Je ne dirais pas que notre relation se transforme en inceste ni de nature incestueuse, bien au contraire car elle reste exclusivement une relation fusionnelle, voire très fusionnelle.
La relation incestueuse veut dire qu’on couche, qu’on fait l’amour avec sa fille exactement comme on le fait avec un homme. Pour nous c’est une relation mère/fille fusionnelle. Cela veut dire qu’on est toujours ensemble, très proches sur tous les sujets, donc en particulier sur des sujets « sexe ». On est toujours habillées identiques, on se prête certains sous-vêtements, des revues, des objets, des magazines, etc. On est toujours caressantes l’une envers l’autre. Cela veut dire par exemple : passer la main dans les cheveux, dans le cou, sur une cuisse pour demander quelque chose. Poser ma main sur Vesna se prolonge toujours en une caresse. On se dépose un baiser très facilement, chaque occasion est le prétexte pour cela. Le baiser le plus tendre est celui sur la joue qui « dérape », je veux dire par là que mes lèvres se déposent « comme par hasard » sur la commissure des lèvres de Vesna. La première fois que cela s’est produit elle a eu un mouvement de recul mais maintenant elle en raffole. Autre situation très intéressante. Quand je reçois Patrice, mari de notre voisine de palier, mon « amant-sexfriend », nous prenons ensemble (Moi, Vesna, Patrice) le café. Pendant le café, Patrice a des gestes sur moi : sa main se promène sur mes cuisses, mes seins; on s’embrasse facilement avec léchage réciproque de nos langues. Pendant ce temps Vesna est avec nous. C’est très fréquent qu’il finisse par me demander une fellation. Vesna ne va pas se cacher bien sûr. Ce serait malpoli. Si Patrice a un besoin pressant de me « sauter », alors il fait cela dans le canapé. Vesna va et vient sans changer ses habitudes de vie évidemment. Une autre situation relative à notre vie fusionnelle est l’intérêt que Patrice porte à Vesna. Le matin, il arrive chez nous en déposant sur moi puis sur Vesna un baiser « pleine bouche » identique pour moi et pour Vesna, c’est-à-dire un baiser qui se prolonge avec mélange des langues, qui peut même durer un certain temps. Il arrive fréquemment qu’avec Vesna il s’attarde. Après le baiser que j’ai avec lui, il lui prend assez souvent de me remercier en passant sa main et ses doigts dans mon entrecuisses pour une caresse de mon sexe lisse. Il en fait autant avec Vesna. Pendant qu’il « tripote », plus exactement explore de son doigt, l’intimité de Vesna, celle-ci a la bonne réaction vis-à-vis de lui : elle se laisse faire sans broncher, sans marquer aucune attitude de refus, de retrait, de recul. Bien au contraire, elle se fait « accueillante », disponible, obéissante, voire même soumise, docile. La force de Vesna dans cette situation c’est de rester totalement immobile, rigide, statufiée. Elle se fait « poupée gonflable ». Elle adopte même la moue de la fille qui vient d’avaler quelque chose d’indigeste. Comme on voit ce n’est ni incestueux, ni de l’ordre du ménage à trois. Plus exactement, Vesna et moi sommes parfaitement interchangeables, totalement identiques, donc autant désirables l’une que l’autre. On en est au point où Vesna « subit ses premiers attouchements précis ». En effet, Patrice n’hésite pas à introduire tout doucement et délicatement son index à l’intérieur de son sexe. Vesna, dans une attitude de docilité parfaitement maîtrisée ne réagit pas, elle laisse faire, elle se laisse faire comme si elle aimait cette situation, et même la désirait. Patrice manipule Vesna. Vesna accepte telle une servante vouée entièrement à son travail. Nous avons beaucoup discuté toutes les deux de ce qui se passe dans un « bar à hôtesses », du comportement que les hôtesses doivent avoir, de leur façon de faire, de s’offrir. Patrice aime beaucoup demander à Vesna de s’assoir sur lui en « 69 », de sorte que Vesna s’installe sur sa bouche comme le cycliste s’assied sur la selle de son vélo. Patrice peut largement en profiter pour lécher, sucer, déguster de sa langue l’intimité de Vesna. En voyant cela je ne peux manger de laisser ma main s’égarer dans mon entrecuisses. Un matin, nous avons pris le café ensemble. Pendant le café, nous avions eu des caresses et tripotages habituels, d’une part Patrice et moi, d’autre part Patrice sur Vesna, rien d’inhabituel. Je suis allé chercher des croissants qui manquaient pour notre café. Je suis partie à la boulangerie et revenue. En entrant, pas un bruit. Une chose m’a intrigué : dans l’appartement aucune lumière, tout semblait éteint. J’entrais sans faire de bruit. J’entendais un bruit lent et régulier qui était manifestement le bruit des lattes du sommier de Vesna lorsqu’elle termine dans son lit sa masturbation quotidienne du matin. Même bruit, même régularité, couinements et grincements identiques. Aussitôt je me suis dit « c’est curieux, elle est repartit dans son lit, elle se masturbe à nouveau alors que nous allons quitter l’appartement dans dix minutes pour aller au salon. » Je me suis approchée discrètement car je soupçonnais aussi quelque chose d’anormal. Près de sa chambre, je me suis approchée de la « porte » (de sa chambre). J’écris porte entre guillemets car, chez nous, toutes les portes, même celle des toilettes, ce sont des rideaux plastifiés translucides. A travers le plastique j’arrivais, dans la pénombre à distinguer la cause des grincements du sommier. Patrice, mari de notre voisine, était allongé sur le lit de Vesna. Vesna était à califourchon, donc assise une jambe de part et d’autre de son visage, dans la position de l’homme à cheval. Assise de cette façon son entrecuisses, donc son sexe, reposait sur la bouche de Patrice dans un « facesitting » conventionnel. Comme elle était en position de « 69 », cela lui permettait d’avoir accès au sexe de Patrice. En m’approchant légèrement, je vois qu’elle a en bouche le pénis de Patrice et qu’elle lui pratique une fellation en bonne et due forme. Le fait d’être assise sur le visage de Patrice forçait le contact oral-génital en même temps qu’oral-anal et éventuellement de contrôler, à des fins d’excitation sexuelle, la respiration de Patrice. C’était vraiment très bien fait. Le bruit de mes pas dans le couloir ont provoqué un mouvement de panique un peu. J’ai aperçu de loin, toujours dans la pénombre à cause du manque de lumière derrière le rideau plastifié, que Vesna se saisissait de son tablier « serveuse de bar », qu’elle l’a utilisé pour s’essuyer la bouche, elle l’a ensuite présenté autour de sa taille et fait le noeud dans son dos. En entrant en cuisine Vesna arrivait avec pour seule tenue sur elle ce tablier « serveuse de bar ». Celui-ci était froissé et humide. Au vu de ce que j’avais vu de la scène en cours j’ai tout de suite compris que ce tablier était tâché du « foutre » de Patrice. Quant à lui, il s’est précipité aux toilettes faisant semblant d’une envie pressante.
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