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Ma vie amoureuse

Chapitre 1

Erotique
Maman l’a triomphalement annoncé, un soir, début juillet, en servant la soupe.
— Vous savez quoi ? Eh bien ça y est ! C’est loué à côté.
Papa a relevé la tête.
— Ah, oui ! Par qui ?— Une femme. Seule, apparemment. Il y a qu’un nom sur la boîte aux lettres. Margaux Boulimier. Elle avait pas l’air d’y être cet après-midi. Tout était fermé. Oh, mais j’y repasserai un de ces jours. J’y repasserai. Histoire de voir à quoi elle ressemble.
Elle y est effectivement repassée. Dès le lendemain. Et, à son retour, elle nous a engloutis sous un flot.
— Bon, alors, voilà ! J’y suis allée. Elle m’a offert le café. Elle a la quarantaine. À peu près. Peut-être même un peu plus. Divorcée. Sympa en tout cas. À ce qu’il paraît qu’elle bosse pour une boîte allemande. En télé-travail. Faut juste qu’elle fasse de temps à autre un saut à Cologne. Tous les deux mois. À peu près. Mais enfin là, pour le moment, va surtout falloir qu’elle s’attaque aux peintures. Les Lambert lui ont laissé la maison dans un état lamentable. Dès demain, elle va s’y mettre. D’ailleurs, à ce propos, je lui ai dit que tu viendrais lui donner un coup de main pour déplacer les meubles, Alexandre... Parce qu’évidemment, les déménageurs lui ont tout laissé en vrac dans le séjour, ça ! Oh, commence pas à faire la tête !— Hein ? Mais je fais pas la tête !— Ça te fera le plus grand bien ! Ça te sortira un peu de ces bandes dessinées idiotes sur lesquelles tu passes ta vie à t’abrutir.
* * *
Elle m’a ouvert un pinceau à la main. Un foulard bleu lui recouvrait entièrement la tête. Un vieux tee-shirt tout délavé tombait sur un court short kaki. Dessous les seins étaient libres. Et les jambes, fuselées, toutes bronzées, interminablement longues.
— Oui ?— Je viens pour... Ma mère m’a dit... Les meubles... Pour les déplacer...— Ah, t’es le petit voisin. C’est très gentil à toi d’avoir accepté de venir m’aider. Parce que toute seule... Tiens, entre ! C’est par là. Ce qu’il faudrait d’abord, c’est pousser ce gros bahut, là, au milieu. Que je puisse accéder au mur. Tu y es ? Un, deux, trois...
Elle s’est penchée. Les seins ont ballotté dans l’échancrure du tee-shirt.
— Là ! Parfait ! Et, si c’est pas trop te demander, on va aussi déplacer ce grand truc. Que je puisse finir cette pièce au plus vite. Qu’elle soit habitable. Hou là ! Il pèse une tonne, celui-là, hein !
À nouveau ses seins. Plus généreusement offerts encore. Ses seins qui ont doucement oscillé.
— Vas-y, pousse ! Juste un peu. Un peu plus. Là, voilà. Merci. Merci beaucoup.— Oh, de rien ! Si vous avez encore besoin...— Je ferai appel à toi. C’est entendu. Je me gênerai pas.— Mais même...— Même ?— Si vous voulez que je vous donne un coup de main pour vos peintures. Ça vous avancera.— Je voudrais pas abuser.— Oh, non ! Non ! Ça m’occupera. Je suis en vacances.— Si tu veux alors ! C’est pas de refus. Parce que, franchement, les peintures, c’est le genre de truc qui me barbe, mais qui me barbe à un point que tu peux même pas imaginer.— Bon, ben je reviens alors. Je reviens tout de suite. Je vais me changer.— Tu avances vite, toi, dis donc ! J’ai bien fait de t’embaucher. Par contre... Par contre, faut bien reconnaître que t’es pas très causant. T’es toujours comme ça ?— Oh, non ! Non ! Je parle d’habitude.— Mais pas à moi ! Pourquoi ? Parce qu’à une vieille comme moi tu sais pas trop quoi raconter ?— Mais vous êtes pas vieille !— C’est gentil ce que tu me dis là. Eh bien parle-moi alors ! Dis-moi des choses. Tiens, ta petite amie, par exemple. Elle s’appelle comment ?— Ma petite amie ?— Ta petite amie, oui. T’as bien une petite amie quand même ! T’as quel âge ?— Dix-neuf.— À dix-neuf ans, tout le monde a une petite amie. Tous les garçons. Non ? Pas toi ?— Si ! Enfin non ! — Comment ça ?— Disons que j’avais. Et que j’ai plus.— Ah... Oh, mais tu retrouveras. T’es beau garçon. Agréable à regarder. Pour autant que je puisse en juger, t’as l’air d’avoir un excellent caractère. Alors tu retrouveras. Tu retrouveras forcément.
Elle a plongé son pinceau dans le pot à térébenthine.
— Bon, mais allez, c’est tout pour aujourd’hui. Demain il fera jour.
* * *
Maman s’étonnait.
— C’est pas encore fini ces peintures depuis le temps ?— Parce que tu crois que ça se torche comme ça, toi ? En deux temps trois mouvements. Il y a tous les enduits à faire. Les sous-couches à passer. Et si on veut que ce soit à peu près potable.— Oh, mais moi ce que j’en dis, hein ! Tu peux bien y rester tant que tu veux. Au contraire ! Pendant ce temps-là, j’entends pas ta musique beugler.
* * *
Dès que j’étais levé, et c’était de bonne heure, je me précipitais « à côté ».Le plus souvent, je la trouvais en train de déjeuner. Dans un grand pyjama noir à motifs asiatiques.Je rebuvais un café avec elle. Un autre. On discutait. De tout. De rien. On plaisantait. Et puis...
— Bon, mais c’est pas tout ça ! Faudrait peut-être s’y remettre. Je vais m’habiller.
S’habiller, pour elle, ça voulait dire aller revêtir l’un de ces vieux tee-shirts échancrés qui m’offraient une vue imprenable, quand elle se penchait ou s’accroupissait, sur des seins qui me rendaient fou.S’habiller, ça voulait dire aussi se couler dans des shorts qui lui moulaient les fesses au plus près. D’adorables petites fesses délicieusement joufflues dont je me repaissais, insatiable, quand elle me tournait le dos ou qu’elle était juchée sur l’escabeau.On peignait. On marquait des pauses. On parlait. Rarement d’elle.
— Ça n’a pas beaucoup d’intérêt, moi. J’ai eu une vie des plus banales, tu sais. Elle l’est toujours d’ailleurs. Parle-moi de toi plutôt !
Je ne me faisais pas prier. Je lui parlais des musiques que j’écoutais.
— Je pourrais pas vivre, moi, sans musique.
D’électronique. Dont j’étais passionné.
— Ah, ça, si je pouvais en faire mon métier !— Il y a pas de raison.
Du Japon.
— C’est là que j’aimerais aller vivre.
De tant d’autres choses encore.Le soir tombait. Je la quittais, tout rempli du bonheur de ma journée. Et déjà impatient de celui du lendemain.
* * *
C’est arrivé un lundi. Un lundi après-midi. On venait de travailler, sans discontinuer, près de deux heures durant. Sous une chaleur accablante.Elle a posé son pinceau.
— T’es écarlate. Moi aussi, j’imagine ! Et on dégouline. Alors tu sais pas ce que je te propose ? C’est qu’on marque une pause. Et qu’on en profite pour aller se prendre une bonne douche. Ça nous fera le plus grand bien. Allez, viens !
Que je vienne ? Ça voulait dire que... qu’on allait la prendre ensemble, cette douche ? Tous les deux ? Je n’en croyais pas mes oreilles. Je l’ai suivie, estomaqué, jusque dans la salle de bains. Elle s’y est aussitôt déshabillée. Tout. Elle a tout retiré. Tout. Toute nue. Sans se détourner. Ses seins en pente douce, aux larges aréoles rosées. Sa chatte, recouverte d’une fine résille à frisons qui ne laissait rien ignorer de la douce encoche secrète. Mon désir s’est élancé vers elle. A bondi vers elle.Elle a escaladé le rebord de la baignoire.
— Eh ben, qu’est-ce tu fais ? Tu viens pas ?
Que je... Si ! Si ! Oui. Bien sûr ! Si que je venais !À mon tour, je me suis déshabillé. En lui tournant le dos. Parce que... Ben, parce que j’étais pas trop présentable, là, en bas. À mon tour j’ai enjambé. Toujours en lui tournant le dos.
— Tu boudes ?— Oh, non ! Non !— Qu’est-ce tu caches alors ?— Mais rien...— Menteur ! Fais voir ! Fais voir, j’te dis !
Je me suis retourné, rouge de confusion.Elle a tranquillement posé les yeux dessus.
— C’est moi qui te mets dans des états pareils ? Eh ben dis donc !
J’ai baissé la tête, tout penaud.
— Oh, mais tire pas cette tronche ! Il y a vraiment pas de quoi. Au contraire ! C’est plutôt flatteur, ça, pour moi.
Elle me l’a effleurée.
— En tout cas, elle fait la maille, il y a pas à dire. Ça donne envie...
J’ai ri. D’un rire un peu forcé.Elle a cherché mon regard.
— T’es puceau, hein ?
J’ai hésité.
— Pas vraiment...
Elle a ri.
— Pas vraiment...Ça veut dire quoi, ça, « pas vraiment » ? Bien sûr que si que t’es puceau. Bien sûr ! Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Oh, mais c’est un état de choses auquel il est très facile de remédier. Auquel on va d’ailleurs remédier. Et pas plus tard que tout de suite. Laisse-moi faire !
Et elle s’est emparée de ma queue. Elle s’est penchée dessus. Tout près.
— C’est vrai que t’es bien pourvu, on peut pas dire. Tu pourrais faire des tas d’heureuses avec ça, si tu voulais.
Elle a enserré. Elle a décalotté. Agacé du bout du pouce.J’ai fermé les yeux. Et c’est venu. Tout de suite. J’ai déchargé. Au hasard. Sur ses doigts. Sur son poignet. Sur son avant-bras. Partout.Elle a encore ri.
— Ça, c’était couru. Bon, ben maintenant il y a plus qu’à passer aux choses sérieuses.
* * *
Dans sa chambre, ça a été, les choses sérieuses. Sur son lit.Elle m’a attiré contre elle.
— Caresse-moi !
La caresser, oh, oui ! La caresser. Et je me suis jeté sur ses seins. Fougueusement. Passionnément.
— Doucement ! Doucement !
Doucement, oui... J’ai essayé. Doucement. Je m’y suis efforcé. J’ai délicatement empaumé un sein. J’en ai titillé la pointe. Qui s’est aussitôt dressée. Excitant. Tellement ! Et c’est revenu. Une envie de pétrir. De malaxer.Elle a froncé les sourcils. Grimacé.
— Pardon ! Pardon !
J’ai posé ma tête sur eux. Ma queue est venue se caler, toute dure, contre sa hanche. Y a palpité. Mon souffle s’est précipité. Mes doigts sont partis la chercher en bas. Ont entrepris de la fouiller. J’ai pris un téton entre mes dents.
— Viens !
Venir ? En elle ? Là ? Maintenant ? Oh, oui ! Oui.Je me suis allongé sur elle. J’ai cherché. Maladroitement tâtonné.Elle est venue à mon secours, m’a pris en main, voulu m’introduire en elle. Elle n’en a pas eu le temps. J’ai éclaté. Déchargé sur son ventre.Je suis retombé. Sur le dos.
— Désolé...
Elle m’a passé une main dans les cheveux.
— Ça fait rien...— Oh, si ça fait ! Si ! Je suis nul.
Elle s’est blottie contre moi.
— Mais non, t’es pas nul. Non. T’es juste jeune. Et impatient. C’est la première fois. C’est normal. T’apprendras. Je t’apprendrai.— Oh, oui, hein !— Promis.
On est restés un long moment silencieux. Sa main a erré sur mon torse. L’a parcouru et reparcouru. Est descendue. Plus bas. Encore plus bas.Elle a ri.
— T’es plein de sève, toi ! Et tu pars au quart de tour. Alors je peux te dire que, quand tu seras opérationnel, je vais en profiter. Et pas qu’un peu.
Elle m’a couvert de tout un tas de petits baisers. L’épaule. Le cou. Le front. Les yeux. Les lèvres.
— Bouge pas !
Et elle est venue sur moi. Elle m’a mis en elle. J’ai posé mes mains sur ses fesses. Et elle m’a conduit vers mon plaisir. Sans me quitter un seul instant des yeux.Après, elle m’a gardé en elle. Elle m’a souri.— Toujours tu t’en souviendras de ce moment-là. Toujours. Toute ta vie. Toujours tu te souviendras que j’ai été la première.
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