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Ma vie n'a aucun sens

Chapitre 2

Divers
Quelques jours plus tard, après cette interaction presque… Contre nature de la part de Charlie, je reçois un message.
— Hey salut, ça te dirais d’aller à la rivière ce soir et de camper la bas ? Envie de me changer les idées…”
    J’accepte rapidement, et prévois ce qu’il faut pour un camping improvisé. Ma tente est grande, mais je lui demande quand même si elle veut qu’on en partage une grande ou qu’on prenne chacun une petite tente. Quelques minutes plus tard, *ding*, nouveau message.
— Prends ta grande tente, j’ai la flemme de monter deux tentes. Prends aussi de quoi faire des grillades, on fera un feu ! j’ai hâte, à ce soir”
Bien, me voilà à charger les affaires dans la voiture. Rien de bien folichon, une tente, un sac de charbon, un bidon d’eau potable, des affaires de baignade, et je file faire des courses. Je prends quelques bières, un paquet de saucisses et du pain. Je réfléchis quelques instants et me rappelle qu’elle aime la sauce barbecue. J’en prend aussi, et passe en caisse. Je rentre chez moi, file sous la douche. Avec cette chaleur, je prends souvent deux douches dans la journée, mais la en plus je vais voir quelqu’un. Depuis notre interaction câline au bar il y a quelques jours, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer qu’il y avait quelque chose, mais je reste circonspect. C’est une bonne amie, et je ne voudrais pas qu’il y ait rupture d’amitié suite à une quelconque insistance de ma part. Je me dis que c’est une grande personne, et qu’elle sera en capacité de venir vers moi si l’envie lui prend.
Je passe le reste de la journée à lire, un ouvrage de Kropotkine sur la philosophie anarchiste, lorsque *ding*, je reçois un message.
— Pour ce soir, je passe chez toi et on va à la voiture ensemble ? J’ai pas envie de faire le trajet seule.”— ça me va. Vient pour dix huit heure, qu’on soit au campement avant la nuit. A toutes”
Il est dix sept heure trente, j’ai le temps de fumer une cigarette tranquillement. Après une demi-heure, à dix huit heure pile, on sonne à ma porte. Je récupère la glacière avec les victuailles et les bières, et vais ouvrir. Charlie est là, cette fois-ci avec une sorte de crop top beige et une jupe noire. Elle est ravissante, et nous allons ensemble à la voiture. Une fois dans celle-ci, nous mettons de la musique, les vulves assassines, et je conduis la petite demie heure qui nous mène en bordure de rivière. Nous arrêtons la voiture sur le bas-côté, et nous prenons toutes les affaires nécessaires. Le lieu est magique, une crique herbeuse avec l’eau qui coule à quelques mètres d’un espace plat ou nous pouvons monter la tente. Je me mets à l’œuvre pendant que Charlie prend du petit bois et monte un feu de camp. Une fois installés, je lui propose d’aller se baigner avant de manger, et Charlie se déshabille rapidement, ne gardant que son maillot.
Elle file se baigner, s’enfonçant rapidement dans l’eau tiède, et je la rejoint après quelques instants. Nous discutons, enfoncés dans l’eau, pendant que la lumière baisse de plus en plus et que la lune devient bien visible. Joueuse, elle m’asperge d’eau par moment, et je lui rend la pareille. Après une bonne heure dans l’eau, nous sortons nous sécher et nous allumons le feu. Celui-ci part rapidement, et la scène en est limite romantique. Nous sommes autours du feu, à échanger sur le sens de la vie, une bière à la main, les saucisses en train de griller à la nuit tombée. Nous mangeons, et poursuivons notre discussion sur ce qui nous a amenés sur cette terre et ce qui nous fait tenir dans la vie. Je confie que ce sont les relations humaines, et elle me confie qu’elle ne sait pas exactement, qu’elle cherche encore. Un long silence, apaisé, tranquille, s’installe entre nous. Nous profitons de ce moment pour réfléchir sur nos vies.
Aucun de nous n’ose briser ce silence, qui est si doux à nos cœurs. Après une dizaine de minutes les yeux dans le vague, Charlie se tourne vers moi :
— Au fait, je sais que ça n’a aucun sens et que ça sort de nul part, mais t’as déjà pris un bain de minuit ? Moi pas, mais ça me tenterait bien et je me sens suffisamment en confiance avec toi pour le faire…— Et bien non j’ai jamais fais, bien que l’envie m’ait pris plusieurs fois. Faisons ça si tu veux”
Je la vois rougir légèrement pendant qu’elle commence à défaire le lacet du haut de son maillot, et je retire tranquillement mon short de bain. Elle révèle ses seins, magnifiques au possible, avec de petites aréoles qui pointent vers le haut. Ces deux globes sont magnifiques, et semblent parfaitement à même de résister aux assauts d’une main baladeuse ou d’une bouche enhardie. Je détourne le regard, de peur d’être insistant, et Charlie retire rapidement le bas de son maillot. Nous nous dirigeons vers l’eau encore tiède de la chaleur de la journée, et nous y glissons avec délectation. Nous nageons un peu, avant de nous poser sur des rochers ensevelis dans l’eau. Nous discutons, encore et encore, mais nus. Ce sentiment de liberté qui m’est offert me rend… Étrangement calme, et je remarque que Charlie semble moins nerveuse qu’à l’accoutumée.
Je commence à imaginer ce corps magnifique venir se coller à moi, et sa bouche fine, ses lèvres qui me donnent de plus en plus envie, venir se livrer aux miennes. Une érection pointe le bout de son nez et je rougis rapidement, avant de chasser ces pensées de ma tête. Charlie finit par se lever, et me dit qu’elle va retourner auprès du feu. Je lui dit que je vais rester un peu, et lorsqu’elle se retourne vers la berge, je ne peux qu’admirer son fessier musclé, qui me donne encore plus envie d’elle. Mon érection ne passe pas, et je reste donc encore de longues minutes dans l’eau. Charlie semble fascinée par le feu, et les reflets orangés de celui-ci dessinent de magnifiques ombres sur son corps. Je l’observe du coin de l’œil pendant un temps, puis me concentre sur les arbres autours de moi, sur le bruit de l’eau et mon érection finit par passer.
Je me lève alors, et sort de l’eau pour rejoindre mon amie. Je vois qu’elle ne s’est pas rhabillée, et qu’elle est juste posée sur sa serviette. A Rome, faisons comme les romains. Je me rapproche du feu, et elle m’invite d’un tapotement de la main à venir à ses côtés. Je ne me fais pas prier, et m’assoie donc auprès d’elle. Nous regardons le feu, partageant un silence doux et réconfortant, puis elle pose sa tête sur mon épaule. Je tourne mon visage vers elle, et remarque son sourire un peu vague, elle semble bien. J’ouvre la bouche, voulant lui demander quelque chose, mais les mots ne me viennent pas.
— Oui Alex, je suis d’accord que c’est étrange cet instant que nous vivons, nus l’un contre l’autre, à ne pas savoir si l’autre a envie de plus. Je me pose la question aussi, et me demande si je veux de la tendresse avec toi. Qu’est-ce que tu en penses ?
Mon cœur rate un battement, je ne m’imaginais pas que ça pouvait être réciproque. Je reste sans rien dire pendant une longue minute, avant de tourner la tête vers elle. Je vois qu’elle me dévore des yeux, et je plonge les miens dedans, me noyant en eux. je me penche finalement vers ses lèvres, et nous scellons notre soirée d’un baiser tendre et langoureux…
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