Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 15 J'aime
  • 2 Commentaires

Ma vie comme dans un X des années 70

Chapitre 4

Chantal initie Corinne

Lesbienne
Voudriez-vous un rappel des faits ? Nous sommes repartis au début des années 80. En route pour la nostalgie des années sexy.Corinne, ma chérie, alors qu’elle prenait quelques jours de vacances sans moi, a bu un verre dans un bar, avec deux hommes qui l’ont courtoisement raccompagnée jusqu’à son logis. Dans un film X des années 70 (lire et relire épisode 3), l’affaire se serait orientée vers un trio sacrément débridé. Corinne me l’aurait raconté ensuite, et je l’aurais félicitée d’avoir su profiter de l’occasion offerte. J’aurais dans un même état d’esprit « libéré », dévoilé que j’avais sauté Chantal, - enfin !- cette ancienne collègue un peu plus âgée (lire et relire épisode 2), la quarantaine joyeuse, bisexuelle revendiquée. La douce amie m’avait accordé ses faveurs sans aucune protestation, puis confié son envie d’un trio avec Corinne, qu’elle trouvait diablement attirante. Et plus si affinités.
Que la vie serait simple si elle suivait le principe des films X des années 70. Peut-on rêver d’un univers formidable: toutes les jeunes femmes y raffolent de belles lingeries coquines, sexy, érotiques. Elles sont « open-minded », accueillantes, ne demandent qu’à se débarrasser des carcans de la moralité bourgeoise. Les hommes pour peu qu’ils soient polis et pas trop lourdauds, ont toutes leurs chances de multiplier les conquêtes. Il suffit de se parler, tout devient possible. La vie est belle, malgré la montée du chômage et les crises du pétrole.
Dans la vraie vie des années 70, qui furent mes années de jeunesse, on passait bien plus souvent à côté des occasions : soit qu’on ne les ait pas repérées, soit qu’on ait manqué d’à-propos aux instants stratégiques. Et c’est bien l’objet de cette petite série. Revisiter quelques-uns des moments où votre serviteur n’a pas su, pas vu, ou pas osé...
J’aurais adoré baiser Chantal. Vraiment. Dans mes rêves, Corinne qui l’avait rencontrée deux ou trois fois se disait disposée à tenter l’aventure féminine. Et je n’allais pas de mon côté l’en empêcher, alors que les trios avec deux femmes ouvertes aux plaisirs saphiques étaient (et probablement demeurent) le fantasme basique de deux hommes sur trois, pour autant que j’aie pu réaliser des sondages sérieux.
Je dois préciser que si dans la vraie vie, Chantal m’avait dit qu’elle trouvait vraiment Corinne canon, Corinne s’était contentée de recevoir le compliment, en un sourire poli.Il aurait pourtant suffi de si peu. Un dîner amical dans un restaurant réunionnais, à deux pas de chez Chantal. Des plats un peu épicés, savourés après un cocktail maison parfumé. Un peu de vin frais pour adoucir en bouche le feu des piments. On raccompagne ensuite Chantal au pied de son immeuble. Elle propose de monter s’en boire un petit. C’est Corinne qui accepte pour deux l’invitation, en regardant Chantal bien dans les yeux, ce qui suffit à m’échauffer déjà.
Nous en restons au punch coco. Ou Malibu, je ne sais plus, mais peu importe. Chantal fait un peu son échauffée, dit que la cuisine créole la met toujours en un drôle d’état, elle rit, on voit son allusion à cent mètres, mais sommes-nous là pour finasser ? Non.
Les deux femmes sont sur le canapé. Elles badinent et se complimentent mutuellement. Chantal un peu plus directive, privilège de l’âge et de l’expérience, se rapproche, et Corinne se laisse envisager, souriante. Un compliment bien tourné sur son parfum - du Guerlain ? – suffit à la rendre disponible à la drague de son aînée.
— Corinne, je pense que ton chéri (c’est de moi qu’on parle) t’a dit comme je te trouve superbe ? En tout cas, s’il ne te l’a pas dit, je précise que ce soir plus encore que d’habitude. J’adore ton chemisier... je me demande s’il m’irait bien ?— Tu veux l’essayer ?
Corinne se retrouve en soutien-gorge. Balconnet rouge, qui met en valeur son joli 95C. Chantal la complimente, ah si sa poitrine se tenait aussi bien, elle aussi défait son « haut ». Soutif noir.
— Interdit de regarder, toi ! C’est la minute « entre amies ».— Oui, bois ton rhum et tais-toi...

Elles rient, mais personnellement, je n’ai plus envie de rire quand je les vois l’une caressant les seins de l’autre, et approchant ses lèvres. Elles y vont en douceur. Mais sûre d’elle, Chantal a pris l’ascendant. Corinne se laisse faire, mais ses mains se posent aussi sur le cou et le sein de celle qu’elle l’embrasse sur la bouche pour la première fois. Sa première avec une femme. Et moi qui ne dis rien...
Ne mentons pas, je passerai dans cette soirée par toutes les phases qui font le fantasme classique des deux amies s’offrant des émois bisexuels. Les voir se lever. L’une enlever la jupe de l’autre, puis la sienne. Toutes deux sont en porte-jarretelles et bas, couleurs assorties à leur soutien-gorge. J’aimerais préciser que Corinne est plus timide, plus gauche dans ses gestes, mais ce n’est pas vrai. Elle s’enhardit, c’est elle qui la première dégrafe le soutif, les seins de Chantal ont bien plus de prestance que ce qu’elle annonçait. Ses tétons dardent bien. Elle demandera du reste à Corinne de les lui sucer. Les mains de l’une et l’autre vont partout sur le corps adverse, c’est un jeu tendre et calme qui vire bientôt vers plus de vivacité. Les gémissements, les petits soupirs, les mots chuchotés, tout participe à mon excitation...
... Mais pourtant, je ne bande pas. Mes jambes tremblent d’émotion. Ma femme « se gouine » sous mes yeux, pardon pour l’expression, c’est celle qu’on utilise à l’époque. Elles descendent leurs culottes, en lentes caresses, et bientôt les deux offrent à mes regards deux toisons fournies, naturelles, magnifiquement triangulaires et bouclées, qui appellent les doigts.
Bientôt, Corinne est allongée sur le canapé et Chantal lui gahamuche le con, pour le dire avec les mots du Divin Marquis. Les soupirs de ma compagne manifestent son bien-être, je ne ressens en moi aucune crainte, aucune jalousie, juste le bonheur de voir un fantasme se réaliser, mais pourquoi cela ne me procure-t-il aucune érection ? Je suis trop ému. Pas à la hauteur des étalons de cinéma, toujours prêts, tels des scouts avisés. Si jamais j’étais appelé en renfort, j’aurais piètre allure devant mes deux complices. Heureusement pour mon embarras, elles semblent se passer fort bien de moi. Corinne passe des soupirs aux vagissements énamourés (si l’on peut dire), j’entends des oui, des encouragements, je ne vois pas, d’où je suis, ce que Chantal fait de ses doigts. Il me semble bien deviner qu’un ou deux sont entrés dans le fourreau, mais peut-être un troisième s’est-il insinué ailleurs ?
Dans mon souvenir, ma charmante ex-collègue s’était assez vite approchée de ma raie et de mon orifice...
J’aime l’idée qu’elle fasse de même en ces instants.
— Tu sais, confie Chantal en relevant la tête, bouche probablement mouillée de cyprine, moi aussi j’aimerais sentir ta langue. Tu veux bien ?— Oui, je ne l’ai jamais fait, dit Corinne, mais j’ai envie, oui... — Alors, allons sur mon lit, on sera mieux.
L’une fredonne : « 69, année érotique... » L’autre y va d’un petit rire mutin... Mesdames ! Et moi... je fais quoi ? Je ne fais rien. Je les laisse à leur relation d’initiation. Elles ont la bonté de ne pas fermer la porte, c’est déjà bien gentil, et se retrouvent toutes deux tête-bêche, non pas l’une sur l’autre, mais chacune de côté. Et les voilà bouches contre vulves. Et elles aiment manifestement cela...L’une jouit sans tarder. L’autre a relevé la tête et lui fourre deux ou trois doigts, à la recherche peut-être du célèbre Point G qui tracasse tant d’hommes de par le vaste monde. Celle qui branlait à son tour demande son orgasme et va l’obtenir, elles crient, elles s’encouragent.Elles s’aiment...De mon côté, je tente de remobiliser ma virilité, en humant les deux petites culottes que ces dames ont laissées choir sur la moquette. L’ivresse des parfums de femmes. Le fameux cocktail sueur, mouille, pipi... Nectars magiques. Ma queue se réveille un peu.
Les filles se parlent à voix basse. Chantal se lève, elle a dû proposer quelque chose, sort un instant du cadre, puis revient. Harnachée de gode de taille normale, prête à jouer sa dominante si Corinne le veut bien. Corinne veut. Les deux amies ondulent, leur mélopée reprend, les deux jambes de Corinne relevées pour laisser la voie libre à l’olisbos de couleur chair, qui la fourre doucement, sensuellement. Elles se baisent goulûment, se sucent mutuellement la langue, je le vois, car je me suis rapproché, en douce, avec la petite idée de me glisser tout de même dans leurs ébats.Je ne serai pas rejeté. Corinne prend mon sexe dans sa bouche tandis que Chantal la besogne en commentant de quelques facéties.
— Mais oui, le pauvre, nous l’avions oublié. Tu es bien ? Tu n’es pas trop perturbé dans ton égo d’homme ?
Elle dit cela sans aucune agressivité, en mode second degré. Elle sait bien que j’en avais envie. Quand je déchargerai dans la bouche de mon amie désormais ouverte aux pratiques saphiques, ce sera sans dire un mot, sinon les ah et oh qui constituent le dialogue minimal dans bien des films. MA chérie avalera une bonne partie de mon sperme et partagera le reste avec Chantal en une pelle baveuse qui me ravira. Je n’aurai dans cette belle fin de soirée que tenu un rôle de complément. Mais le sourire heureux de Corinne, fière d’avoir franchi un palier sur la voie de son épanouissement sexuel, me consolera de n’avoir enfilé ni l’une, ni l’autre. Nous aurons bu un dernier verre avec Chantal merveilleusement impudique, à poil, en porte-jarretelles et bas, à l’époque on ne disait pas "Cougar", mais le mot lui aurait magnifiquement convenu. Corinne et moi nous étions retrouvés dans le canapé, unis et complices, avant de regagner nos fringues, notre voiture, notre lit conjugal. Heureuse soirée.
Moralité ? Je VEUX retourner dans les années 70 !
Diffuse en direct !
Regarder son live