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La vérité toute nue.

Chapitre 7

L'aboutissement.

SM / Fétichisme
Comme nous le disions dans l’introduction du premier texte (Notre Rencontre), cette série de récits (la vérité toute nue) relate notre vécu, notre Vrai vécu pendant toutes ces années. Vous retrouverez des moments, des lieux, des situations, qui ont servi de base pour tout ce que nous avons publié. Nous essayons d’être le plus près possible de la réalité en confrontant nos souvenirs et c’est dans ces moments-là que l’on peut voir combien la mémoire est sélective. Donc dans le récit (Notre Rencontre 01), vous avez appris comment Laure et moi avons fait connaissance. Vous avez aussi appris que Laure n’est pas une ingénue et qu’avec son mari elle vivait un libertinage parfaitement assumé. Mais c’était Avant de me rencontrer. Dans (Le Cadeau 02) je relate comment j’ai été nul alors que Laure me fait le cadeau de son amie et complice, Armelle. Heureusement je récupère le coup et sauve notre réputation.Dans (Hervé 03), conscient que Laure doit avoir la nostalgie de sa vie sexuelle de libertine, inquiet qu’elle pourrait, malgré l’amour qu’elle me porte, rechercher des aventures, je décide de faire un pas vers elle. Ce pas, c’est Hervé, libertin, mari Candauliste qui m’a aidé à le franchir. Dans, (DessousDessus, 04), Laure me fait découvrir ce qui manque aux hommes pour bien comprendre les femmes. Le plus cocasse et je n’aurais pas pu l’inventer c’est qu’Agnès, mon Ex en est témoin et dans une sorte de vengeance me fait enculer à nouveau.Dans, (Rencontre avec Julien, 05), c’est surtout Laure qui explique comment elle a fait la connaissance de cet homme, Julien, qui veut l’entrainer dans des jeux SM.Dans, (Apprentie soumise, 06), Julien nous fait la démonstration de son talent. Je constate qu’il avait raison. Laure est une "Soumise née" et ma foi ce n’est pas désagréable à regarder...  Quand je pense que je ne cesse de conseiller à mes amis, de faire des sauvegardes de leurs fichiers, sauvegardes sur le Cloud mais aussi sur une clé USB ou un disque dur, ou un SSD ! J’ai frôlé la catastrophe. Évidemment que je n’avais pas confié toutes ces vidéos et photos à un Cloud, le risque était trop grand. Julien m’avait bien prévenu qu’il ne gardait presque rien, une fois que cela m’avait été transmis. Heureusement le défaut de lecture du disque s’était révélé facile à corriger. En plus il était plein. J’ai donc acheté de quoi le sauvegarder et deux autres pour l’avenir.Il faut dire que Julien fait bien les choses. Chacune de ses séances, dans la mesure du possible, est filmée et j’en suis le destinataire. Heureusement, car sinon, je n’aurais parfois que le récit de Laure et j’avais eu l’occasion de constater que son récit était bien éloigné de la vérité. Non pas qu’elle cherchait à me cacher quoi que ce soit, mais il s’était formé une sorte de dichotomie entre Laure et Marina. Reconnaître que Julien a, petit à petit, forgé une "emprise" sur Laure pour en faire sa Marina, est reconnaître l’évidence. Il suffit de voir sa réaction lorsqu’elle répond au téléphone et qu’elle m’avoue : "C’est lui". Il faut dire aussi que souvent le Maître convoque sa Soumise à des moments où je ne peux pas me libérer. Il est son propre patron et donc maître de son temps. Laure a aussi un emploi du temps qu’elle peut adapter. Parfois je peux suivre discrètement par un Skippe, sinon c’est une vidéo reçue après. Souvent lorsque Laure regarde la vidéo avec moi, elle est étonnée de se découvrir ainsi. Mais c’est la Marina qui est avec son Maître et c’est ma Laure qui revient à moi. Je peux le voir de mes propres yeux lorsque je suis présent, Marina la Soumise, est une autre. Je sais ce que certains pensent en nous lisant. La soumission est un prétexte. Laure a trouvé en Julien le moyen de la satisfaire pleinement, mais comme elle ne veut pas quitter son mari, elle l’aime peut-être, ou pour une question d’argent, elle joue la comédie. Et lui ne voit rien. Il se contente de vidéos. Vous faites erreur et d’ailleurs ce que nous écrivons date de plusieurs années maintenant. Laure est toujours avec moi, toujours amoureuse, toujours aussi coquine, libertine…Julien est un Maître dans son art. Je n’en connais pas beaucoup, et Laure non plus, mais je me dis parfois que c’est un Einstein de la domination. Je me souviens toujours de ce qu’il nous avait dit à notre première rencontre alors qu’il nous faisait visiter son Donjon : Il ne faut pas se focaliser sur le matériel. C’est important, participe à la mise en condition, mais en réalité tout se passe dans la tête de la Soumise et de son Maître. Si l’alchimie se fait, alors le mental suffit. Le mental suffit. C’est particulièrement vrai lorsqu’il ne la reçoit pas chez lui. Je pourrais donner des tas d’exemples : Attendre dans une chambre d’hôtel que des hommes viennent la baiser, des hommes évidemment sélectionnés par Julien et à qui il demande de se comporter avec plus ou moins de vigueur, de brutalité, de vulgarité pour la rabaisser. Mais si elle est seule, il n’est jamais loin, toujours une caméra ou un smartphone qui enregistre et lui transmet ce qui se passe. Je l’ai vu téléphoner à un des hommes pour le guider, lui demander de faire ceci et cela. Rencontrer en forêt un groupe de jeunes dont je n’ai jamais su si c’étaient des complices ou une rencontre imprévue. Demander à sa Marina d’aller les provoquer, lui-même leur faisant comprendre que cette femme est une salope qui aime le sexe.Et bien d’autres situations. Encore une fois, certains pensent que : "Pas besoin d’un Maître pour organiser ça !" C’est vrai, mais il y a façon et façon. De plus j’ai la preuve irréfutable de la réalité de la soumission, de l’effet du "mental". Ce sont les jouissances de Laure, plutôt Marina, car dans ce cas c’est ce qui fait la différence. Des jouissances explosives, dantesques que je ne sais pas lui procurer. Sauf, sauf…Parfois j’arrive à me libérer. Dans ce cas, sur le conseil "amical" de Julien, je n’informe pas Laure. Elle part seule pour le lieu de rendez-vous. J’y retrouve mon complice. Quel que soit le jeu prévu, il s’arrange pour que Marina ne puisse pas me voir, la plupart du temps aveuglée par un bandeau. Alors j’assiste à la séance. Je vois comme il faut peu de chose pour que Laure se transforme en Marina. Cela se fait si facilement et je pense que, dès le trajet pour venir rejoindre son Maître, toujours avec son collier, souvent dans une tenue spécifiée, elle se moule dans son rôle. Souvent Julien fait une partie du chemin et sa camionnette lui sert de Donjon. L’intérieur conçu pour pouvoir maintenir ses outils et le bois, fourni tous les points d’ancrage nécessaires à une Soumise. Même sur certains endroits de la carrosserie, des attaches peuvent être détournées de leur destination première. 
Il ne vient pas toujours seul. Il a des complices. Un jeune et un plus vieux. Je ne sais s’ils travaillent avec lui en permanence ou par intermittence, mais ce que je sais c’est qu’ils sont comme lui et portent des salopettes. En tout cas ils font parties de ceux qui ne mettent pas de capote. Artisans complices de leur patron, ce n’est pas banal. Je ne peux m’empêcher de penser que Marina est leur prime de fin de mois. Ils me connaissent. Ils savent que je suis le mari. La première fois je m’attendais à des sourires entendus, des moqueries sur la liberté que j’accordais à ma femme, mais ils sont restés très "pro", amicaux même, faisant leur possible pour "satisfaire" la soumise et leur patron…Et parfois plus, surtout le plus jeuneJe disais donc que parfois je pouvais me libérer. Que cette camionnette servait de base à leurs jeux. Julien connaît tous les endroits de la région ou des couples, tous les genres de couple, se donnent rendez-vous pour des agapes souvent, extraconjugales le jour et libertines la nuit. Je me souviens d’une fois ou en arrivant je découvre Marina, aveuglées, les bras attachés dans le dos en train de lécher une femme assise à l’arrière du van alors qu’un homme la baise. Julien et son ouvrier, le plus jeune, Louis, regardent. La consigne avait dû être passée par Julien car l’homme la baise avec force et lui claque régulièrement les fesses. La femme qui se fait gouiner encourage, son mari ? Son amant ? Ils se parlent. C’est étonnant comme la présence d’une Soumise, Soumise bien volontaire, peut modifier le comportement des gens. Ce couple était-il simplement un couple adultère à qui Julien a proposé ce jeu ? Ou bien un couple déjà complice ?  —Putain, le plug prend toute la place. Elle est étroite comme une pucelle.—Claque là, cette pute, c’est tout ce qu’elle mérite. Elle appuie de ses deux mains sur la tête de Marina. Mange-moi le minou, salope. Julien sourit. Il connaît bien la nature humaine. Il suffit de peu pour que des gens normaux se transforment, si on les met face à une réalité qui les interpellent, en des acteurs inventifs. —Tu cracheras sur ses reins.  Demande la femme alors qu’elle se fait moins virulente car manifestement Marina lui donne un plaisir qu’elle n’aurait pas imaginé.  Ce sont des connaissances. La preuve est que la femme embrasse Julien avant de nous quitter. Mais Marina ne le sait pas et cela fait toute la différence. Comme elle ne sait pas que je suis là, que j’assiste à sa punition car elle a avoué avoir aimé. Aidé de son ouvrier, Julien l’attache à l’entrée de la camionnette. Pieds sur la terre, mains attachées au plafond du van. Il commence par la fouetter. Il y a longtemps que je n’ai plus peur pour elle. J’ai vu et elle m’a aussi expliqué combien chaque coup, s’il est bien maîtrisé, est bien plus qu’une caresse. C’est la même chose lorsque Julien utilise ses équipements. Elle a le même discourt qu’Ambre, Ambre que j’ai revu, qui m’a tenu compagnie plusieurs fois, me décrivant tout ce que ma femme ressent. Elle m’a avoué avoir du mal à se passer de ces jeux. Une sorte de drogue. Louis a sorti son sexe. Je suis toujours surpris de voir cette longue tige sombre. C’est un garçon pas particulièrement costaud, mais la nature l’a bien, très bien même, pourvu. Il faut croire que le soleil des tropiques sait favoriser la croissance au bon endroit. Je ne me souviens plus si Marina a eu l’occasion de pouvoir découvrir du regard ce beau garçon, peau d’ébène, sans une once de graisse, comme si tout le superflu s’était concentré dans son sexe. C’est un beau mâle et même moi, je sais en apprécier la stature. Ses fesses doivent attirer le regard des filles, jeunes et moins jeunes, s’il porte un pantalon un peu moulant.Il monte dans la camionnette. S’il est obligé de baisser la tête, cela n’empêche pas son sexe de se placer contre les lèvres de Marina, Marina qui a senti le mouvement de la suspension. Ses lèvres s’ouvrent. Voilà une question que je me suis souvent posé, mais qui, après le feu de l’action, s’oublie. Laure, Marina, les femmes en général, si elles ne voient pas, sont-elles capables de reconnaître son propriétaire, si celui-ci n’est pas un inconnu ? La réponse dans le cas de Louis me parait évidente. Son gland sans protection donne déjà une indication. La hampe qui se durcit et donne une idée de la taille, une autre. Moi je sais, je l’ai vu en vidéo et en présentiel, que Marina a déjà eu l’occasion, plusieurs fois de déguster ce qui lui déforme la bouche. De ce que l’homme qui, immobilisant la tête entre ses mains rugueuses d’ouvrier, pousse dans la gorge.Mais cela ne dure que quelques minutes, durée assez longue cependant pour que la bouche de Marina laisse s’écouler des filets gluants de salive. C’est beau. Oui, je l’affirme, c’est beau de la voir ainsi.De la voir, possédée par le long mandrin qui s’est glissé dans une fente accueillante.De la voie labourée, bousculée, frappée sans qu’aucune plainte ne sorte de ses lèvres.De voir son Maître se faire sucer alors que l’ouvrier la pousse avec des coups de rein rageurs.De l’entendre gémir, clamer sa jouissance alors que Louis se libère en elle.De voir Julien retirer le plug et, privilège du Maître, avancer son dard dans un anus baillant d’impatience.De me faire sucer, amant anonyme alors que Julien l’encule. Ce n’est pas avec elle que j’échange des regards, mais avec son Maître. Oh, puissance du mental, comme il a raison ! Je suis fier, et pourtant je ne suis qu’un complice, de voir chavirer le regard de cet homme, maître de lui, Maître de mon épouse, alors qu’il remplit le cul d’une liqueur sans prix.Et c’est cette liqueur qui m’accueille. Cette liqueur que je brasse, qui provoque des bruissements infâmes, pervers, inconvenants, mais si doux à mes oreilles. Je ne suis plus le mari, je suis un passant, un anonyme qui profite de l’occasion, qui se moule dans l’idée sous-jacente de cette séance, punir, baiser une Soumise. Je m’oublie. Ce que je n’arrivais pas à faire dans l’intimité de notre chambre devient une évidence. Frapper ces fesses est un besoin. Mettre toute ma puissance dans les coups de reins, une nécessité. Agripper, griffer même ces hanches qui ne sont pas celles de Laure, mais de Marina, une évidence.Poser mes mains sur ses épaules pour la faire plier, céder jusqu’à ce qu’elle crie, que son plaisir devienne un tsunami de bonheur…Oh que oui, le mental est important… Nous ne pourrions pas atteindre un tel niveau de plaisir dans notre chambre ou même en soirée libertine. 
LAURE-MARINA
 
 Il est vrai et Lucas a beaucoup insisté sur le sujet, que le deal, qu’un de nos deals entre nous, est de ne rien nous cacher, le bon comme le mauvais. Mais en lisant ces lignes je découvre encore plus de choses. Oh, non pas que Lucas ait dissimulé quoique ce soit, sa présence secrète parfois lors de mes rendez-vous avec Julien faisait partie du jeu, mais que son amour pour moi est encore plus fort, plus profond, exacerbé même par mon statut de soumise.Il en faut de l’amour pour qu’un homme "cède" sa femme ou sa compagne à un autre homme. Oh, je ne parle pas de candaulisme, de libertinage ou d’échangisme, non, car le statut de Soumise est autrement plus transgressif, surtout lorsque la Soumise est seule avec son Maître. Chers lecteurs combien d’entre vous seraient prêt à ce sacrifice ? La grande majorité condamneraient ce genre de demande, mais combien accepterait l’invitation d’un Maître pour satisfaire le besoin d’une Soumise ?Oui il y a deux personnalités distinctes. Deux personnalités que j’essaie de séparer, même si parfois elles se chevauchent.Marina la Soumise que Julien guide, faisant d’elle une esclave consentante. Laure l’épouse, amoureuse, libertine, qui retrouve son mari après des agapes qui dépassent l’imagination. Mais aussi, cette liberté accordée ne fait que me rapprocher de mon Chéri, mon homme, mon mari, mon amant… Étrangement, alors que je reviens parfois épuisée, satisfaite, il me reste assez de force, d’envie, pour retrouver la chaleur des bras de Lucas. J’ai du plaisir avec Lucas.C’est un autre avec Julien.Mais je ne suis pas la seule. Mes escapades de soumise permettent à mon époux de se libérer. Il pense, moi aussi, que dans notre relation libertine nous avions atteints le summum. Mais c’était sans compter l’ambiance que mes séances créent autour de moi. Tenez un exemple, certes particulier mais significatif. 
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Je suis épuisée. Il est, je ne sais plus quelle heure. Julien a fait très fort pour cette séance anniversaire. Cela fait une année que je suis sa Soumise, sa Marina. Que de chemin parcouru ! Que de séances, toutes plus belles les unes que les autres, que ce soit en cercle restreint ou en soirée comme celle que je viens de vivre. Et toujours cette imagination de mon Maître. C’est un Maître dans son art. Chaque fois, parfois sans artifice, il sait prendre prise sur moi et me conduire à des jouissances magiques.Je suis avachie dans un fauteuil. Il ne reste que les "familiers", les autres invités sont partis. Partie, la troupe de motards qu’il a dénichée je ne sais où. Presque des caricatures de Bikers Américains. Parmi le groupe, une femme. Elle n’a pas été la dernière à vouloir profiter de moi. Pensez, une bourgeoise livrée toute crue et avec certainement une pointe de jalousie voyant combien ses cinq comparses appréciaient de pouvoir se défouler. Julien était heureusement présent pour les rappeler à l’ordre. Mais j’avoue que même cette violence a été bonne. D’ailleurs je sens bien qu’au fil du temps j’ai besoin de plus fort pour atteindre le nirvana. En tout cas je suis anéantie et je dois même reconnaître que mon petit trou, qui est pourtant habitué, se rappelle à moi. Il faut dire que la délicatesse n’était pas leur fort et que d’enculer leur a semblé le seul moyen de posséder une Soumise. Pendant ce temps les autres invités ont regardé et accompagné ma "punition" par des échanges assez bruyants pour que le Donjon retentisse de nos cris.Il ne reste que Julien, Lucas bien sûr, les deux ouvriers et complices, Marc, Louis et Ambre. Ambre qui est souvent avec mon mari. Il me raconte comment elle lui commente ce que Julien fait. Au début cela le rassurait mais maintenant je trouve qu’elle est un peu trop collée à ses basques. Elle est jeune, elle est belle, elle a été une soumise et on voit bien que cela lui manque. Il faut que je me méfie… Je trouve que Lucas l’invite un peu trop à nos soirées libertines… Moi, jalouse ? Je vois bien comme il aime ses tétons avec les piercings qu’elle vient de se faire mettre. Elle m’a dit combien c’était excitant. Je me pose la question ! Et si moi, je… Sur la demande de Julien… Lucas accepterait peut-être, alors qu’il a fixé la limite que mon corps ne peut pas avoir d’autres tatouages que celui d’avant, ce "Laure" si coquin et qui interroge chaque fois celui qui m’enfile la première fois par derrière. Mais Julien approche. Il tient deux coupes à la main. —Trinquons, pour cette année. Je félicite Laure, mais aussi Lucas de m’avoir donné l’opportunité d’exercer mon art. Marina, tu es une Soumise que beaucoup m’envieraient. Ambre ne fait pas la tête, tu as aussi été une Soumise que j’ai appréciée. Lucas, toi, s’il existait une palme d’or pour mari de Soumise, tu en serais le gagnant. Tu m’as étonné dès le début de ce contrat. Tu as accepté très vite de me laisser seul avec Marina. Tu as participé à toutes les situations. Bravo. Buvons. Vive l’amour. Ces compliments nous vont droit au cœur. Un cœur que notre amour fait battre à l’unisson, exemple macroscopique de l’intrication quantique pour l’infiniment petit.Mais Julien reprend : —Pour finir la soirée, si nous accordions à Marina le droit d’exprimer autant de vœux, que de fois où elle a été célébrée ce soir ?—Alors cela doit faire beaucoup. Les Bikers ont apprécié et si je ne me trompe pas ils ont remis le couvert. N’est-ce pas ? C’est Lucas, mon mari, tout souriant, fier du titre de meilleur mari de soumise, qui plaisante.—Alors si vous êtes d’accord, laissons-la entièrement libre. Propose mon Maître.—Mais quels genres de vœux ? Questionne Ambre.—Tout ce qui lui passe par la tête. Êtes-vous tous d’accord ? Lucas ? Oui. Louis ? Oui. Marc ? Oui. Ambre ? Oui. Moi aussi je suis d’accord. Marina tu as tout pouvoir sur nous, disons pendant Une heure. —Je peux demander tout ce que je veux ?—Oui. —Laissez-moi réfléchir.  Je me sens bizarre. Le cadeau n’est pas banal, surtout en ce lieu, lieu dont je connais maintenant tous les secrets, les meubles, les accessoires. Me voici Maîtresse, Maîtresse de cinq soumis, soumise. Je me dis que Julien ne s’est pas rendu compte. Pourtant son sourire est manifeste. Et si j’en faisait mon Soumis principal ? Non, je ne peux pas, notre lien est trop fort. Mais les autres ? —Ambre, approche. Elle vient vers moi. Penche-toi. Voilà ce que je veux que tu fasses. Je lui explique dans un murmure, détaillant ce que je viens d’imaginer. Elle se relève, me regarde. Mon regard confirme ce que je viens de lui demander. Elle sourit.Elle s’éloigne de nous. Tous les yeux sont fixés sur elle. Que va-t-elle chercher dans cette armoire ou de très nombreux accessoires sont rangés ? Ils le découvrent lorsqu’elle revient.Elle me donne le gode ceinture. Je le garde. Elle se dirige vers Lucas, confortablement assis, qui la voit arriver. Ce qu’elle tient dans la main n’est pas banal. Il est étonné et me cherche du regard. Je ne sourcille pas et mon sourire confirme que j’ai bien demandé cela. Je me lève pour profiter du spectacle. Je m’étais toujours demandé comment cela marchait. Lucas s’est levé. Ambre s’agenouille devant lui, mais ce n’est pas pour une fellation. Oh, que non, c’est plus drôle. Le métal brille et pour une fois ce n’est pas le travail de Julien. Son talent a des limites. Non, c’est acheté.D’une main elle emprisonne le sexe et les bourses. De l’autre elle positionne l’anneau ouvert autour de la base du sexe, isolant ainsi les bourses du pubis. L’anneau se referme en faisant bien attention de ne pas pincer les chairs. Déjà le sexe est déformé et ne forme plus le tableau classique de la verge et des bourses pour en faire une masse de chair comprimée. Elle l’a déjà fait, c’est évident. Sinon pourquoi aurait-elle pensé à prendre du lubrifiant avec lequel elle recouvre la tige avant de placer la cage, la faire tourner tout en avançant, avançant vers les bourses, jusqu’à ce que le haut de la cage touche l’anneau. Des tiges métalliques imposent la position. Bientôt le sexe n’est plus qu’une masse comprimée alors que pourtant la cage ne paraissait pas si petite. Le coquin, il commençait à bander pendant cette mise au cachot…Cela change tout ! La perception de la personne est modifiée. Un peu comme lorsque je me moule dans le personnage de Marina, Lucas est un autre. D’autant qu’Ambre qui a suivi mes demandes, se charge de fixer sur les tétons de mon chéri des pinces et leurs poids.Je le vois grimacer lorsque chaque pince se referme sur le téton qu’Ambre a caressé. Elle est bien cette petite… Voila. J’avais pensé plug, bandeau, bâillon, mais cela suffit. Il me regarde. Il me sourit. Mon cœur bat la chamade, quoique je fasse, cet homme me pardonne tout, m’encourage, m’aide à me réaliser pleinement.Il suit Ambre vers le pilori. J’en connais la rudesse, mais aussi la douceur avec des étoffes soigneusement placées pour ne pas blesser. Juste contraindre, pas plus. Il ne résiste pas, au contraire, alors qu’elle rabat la planche de bois qui emprisonne son cou et ses poignets. Ses chevilles sont elles aussi attachées, la barre fixée au sol l’obligeant à avoir les jambes bien écartées.Tout le monde le regarde. Tout le monde me regarde. Mon premier vœu est en partie, mais en partie seulement, exaucé. Je voudrais montrer à mon mari combien cela peut être surprenant, surprenant mais dans le bon sens…J’ai oublié le martinet. Je vais le chercher. J’ai appris toutes les nuances dans cet accessoire. Les lanières, leur matière, la taille. Même le manche à son importance. Je choisis le daim, et j’ai comme une bouffée de plaisir alors que je me remémore ma première fois ici. Ambre le prend sans hésiter.Alors elle le claque.  —Dix fois, dis-je. Compte Chéri. Il compte. Je ne regarde pas les coups, ni la couleur de sa peau qui doit rosir. Non, je le regarde lui, son visage, son regard. Nous échangeons. C’est comme si je sentais les coups. C’est délicieux. J’ose un "Je t’aime" non prononcé. Une vraie Maîtresse ne ferait pas cela. Une vraie Maîtresse irait chercher un poids et sa courroie. C’est ce que je fais et lorsque j’accroche le poids à la place manifestement prévue dans l’anneau, j’ai la peur de voir tomber au sol les attributs de mon mari. Mais non. Je m’approche de Marc. Je lui susurre à l’oreille. Je fais de même avec Louis. Je me sens toute puissante. Cela doit être cela le plaisir du Maître. Pas seulement physique, mais mental. Toujours ce mental qui revient. En attendant, alors qu’Ambre recule, je vois mes deux accesseurs se placer. Tous les deux tendent leur sexe flasque, la soirée a été épuisante pour tout le monde, vers les lèvres de mon mari. Depuis son initiation, Lucas a fait beaucoup de progrès dans ces jeux entre hommes, jeux qui pourtant ne se produisent jamais sans une présence féminine. Il entrouvre les lèvres. Une langue gourmande se montre.Quelques minutes tout de même sont nécessaires. Les deux hommes bandent. Louis abandonne son collègue pour faire le tour. Je connais son sexe, sa taille, son goût, son gland circoncis qui le laisse totalement accessible. Mais c’est une autre voie que j’ai imaginée.Quelques secondes et mon chéri est pris entre deux feux. Les feux de l’amour, pas ceux qui passent à la télé mais ceux de l’amour sexuel. Marc étouffe pendant que Louis laboure. Mon chéri, je sais qu’en ton for intérieur tu avais envie d’une telle séance. Je te connais si bien. Nous sommes si proches que, toi comme moi, ressentons une partie de ce que l’autre subit. Laisse Marc baiser ta gorge. Tu tousses, tu craches, tu t’étouffes, mais c’est si bon. Et sens tu cette queue sombre, longue mais pas si fine qui te laboure le cul. Profite. Tu as de la chance, les deux sont clean et tu vas avoir le plaisir de recevoir leur foutre.Sens-tu le mouvement de ton sexe, prisonnier, mais avec le poids qui sert de balancier et qui se synchronise avec les assauts de Louis ? Mon chéri tes attributs sont de bien petites choses. Tu dois avoir envie de bander. Quel effet cela fait ? C’est douloureux ? Je sais que même en prison la jouissance peut se produire. Si cela ne vient pas tout seul, je te promets que lorsque j’aurais fini, je me chargerai en personne de voir si c’est possible…Mais toi, petite Ambre, concurrente que je devine, que vais-je faire de toi ?Un mot à Julien et il l’installe dans l’autre pilori. Elle ne proteste pas, je sais qu’elle rêve de prendre ma place. Alors si mon Maître se charge d’elle, peut être que… Les deux Soumis sont parallèles mais à contre sens. Lucas ne peut ignorer que Julien vient porter son mandrin aux lèvres d’Ambre. Comme il peut me voir installer le gode ceinture et venir posséder celle qui l’a souvent accompagné pendant cette année, traductrice de mes sensations et plus, bien plus car grosse affinité.Le corps de Marc ne m’empêche pas de voir mon mari se faire baiser la gorge.C’est beau. Je laboure le cul d’Ambre, mais je sais qu’elle aime ma brutalité. C’est le problème avec les Soumises, on ne sait plus où est la punition et le plaisir.C’est bon. Je croise le regard de Julien. J’y découvre de la surprise. Peut-être qu’il n’attendait pas que je sache diriger ce petit monde. Nous sommes complices, l’espace d’un moment alors que j’encule son ex-soumise et que lui, l’étouffe avec son sexe.Et, à côté de nous, ce trio, copie conforme sauf que c’est Lucas qui est à la place d’Ambre. Oh mon chéri, ce n’est pas la première fois qu’un homme te prends par le cul. Tu te souviens de ta première fois ? Ce n’est pas non plus la première fois que tu suces une belle bitte, parfois pour me la préparer, parfois pour toi.Que c’est beau. La belle tige de Louis disparaît si facilement. Celle de Marc est gluante et brille lorsqu’il te laisse souffler. Tu ne proteste pas dans ce moment-là alors que tu pourrais. Tu vois, c’est particulier mais c’est si bon. Je suis impatiente de les voir se décharger en toi, t’inonder de foutre… J’avais droit à une heure. Il en a fallu bien moins pour que tous atteignent une nouvelle fois, et avec un bonus pour Lucas, la jouissance.Mais en fin de soirée, difficile de rallumer la flamme. J’ai juste obtenu qu’Ambre me bouffe le minou. Un dessert bien agréable. 
LAURE-LUCAS
 
Chers lecteurs. Vous connaissez maintenant notre vérité. Elle a pu vous sembler trop dense pour être réaliste, mais n’oubliez pas, qu’en quelques pages, nous vous avons conté des années de notre vie. Nous avouons que quelquefois nous avons légèrement amélioré la vérité, mais c’est uniquement pour les besoins des récits et ne pas lasser.Mais depuis cet anniversaire beaucoup de choses se sont passées.Six mois plus tard, Julien acceptait un chantier au Moyen Orient. Et puis le Covid est arrivé rendant difficile les déplacements entre pays et même en France. Pour couronner le tout, Lucas qui postulait depuis longtemps pour un poste en région parisienne a été retenu. Nous avons déménagé. Évidemment tous ces bouleversements ont perturbé notre sexualité. Nous échangeons avec Julien, mais il n’est plus mon Maître. Nous avons repris le libertinage comme avant sa rencontre. Nous sommes heureux. Cette période "Julien-Soumise" commençait à prendre trop de place. Une sorte d’addiction s’était installée. Mais si une rencontre se produisait, pourquoi ne pas recommencer. C’était si bon. A bon entendeur, salut ! Vous savez tout de nous. Nous ne savons rien de vous. Si vous voulez dialoguer, ce sera avec plaisir, notre adresse mail est accessible. Laure. Lucas.DeuxD
FIN
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