Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 132 J'aime
  • 3 Commentaires

"Il venait d'avoir Dix-huit ans..."

Chapitre 4

Monsieur le proviseur, placé face à ses contradictions...

Voyeur / Exhibition
Après avoir dit le bénédicité et avoir remercié le Seigneur, Maurice, le mari d’Anne, donna un coup de sa fourchette sur la table, signe que les convives, c’est à dire sa femme à sa gauche, et son fils Raphaël à sa droite, pouvaient commencer à manger.

Anne n’en pouvait plus de ces cérémoniaux guindés et “moisis”. Elle n’en pouvait plus du coït mensuel, le premier dimanche du mois, entre 8h00 et 8h45 du matin, montre en main. Coït autorisé parce qu’il “ fallait lâcher la pression”, et accomplir le devoir conjugal, comme le soulignait à chaque fois le parfait religieux protestant... Assez du missionnaire, de l’absence de préliminaires, de sexe oral, de sodomie, d’excitation sexuelle intense, de sensations fortes. Assez du petit rôle de gentille mémère de famille, de femme au foyer bien comme il faut, à la sortie de la cérémonie hebdomadaire au Temple, ou la famille V….r , était vue comme l’emblème de la petite communauté ! D’ailleurs son mari remplaçait souvent le pasteur, dans les célébrations…le pauvre homme étant fatigué et souvent malade. Alors Maurice, le pilier de la communauté s’enorgueillissait de ce rôle de premier choix. Assez de cette religion qui lui pourrissait ses envies de femme. Elle, elle voulait du cul, des mecs, tout ce qui lui manquait aujourd’hui !

“ Tu reprendras un peu de ragoût, mon chéri ”, lui dit elle de façon mièvre et hypocrite. Elle le regardait de façon humble, comme la bonne petite épouse qu’elle semblait être. Et Maurice, fier comme Artaban, la remercia sans daigner lui rendre son regard. Monsieur était le "mâle dominant", le patriarche, le dévot. Alors toujours regardant son mari, elle se mit à imaginer les scénarios qu’elle avait en tête, et dont elle avait parlé à Franck, pour qu’il en informe Thomas.
Elle se voyait déjà faire l’amour avec son cher Fabrice, dans la chambre conjugale. Elle s’imaginait être “surprise” par Maurice, qui n’aurait que la possibilité d’aller vite chercher le Polaroid, qui devrait bientôt leur être fourni par la bande de Thomas. Et de se saisir du téléphone pour décrire à Thomas ce qu’il voyait… Et puis il n’y aurait pas que Fabrice, il y aurait aussi un groupe de maghrébins ( Maurice malgré toute sa “sainteté”, était un peu raciste ), anciens élèves passés par le lycée qui se régaleraient de baiser la femme du dirlo à trois ou quatre, dans la chambre conjugale, sous les yeux de celui-ci. Elle savait que la perversité de la scène dédoublerait son plaisir et ses orgasmes ! Quelle joie de jouir, et de se faire prendre comme une chienne, devant son pudibond de mari !
Elle savait que cela débuterait sous peu...bingo ! La sonnette de la porte d’entrée !
“ Veux-tu que j’y aille, mon amour ?
— Non laisse, j’y vais ! “
Anne savait que si elle ne s’était pas proposée, alors il lui aurait demandé d’aller ouvrir! La suite allait être caustique, elle le savait !

Maurice revint, un peu décontenancé, en transportant un paquet en carton de faibles dimensions.
“ Qu’est ce donc mon chéri ? ( Anne adorait jouer à l’hypocrite innocente .)
— Je ne sais pas ce que cela signifie...un appareil photo "Polaroid", une lettre, et une K7 vidéo ?”

Maurice ouvrit le pli et en sortit 3  photos Polaroid, il poussa un juron et se mit à lire la lettre. Il devint blême et remit les photos dans l’enveloppe.
“ Raphaël, file dans ta chambre et n’en sors sous aucun prétexte,  jusqu’à contre ordre ! Est-ce bien compris ?
— Oui père ! “
Et Raphaël quitta la salle à manger. Maurice s’adressa à sa femme, en mettant les photos sur la table, où plutôt les jetant de rage sur celle-ci !
“ Ou ceci est un faux diablement bien monté…où alors tu vas devoir t’expliquer , Femme ! Quelle est cette abomination ?
— Mon Dieu, je ...je ...pardonne moi ! je vais tout t’expliquer !”
— C’est donc vrai ? MAIS COMMENT AS TU PU FAIRE CELA ! FILLE DE SATAN !”

Et ici Anne mérita au moins l’oscar du meilleur rôle féminin pour l’année 1981 ! Elle se mit à pleurer, et prit une attitude de coupable, soumise, femme au bord de la déchéance. Les photos au nombre de trois, la montraient en train de se déshabiller debout sur la table, lors de cette fameuse soirée, puis en porte-jarretelles et guêpière, et enfin dansant toute nue, devant une assistance de jeunes hommes, dont Fabrice ! En regardant un peu mieux  la dernière, de façon plus détaillée, Maurice reconnut l’élève de sa femme, et fils de son sous-directeur. Il blêmit encore plus, et sa voix augmenta de deux octaves .
“ Mon Dieu mais c’est Fabrice, que vient il faire dans cette histoire ? Il t’a vu nue ?
— Oui...pardonne moi s’il te plait ! J’ai eu un accident de la route, j’ai heurté une mobylette et le passager est mort. J’ai été obligée de faire un strip tease pour obtenir le silence des jeunes hommes qui sont sur la photo! Et Fabrice était avec moi, je le ramenais ce soir là. Il a donc tout vu. Quand les jeunes ont appris la mort de leur copain à l’hôpital, ils sont devenus fous de rage, et m’ont dit qu’ils allaient divulguer les photos, qu’ils venaient de prendre à mon insu, et la bande vidéo, parmi les élèves, les enseignants du lycée, et  même les paroissiens du temple, ainsi qu’auprès de toutes nos connaissances et parents…
— Non ce n’est pas possible ! Je ne peux même pas appeler la police. Profil bas ! Oui c’est ça ! On ne dit rien et on obéit aux demandes des jeunes. Ils veulent quoi de l’argent ?
— Je ne sais pas ! “

La sonnerie du téléphone retentit, faisant sursauter Maurice. Anne quant à elle s’y attendait, son plan se déroulait à merveille !
“ Oui c’est bien moi, Qui êtes vous ?
— ...

— Mais vous n’avez pas honte de faire cela suppôts de Satan !
— ...

— Non , non ne faites pas ça...je reviens à de meilleurs sentiments. Oui monsieur ! Bien, ce sera comme vous voudrez !
— ...

— Elle doit faire quoi ? Non ce n’est pas possible, vous ne pouvez nous demander cela!
— ...

— Oui, Oui ! Monsieur, excusez moi!
— ...

— Quoi ? Lui, mais pourquoi lui ?
— ...

— Non je... j’ai bien compris...on le fait !”

Maurice revint les épaules voutées, abasourdi par sa conversation avec l’inconnu. En entendant les réponses faites au téléphone par son mari, Anne V....r  avait eu du mal à garder son sang froid pour ne pas éclater de rire ! Tout cela l’amusait tellement !
“ Tu vas devoir inviter Fabrice demain ici, chez nous, et il “te baisera”, ce sont les mots de ces mécréants, dans notre lit ! Je dois rentrer à l’improviste et vous surprendre, me servir de l’appareil photos pour prendre des vues, et tout raconter par téléphone...tout ce que ...ce que … vous ferez ! Mon Dieuuuuuuuu ! Donne nous la Force !”

Anne riait sous cape… la tête de son mari était mémorable. Mais elle était dégoutée par tant de bassesse, de veulerie. Maurice avait reçu l’ordre d’offrir sa femme sur un plateau à leur jeune voisin, et il obtempérait ! Tout ce qui comptait c’était d’ éviter le scandale...le reste, que sa femme soit quasiment "prostituée", gratuitement, ne le gênait absolument pas. OU bien plutôt si, mais face à la honte il était prêt à tous les renoncements !Livrer sa femme aux abjections de la luxure, pour éviter que l’on parlât de cette fameuse soirée érotique… Maurice, peintre artiste et grand littéraire, avait du mal à conserver une certaine logique cartésienne !

Quant à Anne, elle s’en léchait les babines ! Demain elle allait se faire baiser par son jeune protégé, avec l’assentiment et la bénédiction de son mari ! Elle en mouillait d’avance !
Diffuse en direct !
Regarder son live