Tout a commencé il y a maintenant 5 ans, en été, cette époque où elle et moi nous connaissions à peine, mais assez pour emménager ensemble. Nous nous étions rencontrés lors de nos études supérieures. Il faut dire qu’au départ, nous ne nous aimions pas beaucoup, mais, comme dit le dicton, les contraires s’attirent. Elle, c’est Victoire, jeune et belle fille d’une vingtaine d’années, blonde, 170 centimètres pour 62 kilos. Des yeux noirs, qui lui donnent ce regard perçant qui fait des ravages. Un corps de danseuse, musclé avec de très jolies courbes. Ses seins pointus, mais très sensibles, un sexe tout lisse que j’adore. Moi, c’est Alex, jeune homme de 23 ans, blond, 175 centimètres pour 75 kilos. Sportif entretenu, un esprit sain dans un corps sain. Je m’épile au maximum au niveau du torse, sous les aisselles, et bien sûr le sexe. Nous filions le bonheur parfait, en harmonie sur tous les points et particulièrement sexuel. Vic avait des envies et fantasmes assez classiques. L’envie de faire l’amour en extérieur, éventuellement le fait d’être surprise et regardée. Je m’apercevrai plus tard qu’elle a un don particulier pour assouvir mes désirs. Moi, j’avais des envies de trio, de bondage, et de soumission. Nous nous étions tout dit, nos envies, nos fantasmes, nos tabous, enfin c’est ce que je pensais. Après une grosse matinée de travail, je décidai de rentrer à l’appartement afin de faire une surprise à ma chérie. Une fois rentré, j’essayai de me faire discret afin de surprendre ma belle, mais personne dans l’appartement. Je me servis un grand verre d’eau, car la chaleur était très présente en cette fin d’été. Ce fut à ce moment exact que je commençai à entendre des bruits venant de notre chambre. Mélange de gémissements très distincts, et de voix d’hommes. Je me rapprochai de la porte et les bruits devirent plus précis. J’entendis Vic utiliser des termes crus, me laissant stresser à l’idée d’ouvrir cette porte, bien que déjà, la place dans mon caleçon commençait à manquer. Je pris mon courage à deux mains, et en ouvrant la porte, j’aperçus Vic, nue, les deux jambes écartées, les pieds sur le bureau laissant son intimité à la vue de tous !! Tous ? Oui, toutes les personnes connectées sur le site de webcam sur lequel Vic était en train de s’exhiber. Il lui fallut quelques secondes avant de se rendre compte que j’étais présent. D’abord surpris, car je ne m’attendais pas à ça en rentrant plus tôt, mon esprit commença à se satisfaire pleinement de ce spectacle, me laissant divaguer à mes fantasmes... Rapidement, Vic, rouge de honte ferma l’ordinateur, se leva et se confondit en excuses. Sur le coup, j’allai pour lui dire que ce n’était pas grave, que j’étais simplement surpris, mais ceci aurait été trop facile. Lorsque nous avions échangé sur nos passés et nos fantasmes, elle ne m’avait pas précisé qu’elle aimait être exhibée ainsi. Je décidai donc de ne rien laisser paraître et je lui ordonnai : — Montre-moi donc ce site sur lequel tu étais. — Mais, tu sais, euh, c’est juste comme ça de temps en temps pour m’amuser un peu, y a rien de mal, tente-t-elle de se justifier, — Tsstssstsss, je m’en fiche, je veux voir le site, assieds-toi et montre-le-moi ! Je pris un ton plus dur qui me surprit moi-même, mais qui sortit, car la situation m’excitait terriblement.
Elle finit par se rasseoir et rouvrit son ordinateur resté ouvert sur le fameux site. C’était un site de live cam, comme il y en a beaucoup, son live étant maintenant terminé, on ne pouvait nous voir. Je me glissai par-dessus elle et pris la main sur la souris afin de défiler un peu et en comprendre le fonctionnement.
Je remarquai de suite qu’elle avait quelques admirateurs et qu’elle avait déjà à son actif une dizaine de lives. Je fus surpris de ne l’avoir jamais vue faire auparavant. Les camgirls étaient répertoriées par catégories, il y avait les soft, les expertes, les soumises, avec objets, etc. Vic se trouvait être dans les softs. « - Depuis combien de temps es-tu inscrite sur ce site ? lui demandais-je — J’y suis depuis que j’ai 18 ans, donc déjà 5 ans, mais je ne m’y étais pas connectée depuis 2 ans.— Alors, pourquoi avoir repris aujourd’hui ? A ça, elle n’a pas su répondre tout de suite, elle a baissé les yeux ; — Eh bien, je ne savais pas comment tu allais le prendre, et ce matin, j’ai reçu une notification sur une ancienne adresse mail, et je ne sais pas, j’ai eu envie de voir ce qu’était devenu le site, répondit-elle toujours les yeux baissés » Je pris son visage dans ma main en serrant ses joues entre mes doigts, j’avais le regard noir, je voulais qu’elle comprenne qu’on ne me mentait pas. Je ne sus pas quelle force intérieure m’était venue à ce moment-là, mais je ressentis que je devais lui faire comprendre, sans pour autant nier, à quel point tout ceci m’excitait. — La prochaine fois, tu m’envoies une photo de toi avant de commencer, je veux savoir quand tu te connectes, mais avant cela, je pense que tu devrais changer ta catégorie, soft, ça ne te ressemble pas. Puis je lâchai mollement son visage et retournai dans la cuisine m’ouvrir une bière. Putain ! Ma nana aimait exciter des tas de personnes, et moi qui me croyais jaloux jusque-là, j’adorais savoir ça ! De la cuisine, je l’entendis cliquer plusieurs fois sur la souris, pianoter sur le clavier, avant de fermer l’écran. Elle arriva dans l’encadrure de la porte : — Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlé, mais je n’y pensai plus jusqu’à ce matin, c’est réel. Tu sais, j’ai beaucoup d’envies que je n’ai jamais vraiment avouées à mes anciens copains, car ils ne comprenaient pas, mais je ne voulais pas te mentir sciemment, pardonne-moi. Ces quelques mots résonnèrent fort en moi ; pardonne-moi. J’adorais ça ! — Bien, je te comprends, à l’avenir, ne me cache plus ce genre de choses, je veux les savoir, je veux tout savoir de toi. Je suis rentré plus tôt du travail pour toi, j’aimerais être remercié, mets-toi à genoux s’il te plaît. Elle s’exécuta et me suça doucement. Tout en la regardant faire et en serrant fort ses cheveux entre mes doigts, j’imaginai déjà ses prochains live, exhibée. Ce qu’elle ne savait pas encore, et moi non plus d’ailleurs, c’était que ses excuses d’aujourd’hui, la voyant baisser les yeux et entièrement honteuse, avaient provoqué en moi un souhait bien trop enfoui. Elle ne le savait pas encore, mais elle adore et adorera s’excuser encore et encore, et j’adorerai la dominer...
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