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Végan et rumsteak

Chapitre unique

Lesbienne
Il était très tard – ou assez tôt, question de point de vue – quand la fête d’anniversaire de Rose s’est terminée. Comme je n’habitais pas très loin de chez Rose, et que cette dernière allait déjà héberger trois autres de nos copines, j’ai proposé à Maud de passer la nuit chez moi.Je l’avais prévenue que ça ne serait pas le grand luxe, car j’habitais un studio aménagé dans un grenier et parce que mon lit était un canapé, mais ça ne la dérangeait pas. Elle a même insisté pour que je garde mon canapé et pour dormir sur le matelas que je me réservais.C’est comme ça que nous sommes toutes les deux arrivées dans mon humble demeure. Nous étions exténuées. J’ai pris une rapide douche, j’ai enfilé un de mes habituels t-shirts beaucoup trop grands, et je me suis endormie alors que j’entendais encore l’eau couler.
Il faisait déjà bien jour quand je me suis réveillée. Le Soleil filtrait à travers mon misérable store, plongeant la pièce dans une pénombre ma foi très agréable. J’avais carrément oublié la présence de Maud. Alors je ne vous dis pas la flippe quand je l’ai entendue respirer en dessous de moi.
Je me suis évidemment calmée en me rappelant qu’elle était là, et j’ai regardé vers elle.À ma grande surprise, elle était étendue, les yeux fermés, et entièrement nue. Elle était comme délicatement posée sur le matelas, aucun vêtement, aucun drap ne la cachant.Pensez à celle qui est la plus belle femme à vos yeux. Je suis certaine que Maud est quand même devant au classement. Objectivement – enfin s’il est vraiment possible d’être objectif sur ce point – Maud était et est toujours la plus belle femme que j’ai jamais vue.
Malgré moi, je regardais son visage, délicat, entouré de ses longs cheveux blonds dispersés. Ses seins étaient certes plus petits que les miens (je fais un beau 90C), mais ils étaient bien mieux dessinés. Son ventre bougeait avec grâce avec sa respiration. J’étais même jalouse de sa chatte. Elle était taillée en un parfait triangle blond-roux. Si moi j’essayais de m’épiler comme ça, je me retrouvais avec un affreux buisson. Du coup, je me rase tout.
— Bien dormi ?
Je sursautai. Je n’avais même pas remarqué qu’elle s’était réveillée. Depuis combien de temps ? Avait-elle vu vers où pointait mon regard ?
— Heu... Oui. Bien... Bien dormi. Et toi ?— Ça va, répondit-elle en bâillant. Tu ne ronfles pas.— Contente de le savoir.— Qu’est-ce que tu regardais comme ça ?— Hein ? Je... Je... (Putain, mais t’es ridicule Éva) Comme quoi ?— Avec de grands yeux. Visiblement, ça te trouble.— Heu... Oui... Enfin...— C’est pas la première fois que tu vois une autre meuf à poil quand même.— Non quand même.
— Bon alors ça ne doit pas te choquer.— Non... J’irai même dire que ça m’émoustille.
Quoi ? J’avais dit ça à voix haute ? Non, mais Éva !Pourtant, ça fit sourire Maud.
— Je t’imaginais hétéro.
Me vint alors une phrase que je trouvais débile quand mon frère la sortait pour justifier de ses tendances voyeuristes, et qui me semblait pourtant très adaptée à la situation.
— Ce n’est pas parce qu’on se dit végan qu’on ne peut pas baver devant un beau rumsteak.
Maud ouvrit de grands yeux à son tour.
— Attend. C’est moi le rumsteak ?— Ouais, t’as raison. Une dinde, ça serait plus adapté te concernant.
Elle a attrapé son oreiller et me l’a lancé tant bien que mal. J’ai immédiatement riposté. Mais elle a eu un bon réflexe en m’attrapant le bras, me forçant à tomber sur le matelas avec elle. Nous avons chahuté quelques secondes. Si elle est clairement plus belle que moi, je suis plus grande et plus lourde. J’ai facilement pris le dessus. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’étais à califourchon sur elle, mes mains entravant ses poignets.
Elle ne bougeait pas. Elle me regardait. Elle respirait fort. Sous le coup de notre petite séance de lutte ? Je n’y croyais pas. En tout cas, je ne voulais pas y croire. Pour moi, elle était excitée. J’étais parfaitement consciente que je voyais sûrement ce que j’avais envie de voir. Mais pour moi, c’était ça. Elle avait envie que je l’embrasse. Autant que j’avais envie de l’embrasser.
Je me suis penchée sur elle, et nos bouches sont entrées en contact. Elles ont commencé par s’effleurer, puis nous nous sommes embrassées, avant de carrément nous rouler des pelles.J’avais évidemment lâché ses poignets. Mes mains, plus ou moins sans que je ne les contrôle, caressaient son corps. Ses épaules. Ses bras. Ses seins. Son ventre. Maud n’était pas en reste. Elle avait passé les mains sous mon maillot, et me caressait le dos et le ventre.
Mon esprit était ailleurs. J’étais en mode automatique. J’agissais par instinct, et pourtant je profitais de chaque seconde.Mes baisers ont quitté sa bouche, pour descendre vers son cou. Là, ils ont voyagé vers ses épaules, ses seins, son ventre. Je n’ai pas ralenti quand mon menton est entré en contact avec sa toison. Celle-là même que je regardais avec envie à peine quelques minutes plus tôt. Ma tête a continué son trajet. Maud a écarté les jambes alors que mon visage était à quelques centimètres de sa vulve.
J’allais, pour la première fois de ma vie, faire un cunnilingus à une autre fille. Encore une fois, je n’ai pas réfléchi. Je n’en avais jamais fait, mais j’en avais reçu, et je savais comment faire pour recevoir, et donc en toute logique pour donner, un maximum de plaisir.
Ma langue glissait sur ses lèvres. Son clito. À l’intérieur de sa vulve. Ma bouche embrassait cette bouche intime. En même temps, je caressais ses cuisses. Elle avait, je vous jure que c’est vrai, un goût de miel.
Ses gémissements me laissaient comprendre que j’étais plutôt douée. Après un temps qui m’avait semblé court, beaucoup trop court, elle mordit dans l’oreiller pour étouffer son plaisir.Déçue de la vitesse de son orgasme, je pris la décision de recommencer. Mais Maud n’était pas d’accord. Elle resserra doucement les jambes, pour me forcer à m’écarter de son antre.J’étais à genoux, et Maud s’approcha de moi, pour retirer mon t-shirt.Je voulus dire quelque chose. N’importe quoi. Encore aujourd’hui, je ne sais pas ce que j’allais dire. Mais de toute façon, Maud me fit taire en m’embrassant de nouveau. Puis elle me fit chavirer sur le matelas. C’était à mon tour d’être allongée, nue.
Maud m’embrassa encore puis, comme j’avais fait, elle m’embrassa toujours plus bas, jusqu’à arriver à ma chatte. À son tour, elle me prodigua un cunni. Et, mes aïeux. Quel cunni ! J’en eus la certitude avant même d’atteindre l’orgasme, ce n’était pas une première pour elle. Mon orgasme, d’ailleurs, fut explosif. C’était la première fois que je jouissais comme ça. Pas comme une femme fontaine, mais franchement pas loin.
Nous étions toutes les deux pantelantes quand Maud vint poser la tête sur ma poitrine.
— Tu crois qu’elles s’amusent autant chez Rose ?— Je ne sais pas, répondis-je. Raphaëlle a peut-être tenté sa chance avec l’une.
Raphaëlle était ouvertement lesbienne. Mais je ne pensais pas sincèrement avoir raison.
— Ce n’est pas la première fois que tu couches avec une fille, n’est-ce pas ?— Non.— Je ne m’y attendais pas.— Ce n’est pas parce qu’on se dit végan qu’on ne peut pas manger un beau rumsteak de temps en temps.
Nous avons ri. Et nous avons passé le reste de la journée ensemble.Oui, nous avons encore mangé carnivore ce jour-là. Et pour ma part, je ne me suis plus qualifiée de végan, mais d’omnivore. Et Maud reste mon steak préféré.Si vous suivez ma pensée.
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