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La vérité toute nue.

Chapitre 5

Rencontre avec Julien.

SM / Fétichisme
Comme nous le disions dans l’introduction du premier texte (Notre Rencontre), cette série de récits (la vérité toute nue) relate notre vécu, notre Vrai vécu pendant toutes ces années. Vous retrouverez des moments, des lieux, des situations, qui ont servi de base pour tout ce que nous avons publié. Nous essayons d’être le plus près possible de la réalité en confrontant nos souvenirs et c’est dans ces moments-là que l’on peut voir combien la mémoire est sélective. Donc dans le récit (Notre Rencontre, 01), vous avez appris comment Laure et moi avons fait connaissance. Vous avez aussi appris que Laure n’est pas une ingénue et qu’avec son mari elle vivait un libertinage parfaitement assumé. Mais c’était Avant de me rencontrer. Dans (Le Cadeau, 02) je relate comment j’ai été nul alors que Laure me fait le cadeau de son amie et complice, Armelle. Heureusement je récupère le coup et sauve notre réputation.Dans (Hervé, 03), conscient que Laure doit avoir la nostalgie de sa vie sexuelle de libertine, inquiet qu’elle pourrait, malgré l’amour qu’elle me porte, rechercher des aventures, je décide de faire un pas vers elle. Ce pas, c’est Hervé, libertin, mari Candauliste qui m’a aidé à le franchir. Dans ( DessousDessus, 04), Laure me fait découvrir ce qui manque aux hommes pour bien comprendre les femmes. Le plus cocasse et je n’aurais pas pu l’inventer, c’est qu’Agnès, mon Ex en est témoin et dans une sorte de vengeance me fait enculer à nouveau.    Première rencontre avec Julien.  Nous sommes dans une période "club", probablement parce que nous avons un peu l’impression de tourner en rond dans nos rencontres et que l’envie de découvrir d’autres personnes l’emporte sur le confort des soirées entre amis.Il ne manque pas de clubs à portée de voiture, voire de transport en commun. Nous avions négligé celui-ci pendant presque deux années et le redécouvrons rénové. Nous ne nous attardons pas au bar pour déambuler tous les deux, comme des "petits nouveaux". Il faut savoir changer ses habitudes, ne pas chercher à aller à l’essentiel et redécouvrir avec un œil neuf. Nous sommes déjà venus il y une quinzaine et ma foi j’ai encore le souvenir de cette belle femme, mais je ne sais plus si maintenant avec tous ces mouvements contre le racisme et qui en deviennent sectaire, oui, si je peux encore appeler cette femme, une gazelle du désert. Il y avait bien plus beau, plus musclé, plus jeune que moi, et pourtant elle avait accepté de passer un moment avec moi. Tout en nous promenant, je regarde si elle n’est pas là. On se retrouve devant la porte de leur donjon. Une porte en bois, à l’ancienne, copie que j’imagine exacte d’une porte de sous-sol, d’un château, du château du marquis de Sade… Elle est entrouverte. Lors de notre dernière visite je n’ai pas eu le temps de visiter le lieu et je questionne Laure qui me dit y être passée. C’est elle qui la pousse. Elle s’ouvre sans un bruit alors que, mis en condition par son aspect, je m’attendais à un grincement de gonds rouillés. Un mur de dos, de fesses, de jambes, nous cache la pièce. On se fraie un chemin. La pièce n’est pas d’un seul tenant, c’est manifestement la reconstitution d’une grande cave, plusieurs voûtes soutenues par des piliers de pierre. Ce que les gens regardent ne paraît pas dénaturer le lieu, au contraire, d’ailleurs partout où le regard se porte des équipements créent une ambiance. Ils regardent une femme attachée à une croix de Saint-André, ses bras et ses jambes parfaitement alignés avec ce qui ressemble bien à des poteaux de bois. Si la femme porte une sorte de cagoule sur la tête, ce n’est pas le cas de l’homme qui est à côté et qui tient un martinet à grosses lanières dans la main. Quand il la frappe, et il la frappe, on entend un grognement alors que j’attendais un cri. Manifestement la cagoule cache aussi un bâillon. Il la frappe. Elle gémit, mais après chaque coup il la questionne : —Je continue ? Et la femme hoche la tête en guise d’accord. Je sais que cela existe, j’ai même assisté à des mises en scène dans des soirées privées, mais je ne me sens pas attiré par ces jeux. Laure non plus, en tout cas elle n’a jamais demandé plus que nos jeux au début, avant ma conversion au libertinage, jeux ou je l’attachais sur le lit, avec des scénarios au niveau de ce qu’on peut trouver dans les revues féminines de grande diffusion.L’homme a cessé de la frapper et s’est saisi d’un gode avec lequel il l’excite, bien plaqué contre son intimité. —Vous appréciez ? Une femme vient de me parler.—Pas plus que cela. Je réponds.—Moi non plus, on ne pourrait pas s’éclipser ? Qu’en pensez-vous ? Elle est petite, bien en chair, la nuisette qu’elle porte la moule délicieusement. Sa poitrine semble vouloir déchirer la dentelle, la taille étrangement étroite laisse place à des hanches et des fesses que l’on a envie de pétrir à pleines mains. Manifestement elle n’a pas de complexes pour ses rondeurs, ses attributs diraient les amateurs. Ses joues lui donnent un visage de poupée, lisse, sans une ride. Elle respire la joie de vivre. Elle assume son corps bien loin des canons de la beauté moderne. Elle aurait fait le bonheur des peintres et sculpteurs d’une autre époque. Ces femmes savent donner du plaisir… 
—Avec plaisir. Je vous retrouve à la porte, juste le temps de prévenir ma compagne. Laure n’a pas vu celle qui vient de m’accoster. Elle est un pas devant moi et regarde la femme se tortiller sous les vibrations du gode. —Je te laisse. On se retrouve comme convenu au bar ? Elle me regarde, manifestement étonnée. —Tu ne restes pas ?—Non, j’ai un autre projet. Toi, tu restes ?—Oui, encore un peu. Je suis curieuse de… Il me semble connaître l’homme, Julien, je crois. Elle ne continue pas. Elle pose un baiser sur mes lèvres. On se retrouve au bar comme on a dit ?—Oui. Amuse-toi bien.—Merci, mon Chéri, toi aussi.  Je sais maintenant que ce jour était particulier, mais à l’époque il l’était déjà par ma rencontre avec Marine, un océan de douceur, prénom qui lui allait comme un gant, comme un bateau dont j’étais le mât.Je me souviens de cette gorge qui a su me gober jusqu’aux couilles et encore en jouant avec sa langue. Quand je disais que les "grosses", pardon les "rondes" cherchent à compenser ce qu’elles pensent comme un handicap, par un savoir-faire que beaucoup de plus belle pourraient leur envier…Je me souviens de la douceur du sillon entre ses seins qu’un peu de salive a rendus glissant pour la satisfaction de mon "bateau", pardon mon "bâton".Je me souviens de sa peau si lisse, si tendue, si juvénile.Je me souviens de son vagin, dissimulé, qu’il m’a fallu chercher, repoussant des cuisses protectrices, des collines de chairs, et pourtant étroit, serré comme celui d’une pucelle.Je me souviens de son petit trou qu’elle m’a offert en utilisant ses mains pour s’écarter. Je me souviens de mes mains qui agrippent ses hanches pour pouvoir l’enfiler et ne pas la propulser loin de moi. Je me souviens de ses gros seins qui se balancent, lourds balanciers de chairs.Je me souviens avoir éjaculé deux fois, qu’elle m’arrache la capote pour me branler et étaler sur son corps mon foutre brûlant. Mais ce dont je me souviens aussi c’est, alors que je suis au bar et que j’attends Laure ;  —Bonjour. Je m’appelle Julien, vous êtes bien le compagnon de Laure ?—Oui, tout à fait. Et vous l’homme avec cette femme dans la salle de SM ?—Oui, c’est cela. J’ai remarqué que vous n’êtes pas resté longtemps et que vous êtes parti avec cette belle et plantureuse femme. Vous n’êtes pas attiré par ce type de relation ?—Non… Enfin, plutôt ni oui ni non… Je ne sais pas, je ne me suis jamais posé la question.—Mais votre compagne est restée, elle.—Vous en savez plus que moi. Je ne l’ai pas revue depuis notre séparation. Justement je l’attends. Elle est restée longtemps ?—Oui, mais elle est partie avant que je puisse lui parler.—Ah ! Si vous attendez un peu, elle ne devrait pas tarder. Vous vouliez lui parler de quoi, si je ne suis pas indiscret ?—Vous n’avez jamais été tenté par le SM, voire le BDSM ? —Non.—Vous n’avez jamais abordé le sujet avec Laure ?—Non, pourquoi ?—Laure vous a parlé de notre rencontre, ici, il y a quinze jours ?—Non, en tout cas pas assez pour que je vous reconnaisse. Vous savez que nous ne nous racontons pas tout ce qui nous est arrivé pendant ces soirées. Pourquoi ?—Sans me vanter, j’ai un peu d’expérience dans ce genre de pratiques, et même une sorte d’intuition qui se révèle souvent vérifiée.—Et ?—Je ne veux pas m’immiscer dans votre couple, mais j’ai détecté chez Laure une vraie curiosité pour ces jeux érotiques. Vous devriez essayer, je pense qu’elle aimerait.—Vous allez m’apprendre ce que sont les désirs de ma compagne !—Non, mais chez chacun d’entre nous il y a des désirs inavoués, car cachés au plus profond de notre conscience. Parfois on en identifie comme des fantasmes, que nous ne réaliserons pas, car trop "dérangeants".—Et Laure aurait le fantasme inconscient de se soumettre comme j’ai vu cette femme tout à l’heure ?—Non, je ne dis pas cela. Mais parlez-en avec elle, ou mettez là dans une situation qui la mets en porte-à-faux. Vous verrez bien. Vous savez, il suffit de peu de choses… Vous n’avez jamais joué avec un bandeau, ou des menottes ?—Oui, mais sans plus. —Je vois bien que je vous ai froissé. Pardonnez-moi. Je vous laisse… Mais pensez-y… ------------------------------------- La conversation de ce Julien et sa façon de parler comme s’il connaissait mieux Laure que moi m’a un peu énervé. Mais je n’ai pas voulu en parler avec elle dès son retour. J’ai attendu d’être à la maison… —Figure-toi que cet homme, tu sais celui que nous avons vu dans la salle SM, est venu me parler. Il s’appelle Julien.—Oui, comme je te l’ai dit avant que tu partes avec cette femme, je l’ai rencontré la dernière fois que nous sommes venus.—Il m’a paru bizarre. Et tu dis que tu l’as rencontré, j’imagine que vous avez fait autre chose que parler.—Chéri, tu imagines bien… Elle rit… Nous n’avons pas beaucoup parlé, si tu vois ce que je veux dire. —Alors peut-être que tu peux m’expliquer pourquoi il vient me voir pour me donner des conseils.—Des conseils ? Mais comment ?—Il paraît que tu as des envies de Sado-Maso et que tu rêves de te faire soumettre.—Moi ? Mais… jamais…—Laure, tu me caches quelque chose et c’est le moment de te rappeler notre promesse de vérité en toutes circonstances.Un long silence. Et puis :—J’avais honte et pensais que ce n’étais qu’une expérience sans lendemain, d’ailleurs une expérience que je n’avais pas sollicitée…—Et tu pensais m’en parler quand ? Moi, il a bien des fois ou j’ai eu honte et pourtant.—J’allais t’en parler… Ce soir j’ai bien vu que…—Si tu commençais depuis le début ?—Bien sûr. Voilà : 
LAURE.
 
—C’était il y quinze jours, la dernière fois ou nous sommes allés dans ce club. On s’était séparé très vite. Tu t’étais fait alpaguer par cette grande gazelle africaine, tu te souviens ?—Bien sûr, une croupe magnifique et des lèvres de gourmande.—Donc, j’avais trouvé un partenaire et tout s’était bien passé. Attentif à mon plaisir et bien résistant. D’autres couples baisaient autour de nous, mais depuis un moment j’avais remarqué un homme qui restait à nous regarder. Lorsque mon partenaire est parti, l’homme s’est approché et m’a saluée.—Julien. Évidemment je lui réponds :—Laure.—Vous êtes une belle amoureuse. Libertine depuis longtemps ?—Oui et vous ?—Libertin, mais pas seulement.—Et c’est quoi ce "pas seulement".—Vous le découvrirez si nous continuons cette conversation. Il est évident que la "conversation " n’est pas seulement un échange de paroles. Vous êtes très belle et vous avez un petit quelque chose que peu de femmes ont.— Seulement un petit ? Je lui réponds en le taquinant. Je le trouve bien cérémonieux. —J’aimerais vous le révéler, si je ne vous suis pas indifférent.—J’ai tout mon temps. Je ne dois retrouver mon compagnon que dans une heure.—Il est ici ?—Oui, parti avec une magnifique femme.—Alors je peux vous emmener avec moi ?—Pourquoi pas, je suis curieuse de voir ce que j’ai de si particulier à vos yeux.—Il faut que je vous dise que je ne suis pas comme tous ces hommes. Et revoilà, le côté prétentieux. Combien de mes partenaires se glorifient de leurs exploits. Et lui, c’est quoi son truc ? Je suis un peu directif, j’aime bien qu’on suive mes demandes. Mais rassurez-vous, elles ont toujours pour but que le plaisir soit encore plus intense.—Vous m’intriguez.—Donnez-moi votre main. Je lui donne. Il m’entraîne. Je comprends sa destination, uniquement lorsque nous sommes devant la porte. Elle est caractéristique, unique dans son genre, copie manifeste d’une porte de cachot, même les ferrures semblent rouillées. Ce n’est pas la première fois que je pénètre dans ce genre d’endroit, ce genre de pratique semble se répandre de plus en plus. C’est d’ailleurs surprenant que, dans un monde où la violence faite aux femmes est de toutes les actualités, cela subsiste. Je sais bien qu’il y a une énorme différence, mais je m’étonne que personne ne parle jamais de ce qui peut se passer avec ces jeux de BDSM. Bien sûr c’est très différent et le peu que j’ai vu, même si c’est parfois étrange, semble donner des plaisirs fous à ceux qui pratiquent. —Vous êtes déjà venue ?—Oui, mais rapidement.—Pas attirée par ces jeux ?—Non, je ne comprends pas vraiment l’intérêt !—Venez, approchons… Nous avons de la chance c’est Maîtresse Janusa. Sa spécialité, ce sont les couples. Il nous fraie un chemin à travers les spectateurs. Nous nous retrouvons au premier rang. En réalité il m’a poussée devant et lui se cale contre mon dos. Il pose sa tête contre la mienne. —Racontez-moi ce que vous voyez. —Mais…—Juste un peu. Commencez par l’homme. —Mais…—Je vous promets que vous ne le regretterez pas. Voilà un homme qui ne cherche pas à me baiser, qui me fait visiter. C’est presque vexant. Vexant, mais si différent… —Il a les mains et les jambes attachées. Les mains par des chaînes au plafond. Les pieds dans des colliers au sol.—Bien, continuez. Avec des détails et aussi vos impressions.—Il ne peut pas bouger. Il ne peut pas parler non plus, car un bandeau avec… Je ne vois pas bien…—C’est une boule. Une boule est bloquée dans sa bouche et maintenue par le bandeau.—Ah, cela doit être inconfortable. D’ailleurs de la salive s’écoule.—Bien, ensuite.—Ses tétons et ceux de la femme qui est en face de lui, dans la même position, sont reliés par des chaînettes. Les chaînettes sont tendues et dès que l’un d’eux bouge ils doivent sentir… Les tétons sont très sensibles… —Rassurez-vous. Les pinces sont doublées et si cela fait mal, il n’y a pas de risque de déchirures ou de griffures. Continuez.—Il doit porter un objet dans son anus, un plug probablement, car c’est comme une queue qui semble en sortir. —Et devant ?—Devant, c’est étrange. Cela brille, déforme les bourses, enferme le sexe. Une cage de chasteté.—Vous en aviez déjà vu.—Oui, non, dans un sex-shop, pas plus.—Regardez comme ses bourses sont concentrées par les anneaux. On ne les voit pas, mais il y en a deux. Un à la base du sexe, tout contre le pubis. L’autre entre le sexe et les bourses. Ils sont solidaires. C’est celui contre le pubis qui sert de point d’ancrage de la cage.—Cela doit être douloureux.—C’est le principe, mais la douleur n’est qu’un prétexte pour le plaisir.—Si vous le dites ? Vous vous y connaissez ?—Un peu. Maintenant, parlez-moi de la femme. De sa femme, car c’est un couple qui se confie à Maîtresse Janusa. Au fait pourquoi Janusa, d’après vous ?—Aucune idée. —Janusa de Janus, Dieu Romain à deux visages. Allusion à la complexité, la dualité. La douleur, le plaisir. La femme, l’homme, etc. Je vous écoute.—Elle est comme l’homme. Ils sont face à face. Même bâillon, les tétons attachés. Elle aussi doit porter un plug avec une queue. La sienne est blanche, celle de l’homme noire. Elle doit aussi porter un œuf ou des boules dans son vagin, car une ficelle pend.—Bien Et maintenant que fait leur Maîtresse ?—Elle les frappe avec une sorte de martinet avec de grosses lanières.—Plus les lanières sont grosses, moins c’est douloureux. Continuez. Je continue. Il me fait décrire et préciser chaque action, toujours collé contre mon dos. Je décris comment La Maîtresse frappe la femme, puis l’homme, sa Soumise, puis son Soumis, passant de l’un à l’autre.Je décris les gémissements de douleur (de plaisir, me corrige Julien). Il me fait remarquer que le couple ne se quitte pas du regard, que chacun semble participer à ce que l’autre reçoit.J’assiste incrédule, à l’éjaculation de l’homme, son sperme suintant de la cage alors que sa Maîtresse frotte un gros gode vibrant contre son sexe et ses bourses.J’assiste, plus familière de ce genre de jouissance, à celle de la femme, soumise au même traitement. Elle se tortille devant tant de plaisir alors que sa Maîtresse plaque encore le gode alors que la jouissance est déjà venue.Je vois la Maîtresse s’équiper d’un gros gode ceinture, gode noir. Je vois un homme s’approcher, le sexe déjà tendu, recouvert d’un préservatif, et qui se place derrière la femme. Pendant un moment l’un comme l’autre joue avec ceux qui ne peuvent se défendre.Je sens que Julien me quitte et me tournant, je la vois se saisir d’un préservatif et recouvrir son sexe. Cela fait un moment que je sentais son gourdin contre mes fesses. Je ne sais si c’est le spectacle ou mes descriptions qui l’ont excité.Il se plaque à nouveau contre moi. Je ne comprends pas pourquoi il ne m’emmène pas ou même ne me prend pas ainsi, debout, comme certains couples autour de nous. Je réalise ce qu’il attend. Il attend et me demande que je continue de décrire. Décrire la taille du plug que la Maîtresse extrait pour le remplacer, queue noire contre gode noir. L’homme fait de même et personne ne se pose la question de savoir si c’est dans le vagin ou dans le cul qu’il avance.Julien lui me prend par devant. Il glisse sans difficulté, se plaçant par une flexion, me pénétrant par une extension. Nous sommes de la même taille.Il me caresse… Les seins… Les hanches… Ma fente.Il bouge à peine. Je le sens tout en moi, les jambes à peine écartées, l’enserrant dans une gaine de muscles.Je gémis. C’est bon. C’est doux, délicat, bien loin de ce que j’ai du mal à décrire. L’homme enculé par sa Maîtresse. La Soumise enfilée par un assistant. —Ne jouis pas. Retiens-toi. Regardons, mais ne jouis pas. Il en a de bonnes. Il m’arrache des soupirs alors qu’entre ses doigts il fait rouler mes pointes. Je ne peux m’empêcher de bouger, d’onduler pour mieux le sentir et lui offrir mon petit bouton à caresser.Je jouis. Je ne peux me retenir alors que devant moi la prisonnière se tortille et que ses gémissements déclenchent des flots de salive qui gouttent sur sa poitrine. Des gémissements qui ne sont pas différents de ceux de tout à l’heure, déclenchés par les coups. Et s’il avait raison ?Il me libère. Aussitôt il m’entraîne. Il paraît fâché. Son sexe se balance alors qu’il passe derrière un poteau de pierre, puis un autre pour enfin s’arrêter.  —Tu sais ce que c’est ?—Non. "Non, je ne sais pas. C’est une sorte de banc, ou tabouret haut, ou cheval d’arçon plutôt bas."—C’est un banc à fessée. Tu veux l’essayer ?—Moi ? Pourquoi ?—Tu mérites une fessée.—C’est quoi cette idée ?—Tu as joui. Tu ne m’as pas écouté.—Vous devriez être content au contraire. C’est le signe que j’étais bien excitée.—Par moi ou par le spectacle ?—Quelle importance ?  Je m’approche de lui. Son sexe est encore protégé par le préservatif. Je m’agenouille, le libère et commence à le sucer. Je reconnais que si j’ai eu du plaisir, je suis encore toute chaude et j’aimerais bien que nous reprenions là où on s’est arrêté. —Non, pas comme cela, mais à ma façon !—Ah et c’est comment votre façon ?—Monte sur le banc et tu verras. Je regarde plus en détail. C’est un banc rembourré, mais je devine deux endroits pour poser les jambes et les bras, et bien visibles des sangles pour attacher. —Et une fois installée, je ne pourrai plus bouger. On ne se connaît que depuis trop peu de temps.—Si c’est ce qui te retient, regarde… Il me montre une sorte de bouton…. Si tu appuies, tu vois la lampe rouge qui s’allume, et bien il y a la même dans la pièce principale. Et si tu appuies plus fort c’est une sonnerie. Alors tout le monde accourra… Rassurée ?—Oui, mais qui dit banc à fessée, dit fessée et jamais on ne m’a…—Je te garantis que tu n’auras pas à utiliser la sécurité.  Il voit que j’hésite. Évidemment que j’hésite, d’ailleurs en temps normal, je serais déjà partie. Oui, mais c’est différent. Ce que je viens de voir est troublant. Je n’avais jamais regardé ce genre de jeux en totalité. Juste un regard et une pensée du genre : ""Les gens sont fous. D’accord tous les goûts sont dans la nature, mais quant à aimer souffrir."" Cet homme a raison du moins en partie. Aussi bien le Soumis que la Soumise ont montré que le plaisir fait partie du jeu, que même les coups en forment l’ossature…Alors j’avance vers le banc.Il m’aide. La position est évidente. Le ventre bien à plat, allongée. Les jambes et les bras pliés qui reposent sur des appuis, gainés et rembourrés. Les sangles aux chevilles et aux poignets, sangles menottes plus symboliques que réelles, car il ne referme pas les boucles de métal. Le bouton est près de ma main. Il me suffit de l’avancer.Il me voit simuler pour atteindre l’alarme. Il sourit. ""Rassurée"" il me dit, sans vraiment parler. Je réponds en hochant la tête, mouvement limité par ma position.Je ne le vois plus. Il est passé derrière moi. À chaque instant je m’attends à recevoir une claque. """Quelle conne tu fais ! Qu’est-ce qui t’est passé par la tête ? Tu te vois ? Dommage qu’il n’y ait pas de miroir ! Tu dois avoir l’air ridicule ! Un banc de fessée ! Toi qui n’as jamais reçu une claque de ta vie ! Si encore c’était avec Lucas, mais non, un inconnu. Au moins, vérifie que tu peux te libérer. Tu sais ce que je pense, c’est que finalement tu la mérites cette fessée. Une punition, une vraie, pour être trop conne et accepter cela. Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Tu t’ennuies ? Madame a fait le tour du sujet ! Elle est fatiguée de ces soirées qui, d’une certaine façon, finissent toujours pareilles. C’est le principe des soirées échangistes, non ? Lucas aussi ? C’est pour cela que vous revenez dans un club, retrouver un peu d’inattendu. Eh bien, tu as trouvé. Cet homme qui va te battre. Mais oui, battre, comme on bat une soumise. Tu es sa Soumise ? Ne raconte pas d’histoire, moi ta conscience je serais la première à être informée. Tu as envie qu’il te baise ! Évidemment que je le sais, je suis aux premières loges. D’accord le spectacle de ce couple soumis t’a excitée. D’accord tu découvres que ces jeux sont troublants. Au point de te conduite comme une écervelée. Tu attends la première claque… Ne me dis pas que tu en as envie… Oui, tais-toi, je ne veux pas entendre, je ne veux rien savoir, je retourne sous des couches de souvenirs. De là-bas je ne saurais pas…""" Il me caresse. Ses mains sont chaudes. Il embrasse mes fesses. Il écarte le sillon pour y glisser ses doigts. Il me possède. J’imagine son doigt gluant de ma liqueur, ressortir, tourner autour de mon petit trou et forcer le passage. Il bouge, c’est délicieux. Je peux à peine bouger. Je me sens prisonnière même si je sais qu’il me suffirait d’un mouvement pour me libérer. Je le sens tout contre moi. Son sexe dur se frotte à mon sillon. Il va me posséder. Je sens sa pointe se frotter, entrouvrir le passage. Mais non, il se retire. Quelques secondes ou je ne sais plus. Que veut-il ? Je n’ai toujours pas reçu de claques.Mais non, il réapparaît devant moi. Allongée, ma liberté de mouvement est limitée, mais suffisante pour comprendre ce qu’il attend de moi avec son sexe qui se tend dans ma direction.J’ouvre la bouche, il avance, son gland effleure mes lèvres, je les referme sur lui. Mais, il continue son chemin.Ses mains viennent m’aider, me soutenir, me maintenir. Souvent les hommes aiment nous guider alors qu’on les suce, soit en appuyant sur la tête pour solliciter une gorge plus profonde, soit comme Julien dans un mouvement qui entoure et guide. C’est son cas, mais la différence m’apparaît aussitôt. Je n’ai aucune latitude, ni avancer ni reculer. C’est lui qui contrôle, qui me contrôle. C’est lui qui avance dans ma gorge. C’est lui qui se retire. C’est lui qui se branle entre mes lèvres. C’est lui qui me propose sa pointe à lécher comme une gentille femelle, une… Oui, c’est cela, une Soumise. Il joue à ce jeu. Il me l’impose. Il se baise dans ma gorge.  —C’est bien, très bien même. On continue ? Il me pose une question à laquelle je ne peux pas répondre. Ma bouche est pleine, dirait une femelle, pleine d’un vit conquérant. """Non, tu ne vas pas…""" Crie la petite voix alors qu’en signe d’accord, je ne peux que baisser les paupières. """Tu es folle, décidément totalement folle."""Il sourit. Sourire de carnassier.Il me baise. Il me baise la gorge comme jamais on ne me l’a fait. Plus d’une fois, je pose le doigt sur le bouton, lumière et sonnerie qui me délivrerait. Jamais on ne m’a traitée ainsi. Jamais un homme n’a été si loin, n’écoutant pas le bruit d’une gorge qui proteste. Mais je n’appuie pas. D’une certaine façon je me sens défiée par son traitement. Si je pleure, ce n’est pas de douleur ni de honte, mais par réflexe. Si j’expulse des flots de salive, si de ma gorge résonne un gargouillis infâme, c’est que je résiste. """Mais pourquoi tu n’appuies pas ? Si un homme t’avait traitée ainsi tu l’aurais, giflé ou pire mordu, ou refermer ta mâchoire sur ce qui te prend, planter tes dents… Mais non… Non, ce n’est pas possible, tu mouilles. Dis-moi que je me trompe, que c’est un reste… Mais si, tu mouilles… Mais tu es…""" J’étouffe. Il se plante tout au fond et je vais suffoquer. Le bouton, vite le bouton.Mais il me libère. De l’air, vite de l’air. C’est un sadique et moi je suis…Il recouvre son mandrin avec une capote.Il disparaît de ma vue.À nouveau ses mains sur mes fesses. À nouveau son sexe qui s’avance. Mais une claque, claque qui résonne autant dans l’air que dans ma chair. La douleur ! La surprise et puis une main qui câline. À nouveau… Encore… Encore… Pas un mot, pas une parole si ce n’est des cris de surprise et de douleur. Je sens la chaleur. Je dois avoir les fesses toutes rouges. Des caresses… Des lèvres humides qui font comme une oasis de fraîcheur.Je le sens contre moi, sur moi. Une voix contre mon oreille. —C’est bien. Un bon début.Et il se relève. Son mandrin se frotte. Il pointe alors que des mains écartent mes fesses. Il pousse, ma fente bâille, elle le veut, elle le prend, elle l’enveloppe, elle le presse, elle l’étreint.Que c’est bon. Il me baise. Je le devine entre mes cuisses, les mains agrippées sur mes hanches alors que je ne peux m’échapper et m’enfiler à grands coups de reins. La possession est brutale. Par moment de nouvelles claques, mais moins fortes, plus sur les reins et les hanches que sur mes fesses. Je voudrais pouvoir bouger, me cambrer encore plus afin que son dard avance dans mon vagin, encore et encore.Je voudrais qu’il me prenne par mon petit trou. Lui aussi aimerait se dilater puis étouffer le dard. Mais non…Il me laboure. Il va jouir. J’entends sa respiration et ses coups plus puissants encore.Il me quitte. Quelques secondes et je sens qu’il crache sur moi.Je suis épuisée. J’ai joui, je ne sais combien de fois, une jouissance presque ininterrompue…Je sens qu’il étale sa liqueur.Je le vois réapparaître.—Si tu veux me revoir, samedi prochain je viens avec ma soumise.Et il part.Je vais appeler au secours, mais me souviens qu’en réalité je suis libre de mes mouvements. Je n’étais prisonnière que symboliquement et que j’ai accepté… Oh, mon Dieu, c’était si bon. 
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Voilà, tu sais tout. Je ne t’en ai pas parlé, car j’ai pensé, du moins je crois que je me suis efforcée de penser qu’il n’était rien arrivé de sérieux. C’est seulement hier que j’ai compris. Si je ne suis pas restée pour attendre Julien c’est que je voulais te parler avant. Tu comprends ?
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