toit en trois mois en faisant le parcours chaque jour. Et bien si, je rêvais, moi, je rêvais de faire l’amour avec ma belle compagne et collègue. On était en juillet, il faisait beau et bien chaud, même à 1800 mètre d’altitude. En slip, on refit le toit, à poil, on s’aimait et couchions ensemble. On baisait en travaillant, le top du top. On jouait aussi, nos cordes ne nous servaient pas que pour soulever notre matériel, mais aussi Véronika qui aime êtres attachée entre ciel et terre. Je peux la tourmenter à ma guise, sachant de demain, ce sera moi à sa place. Il nous arrive que l’un reste attaché toute la journée, écartelé, tendu à l’extrême. Putain ce qu’on adore ça. Le pire c’est qu’on avait de l’avance, mais trois mois, c’est trois mois. Nous avons découvert les orties, ce qu’elles procuraient sur nous. Avez-vous déjà fait l’amour dans les orties, nous si. Douleur et plaisir, ce merveilleux et savoureux mélange. Ma belle était encore plus merveilleuse quand elle jouissait. Certes, on profitait des orties que rarement, il fallait du temps pour faire disparaitre les traces sur nos corps. Oui, nous étions fous à enfermer, fous d’amour pour l’autre.Ce chantier fut le révélateur de nos tendances où chacun emmenait l’autre. Les cordes nous servaient aussi à flageller nos corps. Moi, l’ado, oui, j’aimais ça. Même qu’avec le temps, je savais attacher Véronika dans des positions compliquées autant qu’inconfortable et mes nœuds devenait complexes. Elle adorait me donner son corps pour de longs bondages. Je pouvais la baiser, la faire jouir ou pas, à me convenance. Mais j’adorais aussi quand elle m’attachait, m’imitant en tout point. Me laissant une matinée enserré dans mes cordes, bandant comme un âne en imaginant les pires sévices sur mon corps. Le pire bondage que j’exécutais sur ma douce et tendre complice fut de la pendre par sa poitrine une heure durant, mon couteau à la main au cas où. Je la branlais tout ce temps, la fessais aussi. J’aurais pu pousser cette torture plus loin en lestant ces pieds avec de lourdes pierres. Je ne le fis pas, de peur de détruire son corps somptueuxOn se donnait à l’autre, lui offrant notre corps pour subir ses perversités. Cela n’empêchait pas de travailler et de bien travailler, même de prendre plus d’avance certain jour pour mieux jouer le lendemain. Putain qu’on était bien sur cet alpage, loin des hommes. On ne revenait au village que le samedi matin pour en repartir le dimanche soir. Trois mois de vie commune, on se complétait à merveille, on n’avait pas besoin de parler pour se comprendre, même pour tirer un coup sur ce toit. Il ne manquait rien à notre bonheur que la bénédiction de mes parents. Baiser, se soumettre à l’autre, le subir, putain qu’on était bien sur cet alpage. Mais, comme on dit, toute bonne chose à une fin. Le dernier jour, on fit une belle gaffe quand le propriétaire et notre patron vinrent voir le résultat. Nous étions torse nu, enlacé à nous embrasser quand ils arrivèrent à pied. On était pris la main dans le cul. Pour un peu, une heure plus tôt, ils nous surprenaient près de ce bassin, à poil à nous aimer comme des fous avant de nous laver en plongeant dans cette eau cristalline, pure, mais glacée. Le patron ne dit rien, se plaisant à nous sourire, comme s’il savait déjà tout depuis le coup du pneu crevé. Il se contenta de nous dire que nous faisions une belle paire et même sa meilleure paire. On n’allait pas le contredire. Quant au client, il fit le tour, inspecta chaque centimètre de sa toiture entièrement refaite et à l’ancienne. À chacun, il nous donna cent francs. Avec Véronika, après l’avoir remercié, on s’embrassa comme des collégiens et toujours torse nu. On s’en foutait qu’on soit à moitié à poil ou pas, nous, on s’aimait. Et cette fois, Véronika ne me fessa pas, sa main sur mon cul, elle me fit le même aveu que le jour de mes examens. Cela ne sembla pas déranger ni le patron et ni le client. On rentra de notre chantier fier de notre travail et encore plus amoureux. Un soir que je rentrais des cours, je retrouvais Véronika, mon patron chez mes parents. En les regardant, je devinais vite une chose grave. Mon patron, debout, me posa sa main sur mon épaule et ma mère se mit à pleurer. Pendant un moment, je crus que s’était parce que j’aimais ma douce Véronika. Mais ça, mes parents le savait, comment, je n’en savais rien. Non, c’était autre chose. Cette lettre que poussa Véronika, vers moi. Elle se mit à pleurer, elle aussi. Je ne lus pas la lettre immédiatement, je la serrais amoureusement contre moi. Enfin, vu son insistance, je pris le temps de la lire, sa lettre. Oh, elle n’était pas d’elle, mais d’un laboratoire du C.H.U. Plus je lisais, plus je me décomposais. Ma douce était atteinte d’un cancer foudroyant qui, d’après le professeur qui l’avait auscultée, ne lui laissait que six petits mois de vie. J’ai hurlé mon désespoir. Personne ne savait comment me calmer, j’avais la haine contre le monde, dieu et l’injustice qui frappait mon aimée. Alors, me servant un grand verre de vin que je bus d’un trait, je fis un serment, celui de veiller sur elle chaque jour jusqu’à son départ. Dans mes bras, ma douce se disait désolée d’être malade. Putain, je lui mis une de ces baffes pour avoir été désolée, ce n’était pas de sa faute après tout. Je l’emmenais dans ma chambre. Je lui fis l’amour même si le cœur n’y était pas entièrement. Dans la cuisine, cela discutait. Mon père proposant que Véronika reste chez nous et mon patron de m’accorder un congé, sauf les jours de cours. Mais ça, on ne le sut que plus tard, ma douce et moi. Six mois, cela peut être long comme mille fois trop court quand on aime. Six mois, six mois à veiller sur elle jour et nuit, à l’écouter respirer et mourir à petit feu. Six mois à me rendre avec elle chez ce professeur, la voir dépérir quand nue, elle était auscultée devant moi. Six mois à tenter de retarder l’inévitable à coup de médicaments. Six mois à chercher comment devoir prendre congé d’elle. Elle était en bout de course, elle n’arrivait plus à se lever, s’assoir dans notre lit. J’étais son garde-malade, son cuisinier, je ne la quittais que pour me rendre à la salle de bain. Chaque seconde pouvait être la dernière. Aussi, présentant son départ, je l’habillais de sa belle robe de soirée et me couchais près d’elle. Nous nous sommes enlacé, embrassé tendrement et ce fut notre dernier baiser. Dans le salon, une bouteille de prune à la main, je me versais un grand verre quand mon père vint me rejoindre. D’une voix calme, posée, je lui dis que c’était fini. Je lui pris ses cigarettes et je sortis faire le tour du village à pied. Dans la menuiserie, je posais le cadenas à la caisse à outil de ma douce l’entourant d’un bout de tissu noir. Je fis un détour plutôt que de passer près de l’église, j’avais la haine contre ce curé croyant bien faire en prétendant que c’était la punition divine, pauvre cloche qui ne connait rien à l’amour. Je ne rentrais qu’au lever du jour. Mon père, suivant les dernières dispositions de Véronika avec commencer à les mettre en action. Je me posais près de ma douce, baisant son front froid. Je restais près d’elle. Voyant la caisse à outil de Véronika, mon patron et tous les collègues sont venus à la maison, lui rendre un hommage appuyé. Dans la menuiserie, avec mes collègues, nous lui avons fait son cercueil, en arole, tapissé de satin blanc. Oh, il ne fallait que l’assemblé, nous avions déjà fait le plus gros. Dans ma chambre, avec une de mes tantes, ma mère lui donnait un dernier coup de lavette, un maquillage léger. On la déposa dans son cercueil sans le refermer. Je veillais son corps si maigre jusqu’au jour de l’enterrement. C’est un autre curé qui vint dire les derniers mots. Il ne parla pas de punition divine, il n’aurait pas fallu. Il se montra bien plus compatissant que son confrère, ce crétin. Dans son trou, je suis descendu, j’ouvrais le cercueil, l’embrassais une dernière fois en déposant une rose blanche, sa préférées. Sur le bord, je craquais. Je terminais mon apprentissage, seul sur les chantiers, je ne voulais personne que le souvenir de ma douce Véronika. Sur sa tombe, je plantais un rosier blanc. Je venais chaque semaine, si ce n’est pas tous les jours. C’est sur sa tombe que je vins lui annoncer que j’avais réussi mes examens, premier apprenti du pays. Oh, j’avais eu ma tronche sur les journaux, c’est sûr, mais le cœur n’y était toujours pas. Même la radio était venue me questionner, c’est dire que le pays était fier. Quand je dis le pays, je parle de la vallée. Le bourru, c’est ainsi qu’on me surnommait dans mon dos. Pour certain, j’étais cœur brisé, ce qui était vrai. Et puis, j’étais devenu un solide gaillard du haut de mon mètre nonante-huit et mes cents kilos, fallait pas me chercher, je soulevais facilement trois fois mon poids de mes mains. Énervé, à bout de bras, je soulevais le premier qui me cherchait. En gros, on me foutait la paix, une paix royale. Je m’enfermais dans le souvenir de mes années de bonheur avec Véronika. Du moins jusqu’au jour où elle est entrée dans la menuiserie. À croire que c’était Véronika qui l’envoyait. Une demoiselle tout frêle, les cheveux longs, belle comme un levé de soleil sur la rosée du matin. Mon patron me convoqua dans son petit bureau.— "Voici Lysiane. La menuiserie qui l’employait à fait faillite et son patron nous la confie. Je voudrais que tu la formes." Me demande mon patron— "Comme elle m’avait formé ? J’accepte, ce n’est que rendre justice à Véronika. Elle m’avait tout donné d’elle, de son savoir. Lysiane, on me surnomme le bourru dans mon dos, le cœur brisé pour d’autre. Je ne te demande qu’une chose, apprendre, devenir la meilleure dans ce monde d’homme qui ne te pardonnera rien parce que tu es une femme, c’est clair ?" Je joue carte sur table— "C’est ce que je veux, devenir la meilleure. " qu’elle m’annonce fièrement— "Il a été le premier de par chez nous à devenir meilleur apprenti de tout le pays. Pas que de la région, tout le pays. Regarde les coupures de presse." ajoute mon boss— "Je crois alors que je vais être entre de bonnes mains." me dit-elle en me fixant — "Moi, c’est Alain."— "Lysiane et c’est moi qui ai insisté pour venir travailler ici et vous connaitre."Dans l’atelier, ému, je retirais le bandeau noir sur la boite à outil de Véronika. Personne n’y avait touché depuis deux ans, sauf moi, pour le nettoyer, l’entretenir. — "Je crois que sa propriétaire ne dira pas non si je te la confie. Prends en soin comme si c’était ce que tu avais de plus précieux au monde. La femme qui l’avait était aussi exceptionnelle que tu peux le devenir. Si tu te montres excellente, je ferais tout pour que tu sois la meilleure face à ces hommes. oh, pas eux, ici, ils ont connu ma compagne. Ils savent respecter une femme. Mais au cours, tes copains ne manqueront pas de se moquer de toi si tu te plante."— "Vous savez, je déteste qu’on me marche sur les pieds. Je serais me défendre." Elle avait la niaque, c’est certain Je posais ma main sur sa joue toute fraîche. Je crois que notre entente allait être parfaite. Dans un coin, je me mis à tester ses connaissances, lui apprenant, par la même occasion, de petits trucs pour se simplifier la vie. Très vite, elle devint une très bonne apprentie, toujours dans les cinq premières de sa classe, au cours. Jour après jour, on commença à former une bonne paire. Durant la période d’été, les cours en vacances, je l’entraînais sur un chantier d’altitude, un nouveau chalet d’alpage à remettre en état. Elle se montre alors sans aucun complexe. Torse nu, elle n’hésite pas à travailler comme moi. Dormant sur place, un soir d’orage, prise de peur, elle se colla à moi. Dans mes bras, elle devint femme durant cette nuit remplie de violent coups de tonner. Dès l’aube, en slip, on continuait notre labeur, en une journée, on en fit plus que j’en avais fait avec Véronika. En fin de journée, près d’une source, on se lavait, nu comme à notre naissance. De caresse en caresse, on fit l’Amour sur l’herbe fraiche. Le lendemain, elle me fit une belle boulette, je la fessais sans violence excessive, juste pour lui faire comprendre son erreur. J’alternais mes claques sur son popotin de douce caresse, prenant mon tend pour la faire jouir. Puis, cela devint un jeu, elle n’hésitait plus à claquer mon cul d’une bonne claque en passant près de moi. En plein milieu du chantier, on ne mettait même plus de slip, à poil, profitant du soleil de montagne pour brunir notre peau intégralement. Le dernier jour, en arrivant devant la menuiserie, je la posais assise sur mon épaule, le bourru venait de prendre la fuite. Dès lors, chaque soir, je lui donnais des leçons de théorie et de pratique en aidant mon père à fabriquer des ruches pour les apiculteurs de toute la région. Dès la reprise des cours, ses notes grimpèrent en flèche, mouchant ses copains de cours. Elle finit sa seconde année à la troisième place et j’en étais fier. Dans ma chambre, au premier de ma maison, je lui fis une place, la plus belle. Mineure, aucun villageois n’osa nous critiquer, même par derrière. Même ses parents devinrent mes meilleurs amis. Je l’épousais le jour de ses dix-huit printemps et devant tout le village. Et ce huit mois après son arrivée. De chantier en chantier, elle devint comme Véronika, aimant mes jeux pervers, vicieux, mais oh combien jouissifs. Nos premières vraies vacances, je pris le train pour la toute première fois. Ben oui, je n’étais jamais sorti de ma vallée. On est allé se prélasser au bord de la mer, dans le sud de la France. Deux semaines de pur bonheur, d’orgasme démentiels, de douleurs divines. À notre retour, nouvelle et bonne surprise. Mon patron désire prendre sa retraire petit à petit. Mois après moi, je pris un peu plus la place de mon patron. ¨En décembre, lors du repas de fin d’année, on lui réserva un adieu à la hauteur de sa vie de labeur et de sueur en invitant tous les clients que nous avions. On lui fit un autre cadeau, Lysiane et moi, en lui demandant s’il ne voulait pas être le parrain de notre premier enfant. Il fut ému en acceptant, sa main sur le petit ventre déjà rond de Lysiane. La fête sur belle et je fus très ému quand il me remit symboliquement les clefs de la menuiserie.Fin.
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