Nous sommes éreintés. Servir environ 150 couverts quasi en même temps à 10 a été clairement une épreuve de force. Et je plains également ceux qui s’occupaient des cuisines. Le plus dur a été de tenir avec ces chaussures trop neuves, ces talons horriblement fins… J’ai rarement eu aussi mal aux pieds. Celles des garçons n’étaient pas plus confortables à ce que j’ai pu remarquer. Il y eu un peu de casse, mais pas trop. En attendant, je suis assise sur le sol à me masser les pieds, petite pause bien méritée pour nous tous avant de finir de tout ranger et nettoyer. Sandrine nous regarde souffrir sans sourciller et s’adresse à l’une des filles• Tu peux t’en aller. Il y a un petit groupe qui t’attend à la sortie pour aller voir le directeur.• … Mais ? Pourquoi ?• Tu as giflé un de tes clients.• Mais, il m’a mise une main aux fesses. • Oui, et alors ? Tous ont eu une main aux fesses, même les garçons. Tu es la seule à avoir agi violemment. Ce n’est pas tolérable dans mon groupe.• Putain ! C’est vraiment n’importe quoi cette école de merde ! Elle part en claquant la porte. Sandrine s’avance vers le garçon qui avait enlevé son slip. Il ne se sent pas à son aise et prend directement la parole.• Je suis viré aussi pour avoir casser...• Non. Ca ne fait pas parti des critères. Au moins, tu sais que tu ne pourras jamais faire ce métier. Je venais en fait vous féliciter. Vous avez été bons. Vous pouvez aller prendre l’air dehors, sauf Emilie a qui je veux parler. Alors, je ne bouge pas. Je reste assise, toujours en me massant les pieds. Elle s’accroupit devant moi. Je ne sais vraiment pas ce qu’elle va pouvoir me reprocher, mais je reste non rassurée • J’avais raison, tu as un réel potentiel. Bravo. T’as pris directement le leadership et tu leur as montré l’exemple. Je suis certaine qu’ils ne s’en sont même par rendu compte.• Heu... Merci.• J’ai aussi bien aimé ta façon de réagir avec ceux qui t’ont mis la main aux fesses... Garder le sourire, leur expliquer gentiment que tu dois continuer à travailler, tout en te décalant. Lorsque ça m’était arrivé, j’étais terrorisée, je n’ai pas bougé, et le gars en avait profité pour me caresser plus que nécessaire.• Ce n’est pas la première fois que j’en reçois une.• Vas te changer, je t’amène quelque part... Au fait, ça fait dix minutes que tout le monde voit ton petit minou poilu.• … J’avais oublié... Je ferme mes cuisses, je deviens rouge. Elle va chercher les autres dehors en leur disant "C’est l’heure du nettoyage. Je passerai tout à l’heure vérifier que tout est bien fait. Si ce n’est pas leggg cas, je viendrai vous réveiller. Et demain, je veux vous voir prêt à 6h00 ici !"
Et elle rentre dans les vestiaires alors que je viens de retirer mon chemisier. Je me tourne pour qu’elle ne voit pas ma poitrine. Ca ne la gêne peut-être pas, mais moi oui. Je suis plutôt très pudique. Je passe tout de même un bras devant mes seins au cas où et attrape mon soutien-gorge. Elle me dit alors• Pas besoin de remettre tes sous-vêtements.• … On va où ?• Surprise. Petit cadeau pour tes efforts. On sera tranquille. Et elle me montre une clé. Alors, je passe mon haut. Je retire la jupe, et met mon pantalon rapidement. Et je la suis. Nous traversons une partie du parc, en direction de la salle de sport et de la piscine. Je lui demande• On va se baigner ?• Oui. Ca te fait plaisir ?• Génial, ça me fera un bien fou, mais je n’ai pas de maillot...• On va se baigner, mais pas à la piscine. Elle n’en dit pas plus, on passe une porte, puis une autre. Elle ouvre enfin une dernière avec la clé, et la referme derrière nous. Nous sommes dans une belle pièce chauffée avec un magnifique jacuzzi. Sandrine se déshabille directement, se mettant toute nue. Elle n’est pas du tout pudique, et je suis surprise qu’elle se montre à moi ainsi... Ses seins... Son minou sans poils... Elle a un corps parfait. Elle rentre dans l’eau et m’invite à la rejoindre. Elle se tourne pour me laisser un peu d’intimité le temps que je me déshabille et que je rentre dans l’eau à mon tour, cachant ma nudité derrière les bulles. Elle me demande• T’as déjà eu des copains tout de même.• Oui, je sais embrasser.• Mais jamais de touche-pipi.• Heu... Non.• T’es lesbienne ?• Hein ? Non, pas du tout.• T’as déjà embrassé une fille au moins ?... Non plus ? Tu veux essayer avec moi ?... Ne sois pas gênée. Nous sommes juste toutes les deux. Ca n’engage à rien et tu sauras si t’aimes ou pas et c’est tout.• Tu... Toi t’es lesbienne ?• Non, bi. Voyant que je n’ose pas, que je ne bouge pas, elle s’avance vers moi. Je ne tente pas de l’éviter, j’ai encore ces picotements qui se mettent en marche dans mon ventre. Elle pose ses lèvres sur les miennes, j’entre-ouvre la bouche, elle passe sa langue. Pendant plusieurs secondes, nous nous échangeons ce baiser. Je regrette presqu’elle l’arrête aussi rapidement. Je n’ai jamais connu de telles sensations. Elle s’écarte et me demande• Alors ?• ...Je crois que je suis lesbienne.• Ha ha, je crois surtout que tu n’es tombé que sur des puceaux qui ne savent pas s’y prendre. Et vu comme t’as réagi avec Fred... Mais, si tu veux vérifier, je t’indiquerai un ou deux mecs que tu pourras tester.• C’est qui Fred ? • Celui à qui t’a touchée la bite ce matin. Ces bulles qui passent entre mes fesses... Ca me stimule... Je crois que je vais m’offrir un petit plaisir. Si t’as envie aussi, ne te gêne pas. Moi aussi, j’avais des bulles qui caressaient mon minou. Et depuis le baiser, elles me faisaient un bien fou. Je me sentais toute excitée et Sandrine qui commence à se caresser à côté de moi. Je n’ose pas, j’ai tout de même envie...Mais seule. Je profite déjà des bulles... Elle pose sa tête sur mon épaule, je suis involontairement les mouvements de sa main entre ses cuisses. Elle me fait• Tu me le dis si ça te dérange.• … Ca va. On entend une clé dans la serrure de la porte, elle arrête, se redresse. Trois types rentrent et nous surprenne dans l’eau. Sandrine leur dit• Hey, la place est déjà prise.• C’est toi qu’avait piqué la clé ? On aurait dû s’en douter. Mais on a réservé depuis ce matin. D’ailleurs, les premières années n’ont pas le droit d’être là.• Sauf si elle est sous la protection d’un troisième ou quatrième année.• T’as demandé l’autorisation au conseil ?• Pas besoin si c’est pour moins de trois heures.• Quoi qu’il en soit, on prend la place. Mais vous pouvez rester finalement. On pourrait s’amuser. Il n’y a que ma tête qui dépasse de l’eau. Et les trois garçons se déshabillent, se mettent tout nu, sans complexe, sans pudeur, me montrant leurs attributs. Et l’un d’eux me dit• C’est toi la pucelle ? Ca te fait quoi de voir trois bites en même temps ?• Laisse-là tranquille. De toute façon, on vous laisse, on se lève tôt demain. Sandrine sort, les garçons rentrent, je me fais entourer par deux d’entre eux. Il y a de la place, mais ils se collent presque à moi.Sandrine, qui enfile ses habits encore toute mouillée, me dit "Tu viens ? … T’inquiètes pas, ils en ont déjà vu plein de filles à poil, ils sont blasés". Je prends un peu sur moi, et me décide à sortir de l’eau, cachant tout de même ma poitrine et mon minou. J’enfile directement mon haut et l’un d’eux répond à Sandrine "Ouaip, mais on adore voir les nouveau petits culs, surtout lorsqu’ils sont aussi beau que celui-là". Et il se lève, il bande comme un fou. Un autre se lève, il bande aussi en ajoutant "à moi aussi tu fais de l’effet. Allez, reste avec nous…".
