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Ma vie amoureuse

Chapitre 7

Hétéro
Et, les jours suivants, on a été à nous. Rien qu’à nous. On a fait l’amour. Le soir. La nuit. Le matin. L’après-midi. Comme des meurt-de-faim.Le reste du temps on sillonnait les chemins environnants. On explorait à tout-va.On retournait aussi habiter notre écrin de verdure. Souvent. Je me penchais, avec avidité, sur son petit fendu d’amour dont je contemplais encore et encore, sans jamais me lasser, les crénelures nacrées. Dans les anfractuosités liquoreuses duquel j’enfouissais voluptueusement ma langue. Interminablement. Dont j’allais débusquer le fringant bourgeon. Elle lançait son bassin à la rencontre de mes lèvres, de plus en plus vite, de plus en plus éperdument et jouissait contre elles en arpégeant son plaisir à longues trilles enflammées.Elle s’occupait aussi de moi.‒ C’est trop comment c’est fait, une queue…
Elle la regardait. Elle la flattait. Elle l’enrobait.‒ Ça m’étonnera toujours.
Elle la piquetait de tout un tas de petits baisers, me la mordillait, me l’agaçait, en prenait délicatement le bout en bouche, l’abandonnait, y revenait, finissait par l’engloutir tout en me malaxant copieusement les couilles. Mon plaisir surgissait. Elle le buvait. Jusqu’au bout.‒ Tu as bon goût. Très.
Pas question de s’en tenir là. Elle me voulait encore en elle, refermait bras et jambes sur moi et s’élançait à corps perdu vers son plaisir.
* * *
‒ Bon, ben voilà, c’est fini.On venait de replier la tente. De charger la voiture.Un dernier regard autour de nous.C’était fini, oui.
Dans la voiture, je lui ai posé la main sur le genou.‒ Isabelle…‒ Oui ?‒ Je suis heureux de ces journées passées avec toi. Très.

Elle m’a souri.‒ Moi aussi.
On a roulé un long moment en silence.J’ai fini par me lancer.‒ Et maintenant ?‒ Maintenant ? C’est une bonne question.‒ Tu as Matthias. Tu as Baptiste.‒ Toi, Margaux. Et Élodie.‒ Ça empêche ?‒ Non. Pas vraiment. Personne n’appartient à personne. Jamais.‒ On continue alors ?‒ Un peu qu’on continue ! Mais on se doit rien.‒ On se doit rien, non.
* * *
Ma mère ne m’a pas laissé le temps d’arriver. Elle m’a englouti sous un flot de questions.‒ Alors ? C’était bien ?
‒ C’était bien, oui.‒ T’as un peu bronzé. T’as l’air fatigué, par contre. Alors comme ça, c’était bien…‒ Mais oui ! Je viens de te le dire.‒ Je l’ai pas beaucoup vue, mais elle a l’air mignonne comme tout, cette petite. C’est pour ça : on est très contents, avec ton père. Au moins, celle-là, elle est de ton âge. Et puis on s’est renseignés. Elle est d’une bonne famille. Ils sont connus ici. Et les études de droit, c’est quelque chose, ça ! Elle aura un bon métier. Peut-être avocate. Ou même, qui sait ? Notaire. Parce qu’ils ont de l’argent et ils n’ont qu’une fille. Alors quand il va s’agir de l’établir…
J’ai soupiré.‒ Mais on n’en est pas là, maman ! On n’en est pas là. Il a jamais été question de ça.
* * *
Margaux aussi m’a pressé de questions. Pas du tout les mêmes.Elle m’a attentivement écouté. Et elle a conclu.‒ Tu t’es bien éclaté, quoi !‒ Ah, ça, tu peux le dire.‒ Et grâce à qui ? Parce que, sans moi, avoue, t’en serais encore à baver devant elle sans même oser l’effleurer du bout des doigts.
J’ai avoué, oui.‒ Ça mérite bien une petite récompense, ça, non ?
Ça méritait.Et je l’ai prise dans mes bras. On a roulé sur le lit. Où elle a sangloté son plaisir dans mon cou.‒ Ça me manquait. Tu m’as manqué.
Je lui ai longuement caressé la joue.‒ Tu lui as parlé ? À Florian, tu lui as parlé ? Pour ce qu’on a dit…‒ Je lui ai parlé, oui.‒ Et alors ?‒ Ça se fera pas.
D’un petit air navré.
‒ C’est pas son truc. Je suis désolée.‒ Il t’a dit quoi au juste ?‒ Oh, ben, ça ! Qu’avec un autre peut-être, pourquoi pas ? Mais qu’avec toi ça le tentait pas du tout.Que ça le mettrait vraiment très mal à l’aise.‒ Ah…
Elle a éclaté de rire.‒ Mais non, idiot ! Il est à fond au contraire. Et ravi que ce soit toi. « Lui, au moins, je le connais . On n’a pas eu l’occasion de beaucoup se fréquenter, mais il est sympa comme mec. » En tout cas vous allez avoir intérêt à assurer, les garçons, hein ! Je compte sur vous.‒ Ce sera quand ?‒ Il bosse, lui. Alors j’ai pensé à vendredi soir prochain Qu’on ait tout le samedi. Et même le dimanche, si on veut. Tu seras libre ?‒ Évidemment que je le serai.
Je lui ai enrobé un sein. En ai fait dresser la pointe.‒ Dis-moi un truc, Margaux. Tu l’as déjà fait, comme ça, à plusieurs ?‒ T’es bien curieux.‒ C’est pas une réponse, ça.‒ Alors disons que ça m’est arrivé, oui.‒ Souvent ?‒ Quelquefois. Mais jamais encore avec deux petits puceaux.‒ Mais on l’est plus.‒ Pour moi vous l’êtes toujours un peu. Et pour vous occuper à deux d’une femme, vous l’êtes complètement.
* * *

Élodie ne savait plus où elle en était avec son Philibert. Plus du tout.‒ Encore moins qu’avant qu’on fasse le point, c’est pour dire.On était dans la voiture. Pas question d’aller s’échouer sur un banc. Il pleuvait à torrents.‒ En plus !

Elle a passé une main rageuse sur le pare-brise pour en évacuer la buée.‒ Enfin si, je le sais, si ! C’est que, quand je suis en face de lui, il me fait promettre tout ce qu’il veut. Qu’il y a que lui qui compte pour moi. Que je serai jamais à personne d’autre. Je lui jure. Et je suis sincère. Sauf que, dès qu’il est plus là, je me dis que je suis la reine des connes, qu’une fois de plus il m’a roulée dans la farine. Que je veux pas qu’il m’étouffe. Qu’il faudrait que je me sauve en courant. Parce qu’avec lui, ce sera toujours l’enfer. Qu’il faudra que je justifie tout. Sans arrêt. Que je vais m’étioler. Finir par ne plus exister.
Elle a ouvert sa portière.‒ Viens !
On a couru, sous la pluie, jusqu’à un café. Il y avait sept ou huit types qui sirotaient des bières, accoudés au comptoir. Elle a filé tout droit, sans leur jeter un regard, vers l’arrière-salle attenante. L’entrée de l’arrière-salle. La toute première table. Elle a choisi la banquette qui faisait face au comptoir. On s’y est installés, moi du côté du mur, elle du côté de l’allée.‒ Caresse-moi !
Elle s’est blottie contre mon épaule.‒ Et vas-y, hein ! Fais pas semblant !Ma main a moutonné sous le tee-shirt, a cherché les pointes, les a fait dresser. Elle a haleté dans mon cou. Et murmuré.
‒ J’ai le droit. J’ai le droit. Il m’empêchera pas, l’autre.Ses pieds ont raclé sous la table.
‒ Ils font quoi, les types ? Tu les vois ?
Pour sûr que je les voyais ! Ils étaient carrément tous tournés vers nous.‒ Ils regardent, tu penses bien ! Ils te quittent pas des yeux. Ils regardent et ils commentent entre eux.‒ Ils bandent ?‒ Il y en a un, c’est sûr. Les autres, je peux pas trop me rendre compte, mais sûrement que oui.
Elle a passé ses bras autour de mon cou.‒ J’ai trop envie. De les exciter. Tu peux pas savoir comment j’ai envie ! Qu’ils en puissent plus. Qu’ils aillent, quand on sera partis, se branler à tour de rôle dans les chiottes. Ou que, ce soir, ils se jettent comme des meurt-de-faim sur bobonne en pensant à moi. Au spectacle que je leur ai offert. Qu’on va leur offrir.
Elle s’est pressée plus fort contre moi.‒ Allez, vas-y ! Continue !
Ma main est allée la chercher sous sa jupe, a lentement entrepris l’escalade de sa cuisse. Est montée. Montée encore. La jupe aussi. Je l’ai lissée à travers sa culotte.Elle a soupiré.‒ Oh, j’aime ! Comment j’aime ça !Demandé.
‒ Et eux ? Et puis non, les regarde pas ! Qu’ils aillent pas s’imaginer… On le sait n’importe comment ce qu’ils font.
Mes doigts se sont faufilés dans sa culotte. Y sont allés. Venus. Ont pris possession de ses anfractuosités. S’y sont enfouis.J’ai constaté.‒ Tu es trempée.Elle a gémi. Donné un grand coup de bassin vers l’avant.
‒ Fais-moi mourir !
J’ai repoussé la culotte sur le côté, dans le pli de l’aine.Elle a chuchoté.‒ Non, mais quel salaud tu fais !Un salaud qui s’est consacré tout entier à son petit bouton. Qui l’a décalotté. Qui l’a fait surgir, se dresser.
‒ Je vais jouir, Alexandre. Je vais jouir.
Ce qui s’est presque aussitôt produit.Elle a refermé ses dents sur le col de mon pull-over pour étouffer ses cris. Et ses jambes sur mes doigts. Un soubresaut. Un autre.‒ Que c’est bon ! Oh, que c’est bon !Elle a tout doucement repris ses esprits.‒ On y va ?
Elle s’est rajustée à la va-vite, levée, dirigée vers la sortie. On a longé le comptoir. Tous les regards ont convergé vers elle.‒ Eh ben dis donc, faut pas t’en promettre à toi !‒ Adorable, ta petite chatte, adorable !‒ Comment t’es cochonne, n’empêche !
Elle est passée, royale, indifférente.Et celui qui était le plus près de la porte a conclu.‒ En attendant moi, j’aurais une fille qui se comporterait comme ça, elle te prendrait une de ces tannées !
Il pleuvait toujours, mais moins fort. Bien moins fort. On s’est réfugiés dans la voiture. Elle a soupiré.‒ Et le pire… Tu sais pas ce que c’est le pire ? C’est que je vais y retourner avec l’autre animal. Je pourrai pas m’empêcher. Je l’ai dans la peau. Je vais y retourner. Et me priver de tout ça…
Elle a mis le contact.‒ Et merde !Et démarré en trombe.
* * *
Ma mère m’attendait, la mine consternée.‒ Qu’est-ce qu’il y a ? T’en fais une tête !‒ Il y a que ton propriétaire a appelé. Il le reprend, le studio qu’il te loue près de la fac. Soi-disant pour y mettre sa fille. Soi-disant… Parce que c’est pas aux vieux singes qu’on apprend à faire la grimace. Non, mais tu te rends compte ? À un mois de la rentrée. Faut oser quand même ! Te prendre à la gorge comme ça ! Tu vas faire quoi maintenant ?‒ Chercher ailleurs.‒ Et si tu trouves pas ? Parce que tout doit être pris partout, tu penses bien ! On est fin août.‒ Mais je trouverai. T’inquiète pas ! Je trouverai.
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